Le Projet Méhari d'Arnaud Meunier
Première version: 07/06/2011
Dernière version: 2011-06-29
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Deuxième balade, toujours départ 14 h, mais un peu plus tôt qu'hier.
C'est pas la Jade qui nous suivra aujourd'hui, mais la deuche de Jo.
Arrêt à Narbonne. Toujours le groupe très coloré des deuchistes.
Petite visite libre de la ville, BigKajok nous improvise un circuit. On perds le groupe avec Fleur qui croit pouvoir regarder en 1 minute l'intérieur de la cathédrale.
Une partie de la cathédrale est restée inachevée à cause de la peste, c'est impressionnant.
2 petits jeunes à la mode...
Nous organisons une session de rattrapage au cap de Pla pour Azuman et Choléra.
Quelques mètres dans une montée impossible histoire de donner le ton, les 2 cv en bas décident de rester sur un autre chemin un peu moins impossible à monter!
Nous rejoignons un chemin de bord de mer, il y a une petite bosse qui m'appelle depuis plusieurs années.
La méhari à envie de jouer elle aussi!
Une fois dans la pente c'est le pilote qui prends peur et stoppe la voiture. Les copains bien campés sur le plancher des vaches me stimulent en disant que c'est facile.
Aller, une petite vidéo du dernier essai qui sera le bon.
Un petit arrêt histoire de décompresser, les jambes tremblent un peu. Fallait juste franchir le pas et trouver des gens à côté pour encourager.
J'admire le paysage histoire de décompresser un peu. Choléra m'attend tout en bas pour la descente, qu'on remontera ensuite tout les 2. Les autres sont très forts pour m'encourager et dire que c'est facile, mais aucun ne voudra m'accompagner!
Une vidéo de la descente, avec la voix de Romain qui préfèrerais qu'on passe sur l'autre descente moins impressionnante!
On tourne ensuite dans quelques flaques bien sympathiques, on fait les cons, on s'amuse quoi! Et à plusieurs voitures c'est vite fait de se laisser entrainer. Choléra fera prendre une pente à son AZ difficilement imaginable pour une bagnole chargée ras-la-gueule d'équipements camping car. Comme quoi ces deuches étaient vraiment bien construites.
Nous allons au resto, pendant que Néné et Juju essaient de démarrer la méhari pour aller chercher une boite de vitesse pour Juju. Bonne tranche de rigolade! 6 minutes 27 au téléphone pour expliquer comment démarrer, une partie de la manip sera finalement faite depuis le compartiment moteur. Ensuite les 2 barbus barbe au vent pare-brise baissé, ils ont du succès sur la route!
On arrive pour les dernières chansons du concert rock, avec Alex toujours en forme on se refait le coup des chaises du Canyon Tour 2005, sympa!
Juju se gratte la tête pour trouver comment mettre une boite incompatible à la place de la sienne qui a fait une salade de pignons. Finalement en mélangeant les flasques de freins et avec sa débrouillardise habituelle, il se sortira encore une fois de ce mauvais pas!
Azuman et Choléra s'aperçoivent qu'à peine 8 h après le sel du coin à attaquer la patine que 40 ans d'usure avait à peine entamée. Choléra ne veut plus jouer et part direct au karcher, Azuman veut bien tenir encore 2 heures pour rouler sur la plage avant de passer par la case Karcher.
Sur la plage, au sol des Crop Circles apparus mystérieusement sur le sable... la preuve que les ORNIS existent?
J'ai remarqué aussi que les Type A penchent plus et virent plus court que les méharis. j'avais observé ça aussi l'année dernière à la Mouclade avec une belle ami6 berline qui faisait un angle défiant les lois de la pesanteur. Tout le monde part du principe que une 2cv c'est inretournable et plusieurs fois dans le week-end j'en aurais eu confirmation. Reste que ma méhari penche beaucoup moins, le problème c'est le conducteur dont la tête dépasse de 50 cm le volant, point culminant de la voiture, et le conducteur il se la joue petite tapette quand il voit le sol se rapprocher trop près de sa tête en virage! Comme pour les montées d'hier.
Vas-y petit padawan, apprends à dépasser la peur!
Au sortir de la plage une grosse averse nous tombe sur la gueule, on tire vite fait la bâche mais le mal est fait on est trempé, le soleil revient, plus de nuage, on enlève la bâche, et là la pluie retombe, pourtant il n'y a plus de nuages au dessus de nous! Je paye vraiment pour tous ces trajets pare-brise baissé où un trou dans les nuages me suivait pendant 100 kms d'affilée!
