Première version: 2004-07-20
Dernière version: 2015-05-10 contenu :17/08/2004
Sommaire de la page
Je mets ces pages en ligne, mais cela n'a jamais marché pour moi et selon
moi ça ne peut marcher.
Cette pile est similaire dans son principe à la Joe Cell développée en
Australie dans les années 1990. Elle consiste en l'utilisation de 4 cylindres
coaxiaux baignant dans l'eau, les cylindres étant en inox 316 (qualité
alimentaire) donc amagnétique, permettant de bénéficier des effets
magnétiques créés par le passage d'un courant électrique dans les
électrodes.
Placée dans la voiture, cette pile permet en théorie de rouler sans
essence.
Il n'y a pas de consommation d'eau dans la pile, de même qu'on ne fournit pas
de courant lorsque la pile alimente le moteur, ce n'est donc pas un moteur à
eau.
Il n'y a pas de connexion physique à faire dans le moteur, il suffit de poser
une prise borgne (non débouchante) sur le carter du moteur.
Charge = Action de remplir la pile de Qi, ou encore niveau de Qi dans la
pile.
Fuite = Quand il est d'une pile qu'elle fuit, c'est qu'elle perd de sa charge
au cours du temps, et non qu'elle perd de l'eau.
Qi = C'est ce qui sort de la pile pour alimenter le moteur.
Cette partie vise à se familiariser avec les différentes parties de la pile magnétique, ainsi qu'à mieux avoir en tête son architecture. Pour plus de détails sur la manière de la construire, se référer au chapitre 3, Détails de construction.
Voici le plan que l'on trouve sur le site Quant'homme :
Les cylindres sont numérotés dans l'ordre suivant : Cylindre extérieur
n°1, puis ensuite numérotés dans l'ordre en allant vers le centre, le
cylindre central, relié à la masse, étant noté le cylindre n°4.
Les cylindres sont 4 tubes concentriques en inox 316 L de qualité alimentaire,
polis à l'intérieur et l'extérieur (avec du vinaigre et frottage à la main
uniquement).
Plus le nombre de cylindres sera élevé, et moins la pile aura tendance à fuir. C'est pourquoi les piles avec 5 cylindres (3 intermédiaires) seraient semble-t-il meilleures. Vu le mal que j'ai eu pour trouver 4 cylindres en inox, je n'ai pas essayé cette architecture.
Ils sont concentriques (leurs centres doit être au même endroit, sinon
d'un côté les parois seraient plus écartées que de l'autre côté,
l'électrolyse ne serait pas optimale).
Leur diamètre augmente de 2,5 cm (la valeur d'1 pouce australien) à chaque
fois, ce qui nous donnent les diamètre suivants :
- 2,5 cm pour le cylindre n°4,
- 5 cm pour le n°3,
- 7,5 cm pour le 2,
- 10 cm pour le 1.
La hauteur des tubes est d'environ 20 cm, le tube central peut être moins haut de 2 mm, mais les tubes intermédiaires doivent être de même hauteur. Le tube extérieur est plus grand que les autres de 5 cm.
L'épaisseur des tubes est de 1 mm ou plus. Le cylindre extérieur, ou enveloppe, fait 3 mm d'épaisseur pour résister à la pression engendrée dans la pile en fonctionnement.
Il est important que les tubes en haut soient bien coupés, bien plans et au
même niveau. Sinon la pile ne marchera pas correctement.
En bas, c'est moins important si les tubes ne sont pas bien plans et pas de la
même hauteur.
Le bas du tube intérieur doit être à plus de 2,5 cm du fond de la pile.
L'eau est à moins de 6 mm du haut des électrodes.
Les isolateurs inter électrodes sont un des éléments les plus critiques
de la pile. Ils doivent isoler électriquement et magnétiquement
les électrodes entre elles, sinon la cellule fuit (elle perd sa charge dans le
temps). Les meilleurs matériaux sont le sikaflex, l'ébonite, le caoutchouc
naturel, le caoutchouc des tuyaux d'arrosage, ou encore le Teflon. Si ils sont
piqués ou brûlés, il faut les changer. De même ils peuvent se couvrir de
dépôts noirs, et cela forme un court-circuit électrique.
