Première version: 2017-03-21
Dernière version: 2018-10-03
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Le principe du modifiant est extrêmement simple pour un enfant qui apprendrait sa première langue. On l'utilise souvent quand on dit "on est pas mal". Mais pour ceux dont le cerveau a été mis de travers par les anciens langages, il est primordial de bien comprendre ce qui suit.
L'utilisation des modifiants est simple à comprendre. C'est juste une habitude à prendre pour avoir un langage simple à apprendre (comme le toki pona), et qui reste puissant et efficace à l'utilisation (au contraire ce coup-ci du toki pona qui est vite limité).
Le préfixe modifie le sens général du concept qui suit, c'est le modifiant du mot.
Collé au mot, il n'agit que sur le reste du mot qui suit.
Placé tout seul devant un concept (aggloméré ou non) il modifie tout le concept.
Le modifiant est placé devant la racine pour préparer le cerveau en
avance, que le cerveau ne charge pas la racine qui suit dans une case de notre
mémoire puis qu'à la fin de la lecture le cerveau doive tout effacer et
reconstruire si le modifiant d'inversion était placé en suffixe.
Ex : "dé" (sens opposé) comme dans désaccord (opposé de
accord), ou "in" (opposé de) comme dans "incompatible" (non compatible), ou
encore "mal" (négatif, mauvais) comme dans "malhabile" (non habile), "mé"
(négatif, mauvais) comme dans "mécontent".
Le modifiant est l'outil magique permettant de réduire le nombre de mots à apprendre par 100.
"no" (équivalent d'anti- (comme dans "antinomique") ou in- ( comme "incompatible") en français), et à l'absence ou neutralité avec "ny" (équivalent de a- comme amoral, neutre entre la morale et la méchanceté). Ainsi, seul le sens positif possède une racine, ce qui peut diviser par 20 le nombre le nombre de mots à apprendre.
Les 2 sens d'un mots dual sont les extrémités d'un axe numérique, la
racine du côté des chiffres négatifs, son opposé du côté des chiffres
positifs (au sens algébrique du terme, rien de péjoratif), le symétrique ou
miroir. L'origine de l'axe, le centre, indique la neutralité entre les 2
extrêmes, et correspond souvent lui aussi à un concept.
Ex : "dehors" et "dedans" sont les extrémités de l'axe,
l'origine étant entre les 2, c'est à dire le concept de
"frontière".
Pour diminuer le nombre de mots de base à apprendre, le adam ne note qu'un côté d'un concept dual (comme le concept "jour/nuit", "dedans/dehors"). Dans la page sur la racine de mot de base, nous avons vu que c'était le mot considéré comme "positif" ou "résultat" qui était retenu comme mot du concept dual.
L'opposé d'un concept dual est obtenu en rajoutant le modifiant
d'inversion "no".
Ex : "as" (dehors) est le concept. "noas" (dedans) est
l'opposé/inverse.
Le modifiant "no", vu sa forte réccurrence dans les textes et pour faire la
différence graphiquement, peut être remplacé par le symbole "!".
Ex : noas = !as
Attention ! Si "no" est tout seul (entouré d'espaces) devant un concept aggloméré ou un mot agglutiné, il n'est pas remplacé par "!" (sinon on le confondrait avec le point d'exclamation).
Le concept et son opposé peuvent être placés sur un axe, à l'opposé
l'un de l'autre. Le milieu entre les 2 (l'équilibre, l'origine de l'axe), sera
obtenu avec le modifiant "ne".
Ex : neas est le milieu entre dedans et dehors, ce mot veut
dire "frontière".
Pour les axes de mots où il est possible de nuancer entre le milieu et un
des mots extrêmes (soit la racine soit son opposé) on peut tempérer avec les
pourcentages.
Ex : 0.P racine indique un concept à mi-chemin entre le
milieu/neutre et la racine.
Il est possible de déplacer le sens du concept entre la racine et le milieu
"ne", grâce à l'écriture du pourcentage derrière le "ne".
Ex : ne.Lvu c'est un neutre spirituel de tendance altruiste
(17% altruiste, 83% neutre).
Idem pour le "no", on indique le pourcentage de "no" dans le sens du
concept.
Ex : no.Dvu c'est un neutre spirituel de tendance égoiste
(17% égoïste, 83% neutre). Il n'est pas fermement égoïste, juste ce que la
société lui a inculqué avec la notion de compétition pour écraser les
autres et être le meilleur, mais une prise de conscience peut le faire
basculer facilement dans l'orientation altruiste.
Si on veut utiliser l'action comme un nom/infinitif ("partir c'est mourir un peu", "le tournage" pour tourner, "définition" pour définir; etc.), on remplace "i" par le préfixe "ni".
Ex : as = intérieur, i as = l'action d'entrer, nias = entrée dans (dans le sens "faire une entrée"). nias dans Paris = l'entrée dans Paris. ni!as = sortie de.
L'ensemble du phénomène (la racine et son opposé "no") est nommé par
"na".
Ex : "inspiration" (opposé) et "expiration" (racine) forment tous les 2 le
phénomène de la "respiration" (notion différente du quantifiant "tout" qui
serait l'ensemble des inspirations produites au cours de notre vie).
Pour les concepts d'écoulement, "na" indique tout l'écoulement, pas
seulement un de ses sens (racine ou "no").
Ex : pour le courant, na représente le lit de la rivière (de
la source à l'embouchure).
