Nature Humaine (amocalypse)
>Lopsang Rampa
Première version: 2010-10-09
Dernière version: 2019-04-03
Sommaire de la page
Cette page s'appuie sur les révélations qu'a faites Lobsang Rampa dans ses 13 livres écrits entre 1956 et 1980.
Nancy Lieder et Harmonyum le confirment, Lobsang Rampa est bien un imposteur comme le laissaient entrevoir ses réflexions prônant le capitalisme et ses nombreuses incohérences sur ses mémoires.
Apparu lors de la création du new age par la CIA, c'est en fait un auteur qui a monté une fausse histoire, à partir des infos vraies des théosophes, pour mélanger et désinformer. Une grosse partie de ce qu'il affirme est vraie malgré tout, et je conserve cette page par sentimentalisme, car comme beaucoup d'entre vous, c'est ses livres qui m'ont introduit à l'ésotérisme et constituent une bonne entrée en matière, malheureusement fortement romancée et teintée d'horreurs spirituelles (comme soutenir ses riches amis contre leurs employés qui se plaignent de leurs mauvaises conditions de travail) ou de grosses erreurs (faire croire que le troisième oeil est derrière le front chez les humains, comme il l'est chez les Annunakis.
La lecture des romans de Rampa est plutôt fatidieuse (à moins que vous aimiez lire 2000 fois qu'il prends le thé et la tsampa comme repas, ou des descriptions du paysage alentour qui ne nous intéresse pas pour aller directement à l'essentiel). C'est pourquoi je vous propose le résumé qui suit.
Après toutes mes expériences m'ayant montré que le paranormal était bien réel, je ne pouvais plus me voiler la face comme le scientifique lambda, aussi j'ai attaqué la lecture de nombreux bouquins ésotériques (tout en gardant mon esprit d'analyse scientifique). Les lectures vont des expériences paranormales diverses compilées (comme flammarion, les rapports scientifiques sur les poltergeist) ou rencontrées d'ici et là (dans nombre d'autobiographies les expériences paranormales affluent), les soporifiques et vieillot (au niveau du langage et du style) bouquins sur le spiritisme, ou encore Castaneda et le chamanisme.
J'ai au début rejeté certains des préceptes allant selon moi contre toute logique (en gros à savoir que nous ne sommes sur terre que pour apprendre une expérience, et que par exemple si des parents avaient un bébé qui mouraient à 2 ans c'était pour que le bébé et ses parents apprennent / expient leur leçon). Mais au fil des lectures diverses, tous disaient à peu près la même chose (bien qu'on puisse supecter que les uns et les autres se repiquent des idées donc aient tous le même langage), ce qui oblige à accepter l'idée que peut-être ils aient raisons.
Puis un jour je suis tombé par hasard dans une brocante sur un livre de Lobsang Rampa, la caverne des anciens.
Je dois avouer que le nom Lopsang Rampa, la consonnance gourou tibétain m'a d'abord fait reposer le livre. Puis je l'ai repris je ne sais pourquoi pour au moins lire le résumé derrière. Ca parlait des pyramides d'égypte, je me suis dit que ça serait au moins intéressant à lire, comme une histoire de Science-Fiction genre Robert Charroux (je ne prenais pas ce dernier au sérieux à l'époque, croyant encore que l'archéologie officielle ne mentait pas).
Au bout de quelques pages de Lobsang Rampa, j'étais épaté. Ce bouquin résumait tout ce à quoi m'avait amené mes cogitations depuis 6 ans, en allant bien plus loin que là où j'en étais rendu (j'essayais de faire une synthèse laborieuse de ce que sous tendaient toutes ces expériences que j'avais observées ou lues, alors que tout avait déjà été fait il y a des milliers d'années, quand l'homme ne subissait pas le cover-up d'un système esclavagiste comme aujourd'hui).
Rampa m'amena à apprendre des choses encore floues, que Harmonyum clarifia par la suite.
Les journalistes à l'époque n'ont pas su prouver que c'était un imposteur ni que ce qu'il disait était la vérité. Ils s'en sont tenu à une lettre du Dalaï Lama (le même qui fête ses 80 ans dans le ranch des Bush...) qui disait que ce que racontait le livre sur le boudhisme tibétain était faux (évidemment sans préciser en quoi c'était faux, sans donner le moindre exemple...), Lopsang Rampa disant pourtant lui-même qu'il ne respectait pas à la lettre la religion boudhique, étant au delà de toutes les religions.
Un fake apparaissant en 2000 (donc 20 ans après sa mort) dit que l'auteur ne parlait pas tibétain, assertion fausse qu'on ne retrouve pas à l'époque. C'est vrai qu'il aurait été facile de vérifier, les journalistes semblant vouloir le décrédibiliser sans le vouloir réellement, car il servait les intérêts de la CIA qui pilotait en arrière-plan l'ascension du New-Age.
Il y a aussi ces 2 fautes classiques de la SF des années 50, à savoir l'utilisation dans le futur de livres au lieu de tablettes tactiles, ou encore de robinets séparés eau froide eau chaude au lieu de mitigeurs. Le récit lui-même semble romancé, comme le nombre de morts assez important autour de lui alors que lui s'en sort toujours, etc. Il faut dire que l'écriture est très ancrée dans son époque et le milieu anglo-saxon.
En se renseignant un peu, ces histoires de civilisations disparues peuvent se tenir, de même que les squelettes humains géants dont on aurait trouvé trace un peu de partout dans le monde. Le documentaire sur les pyramides expliquant que c'était un monument d'une civilisation autre que celle du bronze, nous ayant laissé le mètre et toute la géométrie des grecs se tient aussi : ces constructions étaient prévues pour durer dans le temps et apporter la connaissance mathématiques aux hommes du futur. Ces pierres auraient donc plus que les 4 000 ans officiels. De même que ces sociétés secrètes dont les indices de présence et d'actions se retrouvent partout à qui sait lire les entrefilets.
Par contre, on retrouve dans Lopsang Rampa des idées qui n'ont aucune base scientifique. Il affirme que comme la Terre tournait plus vite, la gravité était allégée pour les dinosaures. C'est vrai qu'elle tournait surement légèrement plus vite, mais la gravité reste quasiment la même entre le pôle Nord et l'équateur, alors qu'au Pôle Nord il n'y a aucune force centrifuge pour compenser la gravité (et pire, la gravitation y est moins forte, montrant que Newton est faux car la gravité est censée être supérieure dans un lieu plus proche du centre de la Terre...). J'avoue que j'ai cru en premier temps à cette assertion...
Il faut se méfier de la traduction française, qui pour décrire la civilisation avancée dit que les hommes appuient sur des boutons pour changer les images, alors qu'en anglais la personne bouge les mains en l'air, comme on le ferait avec une reconnaissance tactile dans l'espace. De mêmes que les siècles anglais se transforment en millénaires dans la traduction française, de même que des paragraphes disparaissent carrément dans la traduction française.
La lecture est aussi ardue par moment, il se répète beaucoup, surtout vers la fin de sa vie et ses derniers bouquins, comme s'il ne prenait plus le temps de se relire (ce qui peut se comprendre car il était très malade).
Il faut aussi savoir que Rampa est imprégné des dogmes de la religion tibétaine, et que souvent il a du mal à faire la différence entre les révélations/les faits et les croyances du boudhisme tibétain. Il dit "nous autres tibétains croyons en celà" mais ne prends pas la précaution de dire si c'est une croyance ou un fait, comme ceux qu'il énonce plus loin.
A partir d'ici je résume les livres de Lobsang Rampa. Comme je l'ai précisé plus haut, c'est un imposteur, donc ce qui suit peut être vrai ou faux ! A considérer comme des archives sur les infos du New Age Sataniste, dont une partie sont de vraies études ésotéristes (mais incomplètes ou erronées), ou servant des buts de manipulation.
Lobsang Rampa serait né vers 1912 dans une riche famille de la capitale tibétaine. A l'âge de 7 ans, après une éducation stricte où il appris le judo (ce qui lui servira de nombreuses fois dans la vie), il rentre dans la première lamasserie du pays suite à la lecture de son horoscope qui lui prédit une vie douloureuse (les moines connaissent les grandes lignes, à savoir qu'il partira en Chine, puis au Japon, puis qu'il rejoindra l'occident à la fin des guerres). Un des buts de sa vie, inventer un appareil pour voir l'aura, lui est aussi dévoilé. Il se conformera toute sa vie à la prédiction qui lui a été faite, pour accomplir son destin/karma.
Dans la lamasserie, il est reconnu en tant qu'incarnation d'un ancien lama élevé spirituellement, et suivra une formation accélérée pour engranger une quantité phénoménale d'informations. Son maître est le lama mingyar Dondup, un grand initié, qui l'emmène en de fréquentes occasions rencontrer le 13ème et dernier Dalaï Lama (le 14ème actuel n'étant pas reconnu comme tel). Les tibétains savent que leur pays va être ravagé au milieu du 20ème siècle par l'invasion chinoise, et une des raisons de l'enseignement est de sauver à l'étranger leur savoir via Lobsang Rampa.
Etant dans un monastère, le lama et son élève se conforment à la tradition boudhiste, comme le respect des nombreux offices, mêmes ceux du milieu de la nuit, bien que son maître dise régulièrement que beaucoup de rituels comme les moulins à prière sont inutiles.
Clairvoyant, pouvant voir l'aura et lire dans les pensées, Lobsang subi une opération d'ouverture du troisième oeil (activation d'une partie frontale du cerveau par découpe de la calotte cranienne et stimulation de la glande épiphyse par appui mécanique) destinée à élargir ses capacités. Il peut ainsi plus facilement réaliser des voyages astraux, lire le passé et le futur, discuter par télépathie avec les autres moines distants.
Durant son enseignement, il aura l'occasion de visiter les cavernes des anciens ou capsules temporelles laissées par les anciennes civilisations aux hommes du futur, avec tous leurs objets fabuleux (dont les sarocphages régénérateurs ont permis à son maître de vivre 400 ans), de même que recevoir l'enseignement d'un vieil ermite enlevé par les extraterrestres (les jardiniers de la terre) vers 1840 qui lui raconte l'histoire de la terre. De même qu'il est formé aux vrais enseignements sur la vie dans le monde astral, sans le formatage des religions terrestres, y compris boudhiques. Ses possibilté de sortir hors du corps et ses visites des annales akashiques lui permet d'en savoir un peu plus sur la vraie histoire de l'homme et des civilisations l'ayant précédées, et ainsi découvrir les nombreux mensonges proférés par les vainqueurs qui ont réécrit l'histoire.
Devenu grand lama à un âge très jeune, le choix lui est donné (comme il lui sera donné toute sa vie, le principe du libre arbitre) de s'arrêter là et profiter du niveau social où il a accédé, ou de continuer son ascension spirituelle et vivre le karma très difficile qui lui a été donné (depuis tout petit il sait qu'il verra les atrocités de la guerre, sera torturé physiquement et mentalement à de nombreuses reprises tout au long de sa vie). Il décide toujours de continuer.
