Menu du site

Nature Humaine (amocalypse)
Histoire>Contrôle Annunaki>Civilisations disparues

Première version: 2014-10-27
Dernière version: 2019-01-29

Les civilisations disparues

Sommaire de la page


Préambule

Rappel des avertissements préalables sur les sources des infos de cette partie.

A chaque passage de Nibiru, le déplacement des plaques continentales est très rapide, ce qui a conduit à de nombreuses disparitions de terres et des bases annunakis construites dessus. Ces disparitions souvent cataclysmiques entrainant un grand nombre de morts (dont des annunakis pour le déluge en -8500) ont laissé dans l'imaginaire humain ces histoires de cités englouties (Lémurie, Mu, Hyperborée), dont la plus emblématique est l'atlantide. Ces mythes, basés sur des faits réels, mélangent souvent plusieurs lieux et périodes. On devrait donc parler d'Atlantides au pluriel.

Ces déplacements de plaques éloignent progressivement les spatioports de l'équateur, obligeant les Annunakis à reconstruire de nouvelles bases plus proches de l'équateur, et donc à abandonner les anciennes inutilisées.

Les civilisations ont aussi disparues quand les Annunakis ont perdus le contrôle direct des hommes après le déluge de -8500, puis ensuite au gré des victoires ou défaites de ces civilisations face à un peuple adverse, de l'effondrement économique lors des passages de Nibiru.

Il nous en reste ces ruines gigantesques, ces pierres de dizaines de tonnes aux formes bizarres mais malgré tout jointées parfaitement, ayant résistées à tous les cataclysmes produits depuis des milliers d'années. Le fait qu'on retrouve les mêmes écritures d'un continent à l'autre, les mêmes sculptures, les mêmes dieux et les mêmes histoires, on comprends bien qu'il s'agissait d'une civilisation très avancée et globale sur la planète, bien que les archéologues, en faisant disparaître tous les objets non conformes, et en oubliant d'étudier ou de prendre en compte ceux qui ont franchi le cover-up, essaient désespérement de faire croire le contraire...

Nazca, l'Eldorado

Un spatioport annunaki regroupant tout l'or abondant de l'amérique. Durant 3600 ans, l'or était stocké sur place sous forme de lingots, entreposés sous forme de pyramide, d'où la légende de l'Eldorado, la cité d'or. Après le départ annunaki, les indigènes dessinèrent au sol de figures visibles du ciel pour rappeler leurs dieux.

Les pyramides de Gizeh

les 3 pyramides représentant Orion comme cela a bien été prouvé par les tailles et l'emplacement des trois monuments. D'ailleurs, il y a d'autres références à cet alignement céleste. C'est logique puisque Orion était Osiris chez les Egyptiens, Isis étant Sirius, et que ces 2 divinités sont à la base de tout le culte des anciens égyptiens. Il faut savoir que de nombreux monuments en Egypte ancienne ont des références astronomiques, ce qui n'est pas étonnant vu que les annunakis se servaient des pyramides comme calendrier et observatoire (notamment pour détecter l'arrivée de Nibiru). Ces monuments servaient aussi de repères visuels pour la navigation aérienne.

L'île de Pâques

Comme Nibiru ressemble à l'océan pacifique (un vaste océan parsemé d'îles assez petites, les plus grosses ayant la taille du Japon), les annunakis sont de bons navigateurs.

Les annunakis voyageaient beaucoup sur les mers (plus économique que les vaisseaux aériens). Ces routes maritimes se sont amplifiées les derniers temps, quand les annunakis ont colonisé toute la terre et non seulement les colonies/spatioport de l'équateur. Il leur fallait alors acheminer par voie maritime les ressources exploitées ailleurs vers ces spatioports (comme Gizeh ou Nazca), d'où elles étaient ensuite, tous les 3600 ans, acheminées vers les bases orbitales puis vers Nibiru.

Beaucoup de colonies, comme l'île de Pâques, ne sont à l'origine que des lieux de ravitaillement pour les bateaux annunakis.

Une fois les géants partis, les humains restants leur élevèrent des statues représentant les dieux annunakis. Les invasions de divers peuples, principalement les polynésiens, firent disparaitrent les premiers serviteurs annunakis, l'usage de l'écriture se perdit.En savoir plus.En savoir plus.

Les Dogons

Il n'est pas certain que les Dogons parlent effectivement de Sirius, mais peut être aussi de Nemesis. Ces informations qui sont passées dans leurs mythes sont liées aux Annunakis qui ont souvent enseigné (directement ou non) l'astronomie à leurs serviteurs humains. Les colonies annunakis étant réparties sur toute la planète, il y en a eu bien entendu plusieurs en Afrique. Leur description de la planète mère de leurs "ancêtres" correspond grandement à Nibiru (orbite très allongée). Il ne serait pas étonnant donc qu'il y ai eu des confusions : 1 - Sirius est l'étoile d'origine des Reptiliens qui ont non seulement colonisé la Terre avant les Annunakis et modifié l'Homme de l'époque (il y a 3 millions d'années environ), mais qui sont aussi les créateurs des annunakis qui les révèrent comme des Dieux 2 - Némésis se trouve dans le secteur Sirius-Orion dans notre Ciel, et Nibiru tourne autour de cette étoile morte et du Soleil selon une orbite très elliptique. 3 - Les Dogons sont des humains, ils sont nés sur Terre ne viennent pas de Sirius, ce qui confirme un certain nombre de confusions et d'appropriations. Il y a toujours eu une tendance des humains à copier les mythes et les religions des annunakis, comme les annunakis ont tendance à copier les us et coutumes des reptiliens. Après des millénaires, comme dans de nombreux récits bibliques, les histoires finissent par se mélanger et on ne sait plus vraiment qui est qui. Le souvenir des annunakis ayant disparu chez les dogons, par exemple, ils ont très bien pu penser que les protagonistes de leurs mythes originels étaient eux mêmes et non les géants humanoïdes de Nibiru. De nombreux héros de nos légendes sont en réalité des hybrides, tels Hercule, ou Gilgamesh. Ces histoires ont ensuite traversé le temps, et on ne sait plus vraiment les origines de ces histoires.

Pour Vénus, le problème c'est généralement qu'il y a confusion ou mauvaise interprétation des archéologues. Quand une planète est décrite dans une légende ou un pictogramme, les chercheurs vont essayer de trouver parmi les planètes CONNUES celle qui pourrait correspondre. Chez les mayas par exemple, il y a eu beaucoup d'erreurs de ce type. Il est fort possible que dans ces mythes dogons, les anthropologues aient fait la même erreur. Nous n'avons pas directement les mythes sous la main, nous n'avons que ce que les chercheurs en ont déduit, et ils ont bien pu se méprendre et mélanger différentes histoires qu'on leur a compté (la barrière de la langue faisant de nombreuses corruptions). Vénus n'a aucun compagnon, c'est donc que les anthropologues n'ont pas su décrypter correctement ce qu'on leur a confié. C'est peut être simplement eux qui ont tout mélangé, les Dogons ont peut être les bonnes données sur Sirius et Némésis de façon tout à fait claire !

Juste pour donner un exemple, chez les Mayas, Quetzalcoatl est associé à Vénus selon les archéologues et l'histoire main stream. Or Cette Vénus bizarrement est toujours représentée de façon monstrueuse, tout comme Quetzalcoatl est souvent sous la forme d'un serpent qui avale un homme. Tout comme en Chine antique, Nibiru a été décrite comme une serpent ou un dragon céleste, ce qu'est tout à fait Quetzalcoatl. D'ailleurs selon les légendes, le Dieu est parti vers l'Est pour rejoindre le monde rouge et noir, pas Vénus. Vénus n'a aucun intérêt astronomique et les anciens n'allaient surement pas se focaliser sur une planète anodine. S'ils en ont fait un Dieu, à la fois un Dieu volant dévoreur tel un serpent dans le ciel, mais aussi un Dieu vivant et civilisateur BLANC, c'est peut être tout simplement des références à Nibiru et aux Annunakis. C'est même bien plus logique et cohérent si on y réfléchit bien ! Méfiez vous des erreurs dues au "forcing" des scientifiques pour faire coller les choses à ce qu'ils connaissent.

L'histoire se répète

En fait, ce sont les mêmes motivations qui ont poussé les annunakis et les élites françaises à visiter le coin, en l'occurrence les ressources très abondantes de la région Niger-Mali-Centrafrique. On y retrouve de gros gisements d'uranium (mais pas seulement, loin de là) qui ont très tôt attiré AREVA. Or comme avec toutes les multinationales, les locaux ont été mis à l'écart : ce n'est plus vraiment une zone qui appartient aux pays d'Afrique, c'est AREVA qui y fait la pluie et le beau temps depuis quelques décades. Il n'y a pas de différence ailleurs avec les mines d'or, le diamant ou le pétrole voire même les zones fertiles au climat intéressant (comme les grands lacs africains où sont cultivés les roses horticoles, les zones chaudes et marécageuses de l'Ouest qui fournissent en riz l'Asie/la Chine, les cultures de cabosses pour le chocolat récolté par les enfants esclaves mais dont les locaux ne voient pas la couleur). Souvent ces zones riches en ressources sont interdites aux nationaux, et strictement, sous peine de mort. Qui plus est ils servent volontiers d'esclaves (même si la terminologie n'est pas officielle, comme pour le chocolat entre autres). En Guinée (et j'ai eu un témoignage direct) par exemple, toute personne qui franchit les barbelés des mines d'or est abattue, sans forme d'autre procès, mais l'argent tiré des mines n'arrive jamais jusqu'au peuple. Ce n'est pas différent dans tout le reste de l'Afrique où les ressources sont pillées par les autres pays du monde, pour peu qu'ils aient corrompu les pouvoirs locaux. Ce sont ces ressources et cette base logistique (des enclaves toutes prêtes) qui attirent les Elites françaises, et en ce sens, elles ont à peu près le même comportement que les annunakis en leur temps qui vivaient dans des colonies fermées et se servaient des humains indigènes comme main d’œuvre corvéable à souhait. Pas d'autre point commun hormis la même logique "hiérarchiste" derrière ces actes, et qui sert de modèle à tous (pas besoin des illuminatis pour coordonner ces comportements par exemple). C'est toujours les mêmes réflexes qui reviennent, même pas la peine pour ces groupes de se donner le mot. Ce sont des grands classiques du modèle spirituel en question, des automatismes. "Je m'empare et je m'enferme avec mon trésor" : or là où il y a trésor, il y a forcément une force d'attraction pour ces individus avides de pouvoir, c'est pourquoi on retrouve toujours cette orientation spirituelle aux mêmes endroits. Peu importe qu'ils soient annunakis, humains ou reptiliens, c'est toujours le même schéma hautement prévisible qui se répète !

Les réincarnations des annunakis en humains

Dans les analyses d'Edgar Cayce, de nombreuses personnes étaient les réincarnations des Annunakis morts dans les disparitions de villes annunakis.

Il semble en effet qu'il y ait une règle très simple au niveau des incarnations. Pour simplifier, on se réincarne là où on meure, sauf quand il y a des transferts opérés par les "guides" pour de raisons particulières (mais cela reste des exceptions).

Par exemple, pour qu'un ET s'incarne sur Terre, il vient simplement sur terre à la fin de sa vie et expire sur notre planète. Automatiquement, il va donc se réincarner dans l'espèce intelligente la plus proche, en l'occurrence un humain. Cela peut poser problème, parce que pour certaines entités, ce principe peut devenir une contrainte, voir une prison, puisque l'entité n'a pas de possibilité de quitter la Terre une fois qu'elle est incarnée pour aller mourir ailleurs et changer d'espèce. On retrouve souvent cette notion de "planète prison" pour cette raison.

Cela s'applique également aux annunakis. Cela expliquerait alors pourquoi de nombreuses personnes (les sincères pas les mythos), quand elles plongent dans leurs vies antérieures, peuvent retomber sur une vie passée "atlante", qu'elle soit annunaki ou d'esclave humain à leur service. Il y a du y avoir des milliers de personnes (en majorité des humains et des hybrides, les annunakis de sang pur étant très peu nombreux) concernés par ces catastrophes et qui vivaient dans ces colonies.

L'idée de "robots biologiques" de Cayce pour décrire les humains est entièrement compatible avec la vision des annunakis. Pour eux, nous ne sommes qu'un produit industriel et scientifique, pas des êtres sensibles.

Les cavernes des anciens

De la même manière que nous enterrons des bidons plastiques avec 2 boites de conserves et des bouquins pour les protéger de Nibiru et les réutiliser après la reconstruction de la société, les annunakis, avec des moyens autrement plus importants, creusaient dans la roche des cavernes artificielles et y stockaient des exemples de leur technologie et des livres (mais la plupart des données sont sous formes informatique) pour faire des sauvegardes de leur histoire, retrouver leur technologie en cas de coup dur et reconstruire une colonie.

Lobsang Rampa parle de celles du Tibet, tout en disant qu'il en existe partout dans le monde, notamment sous le plateau de Gizeh.

Ll y a une cavité sous le sphinx dont l'entrée a été découverte lors des dernières rénovations, vers la patte avant gauche il me semble. L'entrée a été officiellement fermée (par un mur de briques) par ordre de Zahi Hawass, parce qu'officiellement rien n'y a été trouvé et qu'aujourd'hui la cavité est dangereuse (elle est noyée...). Les mensonges habituels.

Harmonyum ne sais pas si cela a été récupéré ou pas, mais il y avait une "bibliothèque" de métal, des feuilles travaillées en or souvent, identiques à celles retrouvées par les indiens et données au Père Crespi. C'est pour cette raison que la grotte sous le Sphinx a été condamnée : les objets, animaux, personnages, écritures etc... sont trop dérangeantes, comme dans le cas de la collection du père Crespi. Quand on voit, dans cette collection, des couronnes ou des casques de style sumériens ou goths géants , des sculptures de style hébraïques ou égyptiennes, le tout rassemblé autour de plaques d'or inscrites, forcément que cela aurait fait poser des questions au grand public! Juste un exemple des objets de la collection du Père Crespi donné par les indiens de la mission : une couronne 2 fois trop grosse pour sa tête. Le lien avec les géants annunakis est immédiat.

En savoir plus.

La civilisation des mégalithes

Les mégalithes sont le reliquat d'une ancienne culture dite "cyclopéenne", ayant laissé des traces nombreuses tout autour de la Méditerrannée : tumulus, menhirs, cromlechs sont plus anciens que la présence celte. On retrouve des constructions cyclopéennes aussi en Sardaigne, en Italie, à Maltes et en Grèce (Mycène), au Liban (plateforme de Baalbek) et à Jérusalem (fondations cyclopéennes antérieures au mur des lamentation et identiques à celles de Baalbek) toutes antérieures aussi à la présence des hébreux ou des celtes dans ces régions.

Ces mégalithes sont les restes des soutiens d'anciennes esplanades Annunakis, ils ne sont pas alignés avec le soleil ou des constellations, vu que la croûte terrestre s'est déplacée depuis!

