Le Projet Méhari d'Arnaud Meunier

Première version: 07/06/2011
Dernière version: 2011-06-29

Aventures
Narbonne Plage 2011 - 15 ans des joyeux conducteurs - 2011
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Cette année, pas de nationale officielle selon l'A2CF, à cause de la mondiale à Salbris. Les joyeux conducteurs, pour fêter leur 15 ans d'existence, ce sont donc fait une nationale officieuse, avec un programme très chargé partant du mercredi, avec des airs d'anciennes nationales non surchargées (un peu plus de 150 voitures) permettant les balades du jeudi et vendredi et le repas du samedi.

Narbonne c'est 300 jours de soleil par an, ça fait 5 mois que c'est la sécheresse et les températures dépassaient les 30 °C en avril, manque de pot dès le lundi après midi (exactement 10 secondes après le démarrage de la méhari, véridique) ça a caillé et plus tout le temps, en plus d'un vent de tempête approchant les 90 km/h. Bah, on ne peut pas gagner à chaque fois, et ce n'est pas ce qui va empêcher la fête!

Attention, les pages qui suivent c'est 200 photos et 4 vidéos.

Sommaire de la page


Lundi

arrivée après 250 kms, frais et dispos

On arrive au camping sous la flotte, heureusement bien a l'abri dans la C5. Quel confort que de transporter nos titines sur plateau! On monte la tente garage qui prends 2 emplacements, on descends titine pour la mettre à l'abri dans la tente garage, puis nous passons 2 heures avec l'aide des participants présents pour monter l'autre barnum qui nous servira de tente (mais faut bien ça, on est 2 quand même!). Titine restera ainsi au camping sans bouger de toute la concentre, bien protégée par la tente garage du vent marin. L'année prochaine nous prendrons un camping car, c'est quand même bien plus confortable!

...

Mais non je rigole! Explication de la photo plus loin.

Donc nous partons de chez nous le lundi à 14 h.

30 minutes avant de partir, il fait 30°C, pas un nuage dans le ciel, pas de vent. Je fait vite fait les affaires, j'hésite à prendre un pull, Fleur me regarde avec les yeux ronds : "- Pourquoi tu veux prendre un pull? On est en été et on va dans le sud!". Je sais pas, une intuition peut-être... Des fois que les soirées soient un peu fraîches.

En fait, j'aurais du prendre un anorak.

5 minutes avant le départ, Fleur me dit : "Dépêchons nous, j'entends des coups de tonnerre". Là c'est à moi de faire les yeux ronds "Attends, ça fait 5 mois qu'il a pas plu, il y a pas de nuages!". Je sors, ah si, au sud il y a des nuages noirs qui apparaissent avec des éclairs...

Le temps de finir de tout mettre, de démarrer la voiture et de rouler 5 mètres, les premières gouttes se mettent à tomber... On est juste en limite des nuages, en se bougeant on peut passer devant. On relève le pare-brise et on part sans prendre le temps de remettre les essuies-glaces, qu'on actionnera à la main depuis l'intérieur, façon de parler vu qu'on n'a pas la capote.

On roule on roule, la limite des nuages est pas loin, mais la route s'obstine à rester du côté où ça pleut!

L'embrayage patine, je m'arrête 15 kms plus loin dans un trou de nuages où il ne pleut pas, vite fait je détends le réglage que j'avais fait avant de partir, surement trop tendu. Ca patine moins, mais c'est pas ça.

On repart, et la route part plein ouest. Devant nous, il fait nuit brutalement (il est pourtant 15 h). Les éclairs se succèdent sans interruptions. Le GPS nous demande d'aller tout droit dans cet enfer, nous préférons prendre une route plus longue mais qui évite le merdier... Ca ne nous empêchera pas de voir un éclair tomber pas très loin, en méhari débâchée c'est toujours assez flippant...

Finalement, à force de matraquer on s'approche de la fin des nuages. On baisse le pare-brise pour aller plus vite, mais le vent de derrière pousse les nuages au dessus de nous . On roule à 110 km/h pour échapper plus vite des nuages, qui se forment au fur et à mesure devant nous, et Fleur me dit "Les gouttes sur le visage à cette vitesse ça pique un peu quand même!".

Finalement nous sortons de la zone de pluie juste en arrivant à Albi, et paf les bouchons... Les nuages nous rattrappent progressivement, mais nous sortons de la ville au bout de 30 minutes sans que les éléments ne se déchainent de nouveau.

Nous roulons toujours, et plus on s'approche du sud, plus le froid se fait sentir (et pourtant le gore-tex a eu le temps de sécher). A Mazamet, obligé de s'arrêter, pull et pantalon de rigueur. Ce n'est pas suffisant, mais c'est tout ce qu'on a.

Le vent se met à souffler en tempête, et devinez quoi : de face! Heureusement qu'avec le pare-brise baissé la méhari n'est pas trop ralentie.

Nous arrivons à 19h au camping, où nous retrouvons Bob, Yohan, Néné, Choléra, Tintin, qui nous attendaient pour le repas en faisant durer l'apéro. Jeannot, Hervé, Cyril, Eric et d'autres de l'organisation passeront prendre un verre plus tard.

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On commence le repas qui va se répéter toute la semaine : Bière, saucisson, bière, Ricard, rhum, saucisson de brontosaure de Néné à la trancheuse, poulet grillé au barbecue, Merguez, saucisse, whisky - épine - vin de noix - punch.