Ils évitent aussi que les plaques ne soient grêlées ou rongées par endroit,
pour éviter cela le mieux est du caoutchouc pur utilisé en laboratoire (comme
les bouchon de bouteilles d'acide).
Ils doivent être non adhérents pour les sédiments conducteurs issus de la
réaction, et qui leur retombent dessus. Dans la même optique ils sont bombés
vers le haut pour offrir moins de surface plane de déposition (surtout pas de
creux comme une pente se finissant contre l'électrode), et un profil
aérodynamique dans le bas pour ne pas bloquer la remontée des bulles.
De même, toujours à cause des sédiments qui se forment en surface et qui
créent des courts-circuits, il est recommandé de créer un bac de charge,
différent de la pile utilisée dans la voiture. Le côté plat du bouchon sera
de préférence placé contre le cylindre, plutôt que le côté arrondi qui
favoriserait l'accumulation de sédiments.
Le deuxième rôle des isolateurs est de faire le support mécanique des tubes internes, ils doivent donc être enfoncés en force, surtout si on envisage une utilisation en tout-terrain.
Les isolateurs sont enfoncés de 6 mm environ à l'intérieur de l'espace inter électrode. Cela de chaque côtés (en haut et en bas).
Certaines variétés d'acrylique peuvent créer un court-circuit entre les électrodes, ne pas les utiliser comme matériau pour les isolateurs.
Normalement il ne faut que 3 isolateurs à chaque extrémité, mais comme les cylindres sont très flexible (surtout pour ceux de plus gros diamètres), ce n'est pas suffisant pour obtenir une circularité suffisante. Donc en placer 4 à chaque extrémité. D'un cylindre à l'autre respecter les mêmes emplacement pour que vu de dessus on ne voit que 4 lignes radiales, ceci pour des raisons de rigidité des tubes très fins.
Les isolateurs du fond entre les cylindres 1 et 2 sont très difficiles à mettre, il faut se servir d'une aiguille à tricoter pour les placer, avec des chances qu'ils se mettent de travers. En relisant les textes anglais, ils disent que ces isolateurs sont inutiles en bas puisque c'est la vis centrale de masse qui assure un maintien correct à ce niveau-là. Donc si vous luttez trop, lâchez l'affaire pour les 4 isolateurs en bas les plus extérieurs, cela facilitera le démontage des 3 cylindres internes pour les sortir de l'enveloppe.
On peut couper une rainure dans 3 bouchons de caoutchouc supplémentaires
afin de supporter le poids du cylindre 2.
Lorsque la pile est en mode électrolyse, il se créé des suspensions dans
l'eau qui finissent par se déposer au fond. Le nombre de suspensions crées
sera le même entre chaque couple d'électrodes, mais comme le rayon des
couples le plus à l'intérieur est le plus faible, il y aura plus de dépôts
qui vont se déposer sur les isolateurs. Ces dépôts sont magnétisables et
conducteurs d'électricité, ils finissent par former un chemin ténu suffisant
pour mettre en court-circuit la pile, ce qui la décharge et l'abime, sans
parler du circuit d'alimentation qui peut voir ses fils fondrent et créer un
incendie. Pour éviter ces désagréments, on procède de temps en temps au
nettoyage de la pile.
Au fond de la pile, coller des tuyaux assez hauts qui empêchent des cylindres intermédiaires de glisser les uns des autres en cas d'utilisation tout-terrain, et de toucher le fond au potentiel de +12V. Cela n'engendrera pas de courts-circuits, car le cylindre central à la masse est bloqué par l'écrou de maintien, mais la perte des isolateurs en plus du problème précédent pourrait faire toucher directement les cylindres et là on aurait un court-circuit franc.