Bon, trempé pour trempé, repartons comme ça sans bâche.
La balade des chalets de Gruissan qu'on n'a pas faite hier, on se la fait aujourd'hui. On roule au maximum dans les flaques histoire de commencer à nettoyer les soubassements.
Ca y est, le Karcher. On entend les titines dire Ouf!
Le sac d'accueil de Juju, qui lui avait servi la veille à ne pas avoir le cul trempé sur le skaï de la méhari, trouve ici une ultime application...
Certains comme Cracotte passeront 1h30 au karcher pour nettoyer les mémères, j'y passerait 45 minutes et encore j'ai pas pu tout enlever.
On n'a nettoyé que le métal dessous, mais la pluie de la journée ruine un peu notre score du jour...
La Mouclade, un barbecue géant de Moules cuites aux sarments de vigne. Le jerricane de punch a disparu en moins de 30 minutes, toujours bien aidé par les Poussanais qui l'attendaient depuis l'année dernière!
Vomito fait le spectacle et danse avec d'autres, sur un Paquito je demande autour de moi qui veut en faire un, personne ne connait, je repère mon Vomito qui est déjà pare terre, c'est bon, j'ai trouvé. On s'improvise un Paquito avec traversées, mais dans le coin ils ne semblent pas trop connaitre!
La photo de l'organisation, l'occasion de leur dire un grand merci à tous!
La mère de Juju fait sa starlette!
Ensuite balade non prévue, BigKajok nous fait un parcours à l'arrache qui passe bien en VTT, mais pas en 2cv.
Yannis et Tacatac montent sur la malle à l'arrière. Tacatac dit à Yannis :
" - l'année dernière dans la méhari j'avais trop bien dormi, c'est trop bien pour ça cette voiture".
Juju qui profite à fond des rares moments où il n'aura pas fait de la mécanique.
Les rouillues y a que ça de vrai!
Et voilà, à force de faire des tours de rond point on s'est complètement bloqué, un beau bordel. J'ai bien aimé Cyril qui arrête les voitures pour faire passer le convoi, en faisant signe qu'il n'y en avait que 2 ou 3 qui suivaient...
Des promeneurs nous disent en rigolant : "Il y en a qui profitent bien du paysage!"
Ah ben non, ça fait une heure qu'il dort.
On en profite pour faire les photos classiques, au fait non il n'est pas bourré!
Soudain tout le monde se bloque. Comme d'hab très peu coupent leur moteur tout de suite...
Cyril nous a amené dans un chemin bien sympa, qu'il a l'habitude de faire en VTT. Il part faire l'exploration, mais revient en disant que ça brasse bien. Un panneau tout neuf stipule en plus que c'est fermé à tout engins motorisés.
Une petite vidéo, avec Cyril qui crie "- A l'arrache! A l'arrache!".
Du coup tout le convoi doit faire demi tour, c'est un beau bordel là encore, alors qu'il suffisait de reculer. C'est vrai qu'en méhari la vision en marche arrière est idéale...
Fae à face avec Alain.
Indifférent au drame qui se joue, Tactatac dort du sommeil du juste, malgré la tête qui brimguebale entre la roue de secours et la malle en fer.
Là, Cyril explique qu'on va reprendre la route tranquille, en gros que ça va devenir chiant...
Tacatac est tout ouïe.
Juju nous fait bien rire avec une bobine chaude, il branche une nouvelle, essaie de démarrer, et toujours rien. Il se rends vite compte que s'il a bien branché le primaire de la bobine, les fils de bougies sont restés sur la vieille bobine... Rouge de honte il se dépêche de les brancher sur la nouvelle, essaie de nouveau, et toujours rien. Encore plus rouge de honte il part dans la voiture et revient, et là ça démarre. Ca va mieux avec le contact...
Il s'aperçoit alors d'un fil en l'air, reconnait l'alim en sortie de dynamo, plus de charge. Avec les outils du cabriolet Hoffman on se reconfectionne une douille et c'est reparti, non sans générer quelques étincelles avec des fils dénudés frottant sur l'échappement et la barre de phare (et après on se moque de mon faisceau!).
On se retrouvent tous seuls avec Jérôme (enfin à 8 avec Héllè, Hélène, Yannis, Tactatac qui ne dort plus, Citrosev et FSO), on part explorer les chemins alentours, on finit par retomber sur le chemin qui nous a obligé à faire demi-tour.
Déjà la pente avec le gravier on pouvait plus monter, mais en plus avec la grosse pierre au milieu...