Ce sont des piliers de soutènement de structures en terre qui ont disparu depuis. C'est pour cela qu'ils sont bruts la plupart du temps, car ils étaient enterrés, donc invisibles dans la structure d'origine. Les allées couvertes (Dolmen) sont d'anciens tumulis dépouillés de leur couverture, et les alignements sont des renforts de places réhaussées (un peu à l'image de ce qu'on trouve chez les mayas ou dans la vallée de l'Indus).

Le coté pratique de ces constructions d'assainissement et de mise hors d'eau c'est qu'elles étaient suffisamment solides pour soutenir des constructions en bois, des villages etc... Ces lieux servaient de relais locaux aux grandes colonies annunakis qui elles bénéficiaient d'une architecture plus complexe, en dur, mais qui demandait plus de temps de ressources et d'énergie à construire. Les terre-pleins soutenus par les menhirs, certains très vastes, étaient simples et peu gourmands en technique, rapides à construire et relativement efficaces.

Les dolmens quant à eux étaient des abris semi enterrés fabriqués sur le même principe du "fonctionnel et peu couteux". Les annunakis ne supportant pas les UV, ils restaient les journées dans des haltes sur leurs voies de circulations habituelles, et les dolmens couverts étaient des abris efficaces. Les villages/villes humaines étaient régulièrement visités par les annunakis pour récolter des ressources ou veiller à ce que les cultes et l'autorité locale leur soit acquise. Il fallait donc un peu partout ces abris anti-UV, des sortes de refuges pour les géants.

Il n'y avait pas d'envahisseurs à cette époque, les annunakis régnaient en maitre absolus. Ce n'est que bien plus tard que des royaumes humains ont commencé à servir d'armées pour les annunakis, et que certaines d'entre elles se sont rebellées et ont échappé au contrôle. C'est pour cela que pendant longtemps il n'y avait aucune fortification autour des cités.

Civilisations Amérindiennes

De Harmonyum, à trier

Si tu veux un précédent passage Ezechiel, il faut que tu ailles voir deux choses : le récit de l'Exode des hébreux d'Egypte, avec à l'idée que l'événement a été travaillé par le temps au fil des générations, et la manuscrit d'Ipuwer, le récit symétrique vu par un scribe égyptien de la même époque. Considère aussi les traces laissées en méditerranée par le Santorin, trâces qui se retrouvent aussi sur la côte Ouest du Canada, et montrant de vastes zones recouvertes de sédiments marins.

Une des erreurs est de considérer tous ces cas comme indépendants juste parce qu'ils "semblent" se produire à des périodes différentes, alors qu'au final, compte tenu des incertitudes des mesures sur le terrain, un espace de 100 ans entre deux événements d'ampleur planétaire ne permet pas de conclure que ces deux événements ne sont pas liés à la même catastrophe.

Sur ce point, on remarque qu'il existe bel et bien des phénomènes globaux, bien connus, comme les inversions des pôles magnétiques, une discipline appelée paléomagnétisme et qui est née chez nous, à Clermont Ferrand.

Maintenant, pour les méthodes de datation, il faut savoir que les scientifiques ne pratiquent pas systématiquement des recoupements entre les méthodes existantes, au contraire. Le plus souvent, une seule méthode de datation scientifique est utilisée et on corrobore le résultat par une étude comparative avec ce que l'on a déjà découvert. Or, les datations effectuées dans les années 70 et qui n'utilisaient pas de tableau de courbes d'étalonnage comme aujourd'hui ont rempli la frise historique d'erreurs. ce courbes ont été établies de façon certaines grâce aux arbres les plus anciens encore vivants, c'est à dire sur 3000 ans au maximum et cela de façon uniquement locale. Le reste ne sont que des calculs estimatifs qui ne tiennent pas compte des particularités locales.

Glozel

Si on prend le cas contesté de Glozel, deux types de datations ont été opérées : une datation au carbone 14 sur les matières organiques diverses. Par exemple on a daté les os sculptés. De même on a prélevé des échantillons de paille incrustés dans les bloc d'argiles qui ont servi de support aux tablette en terre crue. Enfin, on a utilisé également la méthode de la thermoluminescence pour dater les poteries. Résultat, un bazar phénoménal, puisque on a des objets datant de 17000 ans et d'autres du moyen âge. Le site a-t-il pour autant été utilisé sur une si longue période, peut on déduire systématiquement que les écritures ont été faites à l'époque historique, même sur les objets les plus anciens (écriture rajoutée de manière votive plus tard, selon les experts).

En fait on nage complètement dans l'hypocrisie (encore... pff) : les datations au carbone 14 ont été faites alors que les tableaux d'étalonnage sont caduques : à quelques kilomètres, on a une mine d'uranium natif, (Saint Priest la Prugne) et toute la région est contaminée parce que les exploitants ont fait du remblais pour les routes afin d'utiliser les roches extraites. Deux, les fouilles originelles ont été menées sans précautions, à la pelle, dans le froid et l'humidité en...1924 (et les années suivantes). Super pour des tablettes d'argiles crues, qui en plus, étaient disposées dans des tombes enterrées, au milieu d'un pré en pente complètement détrempé les 3/4 de l'année. Les tablettes étaient forcément dans un mauvais état de conservation et il est facile d'avoir sali les pièces avec de l'herbe avoisinante, par exemple. On s'en foutait en 1924, on connaissait pas la méthode du carbone 14. Les objets, de plus, on été placé dans des lieux complètement inappropriés avant d'être enfin étudiés. Elle est où la précision scientifique là dedans ?

Enfin, on ne retient que ce que l'on veut bien retenir. Sur la Montagne Bourbonnaise où se situe Glozel, il y a des dizaines, peut êtres des centaines de structures souterraines, appelées "sous terrains annulaires" et dont les caractéristiques n'ont jamais été expliquées correctement : hauts de 1m50, les galeries sont vierges de tout objet (poteries, restes de nourriture ossements) mais dans certains, on retrouve les mêmes artéfacts que ceux des tombes de Glozel, bien au sec. Les tunnels ne sont ni effondrés, ni noyés, ce qui exclu toute incursion d'une strate historique supérieure dans ces tunnels, creusé dans la roche meuble. Ce ne sont pas des cas isolés, ces tunnels en Phi (lettre grecque) se situent tous sur une zone continue et bien délimitée. Certains ont été découverts intacts, leur entrée soigneusement murée et dissimulée.

Aucune fouille digne de ce nom n'a été entamée dans ces tunnels par des professionnels. Aucun prélèvement ni aucune analyse n'y a été menée. Les tunnels sont sur des terrains privés, non classés et sont la plupart du temps détruits après avoir été simplement visités. Les pièces retrouvées comportant les mêmes écritures qu'à Glozel n'ont jamais été datées.

Alors tu peux te la ramener gentiment avec tes bons principes sur l'archéologie moderne, parce que si on a pas envie de savoir on ne sait pas. Les fouilles sont interdites dans toute la région, et par l'Etat et par les municipalités, on est loin d'avoir été clean sur la datation et le sérieux. Et il n'y a pas que ce site.

Entre la belle théorie du recoupement des datations scientifiques et la pratique, il y a un faussé immense. Non seulement parce que les datations sont erronées, parce qu'elle ne sont pas menées ou que les conditions d'objectivité des échantillonnages ne sont pas remplies, mais en plus, le coût des datations est vite astronomique si on doit les confirmer les unes les autres.

Autre souci, c'est la réutilisation des sites par les locaux, et là je ne parle pas de Glozel en particulier. Baalbeck par exemple a été détruit et reconstruit plusieurs fois, chaque civilisation découvrant le site voulant y installer un temple à la couleur de son architecture. Cela n'empêche pas que le site comporte une base cyclopéenne qui n'est pas imputable aux grandes civilisations qui ont utilisé le site par le suite. Si dans les tunnels ou au pied du mur de la plateforme on retrouve des outils égyptiens et rien d'autre dans les couches les plus anciennes de sédiments, on déduira automatiquement que les premiers bâtisseurs étaient les égyptiens, une erreur qui a perduré pendant très longtemps jusqu'à ce qu'aujourd'hui on admette finalement qu'une civilisation plus ancienne, non connue à l'heure actuelle, avait bâti le socle. On peut dater les outils égyptiens mais on ne peut pas dater ceux des premiers constructeurs parce qu'on en a simplement pas trouvé (ce qui ne veut pas dire qu'ils n'existent pas).

Idem au Pérou : les incas eux mêmes disent, et c'est un comble, qu'ils se sont servi de structures préexistantes, ce qu'on voit facilement : en bas, les pierres sont cyclopéenne et ajustées au millimètre et en haut, on a une pâle copie technique de la structure de base. Pâle copie parce que les fondations anciennes ont tenu le coup alors que les ajouts incas se sont cassés la gueule. Et on continue de dire que ce sont les Incas qui ont construit le Macchu Piccu alors qu'on sait très bien qu'ils ont réutilisé des ruines pré-existantes. Qu'est ce qu'on fait aussi des Chachapoyas, leurs ennemis jurés qui sont blancs comme des dijonnais et qui momifient leurs morts dans des statues en bois identiques à celles de l'île de Pâques.

Et c'est sans parler de Puma Punku qui n'a jamais fait l'objet de fouilles sérieuses, alors qu'il est évident que la ville a été saccagée par un tsunami du lac Titicaca dans le passé, vu l'état de chaos dans lequel on retrouve les couches historiques sur place mélangées au sédiments du lac. Comment on peut dater un lieu, du moins sa première élaboration et utilisation alors que les objets sont dans un tel chaos. Ca ne gène personne non plus que Puma Punku ait des quais alors que la ville ne se trouve pas au bord du lac, ni même que le Lac Titicaca a la particularité d'abriter la seule espèce d’hippocampe du monde... d'eau douce. Toute sa faune est d'origine marine alors que le lac est un lac d'eau douce, le tout à côté d'une cité dont l'architecture cyclopéenne portuaire est complètement anachronique, surtout dans un environnement qui ne possède aucun arbre. Les indiens eux mêmes disent que ce n'est pas eux qui ont construit cette ville, mais de toute façon se sont des sauvages, on s'en fout.

La science cache souvent son ignorance et son incompétence derrière des grands principes, mais en archéologie encore plus qu'ailleurs, entre la théorie et la pratique, il y a un sacré canal (pour ne pas répéter fossé). Les archéologues sont déjà à la course avec les pilleurs, en plus ils doivent mendier pour qu'on leur alloue un local potable pour stocker leurs trouvailles et le peu d'allocations qu'on leur donne couvre à peine le salaire du personnel. C'est sûr qu'on va faire 4 ou 5 tests différents, comme ça on grille tout son budget au premier pot de chambre sorti du sol.

Il faut savoir aussi qu'aux USA il était interdit par l'usage de fouiller en de ça de la couche "Clovis". Les raisons invoquées par les Universités qui attribuent les budgets aux chercheurs : vu qu'on a rien trouvé en dessous, on ne va pas gaspiller les deniers du contribuable pour rien. Donc, dès qu'on atteignait cette couche, on stoppait net car la peur était de se voir couper les vivres. Mais si on ne fouille pas, on ne trouve pas, c'est le chat qui se mord la queue. Persuadé de cette erreur, un archéo plus couillu a cherché des fonds privés et a fouillé en dessous et bingo, toute la chronologie officielle bien datée et re-datée de la colonisation des Amériques par l'Homme s'envole en fumée.

L'archéologie n'est pas neutre, elle est forcément politisée et subjective, sinon on n'aurait pas des hébreux qui veulent récupérer Jérusalem perdue après la prise de la ville par les Babyloniens en 587 avant JC, provoquant ainsi la Diaspora Juive, les romains finissant le travail un peu plus tard. Idem aux USA, parce que la spoliation des peuples amérindiens n'est toujours pas résolue. Idem en France parce qu'on ne veut pas reconnaître que la romanisation des Celtes a été un saut en arrière aussi bien technologique qu'intellectuel.

Je n'ai absolument rien contre toi Ezechiel, merci au contraire de lancer le sujet, je suis juste un peu remonté contre l'archéologie officielle parce qu'elle a un beau discours devant mais que c'est le massacre sur le terrain. Quand tu penses que parce qu'un vieux *c*** veut mettre des vaches dans son pré on va enterrer, après jugement dans une cour de justice, des menhirs et des dolmens sans même les classer en monuments historiques, ça fait mal, surtout quand ils sont pourtant authentifiés. Je parle des alignements d'Autun par exemple, non loin de la pyramide de Couhard.

Du beau gâchis, ça fait mal au cœur de voir notre patrimoine et notre histoire finir comme cela, parce qu'ensuite on ne peut plus rien tenter au niveau des recherches, le site est saccagé. Idem pour Glozel, les collections authentifiées officiellement encore une fois sont dans un petit musée familial qui doit se débrouiller financièrement tout seul pour conserver les objets. Je parle de ces cas parce que c'est ma région, c'est comme cela que les infos me sont parvenues. Mais j'imagine le nombre de cas en France dont on n'entend même pas parler.

C'est certain que pour Glozel, j'aurais aimé qu'on recoupe les données et qu'on ne s'arrête pas à deux méthodes de datation inadéquates pour le site, techniquement tu as entièrement raison Ezechiel. Mais on se heurte quand même à de sacrés blocages institutionnels (volontaires), et ça finit toujours par une histoire d'argent qui manque. Si on élimine en les poussant du pied sous le tapis pour les oublier des sites atypiques comme Glozel, bien entendu qu'après le tri, on conserve juste ce qui colle à l'histoire officielle. Tout ce qui sort de la ligne droite est rabaissé, isolé, non subventionné et tombe dans l'oubli voire est simplement détruit par la bêtise humaine.

Ensuite je te parlais également de la politisation de l'histoire, et cela a été flagrant au XIXème notamment avec Napoléon III et la construction du mythe national du Gaulois, les Gaulois n'ayant jamais existé. Vercingétorix en bronze placé en haut d'une colline c'est pas de l'archéologie. Idem avec Charles Martel qui arrête les arabes à Poitiers. Aucune véritable preuve archéologique. La véritable histoire, et c'est pas une info ET, c'est que Martel a signé un traité avec les arabes parce qu'ils avaient de fortes dissensions internes et qu'ils souhaitaient assurer la tranquillité sur leur frontière nord, arrêtant ainsi leur conquête aux Pyrénées. Ce sont les juifs de la diaspora installés au nord de l'Espagne qui ont servi d'intermédiaires à la médiation, puisqu'à l'époque, les communautés juives étaient aussi bien intégrées en Europe du sud qu'en Afrique du Nord. Ils ont servi d’interprètes et permis la rédaction du traité.

les hippocampes du Titicaca, que ne sont pas une légende, puisque de nombreux aquariophiles aimeraient bien ENFIN pouvoir avoir un hypo d'eau douce et que les spécimens du Titicaca les ont intéressé. Comme je suis aquariophile à mes heures perdues, j'avais entendu parler de ce "phénomène" sans connaître Charroux (dont je n'ai a priori jamais lu un seul livre, mea culpa).

"L’histoire du lac Titicaca est assez extraordinaire. Il semblerait qu’il y a plus de cent millions d’années, une grande quantité d’eau de l’océan Pacifique est été isolée en plein milieu de la cordillère des Andes, par des bouleversements géologiques de remontés de terrain qui sont à l’origine de la formation de l’Amérique du Sud. Piégées dans cette mer intérieure, énormément d’espèces animales et végétales marines, ont continué leur évolution en dehors de leur berceau originel : l’océan Pacifique.