Il est ensuite envoyé en Chine pour parfaire ses connaissances en médecine et électricité et vivre les tortures prédites dans son jeune âge. Il devient pilote d'avion alors qu'éclate la seconde guerre, il assiste aux massacres faits en Chine par les japonais, il est fait prisonnier puis envoyé dans les camps de concentration japonais où il est torturé. A la fin de la guerre, il traverse la russie, il est fait prisonnier par les communistes et de nouveau torturé, il arrive à passer en Europe puis à la traverser sans papier en pleine guerre froide, et réussi ensuite à rejoindre l'amérique avec des papiers récupérés de la mafia italienne. Malheureusement, ses papiers sont détruits pendant la traversée par des hommes mauvais (comme il en a beaucoup rencontrés qui se sont dressés sur son chemin). Il sera sauvé aussi par des hommes bons, mais ces derniers sont plus rares sur le chemin...
Aux Etats-Unis il réussit à trouver quelques boulots dans ses compétences multiples (radiophonie, électronique, photographie), puis retourne en angleterre, ou de nouveau ses papiers sont confisqués par un négrier. Enfermé une nouvelle fois en prison bien qu'il n'ai commis aucun crime, de nouveau on lui prends tout l'argent qu'il avait pu économiser. Il est forcé de retourner à New York comme manoeuvre sur un vieux cargo. Là encore il rencontre des hommes qui lui font des misères, et d'autres qui l'aident à échapper à la police à son arrivée.
Souvent il est en contact avec son maître décédé qui lui explique que les souffrances endurées ne sont pas là pour lui faire expier une faute dans le passé, mais bien dans un but d'étude pour les esprits supérieurs. Il lui est rappelé que cela est sa dernière incarnation sur terre.
Son corps est maintenant trop abimé pour réaliser le but de son existence, étudier l'aura humaine dans le but d'aider la médecine à diagnostiquer les maladies, il lui faut donc prendre le corpscompatible d'un anglais qui lui veut en finir avec la vie.
Pour cette transmigration du corps astral il retourne au tibet où il est pris en charge par un groupe secret de moine qui protège les savoirs tibétains de l'envahisseur chinois. Ces derniers opèrent la transmigration.
Dans ce nouveau corps physique il lui faut trouver de nouveau un emploi pour vivre, mais devant les échecs répétés, il finit par se résoudre à écrire son premier livre autobiographique pour gagner de l'argent. Cela lui donne un peu d'aisance financière pour continuer l'étude de l'aura mais fera débuter les persécutions sur lui et sa femme par les journalistes, qui le tortureront jusqu'à la fin de sa vie. Il devra se déplacer de pays en pays sans réussir son oeuvre sur l'aura (demandant trop de moyens financiers qu'il n'a pas) mais en ayant légué à l'humanité des ouvrages très beau.
J'ai du mal à faire le lien avec nos mots occidentaux modernes. Le boudhisme de Lobsang Rampa est très lié aux connaissances annunakis conservées dans les cavernes des anciens himalayennes, il se peut que certains rites ne soient pas obligatoires. Le mot monde fait à la fois référence aux planètes, mais aussi aux pays où à des systèmes solaires. D'où la grande complexité à comprendre ce que Lobsang a voulu exprimer.
Le texte qui suit est directement extrait de ses livres, j'ai juste enlevé 90% du bouquin, vous n'aurez pas "je mangeai de la tsampa, je prenais un thé avec du beurre rance rance, mon maître était bienveillant avec moi, les brumes matinales s'élevaient dans l'air pur des montagnes himalayennes, ...". Comme il fallait que ça ressemble à une histoire pour être publié, il y a beaucoup de bla bla inutile.
Le monde tout entier est fait de vibrations, toute Vie, tout ce qui est inanimé, n'est que vibrations. L'Himalaya lui-même n'est qu'une masse de particules suspendues dont aucune ne peut en toucher une autre. Le monde, l'Univers, est formé de minuscules particules de matière autour desquelles tournoient d'autres particules de matière. De même que des mondes tournent autour de notre Soleil, toujours à la même distance et sans jamais entrer en contact, de même tout ce qui existe est-il composé de mondes en rotation.
- Note AM : on peut remarquer au passage que les particules semblent se repousser au même titre que les astres de même nature : les grosses planètes de masse suffisante, comme la terre et la lune, qui peuvent initier de la gravitation, se repoussent, tandis que des masses inférieures, comme les astéroïdes, sont attirés. -
Les fantômes que nous autres, clairvoyants, distinguons dans le Temple sont des gens, des gens vivants, qui ont quitté ce monde et sont entrés dans un état où leurs molécules sont si largement dispersées que le "fantôme" peut traverser le mur le plus épais sans toucher une seule molécule de ce mur.
Chaque molécule, chaque petit système solaire et planétaire est entouré d'une charge électrique, non pas celle que l'Homme produit avec des machines, mais une électricité d'un type plus raffiné. L'électricité que nous pouvons voir, certaines nuits, scintiller à travers le ciel. De même que la Terre a ses aurores boréales, aux deux pôles, de même la plus petite particule de matière a-t-elle ses aurores boréales. Un "fantôme", en s'approchant trop près de nous, donne un léger choc à notre aura et c'est pourquoi nous éprouvons un picotement.
L'aura que nous voyons est une charge électrique. Des fils portant le courant à haute tension possèdent un "effet de couronne". Dans cet "effet", les fils semblent être entourés d'une couronne ou d'une aura de lumière bleuâtre. On l'observe surtout par les nuits sombres et lumineuses, mais, bien entendu, les clairvoyants peuvent la voir à tout moment.
il ne peut pas y avoir d'électricité sans vibration, sans mouvement ! C'est le mouvement qui engendre l'électricité, par conséquent les deux sont intimement liés. N'importe quelle vibration ne suffit pas ! Je vais te donner un exemple ; imagine un immense clavier musical s'étendant d'ici à l'infini. La vibration que nous considérons comme solide sera représentée par une note de ce clavier. La suivante pourra représenter le son et une troisième, la vue. D'autres notes indiqueront les sentiments, les sens, les raisons d'être que nous ne pouvons pas comprendre tant que nous sommes sur cette Terre. Un chien peut entendre des sons plus aigus que ceux perçus par l'être humain et un être humain peut entendre des sons plus graves que ceux perçus par un chien. On pourrait dire à un chien, sur le mode aigu, des mots qu'il comprendrait et qui échapperaient à un homme. C'est ainsi que des êtres de ce qui est appelé le Monde Spirituel communiquent avec ceux qui sont encore sur cette Terre, lorsque le Terrien possède un don spécial de clairaudience.
De même si les atomes sont considérés comme des univers, qui peut affirmer qu'il n'y ai pas de vie dans ces univers? - Note AM, je pense qu'il ne s'agit pas d'une affirmation, mais d'une divagation philosophique du lama -
Pour résumer, toute Vie se compose de Matière animée de vibrations rapides engendrant une charge électrique ; l'électricité est la Vie de la Matière. Comme en musique, il y a plusieurs octaves. Imagine que l'Homme de la Rue vibre à une certaine octave ; un Esprit de la Nature et un Fantôme vibreront à une octave plus élevée. Du fait que la vie, la pensée et la croyance de l'Homme Moyen sont à une seule octave, les êtres qui vibrent à d'autres octaves sont invisibles pour lui.
Lobsang Rampa, clairvoyant, vois l'aura des humains,les esprits de la nature et les fantômes, de même que les lignes de force magnétique d'un électro-aimant.
les esprits de la nature, comme ceux qui soignent les fleurs, sont semblables à nous, sauf qu'ils vibrent plus vite et que leurs particules de matière sont plus dispersées. C'est pourquoi tu peux passer la main à travers eux, exactement comme tu peux passer la main au travers d'un rayon de soleil.. - Note AM : ça voudrais dire que plus la matière vibre, moins il y a de matière agglomérée, car plus énergétique, ou encore que une grande partie de la matière se transforme en une énergie plus élevée n'interagissant plus avec nos molécules matérielles -
On peut toucher un fantôme si l'on accroît son propre rythme de vibrations. La Vie consiste en une masse de particules, de petits mondes tournant autour de petits soleils. Le mouvement engendre une substance que, à défaut d'un meilleur terme, nous appellerons "électricité". En mangeant d'une manière intelligente, nous pouvons accroître notre rythme de vibration. Un régime alimentaire sain améliore notre santé, augmente notre rythme de vibration fondamental. Nous approchons alors du rythme de vibration d'un fantôme.
Le seul but de l'encens est d'accroître le rythme de vibration dans la zone où il est brûlé, et le rythme de ceux qui se trouvent dans cette zone. En utilisant l'encens approprié, car chaque type d'encens correspond à une certaine vibration, nous pouvons obtenir certains résultats.
Après un régime d'élévation de notre taux vibratoire, vibration ou fréquence, durant une semaine, accompagné d'encens dans sa chambre, on peut toucher des fantômes, leurs mains sont chaudes. En effet, Au bout de ce temps, j'étais presque "sorti" de moi. J'avais l'impression de flotter plutôt que de marcher, j'avais du mal à garder ma forme astrale à l'intérieur de ma forme physique. Le fantôme dit au lama qu'au lieu de suivre ce régime spécial et tous les encens, il luiaurait suffit d'aller dans l'astral. Les lamas vont effectivement dans l'astral pour nous entretenir avec les spectres et le peuple de la nature.
Le cerveau est semblable à un poste de radio, pour envoyer des messages à travers les océans. La collection de particules et de charges électriques qui constituent un être humain, a le dispositif électrique, ou radio, du cerveau pour lui dire quoi faire. Quand une personne pense à remuer un membre, des courants électriques se propagent le long des nerfs appropriés pour galvaniser les muscles dans l'action souhaitée. De même, lorsqu'une personne réfléchit, des ondes radio ou électriques — qui émanent en fait de la partie supérieure du spectre radio — rayonnent du cerveau. Certains instruments peuvent détecter les radiations et même les enregistrer sur ce que les médecins Occidentaux appellent des lignes ‘alpha, bêta, delta et gamma.’
les êtres sensibles peuvent détecter ces radiations et les interpréter. Je lis tes pensées et, lorsque tu t'y efforces, tu parviens à lire les miennes. Plus deux personnes sont en sympathie, en harmonie, plus il leur est facile de lire ces radiations cérébrales qui sont les pensées. Et nous avons alors un phénomène de télépathie. Les jumeaux sont souvent en télépathie l'un avec l'autre. Les jumeaux identiques, dont le cerveau de l'un est la réplique de l'autre, sont en communion télépathique si intime qu'il est souvent difficile de savoir chez lequel des deux une idée a pris naissance.