A noter que "na" (le phénomène racine+opposé) est différent de "sy"
(l'ensembles des racines).
Ex : "sy inspiration" est l'ensemble de toutes les
inspirations de notre vie, alors que "na inspir"est la notion de respiration
(ensemble d'inspiration et d'expiration).
Il peut arriver qu'un nombre (comme "sy" et "ny", tout et rien) modifie le sens du mot qui suit, c'est alors un modifiant. A ce moment là, le nombre est écrit en lettres pour ne pas confondre avec une quantité, et est agglutiné au mot comme le modifiant qu'il est. Il ne quantifie que ce mot-là.
Ex : ki = énergie vitale consciente, syki = dieu
(l'ensemble des énergies/consciences vitales de l'univers).
"nyla" = sans mouvement, immobile. "ny la" = zéro mouvement.
"zéro lac" => "0 nylaflo" (prononcé "ny nylaflo").
Si c'est ambigu à prononcer ("zéro lac" => "ny nylaflo" (0 flux d'eau immobile)) on peut utiliser "ias", ou insister sur la pause entre "ny" et le mot agglutiné "nylaflo").
S'il est possible d'exprimer ce qu'on croit être l'opposé avec zéro,
c'est que ce n'est pas le sens opposé du sens de la racine, mais juste
l'absence de (zéro).
Ex : Un écoulement ne peut pas se trouver en même temps qu'une
"stagnation/non écoulement". L'opposé d'écoulement est donc autre chose que
quelque cose qui ne s'écoule pas/reste immobile.
sy veut dire infini, tout, ou "l'ensemble de". La quantité est celle de
l'ensemble considéré. A ne pas confondre avec "na", qui ne s'applique que sur
le sens de racine-ne-no.
Ex : "sy inspiration" est l'ensemble de toutes les
inspirations de notre vie, alors que "na inspir"est la notion de respiration
(ensemble d'inspiration et d'expiration).
Ils se comportent comme des modifiants de sens du concept qui suit, sont donc placés devant. Ce ne sont pas forcément des mots en "n*".
Le moteur de quelque chose est nécessaire pour que le résultat se fasse.
Si le moteur s'arrête, l'action qui en découle s'arrête.
Ex : Si un enseignant arrête d'enseigner, il n'y a plus
d'enseignement ni d'élève, même si rien n'empêche par la suite que
l'élève continue à apprendre même sans enseignement.
"ak" et "!ak" peuvent s'appliquer sur la racine du mot, sur le sens milieu, sur le sens opposé, et sur les actions amenant au sens racine et au sens opposé.
A remettre ci-dessus
Il y a des cas où il faut préciser ou nommer celui qui fait l'action, ce n'est donc plus le sens opposé vers racine ou inversement.
Il faut pouvoir indiquer qui réalise ou qui subit l'action, si c'est le sujet qui la fait ou une tierce personne. 3 cas possibles :
Pas besoin de mettre ni!ak car ak est un concept d'action (verbe). De même, pas de ak ni.., parce que on parle de l'action et pas du concept (comme pour as : intérieur, i as = entrer, on devrait mettre !aknias pour celui qui fait entrer, mais c'est implicite car ak est une action, donc !akas suffit).
Dans le lexique, même si ak est la racine, on le marquera dans la définition du premier qualifiant qui suit.
A noter que le récepteur est un principe de passivité. Il ne s'applique qu'au nom, pas à l'action, même s'il est théoriquement possible d'écrire le passif en adam avec "ie i ak yl" = "j'ai été récompensé".
C'est la cause de quelque chose, mais cette cause peut être temporaire et le résultat peut continuer malgré l'arrêt de la cause.
Le sens de la racine d'un mot de base est le résultat d'une action. Pour dire que pour la racine qui suit il faudra prendre le sens de l'action ayant amené ce résultat, c'est à dire la forme verbale, c'est le mot de liaison "i" qui est utilisé. Donc "i" est aussi un modifiant, mais jamais collé au mot car c'est un mot de liaison. "i" indique aussi, accessoirement, que la définition du concept sujet se termine.
Le sens de l'action va de l'opposé vers la racine et inversement pour
l'action sur l'opposé.
Ex : "i as" est l'action de sortir vers l'extérieur (sous
entendu aller de l'intérieur vers l'extérieur). "i nuas" est l'action d'aller
dedans (dehors vers dedans), donc de rentrer.
De la même façon que ak, ym (l'outil permettant l'action) à en lui-même un sens d'action ne nécessitant pas l'utilisant de ni dans l'agglutination.
Ex : ymas = entrée (l'orifice par lequel on fait une entrée). ymas = sortie (permet de différencier les soupapes d'admission ou d'échappement).
Le modifiant modifie tout le concept qui le suit (précise le contexte dans lequel on doit lire le concept), il est donc placé devant la racine (prévient le cerveau de la manière dont il faut comprendre la suite).
S'il est collé en préfixe à un mot, il ne modifie que le mot derrière, comme dans le français in- (incompatible) et a- (asexuel).
Ex : "ninoaski" (absorbeur de ki = prânique), le préfixe no ne modifie que le mot "as" et le mot ki n'est pas inversé. niasnoki = générateur d'anti-ki
S'il est suivi d'un espace, il s'applique à toute la définition de concept qui suit.
Ex : "no ni!aski" (opposé de prânique), le préfixe no modifie le concept "ni!aski". Possible aussi d'écrire "no ias ni!as ki ios" pour clarifier.
à suivre...