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Nature Humaine (amocalypse)
Techniques vitales>Dans la nature

Première version: 2014-10-27
Dernière version: 2019-04-16

Conseils pratiques pour survivre dans la nature

Sommaire de la page


Méthode Asopea - Régles de base de la survie

Plus que des techniques, la survie est une question de mentalité, de volonté de s'en sortir. Il vous faut savoir garder votre sang froid, analyser votre environnement, éviter de se fatiguer inutilement, bien peser toutes les conséquences de vos décisions.

Vous aurez du temps pour prendre certaines décisions, d'autres décisions seront des réflexes instinctifs ultra rapide.

Faites vous confiance, laissez parler votre intuition, vous avez tout en vous pour réussir et la providence vous assiste.

Les bases de la survie sont :

Il y a des priorités. Par exemple, on ne peut survivre plus de :

Les différents milieux

La survie aura quelques spécificités en fonction du milieu environnant.

Jungle

S'abriter de la pluie, du soleil et des insectes (les insectes piqueurs vecteurs de maladie sont le premier danger).

Bien marquer sa route dans la jungle épaisse.

Les égratignures s'infectent rapidement et dangereusement, et blessures en grand nombre ça provoque une infection généralisée. Sur les pieds humides en permanence, la peau s'arrache et laisse la chair à vif, autant d'entrée supplémentaire pour les champignons, bactéries et virus au développement ultra rapide dans ce milieu chaud et humide, et qui entretiennent l'empoisonnement du sang qui provoque les fièvres. S'inspecter tous les soirs pour les morsures ou piqures de parasites, désinfecter immédiatement une plaie et la protéger.

Construire son abri sur un monticule ou endroit élevé, découvert de préférence, loin des marécages et de ses moustiques. Le sol sera plus sec et un peu aéré.

Ne pas se mettre sous un grand arbre ou des branches mortes, en tombant elles pourraient nous blesser ou détruire l'abri.

Se protéger de la pluie avec un toit pentu, des pannes qui percent des tuiles d'écorces ou de feuilles, pointes vers le bas, toiture construite en partant du bas. Au sol, faire une tranchée d'évacuation/gouttière pour garder un sol sec.

Ne pas coucher sur le sol à cause des insectes à venins, toujours surélevé (hamac ou pilotis, toujours plus haut que le sommier pour soutenir la moustiquaire).

abri et hamac ou lit avec des feuilles de bananiers

Montagne

Altitude

En montagne, à plus de 3000 mètres, on peut être pris du mal aigu des montagnes (vomissements, mal de crâne, toux bizarre, faiblesse physique). Ca peut dégénérer en oedeme pulmonaire ou cérébral et tuer le malade en 24 heures. La seule solution est de redescendre (300 à 400 m suffisent en général). Ne jamais dormir à une altitude supérieure à celle de la nuit précédente si l'on ressent les symptômes.

On perds 2°C tous les 300 m d'altitude gagnés, il fait très vite froid en montagne.

La météo peut dégénérer rapidement et les nuits sont froides, avoir toujours un pull et coupe vent.

Froid

Le froid est aggravé par le vent et l'humidité, évitez les gelures en couvrant chaque partie du corps. Garder sa chaleur, rester au sec et à l'abri du vent.

Neige

Protéger ses yeux du rayonnement solaire sur la neige, qui provoque l'ophtalmie des neiges. Soit lunettes de glacier, soit une bande (en cuir ou en plastique opaque par exemple) avec une fente tracée au cutter pour voir à travers sans être ébloui.

Glaciers

Attention aux crevasses recouvertes d'une mince couche de neige.

Désert

Le manque d'eau est le principal danger.

Coup de chaud, crampe et épuisement par la chaleur.

En hiver, il peut geler la nuit.

Régions polaires

Voir les dangers de la montagne pour ce qui concerne le froid (principal danger), la neige et les glaciers.

Santé

Il faut prendre soin de son corps, l'écouter. Un bleu ou une ampoule mal guérie peuvent s'aggraver et provoquer la mort. Se reposer le plus souvent possible, bien dormir. La douleur est une information pour empêcher d'utiliser la partie du corps âbimée. Mais il y a des cas où il faut passer outre cette douleur, quitte à sacrifier la partie âbimée pour sauver tout le corps. Certaines personnes souffrant de multiples fractures ont pu ramper sur de très longues distances pour rejoindre les lieux habités, alors qu'elles seraient mortes en attendant les secours.

S'abriter

C'est le principal réflexe à avoir, s'isoler :

Faire du feu

Faire le feu alors qu'il fait encore jour, ne pas attendre la nuit et la panique. Les fumées étant toxiques, toujours prévoir une évacuation des fumées par au dessus (cheminée).

Pour faire le feu, poser en tipi un tas de fines brindilles sèches (ou de la paille sèche), puis dessus des bois de plus en plus gros. Si les gros bois sont humides, les flammes dessous vont les sécher, mais le feu n'émettra que peu de chaleur tant que les bois sont mouillés, c'est bête...

