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Nature Humaine (amocalypse)
Citroën 2cv et méhari>Historique>2cv après fin fabrication

Première version: 29/11/2009
Dernière version: 2016-06-14

MeharHistoire (4/4)
L'après fabrication

Sommaire de la page

Cette page traite du futur de la deuche. Comme ce futur prospectif n'est plus le même qu'en 2001, vous trouverez dans les pages sauvegardées suivantes ce qu'on imaginait pour la deuche en l'an 2000, puis en 2009.

La 2cv après la fin de fabrication

Nous sommes le 27 juillet 1990 à Mangualde, au Portugal. Un dernier coup de chiffon, et une 2 cv charleston gris cormoran démarre en trombe de sa chaine d'assemblage, laissant sur place l'AX rouge qui la suit sur la chaine. Le temps de prendre des photos, de traverser la fanfare venue là fêter avec les ouvriers la dernière 2 cv Citroën de l'histoire, puis elle disparait.

Fin de l'histoire ?

C'est la fin d'une époque, celle où l'on pouvait être sûr de rouler en 2cv neuve tous les 10 ans à moindre coût, toujours dans la même voiture simple et efficace à laquelle on était habitué, la même qui promenait son père ou son grand père plus de 40 ans avant.
Mais c'est surement pas la fin de l'histoire de la 2cv, car elle devient alors voiture mythique qui ne s'arrêtera pas pour si peu.

Fin des années 1990, début des années 2000, les dernières 2cv utilisées comme voiture classique disparaisse de ceux qui changent de voiture tous les 10 ans, mais qui dans quelques années vont regretter leur 2 pattes et y revenir. C'est les dernières années des deudeuches à 100 francs et des prix bas. Le passage à l'euro et l'arrêt de fabrication des pièces détachées va laisser libre cours aux fournisseurs de pièces détachées qui dans une volonté de sauvegarde dans un premier temps, puis de se faire des tunes d'autres part, vont racheter les dernières machines Citroën et faire refabriquer toutes les pièces avec plus ou moins de bonheur suivant les cas, une mauvaise fabrication devant être écoulée coûte que coûte, on peut citer les condensateurs d'allumage qui pètent, les reniflards qui fuient, les embrayages qui cassent, les pots sous boite tordus, etc. inefficaces dès la livraison au client.

Mais c'est grâce à ces refabrications que peut se poursuivre la carrière de la 2cv en-dehors de la maison mère Citroën.

Les clubs se multiplient, les rencontres de même, le nombre de participants augmentant à chaque nationale ou mondiale.

20 ans après l'arrêt de sa fabrication, la 2cv ne s'est jamais aussi bien porté, les cours portés aux sommets (plus cher actuellement que lorsqu'elles étaient vendues par Citroën), reprenant le schéma du début de fabrication où faute de délais de fabrication suffisants, les 2cv d'occasion coûtaient 2 fois plus cher qu'en neuf.

Les amoureux de la deuche en 2005

Et, bien, en fait il n'y en a pas, il n'y a pas d'âge, de catégorie sociale, bref, pas de portrait type. Cela va de l'étudiant qui n'était même pas né quand la dernière 2cv est sortie, au jeune retraité soixante-huitard qui veut retrouver sa jeunesse, à l'ingénieur séduit pas la qualité technique, au poète pour l'image véhiculée, à ceux qui veulent revivre les années peace and love, ceux qui rejettent la société de consommation et place la deuche comme symbole de l'anticonformisme, ceux qui sont tombés dedans et ne veulent plus en sortir, ceux qui veulent une voiture sans problème, ceux qui veulent débuter dans la mécanique et/ou la voiture de collection, au petit jeune de 14 ans qui collectionne toutes les miniatures sur la 2cv et qui ne rêve que d'avoir dix-huit ans pour conduire la 2cv qu'il est en train de reconstruire dans le garage des parents, au petit jeune qui était en train de mal viré et à trouvé mieux comme sens à sa vie. Enfin tous ceux qui l'aiment pour les moments festifs qui vont avec, pour découvrir des horizons lointains au volant d'une voiture qui partout dans le monde génère le sourire et la bonne humeur, condition essentielle aux bonnes rencontres.