Dans la région, on trouve énormément de coquillages fossilisés. De plus, les pêcheurs remontent régulièrement des spécimens de la faune marine océanique, comme des hippocampes et diverses espèces d’Allorquestes (hyalella inermis, etc…), ce qui est fort surprenant pour un lac d’eau douce, à presque 4 000 mètres d’altitude."

seule source dispo sur le net trouvée : "http://fargin.wordpress.com/tag/lac-titicaca/"

Après il faut avoir des bouquins spécialisés. Hyalella Inermis est une espèce de crustacés marine.

Je ne parle pas d'espèce de Syngathes qui sont parfois considérés (à tort) comme des hippocampes.

L'existence de ces espèces marines, au milieu des espèces d'eau douce amenées par la suite au contact des rivières et des points d'eau (douce) avoisinants, peuvent remettre en question ce que l'on croit savoir du moment où le lac Titicaca a réellement été isolé de la mer.

On estime le rythme de l’orogenèse locale et ensuite on calcule combien de temps le plateau a mis pour atteindre son altitude. Si je ne m'abuse, le rythme moyen doit être de 3 à 6 cm par an et dans ces conditions il a fallu des millions d'années pour faire "monter" la dépression-lac à l'altitude actuelle. Je ne nie pas ce phénomène du tout, de nombreux villages côtiers sur la côte ouest de l'Amérique du sud se déplacent en hauteur en suivant la poussée des Andes.

Premier Indice : La question est donc de savoir pourquoi des espèces marines, après 100 millions d'années, se retrouvent encore dans le lac et qu'elles n'ont pas formé pendant tout ce temps de nouvelles espèces endémiques, notamment Hyalella inermis qui a donné de nombreuses sous espèces ailleurs, même quand elle n'est pas entièrement isolée. le lac Titicaca se serait-i isolé il y a 100 millions d'années ou bien après ? Etait-il bien plus vaste à des époques récentes et suffisament salé pour former une mer intérieure, ce qui expliquerait le caractère portuaire de Puma Punku ? L'orogénèse est-elle aussi continue qu'on le suppose, ou se pourrait-il qu'elle ait des accélérations ? Parce que, quand on observe le Machu Pichu en détail, on s'aperçoit que les crêtes avoisinantes abrites également des terrasses qui n'ont absolument aucun accès ni aucune raison d'être là. Les incas disent d'ailleurs qu'ils ont trouvé les ruines et les ont réutilisée, ils n'ont pas du tout construit toute la structure basse, très complexe. Se pourrait il alors que le Machu Picu ait été victime d'une élévation soudaine, ce qui expliquerait non seulement sa situation mais aussi les anomalies alentour.

Second indice : Comment une ville, voire deux (Tiwanaku et Puma Punku) ont elle pu prospérer à cette altitude en étant aussi isolée, dans une région ne pouvant pas abriter l'élevage intensif (mêmes des vigognes) et où la faune clairsemée du lac arrive tout juste à nourrir les tribus locales actuelles. Parce que pour construire des monuments mégalithiques de ce type, la civilisation Tiwanaku devait être suffisamment solide, organisée et populeuse.

Troisième indice : la civilisation "Tiwanaku" tardive a effectivement existé, on a retrouvé de nombreuses poteries et éléments archéologique en sa faveur. La datation la plus tardive au carbone 14 est de 950 BC pour cette civilisation, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'était pas là avant bien entendu, seulement qu'on en a pas encore trouvé de traces mesurables. Le souci, c'est que dans le même temps, la région est trop élevée pour abriter un quelconque arbre, et c'est pour cette raison que les indiens fabriquent/aient leurs barques avec des herbes aquatiques coriaces. Il n'y a pas de bois, même en -950 et avant. Les dernières traces de végétation de ce type remontent à la fin de la dernière glaciation. Pas évident de construire des monuments de dizaines de tonne sans leviers.

Nous connaissons la technologie disponible chez les amérindiens entre -950 et la conquête espagnole, et nous savons, jusqu'à preuve du contraire, que la métallurgie se limitait à l'orfèvrerie, on a pas retrouvé de traces d'outils en cuivre, en bronze ou en fer. Pour fabriquer des armes tranchantes, les populations employaient de la pierre, comme de l'obsidienne. Une civilisation qui n'a pas dépassé au mieux le stade de la pierre taillée pour se battre a quand même réussi, sans arbres, à déplacer des blocs de plusieurs dizaines de tonnes, dans un environnement hostile en altitude, sans bois, sans agriculture prospère, sans échanges commerciaux avec d'autres civilisations avancées, au bord d'un lac d'altitude pauvre en ressources.

Quatrième indice : la roche utilisée pour la fabrication de Puma Punku est de la diorite, une roche plutonique compacte proche du granite. On sait que la diorite, tout comme le granite sont des roches extrêmement dures, très difficiles à travailler même aujourd'hui. En Egypte, où ce type de roche est très employé pour certaines statuaires fines, on se pose d'ailleurs la question de savoir si il est possible d'atteindre une grande précision dans la découpe avec des outils en cuivre, les Egyptiens ayant réalisé des ouvrages très aboutis sans connaitre le bronze ou le fer. A Puma Punku, les "indiens" ne connaissaient même pas le cuivre.

Cinquième indice : Puma Punku n'a aucune trace d'art figuratif, mais utilise des pierres en diorite sculptées, d'une géométrie complexe, avec des angles rentrant qui sont à 90°. pour avoir fait de la sculpture, je peux vous dire que c'est de l'exploit, parce que même si du calcaire (qui est une roche "molle"), on a toutes les peines du monde à y arriver, tout simplement parce qu'il faut un outil incurvé pour le faire, à cause de la gène occasionnée par la main, et parce qu'en plus, on a pas de vision directe sur ce type d'angle. Cela n'a pas empêché les Tiwanakus de faire des copies conformes en dizaines d'exemplaires de pierres sculptée complexes avec des enfoncements à angle droit internes, sans outils de métal.

Sixième indice : Tiwanku au contraire de Puma Punku, a quelques sculptures figuratives : or, quand on voit la complexité, la profondeur des découpes des pièces qui servaient aux murs, on se dit vite que c'était vraiment des manches au niveau du figuratif, quand on regarde le haut de la porte du Soleil par exemple. Il est évident que ces sculptures ont été ajoutées par la suite et ne font pas partie de l'oeuvre originale, parce que la technique employée est grossière, imprécise, mal ajustée. ceux qui ont ajouté ces reliefs n'avaient pas les mêmes outils que les bâtisseurs, car ceux qui ont fabriqué les pierres de construction pouvaient faire des rainures et des trous très profond dans la roche sans dévier d'un centimètre sur plusieurs mètres : la sculpture de Viracocha sur la porte du Soleil est peu épaisse, comme si les sculpteurs avaient eu du mal à entamer la roche. les lignes ne sont pas parallèles, les distances non respectées au niveau des espacements et des proportions. C'est quand même bizarre qu'un peuple prenne plus soin à tailler ses pierres en série pour fabriquer ses murs qu'il le fait pour fabriquer le seul monument de tout le site qui porte l’effigie de son Dieu tutélaire.

Septième indice : Tiwanaku et Puma Punku sont les seuls vestiges en Amérique du Sud utilisant cette architecture: il n'y a aucune évolution dans le style, pas de versions prototypes, de structures plus archaïques montrant une mise au point des techniques : les tiwanaku ont eu un éclair de génie et sont arrivés au sommet de la complexité de toute l'architecture américaine ancienne sans période pré-classique, ni même d'évolution dans les normes lors de constructions post-classiques. "Je suis apparu, j'ai construit, j'ai disparu.". Ce n'est pas compatible avec ce que nous savons de la naissance et de l'évolution des cultures, des techniques et des styles. Autant en Egypte on trouve des périodes successives où les styles s'affinent ou se modifient, sur des siècles, autant là premier essai première réussite et après on disparaît.

Huitième indice : Les tiwanakus utilisaient la technique du "sertissage" des pierres pour consolider leurs constructions : il s'agit de placer des pièces en forme de I majuscule pour attacher les pierres qui ont été préalablement sculptées pour accueillir ces clés. C'est la seule civilisation amérindienne à ma connaissance à avoir utilisé cette technique, bien que celle-ci soit connue par exemple chez les Grecs, les Romains et les Celtes. De plus, on a retrouvé aucune trace de ces clés, il ne reste que leur emplacement très clairement sculpté dans les pierres. On peut alors se poser la question du matériau utilisé, parce que les pierres n'en ont pas réellement besoin vu qu'elles s’enchâssent les unes dans les autres grâce à habile système de glissières. Quand bien même, le nombre de ces clés utilisées est très important, et il est statistiquement très improbable de ne pas en retrouver une seule... ou alors les fouilles ont été menées à la va-vite, parce que le site n'intéresse pas ceux qui y travaillent (ce qui est mon opinion personnelle).

Neuvième indice : il existe à Tiwanaku une enceinte "primitive" dont les murs se servent de "menhirs", des pierres levées non taillées disposées sur des lignes et fichées dans le sol verticalement. Là encore, il est certain qu'un ancien alignement mégalithique a ensuite été aménagé par la construction d'un mur comblant les vides entre les pierres levées. Une statue de Viracocha trône au centre (là encore avec un style très grossier compte tenu de la précision obtenue sur la diorite à Puma Punku). Or cette statue "primitive" porte une barbe complète (des cheveux au menton), ce qui ne se retrouve aucunement dans la morphologie des amérindiens.

Dixième indice : Les tiwanakus ont laissé des traces de vie à Tiwanaku, mais pas à Puma Punku à ma connaissance: il n'y a aucun tessons de poterie, de sculpture, de restes de repas ou d'offrandes. Le site est vierge d'activité humaine quotidienne (même religieuses), alors que les structures montrent très clairement que le site était un port au bord de l'ancien Lac Titicaca autrefois plus étendu, comme le prouve le fond lacustre fossile qui se retrouve dans la zone, et dont tu parles Ezechiel. La question est aussi de savoir quand le lac a perdu de sa superficie, ce qui pose là encore un gros problème de datation qui n'a pas été résolu entièrement. Je ne suis pas assez compétent pour traiter de ce point, mais peut être que tu as des informations sur ce sujet Ezechiel, je n'ai pas à ma disposition l'histoire géologique du lac.

Voilà mon point de vue, il est contestable il est vrai au vue de l'archéologie officielle, mais cela a le mérite tout de même de soulever un certain nombre d'incohérences qui ne sont pas expliquées. Des fouilles et des analyses ont été faites, certes, tu nous en donnes une belle liste, mais le nombre ne valide pas la qualité du travail qui y a été fait. Pourquoi n'a-t-on jamais remis debout le site de Puma Punku, alors que les pierres massives sont pour la plupart dans un très bel état de conservation grâce à l'utilisation de la diorite ?

Pour ce qui est du tsunami ou non, il faudra bien expliquer comment des pierres sculptées de cette taille ont pu être mises dans des positions telles qu'elles n'ont pas pu être placées à ces positions suite à un effondrement. Certaines sont brisées et on trouve l'autre morceau correspondant à plusieurs mètres, bien au delà de la position d'une chute, dans des orientations verticales, ou à des angles aléatoires, le tout recouvert par le temps (ce qui exclut la destruction du site par les Espagnol qui sont venus le visiter). D'autres encore sont entassées les unes sur les autres, avec du limon entre les éléments...

Passons maintenant au manuscrit d'Ipour-Ur (pour ceux qui veulent le trouver il est plus pratique de taper Ipuwer sur le net). Je suis entièrement d'accord avec toi, comme je l'ai dit assez souvent, l'Exode n'est pas un épisode historique. Pour ma part c'est un amalgame de plusieurs textes plus anciens, assimilés par les Hébreux dans leur mythologie, notamment sur des bases mésopotamiennes plus anciennes, tout comme l'Episode du Déluge entre autres.

Pour ce qui est du Santorin, je ne nie pas du tout son action à cette époque comme étant responsables de nombreux maux qui ont mu être rapportés par les civilisations voisines. C'est un fait avéré, l'Ile de Santorin a subit un grave épisode éruptif dans la même période que celle, probablement, de la rédaction du manuscrit. Si les estimations sont bonnes, cette éruption cataclysmique a eu lieu aux alentours de 1600 BC et est appelée Eruption Minoéenne parce qu'elle a mis fin à une civilisation florissante (la civilisation Minoenne). Cela nous donne une date assez précise de l'épisode, qui, en étant honnète, n'est quand même pas si éloignée du dernier passage hypothétique de la planète X. Il est fort probable que cette éruption a eu quelques conséquences dans la zone avoisinante, même jusqu'en Egypte, c'est envisageable, et même si elle n'a touchée directement le pays, il en a subit les effets indirect (économique, climatique, peut être même un tsunami, des cendres etc...).

Alors quid des autres civilisations ? Et bien je suis bien embêté, parce que pour te répondre faudrait encore qu'il y en ait une qui ait été capable de retranscrire l'épisode : à l'époque, l'écriture n'est pas une "technologie" universelle. Si l'Egypte et la Mésopotamie possèdent ce moyen de décrire et de laisser derrière elles des traces concrètes des récits de l'époque, c'est bien plus délicat ailleurs. L'Europe ne possède pas l'écriture et les peuples qui l'habitent n'ont pas été capables de nous décrire un éventuel événement matériellement.

La Chine par contre était déjà entrée à l'age du bronze à l'époque, sous le règne des Xia. L'empire Xia prend fin en 1570, dont les quelques récits qui nous sont parvenus relatent d'énormes problèmes économiques : chevauchement des saisons (les plantes d'été, d'automne et de printemps fleurissent en même temps), de nombreuses inondations qui empêchent de cultiver les terres. Bien entendu, l'existence des Xia est remise en question, on aurait pu s'en douter.

L'Amérique du Sud ne nous a pas laissé de traces écrites de cette époque, tout simplement parce qu'on ne connait pas de civilisation avancée dans les Amériques à la même date, du moins une capable de laisser une trace écrite d'un événement planétaire. Et c'est le cas pour de nombreux autres peuples, puisque à l'époque, le mode de transmission de l'histoire des peuples est généralement orale et non écrite.

Si l'on tient compte de ce fait, on peut effectivement retrouver des récits relatant de grandes catastrophes nationales, mais comme ce sont des transmissions orales, il est impossible de dater leur origine avec certitude, ni même de savoir jusqu'à quel point elles se sont déformées avec le temps.

On se frotte juste ici à un problème de sources disponibles, mais ce n'est pas parce qu'on a pas de sources écrites que rien ne s'est produit. La période 1500-1600 avant JC est quand même très mal documentée, sauf dans le grand Moyen Orient, seules civilisations à pouvoir correctement décrire ce qu'il s'est passé à l'époque.

Or mis à part celles provenant des hébreux, des Egyptiens et des cultures mésopotamiennes, on a très peu de documents archéologiques. Il existe des capacités d'écriture archaïques autres dans le bassin mais les phéniciens par exemple, ne prospèrent qu'à partir de -1200 environ.