Dans l'Ancien Temps, l'Humanité pouvait communiquer par télépathie avec le monde animal. Dans les années à venir, lorsque l'Humanité aura compris la folie des guerres, elle retrouvera ce pouvoir ; de nouveau l'Homme et l'Animal marcheront en paix côte à côte et ils ne chercheront plus à se faire du mal mutuellement.
qu'est-ce qui est réel ? Tu touches ce mur et la pierre arrête ton doigt. Par conséquent, tu en déduis que ce mur est un solide que rien ne peut pénétrer. Au-delà des fenêtres se dressent les chaînes de l'Himalaya, robuste épine dorsale de la Terre. Pourtant, un fantôme ou toi-même, dans l'astral, pourriez vous mouvoir aussi librement dans la pierre de ces montagnes que vous le feriez dans l'air.
Ici-bas, c'est le Monde de l'Illusion. C'est pourquoi nous demandons aux âmes de nous entendre, car elles seules se trouvent dans le Monde de la Réalité. Nous disons Entendez les Voix de nos Ames, nous ne disons pas Entendez nos Voix Physiques. Ceci est la base de notre Foi Intérieure. les gens qui ne sont pas suffisamment évolués ont besoin d'avoir une foi qui les soutient, qui leur donne l'impression qu'un Père ou une Mère bienveillant veille sur eux. Il faut avoir atteint le stade approprié pour accepter ce qui suit :
Nous sommes des créatures de l'Esprit, nous sommes comme des charges électriques douées d'intelligence. Ce monde, cette vie, est l'Enfer, le lieu d'épreuves où notre Esprit se purifie en apprenant par la souffrance à dominer notre corps de chair grossière. De même qu'une marionnette est contrôlée par des cordes manipulées par le Montreur de Marionnettes, de même notre corps de chair est-il contrôlé par des cordes de force électrique émanant de notre Moi Supérieur, de notre Esprit. Un bon Montreur de Marionnettes peut donner l'illusion que les pantins de bois sont vivants, qu'ils sont mus par leur propre volonté. Il en est de même pour nous qui, avant d'avoir plus de compréhension, estimons que la seule chose qui compte, c'est notre corps de chair. Dans l'atmosphère terrestre si étouffante pour l'Esprit, nous oublions que l'Ame nous commande véritablement, nous croyons agir de notre plein gré et ne devoir des comptes qu'à notre "conscience". Ainsi, nous avons la première Illusion, l'illusion de croire que le pantin, le corps de chair, est primordial. Nous ne pouvons pas voir ces cordes de forces avec nos yeux physiques, mais nous pouvons la voir en sortie du corps astral, c'est la Corde d'Argent, ce faisceau de lignes de forces électriques qui te relie — ici bas — à ton âme
Quand nous vivons dans le monde physique, nous avons tendance à penser que lui seul compte. C'est l'une des mesures de sûreté prises par le Moi Supérieur ; si nous nous rappelions le Monde Spirituel dans toute sa béatitude, nous ne pourrions demeurer ici-bas que par un grand effort de volonté. Si nous nous souvenions de nos vies antérieures, où, peut-être, nous occupions une situation plus importante que dans notre présente existence, l'humilité nécessaire nous ferait défaut.
Le Vieux Seng gisait, inerte, sur ses coussins et les bruits de son corps, les craquements, les sifflements, s'étaient tus. Le sang ne courait plus le long des artères et des veines, les liquides de l'organisme avaient cessé d'y bouillonner. Le corps du Vieux Seng était mort, il ne servirait plus à rien. Mais si un clairvoyant avait été là, il aurait vu une légère brume bleuâtre se former autour du corps du Vieux Seng. Se former, puis s'élever en flottant horizontalement au-dessus du corps, attachée par la Corde d'Argent qui allait en s'amincissant. Peu à peu la Corde d'Argent s'amincit et se détacha. L'Ame qui avait été celle du vieux Seng flotta, dériva comme un nuage de fumée d'encens, et disparut sans effort à travers les murs.
L'Ame erra à travers dès royaumes et dans des dimensions que l'esprit matérialiste ne saurait concevoir. Elle atteignit enfin un parc magnifique, parsemé d'immenses édifices. L'Ame du Vieux Seng s'arrêta devant l'un d'eux, y entra et s'avança sur un sol étincelant. Une âme qui se trouve dans son propre milieu, Lobsang, est aussi solide que tu l'es toi-même en ce monde. Elle peut être arrêtée par des murs et marcher sur un plancher. Là-bas, elle possède des facultés et des talents différents de ceux que nous connaissons sur Terre. Cette Ame continua son chemin et entra enfin dans une petite cabine. Elle s'assit et regarda le mur devant elle. Tout à coup, ce mur disparut et elle vit à la place des scènes de son existence passée. Elle vit ce que nous appelons le Document Akashique, où sont consignés tous les événements du passé et que peuvent voir aisément ceux qui ont subi un entraînement adéquat. Il est également vu par tous ceux qui passent de la vie terrestre à la vie au-delà, car l'Homme voit l'Enregistrement de ses propres succès et échecs. L'Homme voit son passé et se juge lui-même. Il n'est pas de juge plus sévère que l'Homme lui-même. Nous ne comparaissons pas en tremblant devant un Dieu ; nous nous asseyons et revoyons tout ce que nous avons fait et tout ce que nous avions l'intention de faire.
L'Ame qui avait été le Vieux Seng, le Mandarin chinois, s'assit et revit donc l'existence que, sur Terre, il avait jugé si réussie, continua mon Guide. Il comprit et déplora les nombreuses fautes qu'il avait commises, puis il se leva, quitta la cabine et se dirigea rapidement vers une pièce plus vaste où l'attendaient des hommes et des femmes du Monde des Ames. Silencieusement, souriant avec compassion et sympathie, ils attendaient qu'il approchât et demandât leur aide. Assis en leur compagnie, il leur parla de ses fautes, des choses qu'il avait essayé de faire, qu'il avait eu l'intention de faire, sans y parvenir.
Ayant vu son passé et ses erreurs, il se rendait à présent auprès de ces Conseillers afin d'entendre leurs suggestions. l'âme s'assit avec les Conseillers, leur parla de ses échecs, leur parla des qualités qu'elle devait faire "croître" dans son Ame avant de pouvoir évoluer davantage. Il lui faudrait d'abord retourner voir son corps, puis viendrait une période de repos — des années ou des siècles — après quoi on l'aiderait à trouver les conditions essentielles à son évolution. L'Ame qui avait été le Vieux Seng retourna sur Terre pour revoir une dernière fois sa dépouille mortelle, maintenant prête pour l'inhumation. Puis, ayant cessé d'être l'Ame du Vieux Seng pour devenir une Ame prête au repos, elle retourna dans l'Au-delà. Pendant un temps indéterminé, elle se reposa, reprit des forces, étudia les leçons des vies antérieures et se prépara pour sa prochaine existence. Ici, dans cette vie au-delà de la mort, objets et substances étaient aussi solides au toucher que sur la Terre. L'Ame se reposa jusqu'à ce que l'heure et les circonstances de son retour aient été préétablies.
A un moment prédéterminé, l'Ame en Attente fut appelée et conduite dans le Monde des Hommes par l'un de ceux à qui incombe cette tâche. Ils s'arrêtèrent, invisibles aux yeux de chair, observant les futurs parents, examinant la maison, s'assurant que cette maison offrirait les possibilités d'apprendre les leçons qui devaient être apprises cette fois. Satisfaits, ils se retirèrent. Quelques mois plus tard, la Future Mère sentit en elle le brusque mouvement du Bébé lorsque l'Ame y entra et l'anima. En temps voulu, le Bébé naquit dans le Monde de l'Homme. L'Ame qui avait autrefois habité le corps du Vieux Seng reprenait maintenant la lutte avec les nerfs et le cerveau récalcitrants de l'enfant Lee Wong, né dans une humble famille d'un village de pêcheurs, en Chine. Une fois encore, les hautes vibrations de l'Ame descendirent à l'octave inférieure, celle des vibrations d'un corps charnel.
Si nous pouvions nous rappeler les joies de l'Autre Monde, beaucoup d'entre nous seraient incapables de supporter les vicissitudes de celui-ci, et c'est pourquoi la peur de la mort nous a été inculquée.
Certains d'entre nous n'aiment pas l'école, n'aiment pas la discipline qui y est indispensable. Pourtant, lorsqu'on grandit et qu'on devient adulte, on comprend les avantages de l'école. Ce serait une erreur de la quitter trop tôt et d'espérer néanmoins parfaire son instruction ; de même est-ce une faute que de mettre fin à sa vie avant l'heure fixée par le destin.
Un homme, ou une femme, doit passer un certain laps de temps sur cette Terre. Si on met fin à sa vie prématurément, on doit retourner presque immédiatement sur Terre. C'est pourquoi certains bébés meurent au bout de quelques mois. Ce sont les âmes des suicidés qui se réincarnent pour compléter le temps qu'ils auraient dû vivre auparavant. Le suicide ne se justifie jamais ; c'est une grave offense contre soi-même, contre son Moi Supérieur.
Le vrai courage, ce n'est pas de mourir, mais de vivre malgré les épreuves, malgré les souffrances. Mourir est facile, vivre — voilà qui est courageux ! Les manifestations théâtrales de fierté qui accompagnent le "Suicide Cérémoniel" ne doivent pas nous faire oublier que c'est là un acte répréhensible. Nous sommes ici-bas pour apprendre et nous ne pouvons apprendre qu'en vivant le laps de temps qui nous est alloué. Le suicide ne se justifie jamais !
Beaucoup de gens commettent l'erreur de croire que s'ils souffrent dans cette vie, c'est pour expier les péchés qu'ils ont commis dans une existence antérieure. Si tu chauffes un métal dans une fournaise, est-ce parce que le métal a péché et doit être puni ou est-ce pour améliorer les qualités de ce métal ?
On peut voir les grandes lignes de sa vie comme prédictions. on peut prédire les probabilités avec la plus grande exactitude. Seuls les détails mineurs sont parfois différents. Les configurations astrologiques d'une personne fixent la limite de ce qu'elle peut être et de ce qu'elle peut endurer, tout comme le régulateur d'un moteur peut fixer ses vitesses minimale et maximale.
Il y a une Tâche qui doit être accomplie, et seules certaines personnes sont à même/prévues pour réaliser ces tâches. l'homme qui se met en route sur l'un des Sentiers de la Vie, puis faiblit et fait demi-tour, n'est pas un homme.
Il y a en nous des pouvoirs, placés sous le contrôle de notre Moi Supérieur et infiniment plus grands que tout ce que l'Homme a été capable de réaliser dans le monde matériel, physique. L'Occidental, en particulier, abuserait de ces pouvoirs, car tout ce qui l'intéresse, c'est l'argent. L'Occidental n'a que deux questions à la bouche : "Pouvez-vous me le prouver ?" et "Qu'est-ce que ça me rapportera ?" . ici, au Tibet, nos lamas, après un entraînement approprié, envoient des messages télépathiques sans avoir à se servir d'un instrument quelconque. Nous allons dans l'astral, voyageons à travers l'espace et le temps, visitons d'autres continents et d'autres mondes. Nous pouvons pratiquer la lévitation, soulever d'énormes fardeaux grâce à des pouvoirs généralement inconnus. Tous les hommes ne sont pas purs, et la robe du moine ne revêt pas toujours un saint homme. Il peut y avoir un méchant dans une lamaserie, de même qu'il peut y avoir un saint en prison.