A la décharge de Cyril, c'est vrai que le paysage valait le détour!
Pare-brise baissé ça passe à l'aise, moins en 2cv, mais des bras sortis de capote soulèvent tout ça.
On s'arrête car après c'est la garrigue, le chemin se transforme en sentier pédestre, même si ça passait il faut savoir laisser la tranquilité de la nature. Et pourtant c'est un réel plaisir de rouler dans la nature sans piste d'aucune sorte, la 2cv et son poids plume ne laissant pas d'empreinte dans la végétation et sans creuser les profondes ornières des lourds 4x4.
Avec Jérôme on s'improvise une pétanque lyonnaise au milieu de nulle part avec des cailloux. Je suis arrivé à bien pointer le cochonnet, et aucun tir même puissant n'a pu bouger suffisamment ma boule!
On s'arrête sur la plage, Jérôme lance son autoradio qu'il avait déjà il y a plus de 10 ans, c'est le même CD qu'en Autriche en 2001, c'est l'occasion de méditer un peu sur le fait que 10 ans et 200 000 kms plus tard pour chacune nos 2 titines se retrouvent ensembles, toujours vaillantes.
Ensuite en explorant on arrive à une langue de terre. Tout le monde est crevé, on fait quelques mètres en mode bateau histoire de prendre en photo la titine dans l'eau (impression géniale d'avancer dans la mer de plusieurs mètres, une méhari amphibie c'est vraiment mon rêve), pas de craintes le moteur et les transmissions sont plus que lavées par les flaques d'eau, pas de gouttes de graisse ou d'huile parasite qui pourraient souiller la belle bleue.
Mais ça fait plaisir de voir l'évolution des mentalités, plusieurs m'ont dit que ce n'était pas bien de mettre une voiture dans l'eau car ça polluait. Il y a quelques années personne n'aurait pensé à ça.
Donc rassurez vous, aucun élément mécanique avec des hydrocarbures n'a été en contact avec l'eau de mer!
J'ai achevé la première mémoire de 1Go en photos, le temps de sortir celle de rechange je le fait en vitesse parce que la méhari s'enfonce à vue d'oeil...
Encore un petit moment à discuter, tout le monde est crevé et n'aspire qu'à rentrer tranquille au camping. Dernière marche arrière de Jérôme, je passe devant, et là il sort de sa voiture et ouvre le capot, je sens bien que le retour tranquillos et la discute autour d'un verre sont bien entamées!
Bilan boite bloquée, pas au meilleur endroit à savoir sur une petite bande de terre avec 1 km en hors piste pour retrouver le bitume.
La barre de remorquage qui a déjà servi à l'ami8 va servir de nouveau, c'est la méhari qui tracte sur la terre ça va nickel. Il y a quelques moments chauds quand il s'agit d'éviter des rochers sachant que le débattement de la barre est plus que limité, mais ça passe quand même.
C'est une fois sur le bitume et la vitesse qui augmente que je m'aperçoit que mon embrayage patine réellement.
Sur la grande route, on est arrivé à atteindre 60 km/h dans une bonne odeur de ferrodo!
Sur le dernier rond point, la méhari une fois au milieu ne veut plus avancer et couine de tout son embrayage, alors que les voitures arrivent à toute vitesse. Après plusieurs matraquage d'embrayage j'arrive à la relancer, heureusement nous arrivons au camping.
Jeannot donne les instructions pour le démontage, il fera le réglage et les coups de pointeau sur la bague de baladeur seconde troisième le lendemain. Juju se jette aussitôt sur la boite de Jérôme, tout triste d'avoir déjà remonté la sienne.
La soirée se prolonge difficilement jusqu'à 2h du mat pour moi, à l'heure où la plupart partent en boite. Une soirée de folie qui se terminera sur la plage à 6 h du mat.
Cédric est venu avec sa 4 L fourgonette qui aura beaucoup de succès. On l'admirera à chaque fois qu'il faudra satisfaire un besoin naturel, étant garée sur la route des toilettes. Il l'écartera même un peu des lauriers pour qu'on puisse bien l'admirer de tous les côtés. Le lendemain par contre difficile de l'admirer, je ne sais pas pourquoi une vieille odeur de pisse nous empêchant d'approcher à moins de 10 mètres?!
Pour en revenir au vendredi soir, un forumiste est en panne sur Castelnaudary, la visa de sa maman à la batterie explosée (dixit Alain, qui retranscrit pêle mêle comme ça arrive). Petite comparaison pour envoyer un message d'aide sur le forum avec les smartphones, c'est Fleur et son Nokia sur Symbian qui s'en sort le mieux. Vive Linux!