Reste donc la Mésopotamie. Que trouve-t-on ? On se trouve à la fin de la période appelée "Paléo-babylonienne" ou Amorrite qui se termine officiellement en... 1595 BC, je n'invente pas. C'est une grande période d'instabilité et de conquêtes qui met fin à la domination des Amorrites, dont le Roi Hammurabi est peut être le plus connu. Le dernier Souverain Amorrite de Babylone, Samsu-Ditana (1625-1595 selon la chrono officielle), fait face à une grave crise agraire qui touche toute la région et se retrouve très affaibli, ce qui permet aux Hittites de prendre la ville et de la saccager. Mais les choses ne sont pas si simple, parce qu'on est pas vraiment certain de ce qui s'est réellement produit à cette époque :

Deux hypothèse historiques :

La première, celle que j'ai évoqué, est basée sur une chronologie babylonienne postérieure à cette époque et qui décrit la fin de la Dynastie Amorrite de Babylone comme étant liée à la prise de la ville par les Hittite en 1595. Cette chronologie ayant été réalisée de façon postérieure et par les successeurs lointains des Amorrites, les Kassites, on peut avoir quelques doutes sur l'exactitude des faits.

La seconde hypothèse ne donne pas de détails sur une invasion hittite (probable d'ailleurs), mais signale que cette première dynastie tenait une documentation élaborée et fournie, mais celle-ci disparaît complètement à la mort de Samsu-Ditana, et pour un bon moment. La première hypothèse est donc abandonnée aujourd'hui, car on estime que la version montrant les Kassites prendre le pouvoir sur la ville après l'invasion des Hiitites d'Agum II n'est pas validée. Aujourd'hui, le consensus qui l'emporte est celui qui affirme que ce qu'il s'est produit dans cette épisode de transition après la fin nette de la dynastie Amorrite reste encore inconnu. Je dis "fin nette" parce que les écrits des structures administratives de la ville s'arrêtent nettes, montrant ainsi un effondrement brutal du système régnant et de la civilisation, sans déclin.

Voilà, je n'ai pas dit que j'avais des preuves, mais il est possible que l'explosion cataclysmique du Santorin ait été provoquée/liée à un phénomène plus global ayant touché des régions bien plus étendues que l'on pouvait penser au départ. Si les hypothèses sur la planète X sont exactes, Santorin pourrait n'être qu'un élément volcanique parmi d'autres, la planète provoquant à son passage une inversion des pôles magnétiques terrestres dont on a aucune idée de l'incidence géologique concrète.

Les récits amérindiens affirment, aussi bien au nord qu'au sud, que lorsque l'humanité est presque anéantie par des cataclysmes, tous les volcans majeurs de la Cordillière entrent en éruption (ce qu'ils appellent les 16 Grands). Bien entendu, tout le monde considère cela comme un mythe, mais comme je l'ai dit, la transmission des savoirs s'est faites principalement à l'oral via ces légendes dans toutes les civilisations qui n'utilisaient pas de support écrit à cette époque.

Pour ce qui est des datations, effectivement je les utilise même si j'estime qu'elles comportent des erreurs. Ces erreurs sont limitées la plupart du temps et sont simplement dues aux marges de calculs, aux estimations des quantités de C14 stockées par les êtres vivants à ces époques et aux mesures de radioactivité locale qui peuvent énormément varier à quelques kilomètre près. C'est pour cela que j'ai parlé de Glozel, parce que ce cas montre de nombreux problèmes de méthodologie rassemblés au même endroit. C'est un cas d'école, on pourrait dire, il n'a rien à voir avec la planète X, il m'a servit à documenter mes arguments, Glozel n'a pas de lien a priori avec la planète X.

D'ailleurs à propos du C14, l'utilisation de courbes d'étalonnage a permis de corriger et de resserrer les marges d'erreur. L'utilisation des arbres millénaire sa permis aussi de dater avec plus de précision les variations historiques de C14. Mais, techniquement, en utilisant cette courbe (qui peut être plus précise dans des versions locales plus pointues), on arrive à des incohérences :

- Pour dater un objet dont "a priori" on ne connait pas la datation, on dose le C14 restant après désintégration et on en déduit une date approximative, par exemple -1600 à +/-100 ans (exemple je n'ai pas les marges exactes).

- Pour affiner, on utilise alors la courbe d'étalonnage locale qui prend en compte les variations de C14 historiques sur Terre, mais aussi la radioactivité locale qui conditionne aussi le taux de c14 stockée par la forme de vie (bois etc...). Pour cela, on regarde une courbe ou un tableau d'étalonnage qui donne les variations de C14 atmosphérique dans le temps. Dans notre cas, on ira voir dans la période 1500-1700 et on ajustera si on voit qu'il y a eu plus de c14 dans l'air à cette période, ou moins suivant les cas.

Mais c'est complètement illogique. Pour rectifier une datation, on se sert de la date approximative que l'on sait fausse, puisqu'on doit la corriger en tenant compte des variations. On peut se poser la question de savoir si par exemple pour un objet de 1400 BC, le taux de C14 stocké n'aurait pas pu connaitre un pic, et qu'on y retrouve la même quantité de C14 qu'avec un objet de 1500 ? Si l'on étalonne en ayant déjà une idée de la date, pour justement trouver cette date que l'on ne connait pas, c'est complètement paradoxal. Si pour étalonner il faut déjà avoir la datation, à quoi ça sert d'étalonner, parce que justement l'étalonnage au départ sert aussi à cela, c'est à dire à rectifier les variations connues dans le temps.

Or on sait théoriquement que le C14 peut subir de grosses variations suite à des phénomènes naturels, parce que celui-ci est principalement créé dans la troposphère suite aux bombardements cosmiques, notamment sur les atomes d'oxygène. Le C14 est donc complètement dépendant d'autres facteurs comme la quantité d'oxygène dans l'atmosphère mais aussi de la proportion de rayonnement cosmiques.

Alors je pose la question, comment sont réalisées les courbes d'étalonnages ? Comment peut on être certain de la quantité de C14 crée dans l'atmosphère dans des périodes éloignées sans pour autant connaitre les variations du taux d'oxygène et du taux de radiations chimiques. Et bien c'est simple, on se base sur les données actuelles pour le faire : on considère donc que le taux de rayonnement et le taux d'oxygène sont les mêmes en -150000 qu'en 1930, puisque de toute façon nous n'avons aucun moyen de savoir si ces taux ont bougé entre ces époques.

Et même pire, c'est le chat qui se mort la queue : pour estimer l'age des glaces qui renferment de l'air fossile (pour avoir le taux d'oxygène fossile), on utilise des datations... au C14. Quant aux radiations cosmiques, on sait très bien que le bombardement solaire est quelque chose de complètement instable, il suffit que la Terre soit soumise aux restants d'une éruption solaire pour voir le taux de C14 grimper en flèche. A-t-on un historique de ce bombardement aux alentours de -1500 ? de -150000 ? de -150000000 ? Non. On présuppose des constances qui n'ont pas de sens d'un point de vue scientifique.

Dans ces conditions, les dates sont approximatives, elles comportent une marge d'erreur qui doit être prise en considération : quand on dit que l'explosion du Santorin s'est déroulée en -1600, c'est pour simplifier les choses. De même, il y a forcément une marge d'erreur dans la datation des objets qui servent à faire la chronologie des civilisations.

Je ne parle pas de récentisme, je dis juste que si la planète X est passée aux alentours de -1500, compte tenu des marges d'erreurs des datations et des trous qui subsistent encore dans nos connaissances, des civilisations qui s'écroulent aux alentours de -1600 à peu près au même moment que l'explosion du Santorin, cela peut être compatible avec un cataclysme mondial, qui est décrit par les sources orales bien plus éloignées encore du lieu de la catastrophe du Santorin.

On retrouve aussi, et ça je l'ai dit, des traces de tsunami très importantes sur de nombreuses côtes, notamment la côte ouest de l'Amérique du Nord, à une période équivalente. Ces tsunamis peuvent être expliqués par un événement local, comme un séisme en Alaska, ce qui ne veut pas dire qu'il est exclu automatiquement que les deux soient contemporains, on ne peut pas savoir à cause de l'imprécision des datations. Ce ne sont pas des preuves en elles mêmes, mais elles ne sont pas exclusives de la possibilité d'une catastrophe mondiale.

Je rappelle encore une fois qu'il existe une science qui s'appelle le paléomagnétisme, et qui étudie les archives magnétiques contenues dans les laves pour retracer les inversions de champ magnétique terrestre, inversions qui se déroulent depuis des centaines de millions d'années, parfois à un rythme très soutenu. Cette science prouve de manière indubitable que la Terre peut subir des variations internes très importantes au niveau de son noyau (qui génère le champ) et qu'on ne connait a priori pas comment le phénomène se met en place ni sur combien de temps. On ne sait pas, c'est à dire qu'on ne peut pas exclure non plus cette possibilité, si il y a des conséquences sur la planète.

Scientifiquement parlant, on ne peut pas conclure avec certitude qu'une inversion de champ magnétique n'ait pas pu s'opérer dans l'histoire créant ainsi une suractivité volcanique qui aurait pu déclencher une crise mondiale, peut être sismique et même météorologique, entraînant du même coup le déclin rapide et la disparition de civilisations et favorisant ainsi l'émergence de nouveaux royaumes après ce déclin.

Je n'ai pas dit que j'avais des preuves, j'ai dit que l'hypothèse planète X est compatible avec ce que nous savons, compte tenu des marges d'erreurs que nous avons pu faire sur les dates, que nous n'avons peut être pas assez de points de comparaison.

Les disciplines scientifiques sont souvent cloisonnées et n’échangent pas entre elles : si un paléontologue s'occupe d'un site ayant été frappé par un tsunami en Afrique du Sud et publiera un article dessus dans une revue spécialisée dans SA matière, il est fort peu probable qu'un archéologue en Crète tombe sur l'article et qu'il fasse le rapprochement. De même, si un radio-astronome publie un article sur les variations du rayonnement cosmique, il faudra combien de temps pour que sa découverte soit intégrée aux courbes d'étalonnages utilisées par les labos de datation, et en plus, réajustera-t-on toutes les anciennes datations déjà effectuées depuis les années 70 des objets qui sont stockées par milliers dans les musées ?

Parce que là aussi il y a de l'inertie : des études archéo des années 30 sont encore utilisées pour les comparatifs stratigraphiques sur les lieux de fouille. Si un style de poterie n'a pas été classé de la bonne façon lors des premières fouilles mais que cette erreur continue à être utilisée pour dater les strates, forcément qu'on a des choses qui sont fausses, parce que en la matière, on ne réalisera pas à posteriori la datation exacte des anciennes trouvailles avec les nouvelles techniques (comme la thermoluminescence pour les poteries). Les paléontologues eux ont compris cela et fouillent maintenant dans les sous sols de leurs musées : les erreurs sont si nombreuses que l'on découvre des aberrations totales, certaines espèces ayant été classées dans des catégories farfelues. On découvre aujourd'hui plus de choses en fouillant dans les vieilles réserves qu'en allant sur le terrain (sauf sur les nouveaux sites de fouille, comme en Chine, qui sont entièrement nouveaux). Si les paléontologues ont pu faire autant d'erreurs, est-ce que les archéologues qui nous ont précédés n'ont pas pu complètement biaiser les choses, notamment en archivant des découvertes majeures dans la catégorie "divers" parce qu'ils ne savaient pas quoi en penser.

Ainsi, on a des sites entiers, bouclés par les vieilles générations qui sont mal datés, et quand vous êtes un petit nouveau qui arrivez sur Puma Punku ou ailleurs et que vous faites du zèle, vous risquez de vous ramasser et de plomber votre carrière. En élève studieux, vous commander une analyse d'un nouvel objet dans une zone non explorée (les zones déjà fouillées ne sont pas refouillées, on ne va pas remettre en question les travaux de ses paires), et que ce que vous trouvez ne correspond pas à la chronologie établie par professeurs émérites directeurs de fouilles/musées nationaux, soit vous le dites (et vous en subissez les conséquences) soit vous mettez l'étiquette qui va faire plaisir à tout le monde, surtout à vos supérieurs âgés qui tiennent le milieu avec une poigne de fer.

Je pense que quand on a des maîtres qui sont reconnus dans leur spécialité, il doit être quand même difficile de les faire revenir sur leurs travaux, surtout quand soit même on débute sur le terrain.

Tout cela pour dire que le milieu de l'archéologie, c'est comme dans tous les secteurs de la recherche, il y aussi des jeux de pouvoir, qu'il est difficile de faire bouger ce qui a déjà été établi et que le cloisonnement scientifique empêche une vision globale des événements. Tout récemment, un géologue de renom a tout de même étudié et analysé l'érosion du Sphinx dans ses parties les plus anciennes, donnant un chiffrage précis et des calculs qu'il a d'ordinaire l'habitude de faire sur d'autres formations rocheuses sans être contesté, mais cela n'a eu aucun impact. Non pas qu'il y ait toujours une volonté de cacher la vérité par un complot international, mais tout simplement parce que les disciplines ne se parlent pas entre elles, et que ce que l'un comprend, l'autre ne le comprend pas, à cause de la spécialisation de chacun.

Si les archéos avaient aussi une formation poussée en géologie, peut être que les calculs d'érosion auraient parlés à quelqu'un. N'empêche que scientifiquement, le Sphinx a au moins 10000 ans, selon les calculs liés à l'érosion de la roche mère qui sert de base à l'édifice et qui était soumise aux intempéries. Comment faire rentrer ça dans la chronologie établie sur des générations d'égyptologues? Si le géologue a raison, faut tout revoir, ce qui pose un paquet de questions sur le nombre d'erreurs et de confusions accumulées avec le temps. La solution la plus simple consiste donc à conserver ce qui est, parce que cela parait invraisemblable qu'on se soit planté à ce point. Et pourtant, cela est possible, on sait que les erreurs peuvent se répercuter dans le temps et finissent même par s'auto-alimenter et se justifier elles mêmes, surtout si l'on tient compte du caractère spécifique de l'archéologie et de son organisation pyramidale méritocratique. La preuve en paléontologie. Sauf qu'en paléontologie, il n'y a pas de politique et de nationalisme comme en histoire, les enjeux sont moins grands.

C'est pas pour rien que si vous êtes bien vu vous devenez égyptologue et que si vous êtes un trouffion de base, vous atterrissez dans la Marne à déterrer des pics en bois néolithiques en plein hiver avant que la ligne TGV vous pousse dehors. L'archéologie est une gérontocratie qui perdure même quand les vieux sont morts (ce qui est un comble quand même, pour une science qui s'occupe de faire revivre le passé !).

Sachant que la science n'est pas exempte d'erreurs, parce qu'elle est aussi un lieu de travail entre humains qui ne sont pas forcément objectifs, qu'il existe un gros cloisonnement entre disciplines (paléo, archéo, etc...) mais aussi international (les budgets ne sont pas partagés équitablement entre les différents chantiers etc...), chacun a une vue très limitée et il est difficile de faire les liens.