Si nous gardons secrète la Science Secrète, c'est pour protéger l'Humanité. Beaucoup d'hommes, en particulier les Occidentaux, ne pensent qu'à gagner de l'argent et à dominer les autres. Le tibet sera plus tard envahi et matériellement conquis par un culte étrange, un culte indifférent aux besoins de l'homme moyen, et dont le seul but est d'accroître le pouvoir de dictateurs qui réduiront la moitié de la terre en esclavage. Les Russes ont torturé à mort certains grands lamas qui se refusaient à leur divulguer le savoir interdit. Si l'homme moyen avait brusquement accès au savoir interdit, voici comment il réagirait : d'abord, il aurait peur du pouvoir dont il disposerait. Puis il se dirait qu'il a les moyens de s'enrichir au-delà de ses rêves les plus fous. Il mettrait son savoir à l'épreuve et l'argent viendrait à lui. Plus il serait riche et puissant, plus il désirerait accroître cette richesse et cette puissance. Un millionnaire ne se satisfait jamais d'un seul million, il en veut beaucoup d'autres. On dit que chez les gens non évolués, le pouvoir absolu corrompt. La Science Cachée donne le pouvoir absolu.
La plupart des gens viennent au monde pour apprendre. D'autres sont ici-bas pour aider ceux qui sont dans le besoin, ou pour accomplir une tâche de la plus haute importance. Beaucoup de religions parlent d'un Enfer, d'un lieu de punition, ou d'expiation, pour nos péchés. L'Enfer est ici, sur cette Terre. Notre véritable vie, c'est celle de l'Autre Monde. Ici. Nous venons apprendre, payer pour les fautes commises au cours d'existences antérieures, ou essayer de mener à bien une tâche essentielle.
Mais cet Enfer-là n'est que le tremplin vers une vie bien meilleure. Ici, nous sommes à même de nous débarrasser de certains de nos défauts les plus avilissants. Ici, en quelques années de séjour terrestre, nous nous purifions de fautes qui auraient pu nous harceler dans l'Autre Monde pendant un laps de temps interminable. La totalité de la vie de ce monde ne dure que le temps d'un battement de paupière comparée à celle de l'Autre Monde. La vie après la mort est plus réelle que quoi que ce soit sur Terre !
Tout, en ce monde, consiste en vibrations. Les vibrations du monde entier — et tout ce que contient le monde — peuvent être comparées à une octave sur une échelle musicale. Quand nous passons de l'Autre Côté de la Mort, "l'octave" est haussée sur l'échelle. (Mon Guide s'interrompit, me prit la main et me fit toquer la dalle du sol avec la jointure de mes doigts.) Ceci, c'est de la pierre, ce sont les vibrations que nous appelons pierre. (Il me prit de nouveau la main et me frotta les doigts sur ma robe :) Ceci, c'est la vibration qui indique la laine. Si nous élevons tout sur l'échelle des vibrations, nous conservons toujours les degrés relatifs de dureté ou de moelleux. Ainsi, dans la Vie après la Mort, la vraie Vie, nous pouvons posséder des objets, exactement comme en ce monde.
Le corps physique n'a aucune importance, il n'est qu'un pantin provisoire. L'Ame, l'Esprit, le Moi Supérieur (appelle cela comme tu voudras) est tout ce qui doit être pris en considération. Sur Terre, dans notre aveuglément, nous croyons que, seul, compte le corps. La peur de la souffrance physique fausse notre vision des choses et notre jugement. Nous devons agir pour le bien de notre propre Moi Supérieur tout en venant en aide aux autres. Ceux qui suivent aveuglément les directives de parents dominateurs ajoutent un poids au fardeau de ceux-ci aussi bien qu'à leur propre fardeau. Ceux qui suivent aveuglément les directives d'une religion stéréotypée entravent également leur évolution.
Apprendrais-tu les Livres Sacrés si tu ne craignais pas tes professeurs ? Ferais-tu ton travail aux cuisines si tu ne redoutais pas d'être puni lorsque tu paresses ? Nous apprenons mieux placés dans de dures conditions.
Il y a un Dieu ; il y a des Dieux. Tant que nous sommes sur cette Terre, nous sommes incapables de définir la Forme et la Nature de Dieu. Nous vivons dans ce qu'on peut appeler un monde à trois dimensions. Dieu vit dans un monde tellement éloigné que, sur cette terre, le cerveau humain ne peut se faire une conception juste de Dieu et c'est pourquoi les hommes ont tendance à rationaliser. "Dieu" est censé être quelque chose d'humain, de super-humain si tu préfères, mais l'Homme, dans sa vanité, se croit fait à l'Image de Dieu ! L'Homme croit aussi qu'il n'y a pas de vie sur les autres mondes. Si l'Homme est fait à l'Image de Dieu et que les peuples des autres mondes ont une image différente — que devient notre concept selon lequel seul l'Homme est créé à l'Image de Dieu ?
Chaque monde, chaque pays de chaque monde a son Dieu, ou Ange Gardien. Le Manu, tel est le nom que nous donnons au Dieu en charge du monde. C'est un Esprit hautement évolué, un humain qui, au cours de ses incarnations successives, s'est lavé de ses souillures et qui est devenu parfaitement pur. Il existe un groupe d'Etres Supérieurs qui, dans les temps troublés, viennent sur cette Terre pour donner l'exemple au commun des mortels et les aider à sortir du bourbier des désirs terrestres.Bouddha, Moïse, le Christ et de nombreux autres étaient de cet Ordre.
Le Manu du Monde, le Grand Initié, préside aux destinées de cette Terre. Il existe des Manus inférieurs qui dirigent le destin d'un pays. Dans un nombre incalculable d'années, le Manu du Monde s'élèvera plus haut et le meilleur des autres, alors suffisamment qualifié, évoluera et prendra possession de la Terre.
comment une religion stéréotypée nuit-elle à notre évolution ?
— Les Chinois croyaient que ce qu'ils faisaient dans cette vie n'avait aucune importance puisqu'ils pourraient expier leurs fautes dans une future existence. Ils adoptèrent donc une politique de laisser-aller mental. Leur religion devint comme un opium et les drogua dans la paresse spirituelle ; ne vivant que pour la vie suivante, ils négligèrent leurs arts et leurs métiers. Ainsi la Chine devint-elle une puissance de troisième ordre, où les bandits seigneurs de la guerre instaurèrent un règne de terreur et de pillage.
J'avais remarqué que les Chinois de Lhassa se montraient inutilement brutaux et semblaient être fatalistes. Mourir, pour eux, c'était comme si on passait d'une chambre dans une autre ! Je ne craignais pas la mort, mais je voulais terminer ma tâche au cours d'une seule vie au lieu de paresser et d'avoir à revenir en ce Monde indéfiniment. Naître, devenir un bébé sans défense, aller à l'école, tout cela m'ennuyait. J'espérais que cette vie serait la dernière que je passerais sur cette Terre. Les Chinois avaient eu des inventions étonnantes, des oeuvres d'art, une culture merveilleuse. A présent, du fait qu'il avait adhéré trop servilement à une religion, le peuple chinois était tombé en décadence et devenu une proie facile pour le Communisme. Jadis, l'âge et le savoir avaient été profondément respectés en Chine, comme il se doit — maintenant, les sages ne recevaient plus les honneurs qui leur sont dus ; la violence, le lucre et l'égoïsme régnaient en maîtres.
— Nous avons parlé d'une religion qui enseignait l'inaction, qui enseignait que l'on ne peut en aucun cas influencer quelqu'un, de crainte d'aggraver son propre Karma — la dette que l'on traîne de vie en vie. Les religions de l'Occident tendent à être très militantes. Il ne suffit pas à ces gens-là de croire ce qu'ils veulent croire, ils sont tout prêts à tuer les autres pour les convertir.
— Je ne vois pas en quoi tuer quelqu'un constitue un acte religieux louable.
— Non, mais à l'époque de l'Inquisition espagnole, une fraction de la Chrétienté a persécuté toutes les autres afin de les "convertir et de les sauver". On a infligé des tortures à des hommes, on en a brûlé vifs pour les persuader de renoncer à leur foi ! Même maintenant, ces gens-là envoient des missionnaires qui s'efforcent par presque tous les moyens d'obtenir des conversions. Ils sont, semble-t-il, si peu sûrs de leurs croyances qu'ils ont besoin de l'approbation et de l'assentiment des autres — sans doute parce qu'ils estiment que la sécurité est dans le nombre !
Tant que les gens n'ont pas atteint le stade où ils peuvent accepter le Moi Supérieur et le Manu du Monde, l'adhésion à quelque système formel de religion peut leur apporter un réconfort. C'est une discipline mentale et spirituelle, elle donne à certains individus l'impression d'appartenir à une grande famille, surveillée par un Père débonnaire, et par une Mère compatissante, toujours prête à intercéder en leur faveur auprès du Père. Oui, pour ceux qui se trouvent à un certain stade de l'évolution, une telle religion est bénéfique. Mais plus vite ces gens comprendront que c'est leur Moi Supérieur qu'ils devraient prier, plus vite ils évolueront. On nous demande parfois pourquoi nous avons des Images Sacrées dans nos Temples, ou pourquoi nous avons des Temples. Nous pouvons répondre à cela que de telles Images nous rappellent que nous aussi, nous pouvons évoluer et devenir en temps voulu des Etres Spirituels d'un ordre supérieur. Quant à nos Temples, ce sont des lieux où les gens d'esprit semblable peuvent se réunir pour s'aider mutuellement à atteindre le Moi Supérieur. Par la prière, même si cette prière n'est pas adéquatement dirigée, on peut atteindre un taux de vibrations plus élevé. La méditation et la contemplation dans un Temple, une Synagogue ou une Eglise sont bénéfiques.
l'Ange de Mons — que beaucoup d'hommes affirmèrent avoir vu au-dessus d'un champ de bataille. beaucoup, beaucoup d'hommes, à l'heure du désespoir, souhaitent intensément voir la silhouette d'un Saint, ou, comme ils l'appellent, d'un Ange. Ce désir ardent et les fortes émotions inhérentes à un champ de bataille donnent des forces à leurs pensées, à leurs souhaits et à leurs prières. Ainsi, de la façon que je t'ai montrée, ils créent une forme-pensée correspondant à leurs désirs. Au moment où apparaissait le premier contour spectral d'une silhouette, les prières et les pensées des hommes qui la suscitaient s'intensifiaient de sorte que la silhouette gagnait en force et en solidité et persistait pendant un temps appréciable. Nous faisons de même ici lorsque nous créons des formes-pensées dans le Temple Intérieur.
