Première version: 2014-10-27
Dernière version: 2018-05-20
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La nature regorge d'eau, encore faut-il savoir où la trouver.
Sources en bas des vallées généralement. Suivre les traces d'animaux mène à l'eau.
le sable au dessus des marées contient de l'eau potable, tout comme creuser à 50 cm d'un cours d'eau (évite de faire bouillir si pas de pollution dans la terre).
Faire bouillir l'eau ne provenant pas d'une source claire sans pollution au dessus.
Les parties pas trop riches en protéines des jus d'animaux, ou certains fruits (mais pas trop laxatif pour ne pas perdre plus d'eau).
L'eau pure (pluie, rosée matinale, neige à faire fondre) ou distillée peut être bue sans trop de danger, même si une pincée de sel permet de la minéraliser et d'éviter d'éevntuels problèmes sur le long terme.
En dernier recours, l'évaporation puis recondensations de matière vivante, comme une charogne ou des branches/herbes coupées, ou encore entourer une branche de plastqiue pour utiliser la respiration des plantes.
Les points d'eau se trouvent plus facilement vers le bas des vallées. Si le lit des ruisseaux est à sec, surtout s'il est cahouteux, vous pouvez creuser pour retrouver l'écoulement d'eau qui se continue en souterrain.
Les herbivores ont besoin d'eau, suivre leurs traces, surtout si elles sont en grand nombre, vous emmenera vers un point d'eau.
Attention, les carnivores qui mangent leur proie crue sans les faire saigner ont moins besoin d'eau, ils peuvent tenir longtemps sans boire.
Les granivores, pigeons et étourneaux ent re autres, ne sont jamais loin de l'eau. Ils boivent à l'aube et au crépuscule. Quand ils volent bas et en ligne droite, il s vont vers l'eau ; quand ils en reviennent alourdis, ils se reposent fréquemment d'arbre en arbre. Calculez la direction de leur vol pour trouver l'eau.
Les échassiers peuvent faire de longs trajets sans manger ni boire, et n'indiquent donc pas la proximité de l'eau. Faucons, aigles et autres oiseaux de proie tirent également de l'eau de lf'urs victimes et comme les carnivores ne doivent pas être considérés comme un signe.
Les abeilles, qui ont un point d'eau à 6 500 m au plus de leur ruche ou nid, mais n'ont pas d'hora ires précis. Les fourmis dépendent de l'eau . Une colonne de fourmis en marche va vers une petite réserve d'eau prisonnière. De telles réserves existent même en régions arides. La plupart des mouches restent à 90 m au plus d'un point d'eau, surtout la mouche européen ne, au corps vert à reflets.
Les reptiles ne constituent pas un signe. Ils récupèrent la rosée et ont de l'eau par leurs victimes, et peuvent donc s'en passer longtemps.
Creusez le sable 5 cm au dessus du niveau limite des marée : il y a de l'eau douce qui surnage au dessus de l'eau de mer salée plus lourde, et qui sera filtrée par les 5 cm de sable. Elle aura surement un goût dégueulasse mais sera potable.
Méfiez-vous de l'eau sans végétation, et de la présence d'os d'animaux : il y a probablement pollution chimique proche de la surface. Regardez sur les bords s'il y a des minéraux pouvant indiquer une condition alcaline. FAIRE TOUJOURS BOUILLIR L'EAU DES MARES. Dans les déserts, il y a des lacs sans sortie : ils deviennent salés, leur eau DOIT être distillée avant d'être bue.
On peut tendre une bâche pour récupérer l'eau de pluie, sectionner les gouttières des maisons.
En montagne, il y a de l'eau stagnante au fond des crevasses.
Ne pas tout miser sur l'eau de pluie. Alain Bombard à passé 3 semaines sans pluie, dans le désert il peut s'écouler 10 ans entre chaque averse.
éponger avec un linge la rosée matinale.
Un filet tendu en travers des brumes de montagne fait goutter l'eau qui la traverse.
Les feuilles ou fleurs ou vieilles souches en forme de récipient peuvent contenir de l'eau de pluie. Le bambou peut aussi se remplir d'eau, surtout si les jointures sont vieilles et jaunies. Si en secouant on entendant la présence d'eau (clapotis), ouvrir les tronçons pour récupérer l'eau.
Il faut éviter par principe les jus laiteux qui sortent de la sève.
Les variétés à écorce grossière et pousses de 5 cm environ en épaisseur peuvent être une bonne source d'eau. Mais vous devez apprendre par l'expérience lesquelles ont de l'eau, car certaines tiges ont un suc vénéneux. Ce dernier est laiteux et collant. Vous devrez l'éviter. Pour tirer de l'eau d'une tige grimpante, choisissez un rameau et remontez-le aussi haut que possible avant d'y pratiquer une profonde entaille, puis de le couper au ras du sol. Ensuite faites-le goutter dans votre bouche ou un récipient. Quand l'écoulement cesse, coupez une section plus haut et recommencez jusqu'à l'épuisement. NE PAS couper le pied en premier, car le suc remonterait dans la tige par capillarité.