La question est donc : si effectivement il y a eu une catastrophe mondiale, serions nous capables d'avoir une vue assez globale pour nous en rendre compte ? Et bien c'est pas certain.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Arch%C3%A9omagn%C3%A9tisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/Inversion_du_champ_magn%C3%A9tique_terrestre

Ces sciences sont jeunes, les chronologies des inversions ainsi que leur mécanique sont encore mal comprises. Il faut du temps et une discipline jeune n'est jamais complètement affinée. La théorie qui fait entrer en jeu la planète X dans ces phénomènes d'inversion donne juste une explication possible. n'empêche qu'on ne peut pas nier que la Terre a encore un comportement qui nous est mal connu, et pour le moment, les données géologiques ne peuvent pas exclure à 100% cette éventualité, au contraire, elles en confortent certains points.

Voilà pour les arguments qui peuvent intéresser.

je ne crache pas sur la science, bien au contraire, j'aime la science. J'aime l'exactitude quand elle est possible. Je me permets juste de préciser que quand on dit qu'un roi mésopotamien est mort en -1575, il ne faut pas prendre la date au pied de la lettre, parce que c'est un consensus, pas une vérité absolue. On estime pour le moment que c'est la date la plus probable et la plus précise, mais cela peut très bien être remis en question par des travaux ultérieurs, comme un affinage des techniques de datation. les datations officielles ne sont pas bidons, elles sont juste imprécises, il y quand même une différence de taille. Le consensus actuel n'est pas complètement erroné, il comporte des erreurs, ce n'est pas la même chose : quand je pense que les dates sont bonnes je le dis, si à un moment une me parait peu fiable à cause de certaines données, je le dis.

Je n'aime pas qu'on essaie de noyer le poisson avec des termes professionnels. C'est typique des spécialisations, dès qu'on se sent agressé on emploie le langage du groupe, ce qui écarte le profane grâce à un vocabulaire exhaustif. Méthode très connue de légitimation. La personne mise en défaut se met à faire des listes, qui soit dit en passant, prendraient plusieurs mois à un pro pour être épluchées. C'est de l'élitisme, à la limite du conformisme de groupe. La gérontocratie parle, tu as bien récité ta leçon, ton cours sur les datations archéo est complet. En revanche t'es mal tombé coco, parce que moi aussi je suis issu d'une section scientifique, comme le reste de ma famille d'ailleurs.

Tu peux bien être archéo sans comprendre un mot de ce que tu racontes sur le C14 ou les isotopes atmosphériques, parce que on est pas obligés de comprendre le fonctionnement de la physique quantique pour envoyer un échantillon à un labo.

Je critique un système qui a ses défauts qui sont aussi soulevés par les archéologues eux mêmes qui ne sont pas des idiots. La preuve aux USA avec les débats sur le peuplement de l'Amérique : si on a remis beaucoup de choses en question aux USA à partir des années 90, ça a encore du mal à passer ailleurs, c'est toi même qui le dit. C'est exactement ce que je voulais dire aussi. je n'ai jamais nié ni remis en question le consensus actuel à ce sujet, j'ai juste donné un exemple dans le passé qui explique les tabous et les freins qui peuvent exister et qui empêchent à des moments donnés, de continuer le travail scientifique.

L'atlantide

Platon fait probablement référence à la colonie annunaki qui a sombré lorsque la plaque tectonique cuba-jamaïque s'est enfoncée, coulant du même coup une vaste métropole comportant des pyramides massives et des milliers d'esclaves humains. Des découvertes récentes semblent avoir situé d'ailleurs cette zone. Les survivants se sont retrouvés aux amériques (les indiens d'amérique n'ont pas traversé le détroit de Behring!) et au pays basque.

Les dirigeants atlantes n'étaient pas des humains mais des annunakis, on peut dire alors que la civilisation atlante/annunaki en général a donc laissé des traces sur toute la planète, et pas seulement dans les eaux cubaines. L'Egypte, la Mésopotamie, l'Amérique du sud, la Chine et même l'Europe, tout comporte donc forcément des traces de cette civilisation "atlante", ce qui explique la difficulté des chercheurs à situer cette civilisation.

Régression vie antérieure Bernard Werber

Note AM : L'écrivain à succès raconte dans son recueil de nouvelles, Paradis sur mesure, dans la nouvelle 17, Une vie en Atlantide (passé possible), une expérience de régression hypnotique qui m'a toujours interpellée. A l'époque, je n'y connaissait rien en ésotérisme, je refusais d'y croire et ce n'était pour moi que de la sciences-fiction sans base réelle. Mais l'accent de sincérité émanant de ce témoignage d'une régression hypnotique en 1991 à l'âge de 30 ans, la seule régression de vie antérieure faite par l'écrivain selon une interview lors de la sortie de son livre 3ème humanité le 06/10/2012, fais résonner quelque chose, ne serait-ce que par la justesse de la vie et de la philosophie des Atlantes décrite dans cette régression. Je résume ci-dessous cette nouvelle.

Cette régression se passe dans la banlieue parisienne, un hypnotiseur sulfureux, qui avait jadis connu un petit succès dans le monde fermé du rock’n’roll, très égocentrique, et qui sabotera une partie de la régression...

Bernard demande à revivre sa vie antérieure où il a vécu sa plus belle histoire d'amour.

" - Ok. Fermez les yeux, nous allons décoller. Respirer de plus en plus profondément, puis de plus en plus lentement. Sentez votre corps, il devient léger, il se soulève du divan, il s’élève encore…"

Bernard traverse le plafond et s’envole haut dans le ciel. Simplement par la force de l’esprit, se visualisant comme une enveloppe transparente et aérienne, il franchis la matière, fends les cieux. Il passe au-dessus des nuages et rejoins la plus proche côte maritime. Sur l’écran de son cinéma intérieur, il voit une falaise surmontée d’un ciel tourmenté aux tons de gris, mauve, rouge, avec de longs reflets jaunes. Ce spectacle de nature sauvage est assez mirifique. Une manière de voir les couleurs de l'astral avec le 3ème oeil comme le décrit Marc Auburn ?

L'hypnotiseur lui demande de décrire le lieu et ses sensations dans les moindres détails.

Bernard a l’impression de découvrir un espace d’énergies tourbillonnantes. Des odeurs d’iode, de varech et de sel piquant lui parviennent. Le vent se transforme en tempête bruyante, puis assourdissante. Les vagues se soulèvent pour former des pics couleur de jade irisés de dentelles fumeuses.

L'hypnotiseur, près du « moi resté à Paris », demande, d’une voix douce et lancinante, de visualiser un grand pont de lianes qui partait de cette falaise en direction de l’océan.

Bernard voit aussitôt apparaître ce passage. Il s’enfonçait dans un nuage opaque qui dissimule l’autre extrémité. Bernard avance sur cette passerelle de lianes tressées, jusqu’à s’engouffrer dans le brouillard. La voix de l'hypnotiseur se fait de plus en plus lointaine et continue à le guider.

"— Au bout de ce pont se trouve le monde que vous avez choisi de rejoindre. Vous le découvrirez et me raconterez ce que vous y distinguez. C’est le monde où votre âme a connu sa « plus grande histoire d’amour."

Bernard marche sur la passerelle, mi-inquiet, mi-impatient. À force d’avancer il distingue une lueur au loin, bien au-delà des nuages de brume. Les vapeurs se dissipent et apparu une mer, un soleil, et bientôt une côte. Une plage avec une silhouette debout, les pieds dans l’eau. C'est Bernard, dans une autre vie.

"— Il est bronzé, il est pratiquement chauve, et ses rares cheveux sur les tempes sont blancs. Il porte une jupe beige avec des motifs bleus, des pierres turquoise cousues sur sa jupe."

Désormais, trois « moi » coexistent. Celui de Paris qui parlait, immobile et les yeux fermés. Celui qui avait franchi le pont partant de la falaise et qui, tout en étant invisible, pouvait observer ce monde nouveau. Enfin celui qui vivait sur l’île et qui ne prenait pas conscience de l’existence des deux autres.

Comme décor, des palmiers, une végétation de type jungle de pays chaud. Au loin une montagne très haute, mais vraiment loin. Il fait chaud. Des mouettes planent.

— Dans quel état d’esprit est l'homme ?

Chaque question apporte instantanément une réponse.

— Il est complètement détendu. Relax. Décontracté à un point… vertigineux.

— C’est-à-dire ?

— Il est vierge de tout traumatisme. Cet homme n’a jamais connu de contrariétés. Rien ne l’agace. Rien ne l’a agacé. Il n’éprouve ni peur, ni envie, ni regrets, ni espoir. Il est bien dans sa peau ici et maintenant. Il est exempt de toute névrose. C’est un esprit sain dans un corps sain.

— Pouvez-vous être plus précis ? Que savez-vous sur lui ?

— Sa vie a coulé tranquillement. Ses parents l’ont aimé. Il a été éduqué par des gens qui n’ont fait que lui donner des outils pour améliorer sa perception et son savoir. Il a toujours été entouré d’humains bienveillants, positifs, qui l’ont valorisé. Il ne connaît pas la moindre rancœur, pas la moindre frustration ou envie de revanche. Il est complètement détendu. Au-delà de ce que ce terme peut avoir de plus fort. J’ai d’autres informations qui m’arrivent sur lui. Il est très âgé. Beaucoup plus âgé qu’il n’en a l’air. A priori il semble avoir 60 ans tout au plus, mais en fait il a plus de 200 ans

Bernard est impressionné et étonné par ce qu'il raconte.

L'hypnotiseur, toujours neutre, l'invite à poursuivre.

— Il est en pleine forme. Il est musclé, élancé, svelte, souple. Pas de graisse. Il n’a mal nulle part dans son corps.

Bernard prends en même temps conscience du contraste avec ma vie dans ce XXIe siècle où il a toujours un petit bobo quelque part, un rhumatisme, une dent cariée, un début de rhume, une allergie, un aphte, une douleur à l’estomac, une conjonctivite ou une douleur aux tympans.

Cette absence totale de stress l’impressionne. Il ne savais même pas qu’on pouvait être à ce point paisible, qu’il ai pu existé un jour un être humain à ce point bien dans sa peau. C’était une sensation quasi exotique.

— L'homme est impressionnant par sa démarche. Elle est majestueuse. Il se tient particulièrement droit, son port de tête respire la force et l’assurance, comme s’il n’avait peur d’aucun événement à venir. J’ignorais qu’un humain pouvait être dans cet état. C’est stupéfiant.

— Essayez d’en savoir plus sur le lieu et l’époque.

— … Je sais, enfin, je sens, que lorsqu’il était sur la plage, il regardait la mer, et il savait qu’en face se trouvait un continent avec une terre qui est… actuellement le Mexique. En fait, je crois que ça se passe sur une île qui n’existe plus. Une grande île face au Mexique, entre le Mexique et l’Afrique. J’ignore le nom de cet endroit, j’ignore dans quelle époque je suis.

— Faites un effort. Il doit y avoir des indices.

Je me concentrai, et finis par articuler :

— Je crois que cette terre est une île qu’on appellera bien plus tard l’Atlantide. Quand il pense à son île, lui l’appelle « Gal ». Non, l’île s’appelle Ha-Mem-Ptah, c’est la ville où il vit qui s’appelle « Gal ».

J’étais ravi d’avoir sorti d’un coup ces deux noms.

— Quelle époque ? Vous pouvez sentir l’époque ?

Je cherche puis lâche :

— … 12 000 ans avant J. C. Oui je sens que je suis en Atlantide, 12 000 ans avant J. C., en face de ce qui deviendra le Mexique. J’ai 288 ans. Et je suis un type détendu.

Bernard visualisai l'Atlante marchant vers la forêt, et sens ce qu’il était.

— Il est médecin. Mais un médecin un peu spécial. À l’époque ils étaient très différents. Il ne dispose pas de médicaments.

— Il soigne comment, alors ?

— Il utilise ses mains. Elles font le diagnostic en mode « réception ». Puis elles guérissent en mode « émission ».

Alors qu'il prononce ces mots, jaillissent naturellement dans son esprit « ses » souvenirs. « Il/je » passait ses mains au-dessus du corps d'un patient étendu sur une table et, en fermant les yeux, il/je visualisait des lignes, comme des fils blancs et rouges sous la peau.

Ce n’étaient pas seulement des fils. C’étaient de fins tubes où circulaient des points blancs ou rouges. Comme des autoroutes de nuit parcourues par des phares allumés.

Je voyais et je percevais ce réseau dans la profondeur de la chair de mon patient.

— Il y a beaucoup plus de fils blancs ou rouges que sur les planches de méridiens d’acupuncture que j’ai pu connaître. Ce sont de vrais réseaux qui forment des arborescences complexes. C’est moins enchevêtré que des veines, plutôt une multitude de fines lignes parallèles. Pour soigner, Il, enfin, je, concentre mon énergie dans la paume de mes mains et il en sort une chaleur que je peux focaliser pour faire fondre les embouteillages sur ces lignes blanches ou rouges. En général je soigne avant que la maladie n’apparaisse. En fluidifiant la circulation dans ces fils rouges et blancs. C’est ce que je m’apprête à faire avec ce patient.

Bernard parle comme s'il décrivais un rêve, pourtant c’est comme si la scène se déroulait en direct devant ses pupilles.

— Je dis au client que son problème n’est pas seulement un problème d’harmonisation des énergies. Son problème est qu’il est… constipé. Il me demande si je peux le soigner. Je lui réponds qu’à mon avis la meilleure manière de fluidifier le gros tuyau du système digestif c’est encore de boire beaucoup d’eau. Je lui dis que les aliments sont aussi une forme d’énergie qui circule dans le corps et qu’avec de l’eau cette énergie alimentaire circulera mieux dans ses intestins. Il me dit qu’il pensait qu’il ne fallait pas boire en mangeant car cela gonfle le ventre et dilue les sucs digestifs. Je lui réponds qu’il doit boire au réveil. Dès qu’il se lève il doit boire. Au moins 2 litres par jour. Je lui dis que cela aide aussi à l’évacuation des toxines dans les urines. C’est du bon sens. Ma manière de soigner les gens c’est de les sentir, les écouter et… d’être logique. Lui, il doit boire. En même temps que je le lui dis, il me vient une idée. Je dis au patient que c’est peut-être aussi la solution pour notre ville. Nous souffrons en effet d’un problème d’ordures. Elles sont normalement évacuées par des rigoles qui passent au milieu des rues. Des animaux saprophites viennent les éliminer. Mais comme la chaleur a légèrement augmenté, l’eau des rigoles s’est évaporée, du coup les ordures glissent moins bien et s’accumulent, libérant des odeurs nauséabondes en pourrissant. Je lui dis qu’il faudrait creuser des « intestins » sous les rues et faire circuler de l’eau à l’intérieur pour charrier les déchets. Comme cela il n’y aurait plus de risque d’évaporation et l’eau pourrait circuler de manière plus vive que sur les rigoles centrales. Mon patient et ami est amusé par l’idée qu’une ville fonctionne comme un corps humain et que l’eau va nettoyer les deux. L’intestin humain et l’intestin citadin. Il me dit que c’est une excellente idée et qu’il va la soumettre au Conseil des Sages dont il fait partie.

— C’est un politicien de l’Atlantide ?