Explosion des prix de la 2cv à partir de la fin des années 2000

En 1980 les prix de la 2cv sont au plus bas. Cette voiture est vraiment en perte de vitesse, il y a toutes les 2cv6 de 10 ans d'âge qui sont en fin de vie pour leurs premiers propriétaires (en France on garde en moyenne 10 ans puis ensuite elle est revendue à bas prix). Il y a aussi le fait que les années 70 ont vues des qualités de tôles dégueulasses et la plupart des 2cv de 10 ans d'âge sont bien attaquées par la corrosion. La révolution technique des voitures de 1980 (meilleur freinage, puissance augmentée et moindre consommation, meilleurs amortissement) rendent obsolète les voitures conçues avant, même si de part sa technique à part la deuche reste la deuche et au niveau tenue de route n'a toujours rien à envier à ses nouvelles compagnes ! Mais ça la plupart des automobilistes ne s'en rendent pas compte.
Une 2cv à l'époque coûte 50 F, avec un plein qui coûte 20 F, donc on finit le plein et on jette la voiture.
La charleston va changer la donne et faire remonter les 2cv en assez bon état à plus de 7000 F en occasion

En 1999 les prix explosent, car à l'époque une 2cv valait toujours entre 5 000 et 10 000 F en occasion, et brutalement elle monte à 10 000 pour un modèle en bon état quelque que soit son âge. Mais c'est une explosion toute relative comparé à la fin des années 2000...

Etat d'esprit sur la montée des prix en 2000 :

C'est l'offre et la demande qui fait la loi du marché. Si on vous dit que vous pouvez vendre votre 2cv au minimum 1 500 euros si c'est une épave, vous aller la mettre à ce prix-là.
Si vous voulez acheter une 2cv et que vous ne trouviez pas à moins cher que 1 500€ (parce qu'il ne s'en vend pratiquement plus, parce que les vendeurs alignent leurs prix), vous allez l'acheter.
Il y eu d'abord le méhari club Cassis, beaucoup de pub (plusieurs annonces dans TOUS les gratuits de France, et cela chaque semaine depuis de nombreuses années). Je ne connais pas le prix auquel ils l'ont négociés, mais je pense que ça doit expliquer des frais qu'il faut bien payer en augmentant le prix des pièces détachées.
La méhari étant une voiture populaire, on devait pouvoir trouver des pièces peu chères, et au pire il restait plein de 2cv à la casse. Le deuchiste de base n'étant donc pas un bon client, il faut chercher la clientèle dans un milieu plus aisé, en montant par exemple le prix des méhari reproduites. Ces personnes plus aisées (pas forcément moins passionnées) peuvent donc acheter des pièces plus chères. Et voilà comment on monte le cours d'une voiture, en étant l'unique interlocuteur grâce à la pub (sans internet, comment voulez-vous savoir qu'il existe encore des clubs de 2cv?).
Ceux qui veulent vendre une méhari, pour connaître grosso modo les prix, vont donc regarder les journaux gratuits, tombent sur le MCC, se renseignent, et sont donc tout épaté de détenir une voiture valant beaucoup plus que ce qu'ils pensaient.
Les 2cv étaient relativement épargné, mais depuis que le MCC à rajouter "2cv" dans son nom, il semblerait que ce ne soit plus le cas.
Et c'est vrai que la vente de la 2cv 4x4 (160 000 F en 2002 dans l'émission "combien ça coûte") à sacrément nuit à l'image de la voiture bon marché : aller maintenant expliquer au quidam moyen qui vend la 2cv du grand père dont il vient d'hériter, que sa 2cv, même si elle a la même gueule que celle de la télé, n'est pas une voiture de luxe.
Alors, comme toute cette pub à apporté à tous les vendeurs potentiels l'image d'une voiture chère, tout le monde la vend chère. Si on est un peu pressé, on est donc bien obligé de payer le prix. Ou alors on n'achète pas.