La cellule étant sous pression, les joints doivent être étanches et résistants. Du silicone ou mieux du joint marine peut faire l'affaire. Eviter les soudures qui engendreraient du magnétisme, de même que les outils de coupe rapides. Si la pile présente du magnétisme après sa réalisation, il faut effectuer dessus un traitement thermique.
Une fois les élémets en inox coupés, il faut les nettoyer à l'acie acétique (vinaigre) mélangé à de l'eau juvénile. Et ceci avant leur assemblage. Toujours travailler avec les mains propres. Polir l'inox avant de le nettoyer.
Le cône inox (ou alu) a un angle au sommet compris entre 90° et 55°.
La forme et la longueur du tube de sortie seront déterminées par l'emplacement de la pile dans la voiture. Voir paragraphe 1.1.5.
Le tube de sortie peut être en aluminium (bon conducteur du Qi), avoir un diamètre intérieur compris entre 1,5 et 2 cm (avec 1,5 la réserve de gaz explosif est diminuée!), et être placé au potentiel de +12V à son extrémité côté moteur. Pour cela on glissera entre le tube et le tuyau néoprène un fil électrique dénudé sur 1 cm (que l'on relie ensuite à un potentiel de + 12V), tube néoprène enfoncé sur 2 cm sur le tube alu, puis l'on fixera le tout en mettant un collier métallique serflex.
Comme le tube est à +12V et qu'il est susceptible d'être en contact électrique direct avec les éléments métalliques du moteur, reliés eux à la masse, isoler le tube sur toute sa longueur avec du chatterton (pour éviter les mises à la masse engendrant un court-circuit puis un incendie).
Il doit être le plus court possible, direction de préférence vers le
haut, et sans coudes (s'ils sont nécessaire, augmenter le plus possible le
rayon de courbure).
L'intérieur sera de préférence poli, propre, et on limera les changements de
section trop brusque. Faire comme si on avait beaucoup de débit de liquide et
qu'il fallait diminuer les pertes de charges.
Le rôle de se tuyau est :
- isoler électriquement le tube de sortie à +12V de la prise borgne à 0V.
- conduire sur la fin Qi vers la prise borgne
- éventuellement faire un angle difficile à réaliser avec un tube dur...
- amortir les oscillations et mouvements de grande amplitude du flat-twin, afin
qu'ils ne se répercutent pas à la pile.
C'est pour l'amortissement qu'il faut essayer de placer la prise borgne sur une face transversale du moteur, et le tube de sortie à son extrémité moteur parallèle à la direction du tube d'entrée dans la prise borgne, afin que ce soit uniquement le tuyau néoprène qui par sa flexion permette de garder fixe le tube de sortie.
Le côté contre le moteur aura une géométrie adaptée à l'endroit où
elle sera placée.
Du côté tuyau en néoprène, elle sera constituée du même tube alu qui nous
a servi pour le tube de sorti, sur une longueur de 2 à 3 cm. On limera un peu
le diamètre extérieur pour qu'il s'enfonce sans effort dans le tuyau
néoprène. On graissera la jonction afin d'avoir une sorte de soupape de
sécurité : quand la pression monte dans la pile, les gaz en trop sortent via
cette jonction. En cas de dépression, la pression atmosphérique ne sera pas
suffisante pour faire rentrer de l'air à travers la graisse. Bien sûr, aucun
collier serflex ou autre n'est admis de ce côté-ci du tube néoprène, alors
que du côté tube de sortie le collier néoprène sert à maintenir la
connexion électrique + 12V.
La prise borgne doit être solidement fixée au moteur, et bien collée sur une surface métallique et débarrassée de sa peinture pour permettre une mise à la masse de la prise borgne, ce qui aurait pour avantage d'attirer Qi.
La connexion de masse vient de par en dessous sur l'électrode centrale (n°4), et le +12V vient de par au-dessus de l'électrode extérieure (n°1). Cela est très important.