Une fois le tipi fait, faire un tas de copeaux de bois pourri bien sec (les branches à l'écorce mangée dont les fibres à l'intérieur se délitent avec le doigt sans forcer). Ce bois pourri aura été séché lors du feu précédent, ou au soleil. Prendre la tranche non aiguisée de la lame de votre vieil opinel à lame carbone (ou une vieille lime rouillées récupérée dans les ruines d'une maison) et donner des coups secs sur une pierre dure tranchante, comme un silex ou un quartz. Des étincelles tombent (des morceaux du carbone de la lame acier) sur le bois pourri et finissent par l'enflammer. On souffle dessus doucement, les braises rougeoient puis ça fait des flammes, y placer sous le tas de brindilles sèches.

Faire chauffer

Faire bouillir de l'eau pour la rendre potable par exemple. Il vous faut des récipients pour contenir les aliments.

Le principe d'un bon feu est le suivant : une alimentation en air par en dessous du foyer, et une alimentation en air au dessus des flammes pour provoquer une combustion des fumées, juste là où on veut récupérer le max de chaleur (la première combustion est incomplète, c'est pourquoi les Rockets Stove ont des trous supplémentaires avant l'arrivée sur la casserole, ou que les poele à économie d'énergie ont une entrée d'air au dessus de la porte de remplissage du bois).

Boire

Dans les 50 ans qui vont suivre le premier passage de Nibiru, la question de savoir où trouver de l'eau ne sera pas un problème (pluie continuelle). Par contre, en trouver une non polluée, comment la dépolluer, sera le vrai challenge (retombées radioactives, cendres volcaniques, désastres industriels disséminant les métaux lourds de partout).

Réduire la déshydratation : Rester à l'ombre, se reposer, respirer par le nez, ne pas manger, pisser sur ses vêtements s'il fait très chaud.

Sans effort, on peut tenir 9 jours sans boire. En forçant au chaud, seulement 3 jours. En temps normal, il faut en moyenne 1,5 l d'eau par jour (les infusions comme le thé et le café, les jus de fruits ne doivent pas être pris en compte dans cette quantité).
Il faut boire toutes les demies-heures, même si c'est une petite gorgée. Si on part pour plusieurs jours sans beaucoup d'eau, ne rien boire le premier jour pour faire entrer le corps en résistance hydrique,et boire son urine tant qu'elle est claire. S'assurer que le corps ne consomme pas trop d'eau (respirer par le nez, s'isoler de la chaleur, éviter de transpirer).

Pour rendre l'eau potable, il faut filtrer pour enlever les métaux lourds et saletés, purifier pour enlever les germes pathogènes.
Si vous connaissez une bonne source qui sort d'un bon trajet sous terre, pas calcaire donc assez bien filtrée, il est théoriquement possible de la boire telle quelle, bien que la faire bouillir ne fait pas de mal.
Un filtre portable est une bonne idée, stocker des bouteilles aussi.

Si vous ne l'avez pas fait, pas de panique :

L'eau de pluie ne pose pas trop de problème du moment qu'on est bien nourri. Sur la durée, préférer y rajouter une pincée de sels ou de pierre calcaire pour les minéraux.

L'eau de mer ou l'urine ne sont pas potables (trop minéralisées), les diluer au pire avec 2/3 d'eau de pluie.

Manger

La nourriture en bushcraft (survie nomade dans la nature) demande quelques spécificités à connaître, notamment sur la gestion de son effort et la nécessité de manger en cours de marche, à chaque fois qu'on le peut.

On peut tenir 2 mois sans manger, donc ne pas se précipiter à manger n'importe quoi qui au pire nous tuerai, au mieux nous ferais vomir ou avoir la diarrhée et perdre toute notre énergie-eau. La digestion consommant beaucoup, toujours s'assurer d'être convenablement hydraté avant de manger.

Il faut savoir que le changement d'alimentation brutale boulverse le système intestinal qui met du temps à s'adapter (diarrhées-vomissement).

Les plantes sauvages ou insectes et vers de terre sont très nutritifs, mais il faut éviter les plantes peu énergétiques qui prendront plus d'énergies à ramasser, mâcher et digérer qu'elles ne vous en donneront.

Au bout de quelques jours, le corps se mets en mode rendement et s'habitue au peu de nourriture que vous lui apportez, ne vous inquiétez pas outre mesure des fatigues du début.

Cuire tous les aliments pour éviter les parasites.

En dernier recours, ne pas oublier le prânisme, qu'on peut se nourrir de l'énergie universelle en demandant aux cellules de son corps de passer dans ce mode de nourriture.

Outils

L'homme est considéré comme intelligent de par sa capacité à concevoir, créer et manipuler des outils. Pour la conception, c'est dans le cerveau que ça se passe, mais les 2 autres points (créer et utiliser) nécessitent des outils.

Couteau

Considéré par beaucoup de survivalistes comme la principale chose à emmener en survie bushcraft. Le couteau doit être solide, avec une lame suffisamment grande pour être multiusage :

Comme on ne peut pas emporter 50 outils, il devra remplacer plusieurs outils, même s'il s'avère moins performant dans un usage particulier qu'un outil dédié (abattre un arbre sera toujours plus facile avec une tronçonneuse...).

Fabriquer des récipients

De l'argile mouillé, formé en vase, assiette, etc. Puis passé au feu plusieurs heures (faire un four pour augmenter la température). On a une belle céramique.