Ajouter à cela qu'il paraîtrait que la 2cv est un bon placement car ses prix vont encore monter dans l'avenir, rien de tel pour favoriser la spéculation... D'ailleurs quand la bourse va mal les boursicoteurs échaudés qui ont "tout perdu" se rabattent sur des valeurs matérielles comme la pierre ou la voiture de collection (ce qui est stupide car quand les prix baissent de nouveau ils se font quand même avoir mais bon...).

A cela s'ajoute les frais de restauration, mais c'est valable pour toutes les voitures de collection : il faut les réparer pour soi et rouler avec et non pour la revente, car dans la plupart des cas on y perd (la côte de la voiture étant dépassée très facilement).
La 2cv est une voiture qui continue pratiquement à être toujours construite par le biais des sociétés qui refont à neuf votre voiture. Forcément au prix de la main d'oeuvre et des pièces la facture finale est relativement chère (40 000 à 50 000 francs), ce qui incitent les vendeurs de voitures en bon état à s'aligner sur ces prix, puis ceux qui ont une épave à les suivre de même.

pourquoi tant d'acheteurs ? Les quadras cherchant à revivre les années hippies, les retraités partant dans le sud cherchant à retrouver leur première voiture (d'où les prix élevés dans le sud), une certaine mode dans le sud ou le bord des côtes pour la méhari (d'où les prix élevés dans le sud...).

Bref, la côte augmente. Ce qui n'est pas plus mal d'un certain côté : ça évite de voir les dernières deuches des non deuchistes (ceux qui s'en serve tous les jours comme ils se serviraient d'une 106, et qui s'en sépare une fois que la batterie ou le pot d'échappement sont à changer) partir à la casse, ça permet donc de sauver plus de 2cv de la destruction et de générer un plus grand nombre d'utilisateurs et de pouvoir ainsi retrouver facilement les pièces de rechange. Les anciennes ne sont plus utilisés pour déconner dans les champs, ni coupées pour en faire un pick-up pratique pour transporter sa paille ou pour la repeindre avec des flammes.
Le problème c'est l'image que les gens ont maintenant de la deuche. C'est le problème des méhari, l'a priori que c'est une voiture qui coûte très cher, un peu snob. D'ailleurs ça doit être vrai car il n'y en a pas beaucoup en concentre (perte de l'esprit deuchiste?). Problèmes de vol également, alors qu'il faut bien penser qu'une deuche est chère relativement à ses performances effectives par rapport à une voiture classique.
Ceux qui possèdent une deuche et ont les moyens, ne l'utilisent généralement pas tous les jours. Et il y a alors cette perte de l'esprit initial, qui était une voiture pour les couches sociales les plus défavorisées, celles qui en ont fait le mythe (paysans, médecins de campagne, curés, étudiants). Et ces nouveaux propriétaires sont peut-être moins enclins à faire des conneries (comme traverser le désert) avec une voiture dont les pièces coûtent chères. Peut-être aussi qu'ils sont moins rigolos?
Et les jeunes ne peuvent plus acquérir ce mythe qui a bercé plusieurs générations, et ainsi contribuer à sa légende (2010 : "Ah la 106, c'était une bonne bagnole, ma première voiture, qu'est-ce qu'on a pu déconner dedans"). C'est clair que la deuche risque d'y perdre son âme.
La deuche doit rester accessible, et continuer d'être une voiture de tous les jours, et pas de collection (en faisant les réserves sur les types A des années 50).

Et puis il y a le débat de ceux qui passent beaucoup de temps pour trouver la pièce la moins chère possible, la meilleure occase (c'est moi ça), et ceux qui bossent pour gagner de l'argent afin d'acheter de moins bonnes occases, mais sans se faire chier.

Sinon, encore une petite réflexion sur le prix des choses : on peut trouver des allumages électronique à 6 ou 8 euros selon le casseur et la négociation de vente. L'autre soir, je suis sorti en boîte où un collègue à pris un petit verre de jus d'abricot à 8 euros... je parle pas des petites bouteilles de champagne à 100 euros.