Pendant la vie d'un moine japonais (il a maintenant plus de soixante-dix ans), il a parcouru le monde à la recherche de ce qu'il appelle la "Vérité". La Vérité est en lui, mais il ne s'en doute pas. Il a erré indéfiniment. Il a étudié sans cesse différentes croyances religieuses, il a lu des livres de nombreux pays pour parvenir à la Vérité, son obsession. Finalement, on nous l'a envoyé. A force de lire tant de choses contradictoires, il a contaminé son aura. Il est fou, la plupart du temps. Il est comme une éponge humaine, qui absorbe toute la science et en digère fort peu.
Comme tous les gens qui réfléchissent, je condamne ceux qui se plongent dans les brochures, les pamphlets et les ouvrages traitant de cultes étranges, d'un prétendu occultisme. Ces gens-là s'empoisonnent l'âme, ils rendent toute évolution impossible jusqu'à ce qu'ils se soient débarrassés de tout ce faux savoir et soient redevenus semblables à un petit enfant.
Sur cette Terre, nous sommes des pantins, des pantins faits de molécules en vibration, entourées d'une charge électrique. Notre Moi Supérieur vibre à un rythme beaucoup plus élevé et sa charge électrique est beaucoup plus forte. Il existe un rapport défini entre notre rythme de vibrations et celui de notre Moi Supérieur. On peut comparer le processus de communication entre chacun de nous sur cette Terre et notre Moi Supérieur ailleurs, à une invention récente grâce à laquelle on envoie des ondes radio à travers les continents et les mers, ce qui permet à deux personnes habitant des pays différents de communiquer. Nos cerveaux sont semblables à des récepteurs radio en cela qu'ils reçoivent les messages en "haute fréquence", les ordres et les instructions, du Moi Supérieur et les transforment en impulsions à basse fréquence qui contrôlent nos actions. Le cerveau est l'appareil électro-mécano-chimique qui nous permet de nous rendre utiles sur Terre. Des réactions chimiques provoquent un mauvais fonctionnement du cerveau, peut-être en bloquant partiellement un message, car il est rare, ici-bas, que nous recevions le message exact, "radiodiffusé" par le Moi Supérieur. L'Esprit est capable d'une action limitée sans référence au Moi Supérieur. L'Esprit est capable d'accepter certaines responsabilités, de former certaines opinions, et d'essayer de combler le fossé entre les conditions "idéales" du Moi Supérieur et les conditions pénibles de la Terre.
C'est le moins fou qui parle : Ne te bourre pas le cerveau avec tout ce que tu pourras trouver à lire sur l'occultisme, mon garçon ! dit-il. C'est une matière indigeste qui freinerait ton évolution spirituelle. J'ai étudié toutes les Religions. J'ai étudié tous les cultes métaphysiques que j'ai pu trouver. Cela m'a empoisonné, faussé mon jugement, conduit à croire que j'étais un Elu. A présent, mon cerveau est déséquilibré ; parfois je perds le contrôle de moi-même — j'échappe à la direction de mon Moi Supérieur.il est permis de lire, bien sûr, répondit le moine japonais, mais choisis tes lectures avec soin, ne lis que ce que tu es sûr de bien comprendre. Le danger n'est pas dans le mot imprimé, il est dans les pensées qui peuvent découler de ces mots. On ne devrait pas avaler n'importe quoi, le comestible avec le non-comestible, on ne devrait pas lire des choses contradictoires, ni les ouvrages qui promettent des pouvoirs occultes. Il est aisé de créer une Forme-pensée que l'on ne peut pas contrôler, comme je l'ai fait, et alors la Forme nous nuit.Par mes pensées, j'ai créé des Pouvoirs que je ne pouvais plus contrôler. Des Pouvoirs qui vivent dans l'astral et qui affectent parfois ma Corde d'Argent.
Nous formâmes le cercle, chacun de nous regardant vers l'intérieur, et joignîmes nos doigts selon la manière appropriée. Mon Guide commença les exercices rituels de respiration et nous l'imitâmes. Lentement, nous perdîmes notre identité terrestre et ne fîmes plus qu'un avec l'Océan du Temps. Tous les événements qui se sont déroulés peuvent être vus par ceux qui ont la faculté de se rendre consciemment dans l'astral et de revenir — consciemment — en emportant les connaissances ainsi acquises. On peut ainsi voir comme si on y avait assisté n'importe quelle scène de l'histoire, si éloignée qu'en soit l'époque.
- qu'est-ce que c'est ? Comment cela marche-t-il ? Comment peut-on entrer en contact avec le passé, avec des événements à jamais disparus ?
- tu es doué de mémoire. Tu peux te rappeler ce qui s'est passé hier, et les jours précédents. Avec un peu d'entraînement, tu te souviens de tout ce qui est arrivé dans ta vie, tu peux même, si l'entraînement a été suffisant, te rappeler ta naissance. Tu peux avoir ce que nous appelons la "mémoire absolue", grâce à laquelle tes souvenirs te reporteront aux temps qui ont précédé ta naissance. Les Annales Akashiques ne sont que la "mémoire" du monde entier. Tout ce qui s'est passé sur cette Terre peut être "rappelé" exactement comme toi tu te rappelleras les événements de ta vie.
Tu dois avoir compris maintenant que tout est vibration, électricité. Le corps est composé de nombreux produits chimiques. Certains d'entre eux sont portés au cerveau par le courant sanguin. C'est le cerveau, tu le sais, qui est le mieux irrigué par le sang et par les éléments chimiques qu'il contient. Ces ingrédients — potassium, manganèse, carbone et beaucoup d'autres — forment le tissu cérébral. L'interaction de ces ingrédients produit la particulière oscillation des molécules que nous appelons un "courant électrique". Quand on pense, on déclenche une réaction en chaîne qui a pour résultat la formation de ce courant électrique, d'où les "ondes cérébrales".
- comment peut-il y avoir de l'électricité dans le cerveau ? La douleur rendrait un homme fou !
- le choc électrique que tu as reçu un jour t'a donné une idée tout à fait incorrecte de l'électricité. Dans le cerveau, elle se trouve en quantité minime. Des instruments délicats peuvent la mesurer et enregistrer les variations lorsqu'un individu réfléchit ou fait un effort physique.
Il y a une autre espèce, ou manifestation, que nous appelons l'électricité statique.
Pour illustrer son propors, Lobsang frotte contre sa robe un baton noir. Je ne ressentis rien, ni choc ni picotement. Je le tendis enfin vers le récipient de verre et les boules s'envolèrent de nouveau, en se séparant l'une de l'autre, par attraction électrostatique.
l'électricité circule et cependant, tu ne ressens rien. Telle est aussi l'électricité du cerveau.
Ensuite, utilisation d'une Machine de Wimshurst. Le lama tient les 2 fils (un dans chaque main), il est environné d'éclairs mais il ne subit pas de chocs électriques.
Cela permet à un non clairvoyant de distinguer l'aura humaine.
un courant électrique peut traverser un être humain sans lui causer le moindre mal ou le moindre malaise. A présent, je voudrais que tu n'oublies pas ceci : lorsqu'un individu pense, il émet un courant électrique. Nous n'avons pas à savoir comment ce dernier stimule les fibres musculaires et y provoque une réaction ; tout ce qui nous importe pour le moment c'est le courant électrique — les ondes cérébrales qui ont été mesurées et enregistrées avec tant de précision par la science médicale de l'Occident.
j'avais déjà compris que la pensée a de la force ; je me rappelais, en effet, ce cylindre en parchemin grossièrement perforé que j'avais utilisé parfois à la Lamaserie et que j'avais fait tourner par la seule force de ma pensée. Mais dans lke cas présent ce n'est pas de cela qu'il s'agit.
Tu es une entité, un individu, et tu as tes propres pensées. Tu peux songer à faire une action quelconque, soulever ce chapelet, par exemple. Par le seul fait que tu envisages l'action, les composés chimiques de ton cerveau déclenchent une onde électrique qui prépare tes muscles à agir. Si une force électrique plus puissante se produisait dans ton cerveau, tu ne pourrais pas mettre à exécution ton intention de soulever ce chapelet. Il est facile de comprendre que si je te persuade que tu es incapable de soulever ce chapelet, ton cerveau — échappant à ton contrôle immédiat — enverra une onde contraire à la première et tu seras effectivement incapable d'accomplir l'action que tu te proposais.
tout ce que je te dis là est prouvé par les faits et dans un pays Occidental, nous pourrions le démontrer grâce à un appareil qui enregistrerait les trois ondes cérébrales fondamentales.
Le cerveau engendre de l'électricité, il émet des ondes, et lorsque tu décides de lever le bras, ton cerveau émet des ondes suivant l'intention de ta décision. Si je peux — pour employer des termes assez techniques — introduire dans ton cerveau une charge négative, tu seras incapable de mener à bien ton projet initial. En d'autres termes, tu seras hypnotisé !
il serait superflu de t'ouvrir le crâne, car je n'ai pas à créer un courant électrique et à l'introduire dans ton corps ; je vais faire des suggestions appropriées qui te persuaderont de la véracité de mes déclarations ou de mes suggestions et c'est toi qui — sans aucun contrôle volontaire de ta part — émettras de toi-même ce courant négatif.
Je ne suis pas partisan d'hypnotiser qui que ce soit contre sa volonté, sauf en cas de nécessité médicale ou chirurgicale.
Lobsang essaye de lire un livre dont un passage l'a traumatisé et qu'il n'arrive pas à lire, et malgré ses efforts, ne pus prononcer les mots. Cela peut sembler étrange, mais la vérité est que j'avais été si malmené par un professeur incompréhensif que j'avais fini par éprouver une véritable haine à l'égard de ces versets sacrés.
Mon Guide me regarda — rien de plus — me regarda simplement. J'eus alors l'impression que quelque chose se déclenchait dans ma tête et je m'aperçus, à ma grande stupéfaction, que j'étais en train de lire, non pas seulement de "lire", mais de lire couramment, aisément, sans la moindre hésitation. En arrivant à la fin du paragraphe, j'éprouvai une sensation inexplicable. Je posai le Livre, allai au centre de la pièce et me mis sur la tête.
-Il est très facile d'influencer quelqu'un. Cela ne présente aucune difficulté lorsqu'on a bien maîtrisé les éléments de base. J'ai simplement pensé à certaines choses et tu as capté mes pensées par télépathie, ce qui a fait réagir ton cerveau ainsi que je l'avais prévu. J'ai ainsi provoqué dans le fonctionnement normal de ton cerveau certaines fluctuations qui ont donné ces résultats fort intéressants !
faut-il conclure que si nous pouvions faire passer un courant électrique dans le cerveau d'un individu, nous pourrions le soumettre à toutes nos volontés ?