De l'écorce de bouleau, découper une bande sur l'arbre, la manipuler précautionneusement pour l'arracher du tronc, la tremper dans l'eau, la passer un peu au dessus d'un feu, faire une pince en coupant sur la longueur un bout de tige, replier le rectangle d'écorce de bouleau pour en faire un cône, la pince maintenant la forme. En mettant une deuxième pince en face de l'autre on fait un récipient cylindrique. 2 grosse branches au dessus du feu, les pinces s'appuyant sur ces branches, de l'eau dans le récipient. Tant qu'il y auara de l'eau même bouillante dans le récipient (température limitée à 100°C) l'écorce de bouleau ne brûlera pas.

Mesurer le temps

Tendre son bras vers le soleil couchant, placer des doigts (pas le pouce) entre le soleil et l'horizons. Il y a 15 minutes de soleil restant par doigt. Par exemple, si on peut mettre 4 doigts, il reste une heure de soleil restant (à peu près). Attention, plus on s'approche de l'équateur et plus le soleil se couche rapidement.

Les produits d'hygiène

Bonne nouvelle, pas de gel douche, shampooings ou dentifrice à prévoir !

La peau est recouverte de cellules de notre corps, qui sont décrites par la science comme un ensemble de virus-bactéries-champignons qui vivent en symbios à la surface de notre corps et nous protègent des agressions extérieures. Appliquer un toxique chimique comme du savon détruit en partie cet équilibre, ce qui peut mener a des eczemas, et autres problèmes de peaux, sans parler des odeurs de transpiration, des pellicules dans les cheveux, des boutons et points noirs, des caries, etc. Je ne parle pas des produits techniques qu'on s'applique et qui provoquent des cancers, des fatigues chroniques ou des enfants autistes...

La solution ? Laisser faire son corps, se laver à l'eau uniquement les premiers temps, on s'apercevra vite qu'au bout d'un mois, avec le rééquilibre de la flore, il n'y a plus d'odeurs après avoir transpiré, et qu'un lavage à sec (en se frottant avec un serviette) suffit largement. Idem pour les cheveux, ou un brossage régulier réparti le sébum (la sécrétion qui rends les cheveux gras), et au pire un lavage à l'eau une fois par semaine pour les cheveux longs. Pour les dents, un brossage comme d'habitude (pour enlever la couche de gluten qui emprisonne le sucre dessous) mais sans dentifrice qui détruirait la flore qui protège l'émail. Pour les points noirs, frotter avec une serviette pour nettoyer la surface des pores et leur permettre d'évacuer le bouchon de surface.

Le savon (de la lessive) ne sert donc que pour se laver les mains si on a du cambouis dessus, et encore, car frotter avec de la terre (qui elle ensuite part à l'eau) peut enlever la plupart des produits.

Il est important de vérifier régulièrement les parasites qui pourraient nous embêter (poux, puces, vermine, gale, sangsue, etc.). Et de changer tous les jours de sous-vêtements.

Brossage des dents

Une brosse à dent peut être réalisée en coupant une branche verte souple de moins de 10 mm de diamètre, en coupant dans le sens de la fibre du bois des "poils" sur 5 mm, afin de recréer une brosse à dent. Le but est d'enlever les résidus de nouriture formant la plaque dentaire.

Papier toilette

Cet accessoire est mine de rien indispensable à une bonne hygiène et à la contention des maladies infectieuses.

Le but est d'enlever les traces de merdes de l'anus, et si possible de désinfecter un peu tout ça.

Le PQ que l'on utilise ne date que de 1850.

Au cours de l'histoire, les hommes ont utilisés des cailloux, des coquillages vides. 3 à 4 glalets suffisent

Des bâtons plats pour dégrossir puis le fignolage avec des feuilles, du foin ou de la terre sèche.

Les feuilles de marronniers sont pratiques. Le rumex (oseille sauvage) fut aussi longtemps appréciée.

Les doigts mais qu'il faut bien se laver derrière.

Des poireaux sur la tranche, de la laine, de l'étoupe (filasse de chanvre ou de lin), du coton.

Des morceaux de tissus qu'il faut nettoyer derrière.

Les muslmans utilisent la main gauche (la droite servant à manger) et un tuyau d'eau pour se nettoyer l'anus, le lavage étant une méthode très hygiénique qui évite de nombreuses maladies de l'anus (le papier toilette mouillé est très bien aussi).

Lessive

A partir de la cendre

Prendre de la cendre de bois, pas celle du charbon. Cette cendre doit rester sèche entre le moment où elle est retirée du foyer et le moment où on l'utilisera (ne pas l'exposée à la pluie). Sinon, les sels minéraux nécessaires seraient enlevés en partie.

Tamiser pour enlever les gros morceaux (clous) ou les charbons incompletement brulés (peuvent servir à faire redémarrer un autre feu), sinon ça salirait le linge en noir.

Faire chauffer de l'eau et mettre dans un récipient 2 volumes d'eau chaude pour un volume de cendre. Bien remuer/touiller, puis laisser reposer 24h en remuant de temps en temps (sauf les 4 dernières heures).

L'eau chaude permet d'accélérer la macération (1 jour avec de l'eau chaude, 2 à 3 jours avec de l'eau froide).