— En fait dans ce monde il n’existe pas de réelles fonctions politiques. C’est la république des bonnes idées. N’importe qui peut proposer n’importe quoi. Si j’ai une bonne idée pour soigner la cité, je n’ai pas besoin d’être politicien pour la proposer. Les Sages ne font que la voter, puis la gérer pour qu’elle aboutisse à une création concrète.

Tout en parlant, Bernard éprouve de l’admiration pour un système qu'il découvrais et qui était complètement exotique par rapport à tout ce qu'il connaissait de l’histoire politique humaine. Malgré toutes les déclarations de bonne volonté, aucun pays moderne n’avait à sa connaissance osé tenter de rentabiliser ainsi la créativité de chacun de ses citoyens.

— Il n’existe pas de gouvernement en Atlantide ?

— Les Sages ne sont là que pour prendre des décisions collectives, mais ils ne sont pas des chefs. D’ailleurs il n’existe pas de police non plus, pas d’armée, pas de patrons, pas d’esclaves, pas de serviteurs ou d’ouvriers, nous sommes vraiment tous égaux.

— Alors qui dirige ?

— La notion d’« Intérêt général ». Nous percevons en permanence l’intérêt collectif, c’est comme un nuage au-dessus de nous. Celui qui sait informe celui qui ne sait pas. Celui qui peut, aide celui qui a besoin.

L'hypnotiseur recentre pour chercher l'histoire d'amour.

— Il marche dans une grande rue de Gal. Il a toujours cette prestance impressionnante. Je me sens bien en lui. C’est comme une sensation de fraîcheur, de calme et de plénitude. Je vois des maisons à deux étages, pas plus. Les murs sont beiges, les fenêtres ont les bords arrondis, sans vitres. On dirait qu’elles sont fabriquées comme les châteaux de sable sur les plages. J’entends des musiques, des harpes. Des gens qui parlent. Dans la rue quelques personnes me reconnaissent, me sourient et me saluent. Les Atlantes sont habillés comme moi, en tenue d’été avec des vêtements beiges rehaussés de pierres bleu turquoise. Chacun présente une découpe différente. Ce n’est pas la couleur qui les différencie mais leur ornementation. Les femmes arborent des coiffures très compliquées. Avec des tresses incrustées de pierres. Gal est sans trottoirs. Les portes sont en bois sans la moindre serrure. Des plantes vertes dégoulinent par les fenêtres un peu comme des lierres. Je perçois des arômes que je n’ai jamais sentis et que je suis incapable d’identifier. Comme des épices. Le coucher de soleil irise les murs et leur donne une tonalité rose qui vire au mauve. Ce coucher de soleil… Je ne sais pas pourquoi il me fascine. Je m’arrête pour le regarder longuement. Les couleurs du soleil couchant m’apportent une satisfaction immense. Je me sens heureux d’être vivant, d’être là.

La voix de l'hypnotiseur se fit plus pressante.

— Accélérez le temps. Allons à votre histoire d’amour en Atlantide, donc.

— Je ne peux pas accélérer le film. Il va à « sa » vitesse. Je ne contrôle pas ce rêve éveillé, rappelai-je.

— Dans ce cas, puisque nous devons attendre que vous ayez atteint votre but de promenade, hum… Vous avez demandé durant cette séance à rencontrer votre amour. Pouvez-vous me dire si avant de la rencontrer vous étiez déjà marié, par exemple ?

— Le mariage n’existe pas sur Ha-Mem-Ptah. En fait je n’ai jamais été marié, mais en 288 ans, j’ai connu beaucoup de compagnes.

— Des maîtresses ?

— Cette notion non plus n’existe pas. Personne n’appartient à personne, même temporairement. Nous sommes tous libres. Les sentiments instinctifs nous rapprochent ou nous éloignent, mais rien ne nous retient. Il n’existe donc ni possession, ni jalousie. J’ai le souvenir de la découverte et de l’émerveillement dans l’amour avec beaucoup de femmes, voilà tout.

— Alors comment se passe la vie de couple en Atlantide ?

De nombreuses réponses surgirent instantanément dans l'esprit de Bernard, mais il s’efforce d’être le plus concis possible.

— On vit ensemble le temps que cela convient aux deux partenaires puis on se sépare quand on en a envie. On dit : « Nous sommes unis jusqu’à ce que l’absence d’amour nous sépare. » On n’a pas besoin de faire de scène ou de se tromper, quand l’un des deux en a assez, le couple s’arrête sans qu’on ait besoin de s’expliquer ou de se justifier. Le couple se forme dans le but d’avoir du plaisir et d’être heureux. Quand il n’apporte plus ni plaisir ni bonheur à l’un des deux on se quitte.

— Et les enfants ?

— J’ai eu cinq enfants. En Ha-Mem-Ptah, nous faisons peu d’enfants puisque les gens vivent vieux. La plupart de mes fils et filles ont évidemment plus de cent ans… la plus jeune a 70 ans. Nous avons vécu ensemble mais aucun d’eux ne m’attend plus. Ils vivent leur vie. J’en ai éduqué certains, d’autres ont été élevés par leurs mères. Je n’ai que le devoir de les nourrir et les loger lorsqu’ils en ont besoin. Je leur ai appris à être autonomes. Maintenant ils le sont tous. Personne n’appartient à personne et ce n’est pas parce que j’ai fourni mes spermatozoïdes que j’ai le moindre droit sur eux. Tout comme ce n’est pas parce que j’ai introduit mon sexe dans le sexe de leurs mères que j’ai des droits sur elles. Ni elles sur moi d’ailleurs. En 288 ans, on a le temps de faire des expériences. Si vous aviez pu vivre 288 ans vous diriez la même chose. C’est seulement parce que, actuellement, on meurt trop jeune, avant cent ans, qu’on n’a pas le temps de déduire ça « empiriquement ».

— Je suis face à une taverne. C’est illuminé et des gens parlent à l’intérieur. Un rideau de perles ferme l’entrée. J’entre. Je vois beaucoup de clients. Je m’assois à une table. Tout le monde discute. Certains me saluent, je les salue en retour. Une serveuse m’apporte une chope. Je goûte. La boisson a un goût de miel. Une sorte d’hydromel, mais sans alcool. Apparait une danseuse sur la scène. Sa robe est couverte de lamelles beiges. Elle se met à danser. Sa danse est très sensuelle. Elle est comme en transe, possédée par son plaisir de danser. À la fin tout le monde applaudit et elle salue. J’applaudis très fort aussi. Elle est extraordinaire. Magique. Illuminée de l’intérieur. L’ovation se poursuit longtemps. Je suis sous le charme. Petite, brune, espiègle. Avec une énergie de vie qui irradie comme si elle avait un phare au niveau du cœur. Alors que tout le monde se lève, elle m’aperçoit et son regard se fixe sur moi. Un pur rayon de chaleur. Elle est éblouissante. La salle se rallume. Les gens se rassoient et boivent. Elle descend de la scène et s’avance dans ma direction. Elle me parle, elle me dit qu’elle sait qui je suis. Elle me dit qu’elle est étudiante. Elle dit qu’elle voudrait que je lui apprenne mon « art de soigner ». Elle voudrait développer la réceptivité de ses mains. Je lui réponds que c’est par la pratique qu’elle se perfectionnera, mais que je peux l’aider à prendre conscience de ce qu’elle possède déjà. Elle me demande comment je fais pour obtenir un diagnostic aussi rapide. Je lui réponds qu’il s’agit d’une simple intuition. Naturellement on sait, mais on a perdu l’habitude d’écouter ce que l’on ressent vraiment. Il faut imposer silence à son intellect pour laisser parler l’intuition pure. Je lui explique qu’il faut interroger son propre corps pour comprendre celui des autres. Elle a un…

— Quoi ?

— Rien. Nous marchons tous les deux dans la nuit. Les rues de Gal sont désertes à cette heure. La lune nous éclaire, j’entends des chants de cigales au loin. J’adore son parfum. Elle possède une sorte de grâce naturelle, et dégage une énergie vitale qui me rafraîchit rien qu’en restant près d’elle. Tout à coup elle me prend la main. Je suis gêné. À cause de la différence d’âge. Elle a 25 ans. J’en ai 288. Elle comprend ma gêne et c’est elle qui fait tout pour la combler. Elle serre plus fort ma main. Puis elle m’arrête, me plaque contre un mur. Elle me fixe intensément, pose sa main sur mes yeux et m’offre un baiser. J’entrouvre à peine la bouche. Elle cherche un baiser plus profond. Sa lumière entre en moi. L’éblouissement se poursuit de l’intérieur. Elle insiste pour me raccompagner chez moi et nous faisons l’amour.

En flashes successifs, Bernard la vois sur lui. Lui étendu sur le dos, et elle assise sur son sexe qui lui servait d’axe. Elle dansait, exactement comme elle l’avait fait quelques minutes plus tôt dans la taverne. Elle lui offre un spectacle, à la différence qu'il étais devenu la scène.

Le fait de revivre cette expérience ancienne déversa en moi des vagues d’endorphines.

— Elle rit. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi joyeux dans l’acte amoureux. Je sens l’odeur de sa sueur : sable et cannelle. Ou plutôt le santal. Un parfum extraordinaire. La clarté de son rire et l’odeur de sa sueur provoquent des sensations sublimes. Tous nos fils blancs d’énergie entrent en résonance. Nous ne formons qu’un seul être à deux têtes, quatre bras et quatre jambes, la fusion est totale et le mélange de nos deux lumières engendre une clarté supérieure à leur simple addition. 1 + 1 = 3. Nous sommes « sublimés ». C’est un instant d’extase comme aucun être ne peut aujourd’hui en connaître. C’est très nouveau pour moi. Comment savoir qu’un tel état pouvait exister ? Un amour de cette qualité ? Puis tout s’arrête. Je reste un peu embarrassé par son âge, je ne me détends pas tout à fait. J’éclate de rire à mon tour. En fait je me moque de moi. Je me trouve comme un enfant. Elle m’a d’un coup fait renaître. C’est là l’un de ses pouvoirs, elle dégage une telle énergie de vie et de lumière qu’elle peut me faire rajeunir. Depuis que nous avons fait l’amour je la vois différemment. Elle est une source de vie. Elle est un remède. Elle est un spectacle. Elle est une œuvre d’art. Elle a… illuminé ma colonne vertébrale (Note AM : éveil de la Kundalini). Quelques jours plus tard, elle a insisté pour que je rencontre ses parents. Je les rencontre et je sens qu’ils ne sont pas enthousiastes à l’idée de notre relation. Après le dîner je lui en parle et elle me dit que c’est elle qui m’a choisi et que si ses parents font obstacle à notre couple, elle ne les reverra plus. Personne n’appartient à personne. Justement elle les quitte pour venir s’installer chez moi. Elle détient à ma grande surprise une sorte d’intelligence pratique appliquée à la maison. Elle sent où placer les objets pour qu’ils entrent en harmonie. Elle me fait une cuisine délicieuse. Elle rit et chante tout le temps. Elle a l’air si heureuse.

— Votre Atlante a pourtant connu beaucoup de femmes avant elle.

— Oui, mais je n’ai jamais ressenti une émotion aussi intense pour qui que ce soit. Elle et moi formons une unité magique. Ensemble nous savons faire quelque chose de prodigieux qui occupe nos soirées… Le voyage astral. Nous sortons de nos corps ensemble. Nos enveloppes d’âme transparentes demeurent côte à côte. Nous pouvons ainsi traverser murs et plafonds, voyager sur la planète et dans l’univers. Nous pouvons même… Ah ! c’est fabuleux ! Nous touchons une zone au-dessus des nuages, une frontière entre l’atmosphère et le vide. Une fois cette limite franchie, le temps prend un rythme différent. C’est comme si le passé, le présent et le futur se superposaient en trois couches pour n’en former qu’une seule.

Je sentais que mon hypnotiseur, malgré ses initiations ésotériques, avait décroché. Il ne comprenait plus.

— Par la suite, le tout-à-l’égout a été construit dans Gal. Les rigoles ont disparu au centre des rues. La montagne au loin s’est mise à fumer. C’était un volcan. Nous avons eu deux fils. L’aîné était un être indépendant doté d’un fort caractère. Il était navigateur et voulait découvrir les terres des barbares en dehors d’Ha-Mem-Ptah. Ça m’inquiète. Il faut dire qu’un grand débat anime l’assemblée des Sages, parce que la plupart de nos explorateurs qui débarquent sur la côte mexicaine ou africaine sont mal accueillis par les autochtones. Ils se font massacrer. Ils n’ont pas d’armes. Nous avons vu plusieurs de nos bateaux revenir remplis des cadavres de nos jeunes hommes. Les Sages se demandent : « Faut-il continuer d’envoyer nos enfants se faire tuer ? » Certains pensent que non. D’autres qu’il faut les armer. D’autres encore expliquent qu’à la longue les barbares finiront par se fatiguer de nous détruire. Le fils aîné prétend qu’il faut continuer malgré tout, coûte que coûte, à aller vers les barbares pour essayer de les aider. Même malgré eux. Moi, je suis évidemment pour qu’on arrête d’envoyer les nôtres à une mort certaine. Je me dispute d’ailleurs avec mon fils aîné à ce sujet. Ma compagne dit qu’il faut faire confiance à la prochaine génération. Notre aîné saura comment agir au bon moment. Le cadet est lui aussi navigateur, mais il prend moins de risques. Il parle moins. L’aîné part en général vers l’est, vers l’Afrique. Le cadet vers l’ouest, vers le Mexique. Tous deux veulent construire là-bas des pyramides. C’est leur obsession.

— Des pyramides ? À quoi servent-elles ?

— À communiquer à distance plus facilement. J’ai oublié de vous en parler. Une grande pyramide, à l’est de la ville, permet d’émettre et de recevoir les ondes. Des « ondes cosmiques ». Notre grande pyramide est une antenne d’émission-réception. Je ne peux pas expliquer ça autrement. Elle reçoit et diffuse des ondes précieuses pour nous. Ces ondes nous aident pour les voyages astraux, mais c’est un peu compliqué à expliquer, disons que…

— Désolé, nous parlons depuis longtemps. Pouvez-vous accélérer le temps ? Que vous est-il arrivé après cet amour qui vous a donné deux enfants navigateurs ?