— Non, il ne faut pas en arriver à cette conclusion. Cela signifie au contraire que si nous pouvons convaincre un individu d'agir d'une certaine façon et que si cette action n'est pas contraire aux croyances profondes du sujet, il l'accomplira à coup sûr, simplement parce que ses ondes cérébrales ont été altérées, et quelle qu'ait été son intention originale, il réagira selon les suggestions de l'hypnotiseur. Dans la plupart des cas où une personne reçoit les suggestions de l'hypnotiseur, ce dernier n'exerce aucune autre influence réelle sur le sujet, il ne fait que le suggestionner. Grâce à certains petits trucs, il est capable d'obliger sa victime à agir dans un sens contraire à celui qu'elle se proposait de suivre. Bien entendu, toi et moi possédons d'autres pouvoirs que celui-là. Tu seras capable d'hypnotiser une personne instantanément, même contre sa volonté.
comment la télépathie opère-t-elle ? Rien ne se passe apparemment entre nous et pourtant vous lisez presque toutes mes pensées, surtout quand je préférerais que vous ne les connaissiez pas !
La télépathie est un phénomène très simple, dit-il, il s'agit simplement de contrôler les ondes cérébrales. Tu peux voir la chose comme suit : tu penses, ton cerveau émet des courants électriques qui se modifient suivant les variations de tes pensées. Normalement, celles-ci actionnent un muscle, afin que tu puisses lever ou baisser un membre ; ou bien tu peux songer à un certain sujet situé à une certaine distance, et ton énergie mentale est diffusée, autrement dit la force énergétique de ton cerveau rayonne dans toutes les directions. S'il existait une méthode qui te permette de concentrer ta pensée, celle-ci se dirigerait avec une intensité beaucoup plus grande encore vers le point qui l'intéresserait.
Je me souvins alors d'une petite expérience qu'il m'avait montrée quelque temps plus tôt ; nous avions occupé la même position qu'à présent, autrement dit
mon Guide, avait allumé dans les ténèbres de la nuit, une petite chandelle dont la lueur brillait faiblement. Mais il avait ensuite placé une loupe devant la flamme et en choisissant la distance voulue, entre la loupe et la chandelle, il avait pu projeter sur le mur une image beaucoup plus vive de la flamme. Pour rendre la démonstration plus intéressante, il avait mis, derrière la chandelle, une surface brillante qui, à son tour, avait concentré la lumière de telle sorte que l'image sur le mur se trouvait encore agrandie.
il est possible, grâce à divers procédés, de concentrer la pensée et de l'envoyer dans une certaine direction prédéterminée. En fait, chaque personne a ce que nous pourrions appeler une longueur d'onde individuelle ; autrement dit, la dose d'énergie de l'onde fondamentale émise par le cerveau d'un individu, quel qu'il soit, suit un ordre d'oscillations précis et si nous pouvions déterminer le rythme des oscillations émises par l'onde cérébrale fondamentale d'une autre personne et mettre nos propres oscillations en harmonie avec celles de cette personne, nous n'aurions aucun mal à lui envoyer notre message par ce qu'on appelle la télépathie, et cela quelle que soit la distance.
en matière de télépathie, la distance n'a aucune importance ; la télépathie peut relier des océans, et même des mondes !
suite à une chute sur la tête, je sombrai dans le néant vaste et noir. Chose étrange, je me sentis soulevé — soulevé horizontalement — pour ensuite me retrouver debout. Quelque part, un gong à la voix profonde parut sonner les secondes de la vie ; il faisait "bong-bong-bong", et au dernier coup, j'eus l'impression d'avoir été frappé par une foudre bleue. Alors le monde prit un vif éclat, baigna dans une lumière jaunâtre où je pouvais distinguer les objets avec une acuité anormale. "Ooo, me dis-je, ainsi j'ai quitté mon corps ! Oh ! J'ai vraiment l'air bizarre !"
Les voyages dans l'astral m'étaient familiers. J'étais allé bien au-delà des confins de notre vieille terre et j'avais également visité beaucoup de grandes cités du globe. Mais c'était la première fois qu'il m'arrivait de "bondir hors de mon corps". Debout près de la grande meule, je contemplais avec dégoût la petite silhouette malingre, vêtue d'une robe rapiécée, qui gisait sur la pierre. Je baissai les yeux et observai sans grand intérêt la façon dont mon corps astral était joint à cette silhouette pitoyable par une corde d'un blanc bleuâtre qui ondulait et vibrait, étincelait et pâlissait tour à tour.
Je regardai autour de moi, vraiment fasciné à l'idée que je pouvais à présent sortir de mon corps pour parcourir de courtes distances. Faire des "voyages éloignés" dans l'astral, ce n'était rien. J'en avais toujours été capable, mais cette sensation de me détacher de moi-même, de contempler mon costume d'argile était une nouvelle, intrigante expérience.
Sans prendre garde à ce qui se passait autour de moi, je me laissai aller à la dérive — et je traversai en flottant le plafond de la cuisine. "Oh !" fis-je involontairement en passant au travers de la pierre pour me retrouver dans la pièce du dessus.
Je traversai toute une série de plafonds et me trouvai enfin dans la Salle des Tombes ! Autour de moi se dressaient les grands murs dorés qui supportaient les tombeaux des Incarnations du Dalaï Lama au cours des siècles précédents.
je me laissai voguer vers les nues de sorte que je vis enfin, à mes pieds, le glorieux Potala avec son or étincelant, son écarlate et sa pourpre, et ses murs d'une blancheur admirable qui semblaient se fondre avec la roche vivante de la montagne elle-même.
Je ressentis une brusque saccade et fus tiré en arrière, comme j'avais souvent tiré moi-même sur un cerf-volant qui planait dans le ciel. Je ne cessai de descendre, retraversai le Potala, des planchers qui se transformèrent en plafonds, d'autres planchers encore, et finis par atteindre ma destination ultime, à côté de mon corps gisant dans la cuisine.
"Grands dieux, me dis-je, stupéfait, ma tête est-elle donc si dure qu'elle ait fendu ou craquelé la pierre ?" Je vis alors que j'avais une petite fracture et que parmi les matières que mon Guide ôtait de ma tête, il y avait quantité de détritus — des éclats de pierre et des résidus d'orge concassé. J'observai la scène avec intérêt et, je l'avoue, avec un certain amusement, car tandis que je demeurais là, dans mon corps charnel, je ne ressentais aucune souffrance, aucun malaise : j'étais en paix.
Je regardai autour de moi avec surprise : la lumière s'estompait ; étais-je resté si longtemps évanoui que déjà le jour se mourait ? Avant de trouver la réponse à cette question, je découvris que moi aussi je "m'estompais", que le jaune et le bleu de la lumière spirituelle diminuaient d'intensité et je sentis un besoin absolument invincible, absolument irrésistible de me reposer, de dormir sans plus m'inquiéter de rien.
Pendant un certain temps, je perdis conscience, puis ma tête fut transpercée de douleurs lancinantes, accompagnées de lueurs rouges, bleues, vertes et jaunes, et dont la violence était telle qu'il me sembla que j'allais devenir fou. Je me réveillais. Avant de m'évanouir de nouveau.
Je regardai autour de moi avec surprise : la lumière s'estompait ; étais-je resté si longtemps évanoui que déjà le jour se mourait ? Avant de trouver la réponse à cette question, je découvris que moi aussi je "m'estompais", que le jaune et le bleu de la lumière spirituelle diminuaient d'intensité et je sentis un besoin absolument invincible, absolument irrésistible de me reposer, de dormir sans plus m'inquiéter de rien.
Pendant un certain temps, je perdis conscience, puis ma tête fut transpercée de douleurs lancinantes, accompagnées de lueurs rouges, bleues, vertes et jaunes, et dont la violence était telle qu'il me sembla que j'allais devenir fou.
aucune somme de lectures et d'images ne remplacera l'expérience pratique et la connaissance.
je songeai à ce moine japonais, Kenji Tekeuchi, qui pendant près de soixante-dix ans avait étudié les mots imprimés et n'avait pas réussi à mettre en pratique ni à digérer ses lectures.
Il s'est donné une indigestion mentale en lisant tout sans rien assimiler. Il s'imagine être un grand homme, un homme d'une haute spiritualité. Ce n'est qu'un pauvre vieil étourneau qui ne trompe personne autant qu'il s'illusionne sur lui-même. (Le Lama poussa un soupir mélancolique et ajouta :) Sur le plan spirituel, il a fait banqueroute, sachant tout, mais ne sachant rien. La lecture insensée, aveugle et mal avisée de tout ce qui tombe sous la main est dangereuse. Cet homme a suivi toutes les grandes religions et n'en comprenant aucune, il s'est néanmoins targué d'être l'homme le plus évolué de tous.
Lis, lis encore et toujours, mais ne laisse jamais aucun livre fausser ton pouvoir de jugement et de discernement. Un livre est censé enseigner, instruire ou même distraire. Ce n'est pas un maître qu'il faut suivre aveuglément et sans raison. Aucun être doué d'intelligence ne devrait être réduit en esclavage par un livre ou par les mots d'un autre homme.
Les bibliothèques du monde entier contiennent la majorité des connaissances humaines, mais seul un imbécile prétendrait que l'humanité est l'esclave des livres qui, en vérité, ne sont là que pour la guider, lui servir de références, lui venir en aide. C'est un fait que, mal digérés, ils peuvent être maléfiques car ils poussent un homme à se croire supérieur à ce qu'il est, et le conduisent à des voies tortueuses, des voies qu'il n'est pas capable — faute de connaissances suffisantes — de suivre jusqu'au bout.
à quoi servent les livres ?
— Il ne t'est pas possible d'aller dans toutes les villes du monde et d'étudier sous la direction des grands Maîtres, mais le mot imprimé — le livre — peut t'apporter leur enseignement à domicile. Tu n'es pas obligé de croire tout ce que tu lis, et les grands écrivains n'ont jamais prétendu le contraire ; tu dois faire appel à ton propre jugement et te servir de leurs paroles de sagesse comme d'un guide qui te permettra de découvrir ta propre sagesse. Je peux t'affirmer qu'un homme qui n'est pas encore prêt à étudier un sujet peut se causer un tort considérable s'il lit un ouvrage sur ce même sujet et s'il essaye de s'élever — pour ainsi dire — au-dessus de son état kharmique en s'attachant aux paroles et aux oeuvres d'autrui. Il est possible que le lecteur soit un homme fort peu évolué et, en ce cas, étudier des choses qui, présentement, ne sont pas pour lui, peut freiner plutôt qu'accélérer son évolution, et notre ami japonais en est un exemple.
tu vas étudier, grâce à la télépathie associée à la clairvoyance, certains des plus grands ouvrages de ce monde — des chefs-d'oeuvres littéraires — et tu vas les étudier sans savoir la langue dans laquelle ils ont été écrits.