L'eau ne doit pas trop être calcaire, prendre de l'eau de pluie de préférence.

On pourrait mettre le même volume d'eau que de cendre, mais la lessive est alors très concentrée, avant utilisation il faudrait rajouter de l'eau (ça peut être pratique pour le transport).

Le récipient doit de préférence être en plastique, car la solution est très basique (PH élevé) donc corrosive.

La cendre s'est déposée au fond, c'est pourquoi il ne faut plus remuer les 4 dernières heures.

Au dessus, l'eau est colorée en jaune, elle est visqueuse, c'est notre lessive. La récupérer avec une louche ou une tasse en essayant de ne pas remuer le fond. Verser le liquide dans un récipient vide, comme un flacon plastique de lessive liquide.

Il est possible de filtrer avec un tissu au-dessus du récipient recevant la lessive, ça peut être plus rapide qu'à la louche et évite les particules de cendres restantes.

La cendre restant au fond sera désactivée et pourra être versée au pied des arbres et arbustes, pas du potager.

A utiliser comme une lessive classique du commerce, dans les mêmes dosages. Pour les tâches résistantes, verser avant lavage de la lessive dessus.

A partir du lierre

Cueillir 50 feuilles de lierre (environ), les laver et les déchiqueter ou froisser. Les mettre dans 1 litre d'eau et faire bouillir 5 minutes. Couvrir et reposer toute la nuit; et filtrer. Il faudra 1 petit verre (environ) en machine (5 kg de linge).

Savon à partir de lessive de cendre

La lessive décrite ci-dessus, permet d'avoir une solution basique (PH) qui est du carbonate de potassium K2CO3 à partir de la potasse KOH (hydroxyde de potassium) présente dans le bois. On aurait pu prendre de l'hydroxyde de sodium NaOH.

Pour avoir du savon, il suffit de rajouter des lipides (graisse ou huile). C'est la saponification.

Donc, si je reprends, il faut faire de la lessive comme précédemment, sauf qu'on mettra 3 volumes d'eau pour un volume de cendre.

Dans un pot en verre, mélanger 500 ml de lessive avec une cuillère à soupe d'huile végétale (huile d'olive la meilleure). Un nuage blanc se forme alors (plus ou moins rapidement). Si l'huile remonte direct à la surface, c'est bon aussi. Une huile plus vieille réagit plus vite mais sent le rance, plus jeune elle réagira moins vite, la saponification dure plus longtemps.

Fermer le pot, bien le secouer/mélanger et le placer au dessus d'un point chaud (environ 40°C, comme un radiateur). Le remuer tous les jours et au bout de 5 à 7 jours le savon est prêt (il n'y a plus de gras sur le bord après l'avoir mélangé). Le résidu est de la glycérine.

On peut mettre du vinaigre pour adoucir le PH de ce savon liquide (pour le corps ou la vaisselle, mettre moitié vinaigre moitié savon).

Comme ce savon n'a pas de conservateur, il faudra le stocker au froid et le refaire régulièrement.

Si on n'a pas de vinaigre, on peut laisser le savon liquide s'évaporer plusieurs mois, on obtient du savon noir. Il est assez caustique, on peut l'adoucir en le mélangeant à de l'argile jusqu'à obtenir une boule dure, qu'on peut utiliser, après l'avoir réhydrater en le passant sous l'eau (comme on le fait avec un savon classique), pour se laver les mains, la vaisselle, les meubles, le linge après l'avoir refait dissoudre dans l'eau pendant une nuit), etc. et qui est plus facilement transportable que du savon liquide.

Savon antiseptique

Il peut être intéressant de rajouter au savon ci-dessus, qui permet de laver et de dissoudre les graisses plus facilement, une propriété antiseptique pour débarasser des bactéries pathogènes (mais aussi des bactéries protectrices de la peau, d'ou l'intérêt de ne pas abuser des antiseptiques!).

Pour cela on rajoute de la sève de conifère, solide ou liquide suivant le conifère. Le pin douglas a des petits bourelets de sève liquide sur l'écorce. A la jonction écorce du tronc et branches, il y a des tas de sève solide, qu'on peut faire chauffer pour la rendre liquide.

Couper une branche morte (3 à 4 cm max) en bizeau (évite de salir son couteau). Couper une branche plus grosse, creuser dedans une petite cupule où on mettra la résine receuillie avec le bizeau (en raclant sur le bord de la cupule). Récupérer une noisette de sève pour 100 ml de savon.

Mélanger la cendre blanche tamisée avec de l'eau dans une vieille gamelle allant au feu, jusqu'à obtenir la consistance voulue, rajouter la sève, bien mélanger comme vous pouvez, puis porter au feu pour liquéfier la sève et favoriser le mélange.

Liquides acides

Peuvent être obtenue à partir de vinaigre ou de jus de citron. Ils servent à équilibrer les liquides trop basiques comme la lessive (l'idéal étant un PH de 7, neutre, n'engendrant aucune réaction chimique).

Bicarbonate de sodium

Le bicarbonate de sodium se retrouve dans certaines mines, il ne sera pas forcément facile à fabriquer par la suite. Voilà un petit exemple de ses diverses utilisation, il permet de remplacer plusieurs produits, il n'y a donc plus que le bicarbonate à stocker.