En 2005, le prix des 2cv s'établit de 300 à 1500 euros pour des modèles basiques en bon état. A 2000 euros c'est presque de l'état concours.

Le problème c'est que le prix des pièces augmente, plusieurs refont des deuches et veulent la vendre encore le prix des pièces qu'ils y ont mis, soit 400 à 500 euros. Ensuite on s'aperçoit qu'à ce prix là on travaille à 0 euros de l'heure, voit qu'on ne rentre pas dans ses frais. La demande aussi augmente, les véhicules tout électronique d'avant 2005 ayant eus de sérieux problèmes que même les garagistes, pas encore formés à ces nouvelles technologies, ne pouvaient résoudre. On se retrouve face à sa voiture neuve désespérément muette, sans pouvoir rien y faire et avec 600 euros de réparation à chaque coup, sachant que le problème n'est pas toujours résolu et qu'il faut retourner au garage 4 mois après pour de nouveau banquer.
Une voiture simple et fiable comme la 2cv est toujours là pour consoler ceux qui se sont brûlés les ailes à l'aune de la modernité.
La mentalité de la décroissance volontaire vient nous dire aussi que ça ne sert à rien d'avoir 150 ch si c'est pour trainer 1200 kgs pour une voiture 4 personnes, et un budget de fou dû à l'impossibilité de réparer soit-même.

En 2009 voit se profiler l'explosion des prix de la 2cv, la méhari grimpant moins vite car ayant déjà atteint des sommets, on parle de 1500 euros la carte grise achetée par les professionnels qui les refont et les revendent à 17000 euros en neuves fin 2010, en 2005 on était à 11 000 euros en neuf, 2006 à Salbris c'est du 14 000 euros. Les versions 4x4 plafonnent à 20 000 euros.
Les 2cv elles sont maintenant à 2000 euros état moyen.
En entrée de gamme, les Dyanes décollent timidement au dessus des 1000 euros, les ami 8 à 600 euros.

Suite au percement de la bulle spéculative des nouvelles technologies en 2000, les investisseurs se sont rués sur l'immobilier et les voitures anciennes de collection. En 2010 ils s'attaquent aux matières premières et à l'agriculture, ça craint du boudin mais ça c'est un autre problème...


Les héritières de la deuche

Les voitures à air comprimé

On peut noter dans l'esprit la voiture à air comprimé de Guy Nègre, qui tarde à sortir depuis 1996 où elle a été annoncée dans Sciences et Vie. En effet, si l'on regarde le cahier des charges de la voiture à air comprimé qui devrait être commercialisée en 2003, que voit-on:
- un moteur de 600 cc
- un moteur équivalent à un 2 cylindre à plat
- 25 ch de puissance (oui, en 2002 on trouve encore des voitures de moins de 30ch)
- 100 à 110 km/h en pointe
- une carrosserie allégée au maximum
- un budget d'utilisation réduit (5 francs pour 100 kms)
- Un son similaire à celui d'une 2cv (dixit son concepteur pour donner une idée du bruit qu'il fait), mais en bien moins bruyant.
Bref, si la forme n'y est pas, au niveau moteur c'est plutôt ressemblant, non?
Vous trouverez plus de renseignements à cette adresse:
http://www.ifrance.com/hourdequin/actualite/moteur_air_comprime/moteu%20air%20comprime.html

Fin 2010, une première version limitée à 45 km/h est enfin homologuée, tient-elle la promesse du 2 l aux 100 ? On ne sait toujours pas.
En tout la One (typée méhari) est bien sympa, et devrait faire un carton si elle sort (d'abord, puis) assez tôt. Prévue fin 2011, à voir.

Les voitures électriques

La Simplicity Air est une bonne héritière de la méhari, avec ses 80 km/h en pointe et son poids réduit. A 11 000 euros elle côte presque aussi chère en neuve qu'une méhari de 30 ans d'âge.
L'explorer de Velectris, au départ une pensée minimaliste et cabriolet, mais qui se retrouve avec un toit. Et toujours limitées à 45 km/h...