Couper une branche maîtresse d'un noyer (ou une grosse racine) vous fournira de l'eau pendant un mois ou plus, l'eau suintant en permanence.
Les palmiers Buri et Nipa, le cocotier, contiennent tous un liquide sucré très buvable. Pour cela, courbez une palme en fleur vers le sol et coupez-en le bout. En ne coupant qu'un petit bout toutes les 12 heures, la circulation est renouvelée, ce qui rend possible la récolte d'un litre quotidien . Les palmes du Nipa sortent directement du sol, mais sur les arbres adultes d'autres espèces, vous pouvez devoir grimper pour atteindre une palme.
Le corps et les fruits des cactées contiennent de l'eau, mais toutes les espèces ne donnent pas un liquide potable : le Saquarro, cactus-chandelier géant poussant en Arizona, est très vénéneux. Prenez garde aux épines de cactus, elles peuvent être très diffi ciles à enlever, surtout les très fines, et elles peuvent causer de très pénibles douleurs si elles restent dans la chair.
Le cactus-tonneau Echinocactus grusoni peut atteindre 1,20 m et il pousse du sud des USA au fon d de l'Amérique Latine. Il est très difficile de tailler dans sa peau épaisse et couverte d'épines. La meilleure méthode est d'en couper le haut et d'extraire des morceaux de l'intérieur pour les sucer, ou bien d'écrase r la pulpe à l'intérieur de la plante avant d'en exprimer le jus, qui varie d'insipide chez certains individus à amer chez d'autres. Un cactus- tonneau moyen d' un mètre donne environ 1 litre d'un jus laiteux : ceci est une exception à la règle d'éviter les plantes laiteuses.
Le lait de coco contient beaucoup d'eau, mais celui des noix bien mûres est un puissant laxatif : en boire trop vous ferait perdre encore plus d'eau.
Les yeux des animaux contiennent de l'eau que l'on peut extraire en les suçant.
Tous les poissons contiennent un liquide potable. Les gros, en particulier, ont une réserve d'eau douce le long de la colonne vertébrale. Ouvrez le poisson et laissez- le à plat, retirez l'épine dorsale en prenant garde à ne pas répandre l'eau que vous allez boire.
Même si vous avez terriblement besoin d'eau, ne sucez pas les autres jus d'un poisson : riches en protéines, leur digestion exige beaucoup d'eau.
Les animaux du désert peuvent aussi être source d'eau . Lors des grandes sécheresses du Nord- Ouest de l'Australie, les aborigènes creusent les plaques d'argile séchée à la recherche de grenouilles qui s'enfouissent dans la boue pour rester au frais et survivre. L'eau qu'elles conti enn ent peut en être exprimée.
A choisir, faites fondre de la glace, plus dense que la neige (neige qui contient beaucoup d'air à chauffer inutilement, avec des formes de cristaux plus durs à casser). En 2 fois moins de temps et d'énergie vous aurez autant d'eau.
Si on n'a que de la neige, commencer à en faire fondre une petite quantité, puis rajouter ensuite la neige en la jetant dans l'eau fondue pour commencer à faire fondre les cristaux.
Avec un gros paquet de neige dans le récipient, la couche inférieure fondra puis sera absorbée par le reste, laissant un vide en dessous qui fera brûler le pot.
Les couches de neige les plus profondes sont les plus granuleuses/compactes, et contiennent plus d'eau.
S'il n'y a pas d'eau, on peut faire condenser de l'eau avec divers moyens. Cette eau étant distillée, pas besoin de la filtrer ou de la purifier, mais elle aura les inconvénients de l'eau faiblement minéralisée vu plus haut. On pourra rajouter du sel pour la reminéraliser (mais pas trop).
On peut aussi relier 2 bouteilles à plat entre elles, une plus bas exposée au soleil, avec l'eau ou l'urine contaminée qui ne déborde pas du goulot, l'autre plus haut enterrée sous de la terre qu'on aura placée dessus pour être plus froide et condenser la vapeur d'eau issue de la première bouteille.
Poser de la matière hydratée (petit animal mort, branches d'abres, urine sur le sol) au fond d'un trou de quelques dizaines de centimètres de profondeur, poser un bol au milieu, étaler une bâche transparente dessus, mettre une petite pierre au dessus du bol pour qu'avec le soleil, la matière humide sous la bâche perde son eau par évaporation, la vapeur d'eau se condense sous la bâche puis en glissant le long de celle-ci tombe dans le bol.
Un arbre peut pomper l'eau à 15 m de profondeur. Inutile de creuser à cette profondeur, on va laisser l'arbre pomper l'eau du sol pour nous.
Mettre un plastique autour d'une branche d'arbre vivante avec une pierre au fond, la respiration de l'arbre donne la vapeur d'eau qui se condense au fond de la bâche.
On peut faire la même chose carrément sur un petit arbuste en plantant un piquet au milieu et en tendant un plastique en forme de tipi autour, en prenant garde que le plastique fasse des rigoles vers des récipient sans toucher les feuilles. Si on n'a pas plusieurs récipient, creuser une fosse autour de l'arbuste, tapissée d'argile si le sol n'est pas étanche.
à suivre...