Dentifrice

Saupoudrer une pincée de bicarbonate de sodium sur une brosse à dent humide fait l'office d'un dentifrice, tout en rendant les dents blanches.

Comme c'est un abrasif, il peut enflammer la gencive, si c'est le cas, ne pas l'utiliser plusieurs fois par jour.

Anti-bactérien

Mettre ses draps dans une solution eau-bicarbonate de sodium permet de tuer toutes les petites bêtes au bout de 2 h.

On peut l'utiliser pour le frigo, etc. en remplacement de la javel. Pour la salle de bain, on peut le mélanger au vinaigre.

C'est bon aussi pour les mycoses des pieds (mais préférer un rétablissement des choses en ne se lavant plus au savon et en laissant l'équilibre de la flore dermale se reconstitituer).

Fabriquer du charbon actif

Source wikipedia.

Le charbon actif peut être produit à partir de toute matière organique végétale riche en carbone: bois, écorce, pâte de bois, coques de noix de coco, coques de cacahuètes, noyaux d'olives, ou bien de houille, tourbe, lignite, résidus pétroliers.

La fabrication se décompose en deux étapes :

En situation de survie bushcraft, prendre le charbon de bois (les gros morceaux noirs) qui restent une fois votre feu éteint. Les écraser. C'est déjà suffisant pour faire un filtre.

Fabriquer de la javel

http://preparationquebec.blogspot.fr/2013/04/leau-de-javel.html

La formule de l'eau de javel est NaClO (Sodium (Na), Chlore (Cl) et Oxygène (O)). La formule du sel étant NaCl, on a déjà trouvé le sodium et le chlore. Reste à trouver l'oxygène (un indice, on en trouve dans l'air et dans la formule de l'eau!).

Le moyen de fabrication le plus simple se fait par électrolyse : 2 électrodes (tiges métalliques, conducteur de cuivre, etc.) branchée sur du 3 à 12 V en continu (piles ou batteries) plongées dans un récipient en verre rempli d'eau et de sel (25 g de sel par litre d'eau froide). Le sel doit être dissous avant de plonger les électrodes, et il faut remuer en permanence sou speine de produire aux électrodes de la soude et du dichlore aux électrodes.

Attention : si la majorité du chlore produit reste dans la solution, une partie s'en échappe, d'où la nécessité de faire ça dans un endroit très aéré. S'il y a un gaz jaunatre qui s'échappe, retirer de suite les électrodes, c'est du dichlore. Ne pas le respirer.

Il y a aussi de l'hydrogène qui se dégage, pas de flamme à côté.

Laisser la réaction se produire jusqu'à la fin (plus de courant électrique consommé). Très vite on sent l'odeur de la javel.

Stocker la javel dans un bison, la renouveler tous les ans car elle perds vite de ses propriétés.

Se protéger des bêtes sauvages

Les insectes piqueurs

Le principal danger de ces insectes n'est pas la petite quantité de sang qu'ils prélèvent, mais les maladies qu'ils vous transmettent en plantant leur trompe dans notre sang. Les maladies transmisent viennent d'un homme ou d'un animal sauvage précédemment piqué. Le seul moyen est d'éviter qu'ils nous piquent, notamment en portant des vêtements adaptés et en évitant les lieux où ils sont en grosse concentration.

Les moustiques

Avec les pluies et la chaleur, c'est eux qu'on risque de rencontrer le plus souvent.

Les femelles moustiques (les seules qui piquent pour pomper du sang du sang chaud pour leurs oeufs) sont attirées avant tout par votre odeur : le dioxide de carbone de votre respiration, l’acide butyrique, émise par notre peau, et les odeurs de pieds ! Les personnes propres sont, contrairement à la légende, moins piquées que les autres. Les autres facteurs d'attirance sont la chaleur, le mouvement, et les masses mobiles de couleur sombre. Impossible d’arrêter de respirer, bien sûr, mais en bougeant moins on produit moins de chaleur, moins de CO 2 et moins de transpiration...

Ils pondent leurs oeufs dans de l'eau stagnante, il est bon d'enlever tous les récipients qui peuvent se remplir d'eau de pluie, les marécages et mares, etc.

Ils sont actifs surtout une heure lors du lever du soleil, et une heure lors du coucher du soleil, quand la lumière est entre chien et loups (ils sont plus durs à écraser).

Les bords de mer ventés, les crêtes ou les bords de lac frais en sont relativement épargnés hors des heures actives. Les marécages ou sous les arbres les voient actifs en permanence et en grands nombres.

Les tiques

Actives au dessus de 5° avec un pic au printemps et à l'automne. Elles se mettents dans les hautes herbes et les ronces (moins d'1m du sol), ne sautent pas mais se laissent tomber sur leur hôte, montent sur les jambes, puis de là remontent sur le corps jusqu'à trouver l'emplacement qui leur convient.

Elles mordent et restent là quelques jours à se remplir de sang. Ensuite elle relâchent, retombent à terre puis remonteront sur une autre victime.