Lorsque tes pouvoirs de télépathie et de clairvoyance se seront améliorés, ce qui va se produire, tu pourras capter le contenu d'un livre grâce aux gens qui viendront de le lire ou qui seront en train de le lire. C'est une des applications les moins connues de la télépathie qui, bien entendu, doit en l'occurrence s'allier à la clairvoyance. Dans les autres parties du monde, les gens n'ont pas toujours accès à une bibliothèque publique, ou à une grande salle de lecture ; ils peuvent en franchir la porte, mais à moins de prouver qu'ils sont des étudiants cherchant à s'instruire, ils ne sont pas admis. Tu n'auras pas à souffrir de cette réglementation, tu seras capable de voyager dans l'astral et d'étudier, et cela te sera d'un grand secours tous les jours de ta vie et au moment où tu passeras au-delà de cette vie.
Il me parla des applications de l'occultisme. Faire mauvais usage du pouvoir occulte ou tenter de dominer une autre personne par des moyens occultes valaient au coupable un terrible châtiment. Les pouvoirs ésotériques et métaphysiques, les perceptions extrasensorielles ne devaient servir qu'au bien, qu'à venir en aide aux autres, qu'à accroître la somme des connaissances humaines.
— Mais, Honorable Lama ! m'écriai-je, que faut-il penser des gens qui sortent de leur corps par excitation ou par curiosité, lorsqu'ils se détachent de leur corps et risquent d'en mourir de frayeur, ne peut-on rien faire pour les mettre en garde contre ce genre d'expériences ?
Mon Guide eut un sourire mélancolique.
— Il est vrai, Lobsang, dit-il, qu'un grand nombre de gens lisent des livres et tentent des expériences occultes sans avoir auprès d'eux un Maître capable. Beaucoup de gens sortent d'eux-mêmes, soit sous l'effet de l'alcool ou par la surexcitation ou par un excès dans quelque chose qui n'est pas bon pour l'esprit, et ensuite ils paniquent. Tu auras un moyen de te rendre utile : tu pourras, au cours de ta vie, avertir ceux qui cherchent que la seule chose à craindre en matière d'occultisme, c'est la peur. La peur donne libre cours aux pensées indésirables, fait pénétrer en vous les entités néfastes et les laisse même vous dominer, s'emparer de vous, et toi, Lobsang, tu devrais répéter sans cesse qu'il n'y a rien d'autre à redouter que la peur elle-même. En se débarrassant de la peur, on renforce l'humanité et on rend l'humanité plus pure. C'est la peur qui déclenche les guerres, la peur qui crée les dissensions dans le monde, la peur qui dirige la main de l'homme contre l'homme. La peur, seule la peur, est l'ennemie et si nous la repoussons une fois pour toutes — crois-moi — il n'y a rien d'autre à craindre.
La peur ? A quoi rimait toute cette conversation sur la peur ? Je levai les yeux sur mon Guide et je suppose qu'il lut dans mes yeux la question muette. Ou peut-être lut-il mes pensées par télépathie ; quoi qu'il en soit, il déclara brusquement :
— Ainsi tu t'interroges sur la peur ? Eh bien, tu es jeune et innocent !
"Oh ! Pas si innocent qu'il le croit !" me dis-je.
Le Lama sourit comme s'il avait apprécié cette plaisanterie — bien que je n'eusse pas prononcé un mot, naturellement — puis il poursuivit :
— La peur est une chose réelle, tangible. Tu as entendu parler de ceux qui s'adonnent à l'alcool — qui deviennent des intoxiqués. Ces gens-là aperçoivent de remarquables créatures. Certains ivrognes affirment voir des éléphants verts à rayures roses ou des êtres plus étranges encore. Et je te le dis, Lobsang, les créatures qu'ils voient — et qui sont des prétendues hallucinations — sont vraiment réelles.
Je continuais à me poser des questions sur la peur. Bien entendu, je savais ce qu'elle était au sens physique du terme. Je songeai au jour où j'avais dû rester immobile devant la Lamaserie du Chakpori, alors qu'il me fallait subir l'épreuve d'endurance avant de recevoir la permission d'entrer et d'être accepté comme le plus humble des chelas. Je me tournai vers mon Guide et lui demandai :
— Honorable Lama, quelle est toute cette peur ? J'ai entendu parler des créatures qui habitent l'astral inférieur, mais au cours de mes voyages dans l'astral, je n'en ai jamais rencontré une seule qui m'ait causé la moindre frayeur. Quelle est toute cette peur ?
puis me faisant signe de m'allonger, il me dit :
— Tu es assez âgé à présent pour connaître les entités de l'astral inférieur. Je suis prêt à t'aider à voir ces créatures et à faire en sorte qu'elles ne te causent aucun mal, car on ne devrait les affronter qu'après s'y être préparé et s'être protégé adéquatement. Je vais éteindre cette lumière ; tu te reposeras paisiblement, tu te laisseras flotter hors de ton corps — à la dérive, où tu voudras, sans t'occuper de la destination, sans but précis — ainsi que flotte la brise.
Il éteignit la lampe et ferma la porte. La pièce était maintenant plongée dans l'obscurité. Je ne pouvais même pas deviner le son de sa respiration, mais je sentais près de moi sa réconfortante présence.
Les voyages astraux n'étaient pas une nouveauté pour moi. J'avais reçu, en naissant, la faculté de me déplacer astralement et, à mon retour de ces voyages, je me souvenais toujours de tout. A présent, allongé sur le sol, la tête sur un pan de ma robe, je joignis les mains et les pieds et méditai sur le processus par lequel on quitte son corps, processus si simple pour ceux qui savent. Bientôt je ressentis le léger soubresaut indiquant que le corps astral se sépare du corps physique et, à l'instant de ce soubresaut, je fus inondé de lumière. Il me semblait flotter au bout de ma Corde d'Argent. Au-dessous de moi c'était l'obscurité complète, l'obscurité de la pièce que je venais de quitter et où ne brillait aucune lumière. Je regardai autour de moi, mais tout cela ne différait en rien des voyages que j'avais entrepris auparavant. Je voulus m'élever au-dessus de la Montagne de Fer et aussitôt, je cessai d'être dans cette chambre, je flottai au-dessus de la Montagne, à une centaine de mètres (200 ou 300 pieds) peut-être. Soudain, je n'eus plus conscience du Potala, ni de la Montagne de Fer, ni du Tibet, ni de la Vallée de Lhassa. Je me sentis malade d'appréhension, ma Corde d'Argent trembla violemment et je fus épouvanté de voir que la brume d'un bleu argent qui émanait toujours de la Corde avait pris une vilaine couleur jaune verdâtre.
Soudain, j'eus l'impression que l'on me tirait brutalement vers le bas, comme si des déments hostiles s'efforçaient de me ramener dans mon corps. Instinctivement, je baissai les yeux et ce que je vis faillit me faire perdre connaissance.
Autour de moi, ou plutôt au-dessous de moi, évoluaient des créatures si affreuses et si bizarres qu'elles semblaient échappées du cauchemar d'un ivrogne. L'une d'elles, la plus horrible que j'eusse jamais vue de ma vie, s'avança vers moi, d'un mouvement sinueux ; on eût dit une énorme limace affublée d'une abominable tête humaine, mais dont les couleurs n'avaient rien d'humain. Elle avait le visage rouge, le nez et les oreilles verts, et ses yeux semblaient tournoyer dans leurs orbites. Je vis d'autres créatures, plus monstrueuses et plus écoeurantes encore que la limace. Certaines étaient indescriptibles, mais toutes semblaient avoir en commun cette caractéristique humaine : la cruauté. Elles s'approchèrent pour m'écharper, tentèrent d'arracher de moi la Corde d'Argent. Je les regardais en frissonnant et me dis : "La peur ! C'est donc ça la peur ! Eh bien, ces choses ne peuvent pas me blesser, je suis à l'abri de leur atteinte, je suis à l'abri de leurs attaques !" Et à l'instant même où j'émis cette pensée, les entités disparurent et cessèrent d'exister. La Corde éthérée qui me liait à mon corps physique brilla de nouveau et reprit ses teintes normales ; je me sentis euphorique, libéré, et je compris qu'après avoir subi et surmonté cette épreuve, je ne craindrais plus rien de ce qui pourrait se passer dans l'astral. Cela m'enseigna de façon définitive que les choses qui nous font peur ne peuvent nous faire de mal à moins que nous ne leur permettions de nous faire du mal par notre peur.
Une brusque saccade sur ma Corde d'Argent attira mon attention ; je baissai les yeux sans la moindre hésitation, sans la moindre crainte. Et j'aperçus une faible lueur. Mon Guide, le Lama Mingyar Dondup, avait allumé la petite lampe à beurre et mon corps physique attirait à lui mon corps astral. Doucement, je traversai en flottant le toit du Chakpori ; je descendis à l'horizontale au-dessus de mon enveloppe charnelle, puis, très, très lentement, le corps astral et le corps physique se fondirent et ne firent plus qu'un. Le corps qui était à présent mon "Moi" frissonna légèrement et je me dressai sur mon séant.
Tu as mené une bonne vie, Lobsang, et tu n'as rien à craindre, par conséquent tu ne crains rien. Mais il y a les criminels, ceux qui ont fait du mal aux autres. Lorsqu'ils sont seuls, leur conscience les tourmente. Les créatures de l'astral inférieur se nourrissent de la peur des autres ; ceux qui ont mauvaise conscience sont leur aliment. Les gens créent des formes-pensées maléfiques. Peut-être, un jour, pourras-tu entrer dans une très vieille cathédrale ou dans un temple très ancien, édifiés depuis d'innombrables années. Tu sentiras les murs de cet édifice (comme notre propre Jo Kang) émettre des ondes bénéfiques à cause de toutes les bonnes pensées dont il a été le lieu. Mais si tu peux visiter une très vieille prison où beaucoup de gens ont souffert et subi des persécutions, tu ressentiras une impression contraire. On peut en déduire que les résidents des maisons créent des formes-pensées qui en imprègnent les murs ; par conséquent qu'une bonne maison possède de bonnes formes-pensées qui émettent des émanations salutaires et que les lieux consacrés au mal répandent des fluides maléfiques. Il est donc également évident que seules de mauvaises pensées peuvent naître d'une maison où le mal est commis, et ces pensées et formes-pensées peuvent être vues et touchées par ceux qui sont clairvoyants lorsqu'ils sont dans l'état astral.