Ah si! Le mercredi on prendra des légumes, les barquettes de frites...

Tintin à amener le four électrique et la friteuse, les concentres avec électricité ça devient trop facile.

A minuit tout le monde couché, en prévision qu'il reste 6 jours à tenir, je resterais jusqu'à 2h du mat au chapiteau mais le pairais en fatigue les jours suivants.

A Giel j'avais déjà battu mon record, arrivé le mardi soir et 4 h du mat tous les soirs, j'étais content que le dimanche arrive. Là on part sur un jour de plus à tenir, mais c'est dur, les Hell's sont plus habitués et tiendront mieux!

mardi

Le Choléra sera réveillé à 7h30 du mat par une envie pressante, et comme tous les connards il se sent seul et réveille tous le monde qui est à portée de voix (compter 250 m avec du coffre comme lui, même avec les bouchons d'oreille impossible de ne pas se réveiller). Yohan33 est légèrement en colère, c'était ses premières vacances depuis un an il s'attendait à bien dormir et à de la chaleur...

Montage des barnums du club. Ici le vent ils connaissent, et ont prévus des piquets d'attachement en quantité, et il faudra bien ça vu le vent qui souffle, Papy nous dit qu'ils annoncent du 100 km/h.

montage des piquets

Sans bâche tout va pas trop mal, mis à part la forme compliquée de la chose, qui sans notice était pas évidente à trouver du premier coup. Après avoir essayé toutes les positions, tapé de la masse quand ça voulait pas rentrer (alors que c'était normal vu que le rond allait pas dans le carré!), on en a déduit que c'était à ça que ça devait ressembler.

les sardines

Avec le vent on n'était pas de trop pour empêcher que l'ensemble s'envole. Il faut maintenant poser les sardines (voyez la taille de ces dernières dans la main de Bob), et là il faut les planter dans la terre dure comme du béton ... heureusement qu'il a bien plu la veille!

A des endroits il y avait vraiment du béton, mais en bourrinant bien c'est passé quand même!

Oups, on a oublié

C'est vrai qu'on aurait pu le faire quand l'ensemble était au sol, ça aurait été plus facile! Hervé préfère quand même quand c'est moi plutôt que Choléra, il doit bien y avoir 30 kg d'écart!

Une fois tous les barums montés, on reprends un bon repas (poulet grillés, bière, etc.).

Ceux qui s'y connaissent réparent les deuches du club qui ont des problèmes, pour que tout le monde profite bien de la concentre. Malgré ça il y aura pas mal de pannes mécaniques, mais nous y reviendrons!

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Ici, le boitier d'allumage est foiré au niveau fixation supérieure de réglage de rupteur. Dixit Eric, lors du réglage des fois c'était à 0,2, des fois à 0,5 et ils comprenaient pas pourquoi! Néné trouve la panne et un boitier de rechange en moins de 2.

Avec Yohan nous partons rouler un peu sur la plage, il parait que ça ne sera plus possible d'ici la fin du mois. Il y a un vent à décorner les boeufs. Ca tombe bien c'est le week-end du vent à Gruissan (fête du kite-surf, planche à voile, cerfs-volants, ...), ils devraient être servis.

Sur le chemin d'accès, d'énormes flaques d'eau. J'enquille la première à fond, une superbe gerbe d'eau s'élève dans les airs... et nous revient dans la gueule avec le vent de 80 km/h de côté! Je me retourne, le yohan assis sur la malle dégouline litteralement d'eau. Nous prendrons les suivantes à vitesse plus basse, mais à chaque fois nous nous en ramassons plein la gueule.

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Le sable roule en rafale au ras du sol.

La méhari perdue dans la mer de sable.

La méhari nous aurait bien suivi plus près de l'eau, mais j'ai encore peur de la planter dans le sable. Ah Ah! c'est que le début!

la mer enfin

C'est joli le vent de sable vers la mer.

océan de sable déchainé

La méhari perdue dans la mer de sable.

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Comme en photo on ne se rends pas trop compte du vent, une vidéo de 4 Mo pour avoir une idée.

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C'est le retour contre le vent, avec un sifflement dans les oreilles comme si on roulait pare-brise baissé à 90 km/h.

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Sur le retour nous en profitons pour monter au chateau de Barebrousse à Gruissan, depuis le temps qu'on fait des mouclades ici et qu'on se dit chaque année "Il faudrait qu'on aille voir un jour".

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Coucou méhari! (en bas, loin en bas!).

Sur le retour, nous croisons la deuche bleue de Tintin, demi-tour au rond point, et nous mettons 5 kms vent de face à les rattraper, pourtant il ne bourrinait pas spécialement. Je réglerais encore mon embrayage au cas où...

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Les troupes de deuchistes ont toujours ce je ne sais quoi de reconnaissable...

Nous en profitons pour faire des courses (Bières, alcools, poulets, merguez, saucisses et saucisson).

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Bob tient une petite forme jusqu'au mercredi, ses 3 premières journées se résumeront à lever à 9 h, clope, 2 bières, Whisky, pet et dodo! Le médicament anti douleur au dos est quand même le principal responsable.

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Score de la journée! Voilà le résultat de notre virée sur la plage. Déjà fier de moi, mais peut mieux faire, ce que nous nous efforcerons d'améliorer par la suite!

Le lendemain la pluie a déjà annulé tous mes efforts en lavant la voiture.


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