Leur victime est détectée grâce à l’organe de Haller logé sur sa première paire de pattes. Cet organe est sensible à la fois au dioxyde de carbone, à certains constituants de la sueur, et aux phéromones des vertébrés. Une fois sur son hôte elle se dirige grâce à ses pédipalpes vers une zone où la peau est fi ne et bien irriguée. Elle peut se fixer partout y compris sur le cuir chevelu. Elle ancre alors son hypostome dans la chair de son hôte en prenant soin de l’anesthésier par sa salive. Ainsi la morsure est indolore, la tique n’est pas détectée et n’est donc pas éliminée. L’ancrage est ensuite stabilisé par du cément, qui est une sorte de colle qui durcit instantanément. Et vous allez voir que c'est coton pour l'en déloger.

Dès l'afflux de sang chaud, les bactéries parasites se développent en grand nombre et incitent la tique à relâcher régulièrement de sa salive infectée dans notre sang, ce qui nous contamine. Les risques sont maximaux au bout de 10h que la tique a commencé son repas (avant la borrelia, bactérie qui donne la maladie de Lyme, semble inactive), d'où l'importance de l'épouillage en fin de journée...

Si on est infecté, on observe un érythème migrant (une grosse zone rouge de plus de 3cm de diamètre autour de la morsure) entre 3 et 30 jours après l'inoculation. Ne pas confondre avec la petite rougeur normale après une piqure.

Mettre des vêtements couvrants, et sombres car le blanc semble attirer les tiques, même s'il facilite leur repérage et leur élimination.

Symptômes de la maladie de Lyme : maux de tête, douleurs articulaires, puis fatigue généralisée.

Vérifier le corps 2 fois par jours.

En cas de morsure, retirer le corps en entier sans presser le corps de l'insecte pour ne pas répandre les borrelia de partout sur la plaie. Ne pas utiliser d'alcool ou d'éther pour endormir la tique, ni de parfum ou de vaseline. Saisir la tique au plus près de la tête. Soit une pince fine et on tire dans l'axe, soit un tire-tique et on tourne dans le sens des aiguilles d'une montre.

Une fois la tique retirée, désinfecter la plaie.

Les prédateurs

Il y a pleins de parcs animaliers avec des lions, des éléphants, des tigres... qui se feront un plaisir de relâcher ces animaux dans la nature.

Les chiens, surtout ceux dressés pour l'attaque comme dans les brigades cinéphiles, vont se rassembler en meute et vont traquer leurs anciens maîtres.

Le feu

Le feu éloigne les prédateurs.

Prendre la fuite

Le mieux est de battre en retraite en reculant doucement face à la bête et en parlant doucement. Puis s'éloigner sans courir ce qui exciterait leur instinct de chasseur. S'ils nous chargent, on peut faire comme avec les éléphants lever les bras devant soit, paumes tendues et en étant sur d'être le plus fort. Des fois ils s'arrêtent à quelques centimètres, il ne faut éviter qu'au tout dernier moment sans paniquer.

On peut aussi à l'intox se précipiter sur le fauve en criant et en agitant les bras, c'est au feeling du moment.

monter dans un arbre se révèle ensuite être la meilleure stratégie si l'évitement n'a pas marché.

Contre des prédateurs comme des lions ou des ours qui vous ont déjà mis le grappin dessus, il ne reste plus qu'à faire le mort (attention, uniquement si la bête vous a chargée et tapée, sinon ils ont beau être moins intelligents que nous ils vont flairer l'arnaque). Si le prédateur n'a pas faim et qu'il voulait juste jouer, il va se désintéresser de vous. Sinon il faudra se battre, et vous n'aurez probablement pas le dessus mais perdu pour perdu...

Autres stratégies d'évitement

Il est très rare d'être spontanément attaqué par un animal, cependant, rencontrer un sujet de grande taille n'est pas sans danger.

Ecartez-vous de leur chemin. Dans une rencontre inopinée, l'animal aura sans doute aussi peur que vous ; il s'agit alors de garder tout son sang-froid pour ne pas provoquer, involontairement, une

attaque.

- Si vous vous trouvez nez à nez avec un gros animal : RESTEZ PARFAITEMENT IMMOBILE. Reculez doucement. en parlant sur un ton calme ; dans la plupart des cas, l'animal reculera de son côté. Evitez tout geste brusque et souvenez-vous que les animaux "sentent" littéralement la peur, et les chasseurs pris de colique sous l'effet de l'émotion peuvent en témoigner.

Tentez, dans la mesure du possible, de vous calmer.

- Si un animal vous donne l'impression de charger, peut-être est-ce vous qui lui barrez le chemin de la fuite. Ecartez-vous de son passage.

- lorsque vous êtes poursuivi par un animal (et que vous n'avez pas le courage de rester immobile ou de vous écarter), faites des zig-zags en courant : la plupart des gros mammifères comme les rhinocéros chargent en ligne droite et n'ont qu'une vue médiocre.

- Les prédateurs nocturnes comme le tigre ou le léopard possèdent une excellente vision de la proie en mouvement, mais leur vision des couleurs est mauvaise et un objet immobile leur apparait flou .

Si vous n'avez pas encore été détecté, restez immobile.

- Il est parfois possible de décourager un prédateur qui vous poursuit en criant et en faisant de grands gestes.