Mon Guide réfléchit un moment avant de poursuivre :
— Il y a eu des cas, comme tu l'apprendras plus tard, où des moines, ou d'autres gens, se sont crus supérieurs à ce qu'ils étaient en réalité ; alors, ils ont construit une forme-pensée et au bout d'un certain temps, celle-ci a coloré leur vision des choses. Je me rappelle un exemple de ce genre ; il s'agissait d'un vieux moine birman — un homme fort ignorant, de surcroît, je dois le dire — un moine de rang inférieur, et dépourvu de compréhension ; mais nous devions lui faire toutes les concessions parce qu'il était notre frère et qu'il appartenait à notre Ordre. Il menait une vie solitaire ainsi que la plupart d'entre nous, mais au lieu de consacrer son temps à la méditation et à la contemplation — ou à d'autres activités bénéfiques — il s'imagina être devenu un homme puissant au pays de Birmanie. Il oublia qu'il était un humble moine qui avait à peine mis le pied sur la Voie de l'Illumination. Dans la solitude de sa cellule, il s'imagina être un grand prince, possédant de vastes domaines et d'immenses richesses. Au début, c'était là une distraction inoffensive, encore qu'inutile. Personne n'aurait songé à reprocher à cet homme ses chimères, ses vaines songeries, car, comme je l'ai dit, il n'avait ni assez d'intelligence ni assez de savoir pour se consacrer véritablement à des tâches spirituelles. Au cours des ans, cet homme, chaque fois qu'il était seul, redevenait un très grand Prince. Cette illusion colorait sa vision de la réalité, affectait sa façon d'être et, au fur et à mesure que le temps s'écoulait, l'humble moine s'effaçait de plus en plus et cédait la place à un Prince arrogant. Le pauvre malheureux finit par être convaincu qu'il était bel et bien un Prince birman. Il s'adressa un jour à un Abbé comme si ce dernier avait été un serf sur le domaine princier. L'Abbé n'était pas aussi tolérant que le sont certains d'entre nous, et, malheureusement, la réaction infligea au pauvre pseudo-prince un choc qui lui fit perdre son équilibre mental. Mais toi, Lobsang, tu n'as rien à craindre sur ce point ; tu es stable, bien équilibré et sans peur. Rappelle-toi seulement cet avertissement : la Peur corrode l'âme. Les imaginations vaines et inutiles nous aiguillent sur la mauvaise voie, de sorte que, avec les années, les imaginations deviennent réalités, tandis que les réalités s'évanouissent pour ne réapparaître qu'au bout de plusieurs incarnations. Conserve ton pied sur le Sentier, ne laisse aucunes folles aspirations ni imaginations colorer ou déformer ta vision des choses. Ceci est le Monde de l'Illusion, mais pour ceux d'entre nous qui peuvent regarder cette vérité en face, l'illusion peut devenir réalité lorsque nous quittons ce monde.
A quoi sert le savoir occulte ? Eh bien, voilà qui est facile à comprendre, Lobsang ! Nous avons le droit d'aider ceux qui sont dignes de l'être. Nous n'avons pas le droit d'aider ceux qui ne désirent pas notre assistance et qui ne sont pas prêts à la recevoir. Nous n'employons pas la puissance ou les facultés occultes dans notre intérêt personnel, ni pour un bénéfice ou une récompense. Le but tout entier du pouvoir occulte est ceci : accélérer son développement vers le haut, accélérer son évolution et aider le monde dans son ensemble, pas seulement le monde des humains, mais le monde de la nature, des animaux — de toute chose.
Cette histoire nous est donnée par les jardiniers de la terre pour avoir le vrai message qu'ils ont tentés de nous communiquer au fil des âges via des prophètes.
Malheureusement, c'est le principe du téléphone arabe, l'information originelle est déformée à chaque transcription (Entités ascensionnées vers les ET incarnés, Et vers prophète, prophète vers disciple) : soit des informations disparaissent, soient d'autres apparaissent, suite aux mauvaises compréhension de part et d'autres, l'imprécision de la langue à retranscrire toutes les infos, ou encore les modifications de langues au cours du temps.
De plus, les récepteurs du message ont toujours eu tendance à n'en dévoiler qu'une partie, se gardant pour eux certaines infos leur permettant de contrôler le peuple. Ce message caché par des clés disparait progressivement au fil des générations, tout objet caché dans la terre se dégrade et disparait. Sans parler du fait que certains points ont été volontairement occultés ou transformé pour mieux asservir le peuple.
En plus de tout ça, il faut garder à l'esprit que les jardiniers de la terre sont des incarnations physiques, donc ne sont pas des êtres parfaits comme on peut en rencontrer dans le plan astral et au delà. Le message transmis peut avoir des déformations qui vont dans leur sens.
Cette histoire se retrouve dans les textes religieux mais cachée, les prêtres et les scientifiques depuis le temps des tribus ayant tout fait pour garder secrète cette histoire. Souvent la clé de décryptage à été perdue partiellementd'ailleurs...D'où l'intérêt de régulièrement retrouver le message ailleurs que dans les livres poussièreux aux pages raturées et arrachées que sont les religions du livre...
Il y a beaucoup de galaxies dans l'univers. Dans ces galaxies des systèmes solaires contenant des planètes habitées (je ne veut pas les appeler mondes pour ne pas confondre avec le monde physique et le monde astral). Au total des milliards de planètes habitées. Par plusieurs races, des humanoïdes géants ou nains, à la peau grise ou verte, des humains, etc.
Dans une des galaxie d l'univers existe une planète centrale qui est le centre d'un empire s'étendant sur plusieurs galaxies. La civilisation de la planète centrale existe depuis des millions d'années, bien avant la création de notre système solaire.
L'univers étant infini, il est possible que d'autres empires existent ailleurs, depuis encore bien plus longtemps que cet empire galactique...
Sur cette planète centrale, 5 soleils font qu'il n'y a jamais de nuit. Les organismes n'ont pas besoin de ténèbres pour s'endormir et reposer régulièrement le corps physique.
Un grand maître au sommet qui commande, 9 sages omniscients (vieux, barbus, l'air grave et tous d'allure identiques) qui sont en dessous.
Le grand maître est le plus vieux de tous. Les 9 sages se dévouent pour le bien d'autrui depuis plusieurs siècles. Ils travaillent sous la direction du grand maitre.
Les scientifiques des sages observent l'univers à distance avec des lunettes astronomiques très puissantes (n'utilisant pas seulement la lumière visible, ils peuvent voir à travers les batiments), mais régulièrement (toutes les plusieurs millions d'années quand même!) vont se rendre compte sur place réellement pour tout voir de plus près et des fois interagir avec le monde à étudier.
Cette planète de sage envoit des scientifiques dans toutes les galaxies pour surveiller et entretenir les nombreuses civilisations moins évoluées, que nous appelleront les jardiniers de la terre. Ils ont les défauts des humains, à savoir ne restent pas zen en toutes circonstances, se disputent sur la route à prendre, certains sont avides de pouvoir, etc.
Les sages ont trouvés moyen de visualiser techniquement dans notre dimension les archives akhasiques, c'est à dire voir dans le passé.
Le livre l'ermite de Lobsang Rampa ne parle que de millions d'années, sans être plus précis. L'évènement ci dessous a été observé par la planète centrale de l'empire. Les termes sont ceux d'un moine tibétain du 19ème siècle, donc difficile à relier à la cosmologie moderne.
Le centre de notre système solaire est invisible, mort et froid, autour duquel gravitent les planètes mortes.
Une large comète brillante très rapide, venant d'ailleurs, entre en collision avec le centre de la galaxie. La comète entraine dans son sillage d'autres planètes dont elle a détourné l'orbite qui rentrent à sa suite en collision avec le centre du système solaire.
L'univers entier sembla alors rempli de flammes. De gigantesques tourbillons de flammes et de matières incandescentes s'élancent à travers l'espace, les planètes les plus proches se trouvèrent englouties par une masse de gaz brillant et brûlant, tandis que d'autres planètes semblent se créer. Au cours des millions d'années qui suivirent, les gaz se refroidissent, laissant la sphère centrale (le soleil) et les planètes proches encore incandescentes.
C'est à ce moment que sur la planète centrale de l'empire, à 2 galaxies de là(?), un immense vaisseau spatial en forme de tube de presque 2 kms de haut et 300 m de diamètre, avec le haut pointu comme une roquette est lancé dans l'espace, avec plein d'hommes et de femmes pour analyser le nouveau système solaire. Ce tube s'élève à 8 kms de haut avant de passer dans l'hyperespace (il vole plus vite que la lumière, pour un observateur sur la planète il semble disparaitre d'un coup, alors que pour un observateur sur le vaisseau les étoiles autour semblent faire un tunnel de lumière comme dans star wars).
Une fois arrivé sur place, le vaisseau tourne autour du soleil, puis lâcha un groupe de soucoupes volantes qui s'éparpillèrent dans le système solaire nouvellement créé. Un long moment s'écoula avant que les soucoupes retournent au vaisseau mère, puis que ce dernier retourne chez lui sur la planète centrale de l'empire.
Plusieurs millions d'années après, quelque part sur une petite planète bleue recouverte de mer, il y a une petite île où s'ébattent des êtres anthropomorphes. C'est une serre à culture forcée utilisée par les jardiniers de la terre pour créer une nouvelle race.
Pendant des siècles, les jardiniers de la terre surveillent les radiations potentiellement dangereuses qui auraient pu être émises par le nouveau système solaire en formation. Quelques millions d'années après la première visite, ils envoient de nouveau un vaisseau spatial vers notre système solaire, avec pleins d'instruments permetttant la planification des nouveaux mondes qu'ils veulent ensemencer. Dans le passé, la civilisation avait essayé d'analyser les planètes à distance avec des engins télécommandés, mais rien ne vaut le déplacement sur place d'êtres vivants pour analyser réellement ce qu'il se passe. Le vaiseau cette fois est une immense soucoupe volante. Des hublots ceinturent la circonférence de la soucoupe. L'ensemble brille d'un éclat uniforme comme la pleine lune. Au sommet un dôme en verre faisant une quinzaine de mètres de diamètre. Les hommes et femmes rentrent par des ouvertures circulaires. Cette soucoupe s'élève à 30 m du sol avant de disparaitre quand elle passe dans l'hyperespace (elle voyage à une vitesse qui dépasse de manière incalculable celle de la lumière nous dit-on). Soit la technologie à évoluée depuis un millions d'années, soit les besoins ne sont plus les mêmes que pour la première expédition.
Les passager de l'astronef sont coupés du monde extérieur, n'étant pas soumis à l'inertie de la soucoupe quand elle accélère ou prends des virages abrupts. A cette vitesse, l'univers se comporte comme un fluide, même si les molécules d'hydrogène le composant sont distantes de plusieurs centaines de kilomètres. On entends les molécules frotter sur la paroi et il a fallu refroidir la paroi du vaisseau tendant à s'échauffer.
Le vaisseau laisse derrière lui une trace bleuté, quasiment invisible.
Le vaisseau, arrivé dans le système solaire, se mets à tourner autour du soleil, ce dernier étant bien plus grand et brillant qu'il ne l'est aujourd"hui, avec de grandes langues de feu qui en sortent. Le vaisseau se mets en orbite des planètes, et ainsi de suite pour toutes les planètes.
Autour de la terre, des petites soucoupes volantes sortent du vaisseau mère, avec à son bord des hommes et des femmes techniciens.