— La Grande Catastrophe. Quand on a annoncé que la grande vague arrivait, on a su que c’en était fini de notre civilisation. Certains paniquent, d’autres essayent de grimper sur des bateaux. Par chance, nos deux fils sont partis en haute mer depuis longtemps. J’avais proposé à ma femme de partir depuis une semaine, mais elle avait rétorqué qu’elle préférait rester avec moi. Elle devait avoir 46 ans à l’époque mais n’avait pas changé. Toujours sa grâce, sa douceur, sa compréhension infinie. Sa lumière si puissante. Elle était devenue une médecin très efficace. Son visage n’avait pas bougé, elle ressemblait toujours à la jeune femme qui dansait dans la taverne, et mon sentiment pour elle n’avait pas varié non plus. J’étais toujours amoureux d’elle, de plus en plus amoureux même. Beaucoup plus qu’au premier jour. Nous allons sur la plage. Autour de nous tout le monde court, j’entends des cris, des appels, certains essaient de grimper sur les bateaux, transportent des sacs de provisions. Nous deux, nous sommes sans bagages. Nous nous asseyons face à la mer. Nous nous tenons par la main. Nous savons que ce sont nos dernières minutes de vie ensemble. C’est étrange d’attendre la mort avec l’être qu’on aime le plus au monde. Et nous la voyons au loin. Elle vient. La Vague. On sent un grand vent. Pas vraiment un vent, un appel d’air glacé. L’air poussé par la vague qui avance. Une muraille gigantesque glisse sur l’eau. Au sommet de la muraille verte, des… mouettes. Les mouettes récupèrent les poissons que le puissant tourbillon a assommés et projetés sur la crête blanche qui surmonte le mur d’eau. Et puis est venu le bruit. Un grondement que la terre, sous nos pieds, répercutait. J’ai accepté cette fin. On a peur quand on est dans le refus. Je suis en paix. Je meurs avec mon peuple et à côté de l’être que j’ai le plus aimé dans cette existence. Il faut bien que la vie s’arrête à un moment. J’ai plus de 300 ans… La vague grandit au point d’obscurcir le ciel. Ma femme et moi, nous nous tenons toujours par la main. On ne voit plus le soleil. La vague est titanesque. Je suis étonné par la lenteur du phénomène. L’air maintenant est froid et salé. Quand la vague n’est plus qu’à quelques centaines de mètres, le froid nous fait claquer des dents, le ciel et la terre vibrent du même grondement abyssal.

Bernard raconte ce qu'il ressent : Chaque seconde s’étirait en minute, un orbe de temps nouveau, comme figé. Mais comment partager cela avec un hypnotiseur que l’impatience gagnait ? J’aurais aimé lui décrire l’énergie que je sentais frémir dans la main de ma femme, la satisfaction de savoir que nos enfants étaient en sécurité, loin, ailleurs. J’aurais voulu évoquer pour lui le sol qui tremblait. La poussière de sable qui nous suffoquait. Les cris de terreur autour de nous. Je l’ai regardée, elle a eu un battement de paupières qui signifiait : « Tout va bien, on a fait ce qu’il fallait, maintenant le reste suivra son cours. »

— … La Vague est sur nous. Je serre plus fort la main de ma femme… J’entends sa dernière phrase : « Retrouvons-nous plus tard. » La Vague. Elle nous « prend » comme si elle était munie de doigts. Nous sommes aspirés, projetés contre le mur liquide que nous traversons, le contact me glace. Je suis emporté comme dans une machine à laver, fouetté, écartelé. Mais je ne lâche pas la main de celle que j’aime. Je ferme les yeux. Quand je les rouvre, tout se calme progressivement. Nous devons être loin sous la surface. La lumière du soleil n’est plus qu’une faible pâleur. Je vois ma compagne et j’ai l’impression qu’elle me regarde aussi. Dans l’étouffement mon corps se débat, mes poumons emplis d’eau salée refusent encore de cesser de fonctionner. Mais je me sens bien. J’ai accepté aussi cette dernière sensation forte qui clôt ma vie. Au moment où je perds connaissance, ma main serre encore la sienne.

— Maintenant, articula enfin l’hypnotiseur, vous allez reprendre la passerelle de lianes.

L’instant où « Il/je » redevint « Je/il » puis « Il » tout court, fut terrible.

Je vis au loin son corps désarticulé tournoyant dans l’eau, proche d’un autre corps. Ensemble ils formaient le symbole Yin Yang. Comme deux poissons tourbillonnant dans l’océan.

Ma vision recula, sans fin, jusqu’à toucher la surface et s’élever dans le ciel. Tel un oiseau, je pouvais contempler l’île d’Ha-Mem-Ptah submergée par les flots à l’assaut du volcan fumant qui crachait sa lave, jusqu’à ce que l’eau l’engloutisse et le souffle comme une bougie. Alors un bouillonnement jaune orangé et d’immenses fumées jaillirent de l’eau.

Surmontant sa fascination pour cet instant de fin du monde, Bernard parvins à se retourner pour revenir vers la passerelle de lianes. Un instant, il eus envie de revenir en arrière, mais il savais que plus rien ne l’attendait là-bas, si ce n’était un monde d’eau et de cadavres flottants.

Bernard décolle de la falaise, plane en direction de Paris. Il distingue bientôt la tour Eiffel. Le Sacré-Cœur sur la butte Montmartre.

— Quand je dirai zéro, vous rouvrirez les yeux. Mais pas avant. Attention le décompte commence. 10, 9, 8. Vous commencez à bouger les doigts. 7, 6, 5. Vous remuez les jambes. 4, 3, 2, 1 et zéro. Vous ouvrez les yeux.

— Je veux y retourner.

— Non. Ça suffit pour aujourd’hui.

— Je me sens juste un peu mélancolique. Jamais je ne connaîtrai ici la détente et le bonheur de cet homme que je fus. Mais je sais désormais que ç’a pu exister. Et puis… maintenant je sais pourquoi, quand j’étais gamin, j’avais à ce point la phobie de l’eau.

Bernard analyse ensuite ce qu'il vient de vivre : "Je me dis que je ne saurais jamais si cette histoire de vie en Ha-Mem-Ptah, vieille de 12 000 ans, était le simple fruit de mon imagination ou un réel souvenir inscrit au fond de mon inconscient. Mais il restait une chose étrange et indéniable : la masse d’informations et de détails qui m’étaient parvenus durant cette séance. Dans mon travail de romancier, j’étais obligé de solliciter mon imagination pour faire venir les scènes. Je devais chercher les situations, les visages, les vêtements, les couleurs, les mots. Alors que là, tout était venu instantanément. Je n’avais pas tout raconté à l'hypnotiseur, il était bien trop impatient, mais j’aurais été capable de décrire chaque plat dans chaque assiette de la taverne, chaque visage, chaque vêtement, chaque rue et chaque maison. Comment peut-on projeter autant de précisions si le monde est complètement imaginaire ?"

A ranger, Atlantide et hyperborée

Ce n'est pas une pyramide, les dimensions sont trop importantes et la localisation ne correspond pas à une colonie majeure des annunakis. C'est peut être simplement un cône volcanique sous marin, ou un simple effet d'optique. Les pyramides de Cayce se trouvent au large de Cuba, une zone de la plaque caraïbe qui s'est affaissée lors des derniers passages de Nibiru mais qui était émergée du temps des annunakis. C'est pourquoi ils y avaient installé une importante ville avec de grandes pyramides, aujourd'hui sous les eaux. Une autre zone existe à l'Ouest des îles britanniques qui a subit le même sort et comportait également une vaste colonie annunaki (qui ont probablement donné naissance au mythe de l'Hyperborée ou de l'île d'Hy-Brasil (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_de_Brasil) Cette île légendaire a effectivement existé, elle était le reliquat (le sommet) de la partie immergée d'une plus vaste contrée. La plaque européenne s'effondrant continuellement sur sa composante atlantique, ces terres les plus à l'Ouest ont été les premières à disparaitre. Hy-Brasil a subsisté au dernier passage de Nibiru mais a continué à s'enfoncer graduellement, si bien qu'elle a disparu pendant à la fin de l'antiquité/ début du haut moyen age. La faune qui y subsistait était endémique, d'où les descriptions d'animaux étranges qui auraient été aperçus par les explorateurs chanceux. L'île a fini par disparaitre et est entrée dans la légende.

Le 18/08/2016, Harmonyum donne les précisions suivantes suite à une nouvelle question :

Les continents perdus ne sont que des légendes basées sur la disparition de cités annunakis. Ces géants avaient une technologie plus avancée que la notre (à l'époque) et construisaient des cités-colonies semi high tech, c'est à dire en pierre (architecture cyclopéenne type Puma Pumku), des pyramides (à degré symbolisant leur "montagne originelle", ce sont principalement des temples), mais ils avait aussi des éléments plus high tech (découpeurs de pierre au millimètre, engins volants, armes électriques, missiles bombes nucléaires). Les technologies étant très limitées en nombre et en logistique (dont le stock ne se renouvelait que tous les 3600 ans), elles étaient employées en cas de force majeure ou de guerre. Cette civilisation annunaki "coloniale", c'est à dire alliant un mode de vie adapté à la Terre assez primaire et une technologie high tech mais réservées au nécessaire, est passée dans la légende pour donner les civilisation atlantes ou de Mu (entre autres). Lors des passages de Nibiru tous les 3600 ans, ces colonies sont souvent mises à mal par les mouvements tectoniques et les tsunamis géants, eux mêmes devenant les fondements des mythes des déluges. Les cités/civilisations englouties ne sont que des colonies annunakis, comme il y en avait à l'Ouest des îles britanniques (Hyperborée et Hi Brasil), à l'Ouest de Cuba et dans la zone jamaïque (Atlantide), dans le Pacifique Ouest (zone indonésienne jusqu'au sud du Japon, mais moins importantes que les 2 autres zones), et enfin en Mésopotamie (colonie principale engloutie par un tsunami provoqué par l’effondrement du delta de l'Euphrate). La Terre est une planète très vivante mais aussi très instable au niveau de sa croûte, et les annunakis, malgré leurs connaissances avancées (à peu près à la même échelle que nous aujourd'hui), avaient beaucoup de mal à prévoir les catastrophes liées à la tectonique ou à des effets locaux (comme les effondrements de deltas). Cela allié à la férocité toujours plus grande de leurs esclaves (nous), cela les a finalement contraint à repartir sur leur planète mère (première vague massive de départ il y a 7200 ans et retardataires il y a 3600 ans). Leur séjour qui a duré environ 450.000 ans, a laissé énormément de traces, mais les catastrophes planétaires cycliques faisant, compilé à la prédilection des annunakis pour les bords de mer, les îles et les vallées inondables, ont fait que ces traces sont aujourd'hui difficiles à retrouver car soit sur le fond des océans, soit sous d'épaisses couches de limon. Reste néanmoins 2 grandes traces de leur civilisation, Baalbek et le mur des lamentations (la base qui est très ancienne avec ses blocs hyper-massifs). Quant aux Pyramides et au Sphinx, la base est annunaki mais ces monuments ont été restaurés et arrangés ensuite par les égyptiens (le Sphinx a été retaillé au niveau de la tête, les 3 grandes pyramides à gradin habillées ). Voilà en substance tout ce qui peut être dit sur ces mythes des continents, cités et civilisations perdues ou englouties.

Il y a eu plusieurs événements de type déluge, les légendes suivant les peuples ne parlent pas forcément du même. Néanmoins, compte tenu de sa proximité dans le temps, c'est surtout celui qui a eu lieu en Mésopotamie il y a 7200 ans, c'est à dire vers -5100 qui a eu un gros impact sur les mythes et est connu aussi bien dans la Bible que dans les légendes sumériennes et sémite (donc la Bible). Comme je l'ai expliqué, à ce passage là, il y a eu une vague exceptionnelle due à effondrement du delta de l'Euphrate. Ces effondrement des amas d'alluvions à la sortie des grands fleuves ne se produisent pas systématiquement, mais à force d'accumuler des limons instable à leur embouchure, ils créent une sorte de plateau qui n'a pas de fondement sain. Pour ce qui est de la période plus récente, les légendes tiennent compte du dernier passage il y 3600 ans, c'est à dire vers -1500. C'est l'époque de l'Exode d'Egypte. Or le récit biblique est incomplet, il ne parle que du retrait de la mer rouge (qui a permis le passage des gens à pieds), mais peu des vagues qui ont submergés les terres (seule mention des char de pharaon englouti par le mer qui se referme). Or là aussi il y a eu déluge, car de nombreuses terres ont été submergées par des vagues de 100 mètres de haut, et certaines partie du delta du Nil se sont enfoncé (c'est pour cela qu'on retrouve régulièrement des ruines englouties dans cette région), une instabilité qui va perdurer plusieurs siècles. La seule différence, c'est que l'épisode du Déluge biblique a été un immense traumatisme, car la vague a recouvert la zone la plus avancée et peuplée de la planète sous plusieurs mètres de Limon. A l'époque s'était développé une immense métropole mixte, où les annunakis régnaient en dieux et où les humains formaient la majorité du peuple en qualité de serviteurs. Ceux qui ont survécu ont donc vu le "centre du monde" et de la civilisation de l'époque réduite à une immense plaine de boue. Les récits qui nous sont ensuite parvenus de ces survivants, aussi bien dans le mythe babylonien que dans celui plus tardif et déformé des hébreux est marqué par ce traumatisme. Le "Monde" était compris comme le "Monde civilisé", c'est à dire régit par les annunakis. le reste de la planète était "sauvage" ou "barbare". La Terre entière a été touché mais pour ces survivants mésopotamiens quine connaissait que le bassin de l'Euphrate, ce fut ressenti comme une table rase totale, ou tout ce qu'il connaissait avait disparu. Plus de ville, plus de champs, plus de temples, même les bâtiments des dieux avaient été effacés. Il faut aussi voir que c'est à cette époque que la majorité des annunakis sont repartis chez eux, en urgence et ont tout abandonné sur place y compris leurs serviteurs désemparés. C'est donc ce "Deluge" particulier qui a marqué un tournant historique, même si à chaque passage de Nibiru il y a des déluges importants. Les dates qui sont données par les scientifiques sont souvent très imprécises, parce que les méthodes de datation ont de grosses marges. de plus, l'archéologie date par comparaison, et si les repères dans le temps sont mal placés, c'est tout le fil des événements qui s'en trouve décalé. La chronologie que nous avons fixé est très approximative et comporte de nombreuses erreurs. Par contre, si on tient compte du cycle assez précis de 3670 ans, on arrive facilement à voir où se placent les grands événements bibliques, sumériens et historiques en général, et cela vous permet de corriger les approximations de nos scientifiques. -2015 est donc une datation erronée de 500 ans environ. Plus on remonte dans le temps, et plus les erreurs sont importantes, car plus les marges d'erreur des moyens de datation sont larges. Les datations sont très précises à partir de l'an mille mais deviennent de moins en moins fiables quand on remonte dans le temps. C'est un problème pour reconstituer avec précision ce qui s'est réellement passé, surtout que les scientifiques travaillent peu en équipe, chacun voit seulement son domaine et ne fait que rarement des rapprochement avec ce qui se passe ailleurs. Donc aucun schéma global ne se forme, et donc les erreurs qui pourraient être corrigées, notamment en superposant les récites de catastrophes, ne le sont pas. C'est très pratique (et voulu) pour éviter que certains tabous ne soient trop visibles (comme les cycles liés à Nibiru ou la présence des annunakis). Ne vous formalisez pas trop sur les datations.

Pour les traces du déluge il y a 7200 ans, elles sont présentes dans la vallée de l'Euphrate. Les civilisations mésopotamienne connues (Sumer etc...) se sont développées sur la vaste couche de limon qui a enseveli les civilisations précédentes. Il suffirait donc de creuser au delà de cette couche apportée par le tsunami géant du delta de l'Euphrate pour retrouver les restes (très bien conservés d'ailleurs) des civilisations anté-diluviennes. Baalbek et Jérusalem sont aussi des restes de cette époque, mais qui n'ont pas été touchés par les tsunamis.