- La dernière solution consiste à grimper dans un arbre. Toutefois vous risquez d'y rester un certain temps si l'animal est obstiné.

- Si vous avez le choix, évitez de grimper dans un épineux : dans votre panique, vous risquez de vous blesser très sérieusement et de rester prisonnier dans une situation très inconfortable.

Perdu!

Essayez de prendre une route qui monte ou qui descend. En effet, en montant toujours plus haut, vous atteindrez un point d'observation qui vous permettra de mieux vous repérer, et peut-être même d'être repéré. En suivant une descente, vous trouverez sûrement un cours d'eau qui vous mènera, très probablement, à la civilisation. Cela dit, ne longez pas un cours d'eau pendant la nuit ou dans le brouillard, car cela peut être dangereux. En effet, l'eau peut se jeter en cascade du haut d'une falaise, et vous risquez de ne pas le voir. Enfin, ne descendez jamais dans un canyon. Même s'il n'y a pas de risque d'inondation, progresser dans un canyon est difficile pour plusieurs raisons. Les rochers, hauts et escarpés, peuvent vous empêcher de sortir du canyon, vous obligeant à grimper. Il se peut aussi qu'une rivière à fort courant vous barre le passage.

Si vous avez plus de temps, vous pouvez retrouver l'Est et l'Ouest avec un gnomon. Nom compliqué pour désigner un baton planté verticalement dans le sol, vertical grâce à un fil à plomb. On mesure à différent moment de la journée. Le Nord sera trouvé en prenant l'ombre la plus courte, elle indique la direction du Nord dans l'hémisphère Nord. Autour, on aura un arc de cercle. Si on prends la tangente centrée autour du Nord, on a la direction Est-Ouest. Le jour de l'équinoxe, le tracé de l'ombre sur le sol tout le long de la journée sera très près d'une droite. Si on n'est pas là pour le midi pile, en prenant le point où la droite est la plus proche du baton, ce point désigne toujours l'axe Nord-Sud.

Utilisation du sac à dos de bushcraft

Maintenant que nous savons quoi faire, il nous faut avoir du matériel pour l'utiliser, du moins au début le temps de s'habituer à ce nouvel état de fait.

Dans la page préparation, nous avons vu de quoi est constitué un sac à dos de bushcraft.

Une page spéciale est dédiée à l'utilisation du sac à dos de bushcraft pour survivre dans la nature.

Techniques de fabrications naturelles

La nature permet de fabriquer pleins de choses, commes des vêtements, des abris, etc. Nous verrons ici les techniques, comme le tannage de peau, pour obtenir des objets sans trop de technologie, avec lmes matériaux locaux.

A classer

LA CHAMBRE A AIR : faites des petits bouts de 10 cm de long et de 1 cm de large, puis faite un nœud simple et allumez-le. Ils

donneront le temps au bois de prendre quand il est mouillé. Attention

sa fumée peut être toxique dans une pièce fermée.

Vous pourrez boucaner dans une cave, si vous le désirer, la

viande restera comestible plusieurs jours.

La viande : sur une grille à 1m du feu, posez la viande en filet s’il

s’agit d’un gros animal (chien ou animaux du zoo).

Pour les rats, videz-les, écorchez la peau et couper la tête, mettez

les en forme dite du « crapaud ». Pour les oiseaux, idem que les rats.

Une fois la viande sur la grille, mettre une taule pour ralentir le

passage de la fumée.

Attention aux combustibles utilisés, jamais de résineux (pin,

sapin, etc.) la viande prendrait leurs goûts immondes, croyez-moi, j’ai le souvenir d’un stage en 1983 de survie où le pain cuit au bois de sapin fût immangeable.

Attention aux combustibles du genre faux plafonds qui peuvent

dégager des vapeurs toxiques.

Une boite de conserve avec du sable à demi hauteur, imbibé

d’essence et d’huile, fera une bonne torche, la résistance française

utilisait cette technique pour baliser les zones de parachutages lors des

largages de nuit. Vous pourrez éclairer des tunnels sans problème.

TABLEAU DU VOLTAGE DES LÉGUMES

Légume Tension délivrée

Pomme de terre 0,60V

Concombre 1V

Oignon 0,10V

Tomate 0,20V

Citron 0,50V

Chou 0,28V

Citrouille 0,32V

Vous pourrez les manger par la suite, utilisez-les pour écouter

une petite radio FM.

Exemples de survie

Les naufragés de l'île Tromelin

Le naufrage

182 hommes et femmes s'échouent sur une petite île de l'océan indien battues par les vents, pratiquement sans végétation et très petite quantité d'animaux (l'île fait 3 km2). 2 baraquements sont créés, quelques vivres récupérés du navire, les tortues et oeufs d'oiseaux mis à contribution pour la nourriture. Un puit de 5 m est creusé pour obtenue de l'eau saumatre limite potable. Un radeau emportant 122 hommes est construit en 2 mois. 60 esclaves sont laissés à l'abandon, avec 3 mois de vivre (il était prévu de revenir 2 semaines plus tard). Malheureusement, le gouverneur de l'île la plus proche refuse l'envoi d'une expédition de secours. Au bout de 2 ans, 18 personnes tentent de s'échapper sur un radeau de fortune, mais ils disparaissent en mer.