Je téléphone au gars (me rappelle plus le pseudo), normalement il est capable de pousser la voiture qui doit tourner ensuite sur l'alternateur. Là une discussion s'engage parmi les deuchistes, qui durera une bonne partie de la nuit, entre ceux qui disent que pour avoir les phares il faut la batterie, et ceux comme moi qui disent que l'alternateur suffit, sinon les batteries seraient déchargées à la fin de la nuit. J'aurais même droit à ce discours mythique, raconté avec un à-plomb et une assurance à faire douter même un spécialiste : "Ce que tu ne comprends pas, c'est que la batterie fournie l'ampérage, l'alternateur le voltage!". Rien compris en effet, ça ne veut rien dire ces discussions philo poivrot!
Avec argument à la clé :
"- Moi par exemple, ça m'est arrivé de flinguer l'alternateur, j'ai fait recharger à bloc la batterie, et je n'ai pu rouler que 3 h, heureusement sans mettre les phares.
- Donc au bout de 3 h tu es tombé de nouveau en panne?
- Non, on était arrivé chez nous. (sic!) Mais 3 h c'est la moyenne que tient une batterie juste pour le moteur, sans essuie glaces ni rien.
- Mais si ça se trouve vous auriez pu rouler 10 h comme ça, qu'est-ce que tu en sais?
- C'est la moyenne!
- ????"
C'était un petit extrait des discussions techniques de fin de soirée arrosée!
Le forumiste en panne essaie de pousser, mais ça ne marche pas, du coup les faits me donnent tort.
Le lendemain, le deuchiste en panne à Toulouse démarre la 2cv, enlève la batterie de sa 2cv sur celle de la visa (pendant que la 2cv tourne sur son alternateur), car il s'est aperçu que c'était l'alterno de la visa qui était mort (et sa mère avait roulé jusqu'à épuisement complet de la batterie, du coup même en poussant ça ne pouvait marcher). Et il pourra rentrer la deuche qui tourne sur l'alternateur. Ouf.
Le dimanche matin, pas mal de deuches sont encore en panne, problèmes électriques à cause du sel principalement. Ici Hippie31 après le passage d'un bourbier qui envoyait des gerbes d'eau 2 fois plus hautes que la voiture. Ils se sont arrêtés quand les deuches n'ont plus voulues marcher... Enfin j'aurais bien aimé le faire ce bourbier, pas de problèmes avec le DG Nition!
Je m'arrête à côté de Cracotte et son Azu 56 qui ne veut pas démarrer.
Après de multiples essais, il parvient enfin à démarrer, gaz à fond, et le
flat sans charge ni rupteur pour le limiter part à fond dans les tours, alors
qu'il vient de se réveiller et que tous les paliers tournent à sec...
Cracotte est visiblement énervé, et les 30 s de moteur à 7000 tours semblent
le calmer un peu. Il doit pas avoir trouvé le petit ballon relaxant en forme
de coeur fourni dans la pochette d'accueil!
Une fois qu'il s'est calmé, pour éteindre le moteur il enlève la cosse du + batterie. On est plusieurs à dire que ça sert à rien, et en effet le moteur continue de tourner, malgré que c'est une dynamo qui n'est pas censée charger au ralenti!
Il part ensuite pour rentrer à 300 kms de là du côté de Dax, il fait 200 m avant de tomber en panne au rond point! Là on peut subodorer que le voyage est mal engagé! En bricolant les fils il s'apercevra qu'un fil d'allumage était plein de sel, un petit nettoyage et roule ma poule.
D'autres sont encore en train de dormir.
Ike avec la petite moue moqueuse, et le Romain pas trop en forme. La relève deuchiste s'est couchée à 6 h du mat avec le soleil, faut dire que la plupart n'avaient commencés que le mercredi. Bon, non, en fait pas d'excuses c'est nous qui vieillissons et c'est eux qui prennent le relais des festayrès, bravo les gars!
Le vomito encore très fort, il se fait peloter par une jolie brunette en boite avant de s'apercevoir qu'il s'est fait piquer sa carte bleue, et la légende raconte qu'un gars est restée longtemps dehors à attendre que le Vomito en ai finit avec sa copine dans la tente!
Sur la route du retour, nous prenons la minervoise conseillée par Tacatac. Apparemment il y aurait quelque part un moteur d'Azam?
La garrigue encore.
La montagne noire, très paumée comme région! Mais superbe sous le soleil.
Aller, santé moteur et sçoyilléz forts!
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