Véloski a fait lui aussi des erreurs (compréhensibles). Difficile pour lui de placer des repères de temps vu qu'il ne connaissait pas le cycle de 3600 ans. Une de ses lacunes est aussi le fait qu'il n'ait pas encore pu utiliser la dérive des continents. Globalement très bonne recherche, mais tout n'est pas à prendre au pieds de la lettre. Rappelez vous à quelle date Vélikovski a élaboré ses théories, elles sont forcément réduites par les connaissances qui lui manquaient en son temps. Une des erreurs qui revient encore aujourd'hui est par exemple la confusion assez fréquente dans les mythes entre Vénus et Nibiru. Cela est du à deux choses : 1- les civilisations qui ont perpétués les mythes ont perdu le souvenir de Nibiru et on voulu rattacher leurs légendes à une planète connue. 2 - quand Nibiru est plus ou moins décrite et symbolisée comme telle, elle est rattachée à tort par les archéologues à Vénus, pour la même raison. C'est pour cela que souvent on conseille de joindre Sitchin et Vélikovski , car leurs deux apports fusionnés sont les plus proches de la vérité.

Véloski a fait lui aussi des erreurs (compréhensibles). Difficile pour lui de placer des repères de temps vu qu'il ne connaissait pas le cycle de 3600 ans. Une de ses lacunes est aussi le fait qu'il n'ait pas encore pu utiliser la dérive des continents. Globalement très bonne recherche, mais tout n'est pas à prendre au pieds de la lettre. Rappelez vous à quelle date Vélikovski a élaboré ses théories, elles sont forcément réduites par les connaissances qui lui manquaient en son temps. Une des erreurs qui revient encore aujourd'hui est par exemple la confusion assez fréquente dans les mythes entre Vénus et Nibiru. Cela est du à deux choses : 1- les civilisations qui ont perpétués les mythes ont perdu le souvenir de Nibiru et on voulu rattacher leurs légendes à une planète connue. 2 - quand Nibiru est plus ou moins décrite et symbolisée comme telle, elle est rattachée à tort par les archéologues à Vénus, pour la même raison. C'est pour cela que souvent on conseille de joindre Sitchin et Vélikovski , car leurs deux apports fusionnés sont les plus proches de la vérité.

---

MLK : http://eden-saga.com/vaisseau-mere-hyperboree.html

Bonjour, Que pensez-vous de cette façon d'expliquer l'existence ainsi que le disparition de l'Atlantide, Mu et Hyperborée ?

AM : Marc nous a déjà expliqué que l'atlantide (et surement Mu, hyperborée), ne sont que des anciennes cités annunakis qui ont disparues au cours du temps sous les mers, un peu plus à chaque passage de Nibiru (comme l'atlantide dont on retrouve les traces à l'ouest de Cuba, les alignements de dolmens bretons qui se prolongent sous la mer, alors qu'il y a 2000 ans ils étaient encore à l'air libre). L'article que tu cite ne semble pas connaître la dérive des continents, donc encore moins que cette dérive est très rapide lors des passages de Nibiru! Il cherche donc a retomber sur ses pattes en inventant la notion d'île flottante, comme si la géographie terrestre était la même depuis 15 000 ans.

H : Bon résumé AM ! Les continents perdus ne sont que des légendes basées sur la disparition de cités annunakis. Ces géants avaient une technologie plus avancée que la notre (à l'époque) et construisaient des cités-colonies semi high tech, c'est à dire en pierre (architecture cyclopéenne type Puma Pumku), des pyramides (à degré symbolisant leur "montagne originelle", ce sont principalement des temples), mais ils avait aussi des éléments plus high tech (découpeurs de pierre au millimètre, engins volants, armes électriques, missiles bombes nucléaires). Les technologies étant très limitées en nombre et en logistique (dont le stock ne se renouvelait que tous les 3600 ans), elles étaient employées en cas de force majeure ou de guerre. Cette civilisation annunaki "coloniale", c'est à dire alliant un mode de vie adapté à la Terre assez primaire et une technologie high tech mais réservées au nécessaire, est passée dans la légende pour donner les civilisation atlantes ou de Mu (entre autres). Lors des passages de Nibiru tous les 3600 ans, ces colonies sont souvent mises à mal par les mouvements tectoniques et les tsunamis géants, eux mêmes devenant les fondements des mythes des déluges. Les cités/civilisations englouties ne sont que des colonies annunakis, comme il y en avait à l'Ouest des îles britanniques (Hyperborée et Hi Brasil), à l'Ouest de Cuba et dans la zone jamaïque (Atlantide), dans le Pacifique Ouest (zone indonésienne jusqu'au sud du Japon, mais moins importantes que les 2 autres zones), et enfin en Mésopotamie (colonie principale engloutie par un tsunami provoqué par l’effondrement du delta de l'Euphrate). La Terre est une planète très vivante mais aussi très instable au niveau de sa croûte, et les annunakis, malgré leurs connaissances avancées (à peu près à la même échelle que nous aujourd'hui), avaient beaucoup de mal à prévoir les catastrophes liées à la tectonique ou à des effets locaux (comme les effondrements de deltas). Cela allié à la férocité toujours plus grande de leurs esclaves (nous), cela les a finalement contraint à repartir sur leur planète mère (première vague massive de départ il y a 7200 ans et retardataires il y a 3600 ans). Leur séjour qui a duré environ 450.000 ans, a laissé énormément de traces, mais les catastrophes planétaires cycliques faisant, compilé à la prédilection des annunakis pour les bords de mer, les îles et les vallées inondables, ont fait que ces traces sont aujourd'hui difficiles à retrouver car soit sur le fond des océans, soit sous d'épaisses couches de limon. Reste néanmoins 2 grandes traces de leur civilisation, Baalbek et le mur des lamentations (la base qui est très ancienne avec ses blocs hyper-massifs). Quant aux Pyramides et au Sphinx, la base est annunaki mais ces monuments ont été restaurés et arrangés ensuite par les égyptiens (le Sphinx a été retaillé au niveau de la tête, les 3 grandes pyramides à gradin habillées ). Voilà en substance tout ce qui peut être dit sur ces mythes des continents, cités et civilisations perdues ou englouties.

MLK : y a-t-il des traces de catastrophes liées au passage de Nibiru il y a 3600 ans ainsi que 7200 ans ?

J'ai lu que la date présumée du déluge était estimée à -2150 av J.C.

H : Il y a eu plusieurs événements de type déluge, les légendes liées aux différents peuples ne parlent pas forcément du même. Néanmoins, compte tenu de sa proximité dans le temps, c'est surtout celui qui a eu lieu en Mésopotamie il y a 7200 ans, c'est à dire vers -5100 qui a eu un gros impact sur les mythes et est connu aussi bien dans la Bible que dans les légendes sumériennes et sémites (donc la Bible). Comme je l'ai expliqué, à ce passage là, il y a eu une vague exceptionnelle due à effondrement du delta de l'Euphrate. Ces effondrements des amas d'alluvions à la sortie des grands fleuves ne se produisent pas systématiquement, mais à force d'accumuler des limons instables à leur embouchure, ils créent une sorte de plateau qui n'a pas de fondement sain. Pour ce qui est de la période plus récente, les légendes tiennent compte du dernier passage il y 3600 ans, c'est à dire vers -1500. C'est l'époque de l'Exode d'Egypte. Or le récit biblique est incomplet, il ne parle que du retrait de la mer rouge (qui a permis le passage des gens à pieds), mais peu des vagues qui ont submergés les terres (seule mention des char de pharaon englouti par le mer qui se referme). Les sémites s'étend réfugiés dans les terres du Sinaï, ils n'ont pas forcément été témoins directs de ces tsunamis au delà de ce qu'ils ont vu lors du passage de la mer rouge. Là aussi il y a eu déluge, car de nombreuses terres ont été submergées par des vagues de 100 mètres de haut, et certaines parties du delta du Nil se sont enfoncé (c'est pour cela qu'on retrouve régulièrement des ruines égyptiennes englouties dans cette région), une instabilité qui va perdurer plusieurs siècles. La seule différence, c'est que l'épisode du Déluge biblique a été un immense traumatisme, car la vague a recouvert la zone la plus avancée et peuplée de la planète (et de l'histoire) sous plusieurs mètres de limon. A l'époque s'était développée une immense métropole mixte, où les annunakis régnaient en dieux et où les humains formaient la majorité du peuple en qualité de serviteurs. Ceux qui ont survécu ont donc vu le "centre du monde" et de la civilisation "semi hign tech" de l'époque réduite à une immense plaine de boue. Les récits qui nous sont ensuite parvenus de ces survivants, aussi bien dans le mythe babylonien que dans celui plus tardif et déformé des hébreux, sont marqués par ce traumatisme. Le "Monde" était compris comme le "Monde civilisé", c'est à dire celui dominé par les annunakis. Le reste de la planète était "sauvage" ou "barbare". La Terre entière a été touchée mais pour ces survivants mésopotamiens qui ne connaissaient que le bassin de l'Euphrate, ce fut ressenti comme une table rase totale, ou tout ce qu'il connaissait avait disparu. Plus de villes, plus de champs, plus de temples, même les bâtiments des dieux avaient été effacés. Il faut aussi savoir que c'est à cette époque que la majorité des annunakis sont repartis chez eux, en urgence et ont tout abandonné sur place y compris leurs serviteurs désemparés. C'est donc ce "Deluge" particulier qui a marqué un tournant historique, même si à chaque passage de Nibiru il y a des déluges importants. Les dates qui sont données par les scientifiques sont souvent très imprécises, parce que les méthodes de datation ont de grosses marges. De plus, l'archéologie date par comparaison, et si les repères dans le temps sont mal placés, c'est tout le fil des événements qui s'en trouve décalé. La chronologie que nous avons fixé est très approximative et comporte de nombreuses erreurs. Par contre, si on tient compte du cycle assez précis de 3670 ans, on arrive facilement à voir où se placent les grands événements bibliques, sumériens et historiques en général, et cela vous permet de corriger les approximations de nos scientifiques. -2150 est donc une datation erronée de 500 ans environ. Plus on remonte dans le temps, et plus les erreurs sont importantes, car plus les marges d'erreur des moyens de datation sont larges. Les datations sont très précises à partir de l'an mille mais deviennent de moins en moins fiables quand on remonte dans le temps. C'est un problème pour reconstituer avec précision ce qui s'est réellement passé, surtout que les scientifiques travaillent peu en équipe, chacun voit seulement son domaine et ne fait que rarement des rapprochements avec ce qui se passe ailleurs. Donc aucun schéma global ne se forme, et les erreurs qui pourraient être corrigées, notamment en superposant les différents récits de catastrophes, ne le sont pas. C'est très pratique (et voulu) pour éviter que certains tabous ne soient trop visibles (comme les cycles liés à Nibiru ou la présence des annunakis). Ne vous formalisez pas trop sur les datations.

Pour les traces du déluge il y a 7200 ans, elles sont présentes dans la vallée de l'Euphrate. Les civilisations mésopotamienne connues (Sumer etc...) se sont développées sur la vaste couche de limon qui a enseveli les civilisations précédentes. Il suffirait donc de creuser au delà de cette couche apportée par le tsunami géant du delta de l'Euphrate pour retrouver les restes (très bien conservés d'ailleurs) des civilisations anté-diluviennes. Baalbek et Jérusalem sont aussi des restes de cette époque, mais qui n'ont pas été touchés par les tsunamis.

AM : Il y a aussi toutes les traces de déluge partout dans le monde, relevées par Velikhosky.

H : Exact, mais Véloski a fait lui aussi des erreurs (compréhensibles). Difficile pour lui de placer des repères de temps vu qu'il ne connaissait pas le cycle de 3600 ans. Une de ses lacunes est aussi le fait qu'il n'ait pas encore pu utiliser la dérive des continents. Globalement très bonne recherche, mais tout n'est pas à prendre au pieds de la lettre. Rappelez vous à quelle date Vélikovski a élaboré ses théories, elles sont forcément réduites par les connaissances qui lui manquaient en son temps. Une des erreurs qui revient encore aujourd'hui est par exemple la confusion assez fréquente dans les mythes entre Vénus et Nibiru. Cela est du à deux choses : 1- les civilisations qui ont perpétués les mythes ont perdu le souvenir de Nibiru et on voulu rattacher leurs légendes à une planète connue. 2 - quand Nibiru est plus ou moins décrite et symbolisée comme telle, elle est rattachée à tort par les archéologues à Vénus, pour la même raison. C'est pour cela que souvent on conseille de joindre Sitchin et Vélikovski , car leurs deux apports fusionnés sont les plus proches de la vérité.

---

Autre idée reçue, c'est que ce sont les Egyptiens et les Mayas qui ont construit leurs monuments. La plupart des sites mayas sont mal datés et son beaucoup plus vieux que les traces d'utilisation qu'on y retrouve. Donc la "civilisation maya" est une question épineuse, parce qu'avec des choses mal datées, on ne sait plus de quelle période on parle vraiment. La civilisation Maya s'est écroulée quand leurs tuteurs annunakis sont partis, parce que ce sont eux qui permettaient une telle prospérité, organisation etc... Sans eux, des chefs de guerre sont vite apparus, et plus rien ne s'est réalisé de grandiose. Cette "civilisation" est devenue morcelée (cités-états), et a tenu comme cela pendant plusieurs siècles, jusqu'à ce que les acquis se dissipent complètement et que l’organisation sociale explose. Ce que les scientifiques considèrent comme "civilisation maya" n'est en fait qu'une civilisation humaine vestige d'un passé plus glorieux, et qui utilisait des temples et des palais qu'eux mêmes n'avaient pas édifiés. Idem chez les Egyptiens, qui ont été plus inventifs notamment dans la réfection et la réutilisation des anciens bâtiments. Il faut dire que les annunakis ont été présents bien plus tardivement en Amérique du Sud, et donc que la civilisation Maya n'a pas récupéré des ruines, mais des bâtiments en relatif bon état. Cela ne veut pas dire que les mayas et les égyptiens n'ont rien construit par eux mêmes, mais que les oeuvres majeures étaient déjà présentes et qu'il n'avaient plus les connaissances en ingénierie pour répéter ces tours de force. C'est pour cela que les pharaons finirent par se faire enterrer dans des grottes artificielles (vallée des rois) et plus dans des pyramides. Ils n'avaient pas les compétences pour en refaire d'autres. On s'est toujours posé la question de ces civilisations qui semblent émerger comme cela, en plein age d'or, et qui périclite ensuite [Note AM : émerger en plein âge d’or, c’est que brutalement, la population passe d’hommes des cavernes gardiens de chêvres à batisseurs à la technique encore inégalée. Il n’y a pas de développement technique, des pyramide plus petite puis de plus en plus grande, mais l’inverse. L’homme des cavernes sait d’un coup tailler au micron des pierres de plus de 1000 tonnes sur 20 mètres, puis ses bâtiments deviennent de plus e plus petit, les pierres de quelques tonnes seulement, avant de se contenter des grottes dans de la roche tendre...]. Ce n'est pas logique. On ne commence jamais par son age d'or, on y arrive et il faut du temps. C'est la preuve qu'il existait quelque chose avant ! Certains appellent cela les atlantes, d'autres y voient un concours extraterrestre, mais peut être que les deux courants ont finalement raison :)

à suivre...


Retours aux menus supérieurs