Pendant 12 ans, la population se stabilise à 13 personnes (10 femmes et 3 hommes). Ce n'est que 15 ans après le naufrage que des expéditions de secours sont lancées. Les 2 premières échouent à aborder l'île, mais un marin parvient à rejoindre l'île à la nage. Perdant patience au bout de quelques semaines, il reconstruit un radeau de fortune, entrainant avec lui les 3 derniers hommes survivants et 3 femmes. Comme la précédente tentative, ils disparaissent en mer. Finalement, peu de temps après, les 8 derniers survivants (7 femmes et un bébé de 8 mois) seront récupérés.

Les habitations

Des habitations faites de blocs de grès et de recifs coralliens sont édifiées, les pluies et cyclones étant très nombreux. Les restes de l'épaves sont mises aussi à contribution pour les habitations. Batiments utilisés dans l'ordre chronologique :

Les batiments devaient résister aux vents violents et cyclones. Ce n'était pas la tradition des malgagches (structure traditionnelle en bois et torchis) qui ont dû s'adapter à leur nouvel environnement.

La nourriture

Que de rares herbes et petits buissons éparses sur l'île. Ils ont mangés principalement les oiseaux (des sternes, qu'ils ont sans doute contribués à éradiquer car on ne les trouvent plus de nos jours), les oeufs d'oiseaux et les tortues marines qui viennent pondre.

Poissons et coquillages consommés en moindre quantité.

Le feu

L'entretien du feu sera fait pendant 15 ans uniquement avec le bois récupéré de l'épave. 2 briquets et des silex explique qu'ils aient pu rallumer le feu de temps à autres.

Les outils

Une grande quantité d'outils ont été fabriqués et entretenus (hache, grattoirs, burins, gouges). Des ustensiles de cuisine en cuivre réparés jusqu'à 9 fois (cuillères, bols et gamelles). Une marmite en plomb.

Une pierre à affuter à partir d'un bloc de grès.

Les vêtements

Seulement des pagnes, tressés avec des plumes d'oiseaux.

Lien vers l'histoire détaillée

http://www.tromelin2014.com/lhistoire-de-tromelin/

Une ville de 60 000 habitants bloquée par l'armée pendant 1 an

Ca se passe en Yougoslavie entre 1992 et 1995, pendant la guerre. La ville est fermée par les armées qui l'encerclent, des parachutages de vivres sont réalisés mais c'est les gangs mafieux organisés qui les récupèrent et en profitent pour faire leur loi. Des snipers embusqués rendent toute sortie en plein jour risquée (de nos jours, avec les lunettes infrarouges, même les sorties de nuit vont être risquée). Les déplacements se font à 2 ou 3, toujours bien armés.

Les gangs détruisent les hopitaux, les policiers ne vont plus travailler. Impossible d'utiliser sa voiture, plus de pétrole et rues encombrées.

Très vite le papier toilette vaut plus cher que l'or. Les femmes se prostituent 4 h pour obtenir une boîte de conserve (surtout les mères avec enfants en bas âge). Les gens se barricadent, ceux qui ont pu prévoir sont assez nombreux et bien armés pour soutenir un assaut.

Au bout de 3 mois, ayant épuisés très vite leurs maigres réserves de bouffe, les premiers morts faim se produisent. Le froid tue aussi des gens.

Le troc marche ) plein. Armes a feu, munitions, bougies, briquets, antibiotiques, pétrole, piles et nourriture deviennent les monnaies d'échanges pour lesquelles beaucoup sont prêt à tuer. "la plupart des gens deviennent des monstres…c’était moche".

Les meubles, parquets et portes sont brûlées, impossible d'avoir accès à des arbres (ceux du centre ville sont rapidement découpés).

Lien vers l'histoire détaillée

http://lesmoutonsenrages.fr/2013/03/01/survivalisme-bienvenue-en-enfer%e2%80%a6/

Climat

Le climat dépend de beaucoup de choses, de la circulation océanique, de la position des terres et des océans, de ce qu’il y a sur les terres, de la quantité de poussières, etc. Par exemple, la sécheresse au Sahel depuis 1980 est du à l’accumulation de poussières émises par l’europe du nord depuis la révolution industrielle de 1850 qui a modifié durablement le trajet des vents. Un sol sec comme un champ de blé renvoit des bulles de chaleur, l’air saturé d’humidité au dessus d’un lac détourne les nuages qui arrivent dessus, les montagnes peuvent arrêter les nuages bas qui viennent de l’océan comme à Pau, et provoquer derrière les montagnes, en Espagne, un climat désertique.

Pour en savoir plus...

Il vous faut 2 livres papier, les meilleurs en juillet 2016, dans votre sac de survie :

Manuel de survie

Un manuel de survie basique léger que vous pouvez imprimer : http://silex-mindset.pagesperso-orange.fr/docguide.html

Les règles de survie de base : http://www.guide-de-survie.com/asopeac-outil-survie-acronyme/

http://fr.wikihow.com/survivre-dans-les-bois

Pour les plantes comestibles

Le site http://www.mauvaisesherbes.org/, semblant assez sérieux quand à la fiabilité des informations.

à suivre...


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