Et ensuite ?

Ma vision en cette fin de l'année 2010

L'histoire de la méhari continue de s'écrire tous les jours, et partout dans le monde.

Tout ce que j'écrivais il y a 10 ans s'est réalisé, voir ce que j'imaginai pour la deuche en l'an 2000, puis en 2009. Le futur est devenu passé, je ne crois pas que ça change beaucoup maintenant au niveau du milieu deuchiste. Moins de jeunes fous, plus de moitié vieux qui reviennent dans la deuche, avec en principe des moyens financiers plus conséquent. Plus d'esprit collection et de camping cars + plateau. Les jeunes fous d'hier vont rester mais vieillir, ça va faire un trou dans la pyramide des âges.

Une concentration des efforts de la deuche, plus de monde qui fait des rassemblements. Mais moins de monde par rassemblement, avec le nombre de clubs qui augmente et le nombre limité de week-ends il y a plusieurs activité en même temps.
En 2011, on va s'apercevoir que c'est mieux de partir moins loin, en 2012 avec l'augmentation du prix de l'essence le deuchiste va diminuer les trajets. Ou alors limiter le nombre de sorties. D'ici 2013 le nombre d'évènements devrait diminuer.

Au niveau puissance de motorisation, l'écart entre une 2cv et les voitures modernes se creuse de plus en plus. L'utiliser dans la circulation moderne est plus difficile qu'en 2000.
Comme toutes les anciennes, le prix de l'essence se fait sentir cruellement sur les 2cv mal réglées, mais les miennes font encore 5 l en essence sans accélérer évidemment, donc ça peut encore faire illusion mais le jour où les voitures modernes vont passer à 3 l aux 100 rouler en deuche deviendra difficile (mais ce sera la dernière des voitures de collection à pouvoir le faire).
Aller, je me lance, en 2015 on verra apparaître les premières voitures basses consommations, et une essence bien trop chère (plus de 1,70 euros?).

Les spécialistes des 2cv vont augmenter, il y a du fric à se faire là-dedans.
La vente de 2cv neuve va forcément s'arrêter, par manque de matière première et par essoufflement de la demande qui ne va pas dépasser 9 000 euros pour une 2cv.

Après, c'est l'avenir même du moteur à explosion qui est en jeu. Je salue l'initiative de bientotelectrique.com qui transforme des 2cv en voitures électriques. Trop tôt, marché et technologie pas assez mature, mais c'est vraiment là où il faut aller.

Ma vision en juin 2016

La voiture basse consommation n'est pas sortie, en cette période de récession où l'essence ne vaut plus rien et où plus grand monde n'a d'argent.

Bien évidemment, l'effondrement de notre société suite au passage de Nibiru va complètement chambouler la donne. Comme lorsque l'on meurt, il faudra qu'on apprenne à laisser derrière soit nos sacro-saintes bagnoles. Mon VTT à plus d'avenir que la méhari, qui sans pétrole ne sert plus à rien.

L'image de la série des années 80 "Tripodes" s'impose à moi : Dans un monde post-apocalyptique, les jeunes héros s'amusent des suspensions d'une vieille 2cv dans une grange écroulée. Ils ne savent même plus que les automobiles ont pu exister un jour.

S'il y a une voiture Mad Max en France, c'est bien la 2cv! A l'image de la fourgonnette de Jean Pain marchant au gaz de compost, la 2cv sera surement un des derniers engins motomoteurs tournant en France (simplicité de bricolage et d'adaptations, pièces détachées encore fréquentes, robustesse de la mécanique). Dans un monde aux routes éclatées, aux ponts effondrés, les combines du film cocorico Monsieur poulet (passage de fleuve en mettant la deuche dans un gros plastique) seront toujours d'actualités. Mais il faudra rapidement se détourner de la technologie.

Disons qu'on verra si la 2cv est apte à franchir le cap de l'après pétrole. Une technologie de voiture électrique avec des batteries solides aurait été utile aux survivants pour s'alimenter à partir d'éoliennes.

à suivre...


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