Pour la connection de masse, on isolera le plus possible l'écrou de maintien du cylindre 4, qui est au potentiel de 0 V, et qui provoquerait une électrolyse entre lui et le fond de la pile tout proche, placé lui au potentiel de 12 V. pour cela, on placera un tube caoutchouc (exemple, le tuyau d'arrosage qui vous a servi pour faire les isolateurs), en s'assurant qu'il ne soit pas trop grand et qu'il ne bouche pas la circulation d'eau entre l'intérieur du cylindre 4 et le fond de la cellule.
De l'eau juvénile n'est pas nécessaire pour arriver au stade 3, mais
serait indispensable pour pouvoir y rester.
Qu'est-ce que l'eau juvénile? C'est de l'eau naturelle, non traitée
chimiquement, n'ayant pas été malaxée par une pompe ou quelque autre
dispositif mécanique. De même théoriquement elle devrait avir suivie un
cours naturel (en spirales et lacets), le passage dans des tuyaux droits tuant
l'eau. Apparemment elle devrait être riche en oxygène. Il lui faut sûrement
aussi des éléments d'additions minéraux pour obtenir des catalyseurs à la
réaction, ce qui explique que seules certaines eaux conviennent.
Si possible, il faudrait la prendre à la source, quand elle sort de la terre,
avec peu de gaz dissous (ou beaucoup suivant les auteurs) et beaucoup de sels
minéraux. Dans un endroit où elle n'aurait pas été polluée par des
matières synthétiques (l'eau d'altitude en forêt serait meilleure). Les
matières organiques comme les rats crevés, l'urine de vache ou les engrais ne
semblent pas gêner.
L'eau du robinet a la plupart des cas été en contact avec des tubes plastique
(mémoire de l'eau???) contenant des additifs pour les propriétés
mécaniques, ou métalliques, ou a été additionnée de javel et de chlore,
donc ne serait pas bonne.
Pour la transporter, le verre semble être le meilleur matériau (pas
d'interactions chimiques avec l'eau).
L'eau de pluie (qui contient des polluants chimiques atmosphériques, et ne
contient pas de sels minéraux), et l'eau du robinet se chargera mais ne
tiendra pas la charge.
L'ajout d'un peu de vinaigre blanc rend l'eau plus conductrice (diminue le pH)
et aide à garder propre les électrodes.
Certains disent que l'eau, si elle contient beaucoup d'oxygène, serait l'eau
juvénile, ils conseillent donc d'agiter l'eau au préalable, voir de faire un
vortex (tourbillon avec un batteur à oeuf par exemple, ou en la faisant couler
rapidement à travers un entonnoir pour créer une spirale (le fait que en
Australie cette spirale soit inversé par rapport à l'hémisphère, forces de
Coriolis inversée, expliquerait-il que ça marche mal chez nous?) pour
l'énergiser. Peut-être aussi dans ces cas là la dépression crée au milieu
du tourbillon, et qui forcément refroidit l'eau, jouerait un rôle dans le
procédé d'énergisation.
Voir dans le paragraphe sur les règles pour construire le cône, le tube de sortie et la prise borgne.
Loin de la chaleur, des perturbations électromagnétiques (alternateur,
bobine, batterie, câbles passant de fortes intensités (comme le démarreur ou
les phares), des vibrations, des chocs thermiques).
Le tube de sortie ne doit pas être trop long, ne doit pas redescendre (pile
placé le plus bas possible).
La meilleure place est celle au pied du passager avant, avec le tube de sortie
traversant le tablier via un trou gainé pour éviter que le tube ne se coupe
contre la tôle.
Le meilleur compromis sécurité/efficacité reste un endroit froid du
compartiment moteur, le plus bas possible.
Idéalement, la prise borgne en bout de tube de sortie est fixée sur le point le plus haut du moteur, ce point étant central par rapport à l'ensemble des cylindres, posé du côté de l'admission (opposé au système d'échappement), et le plus proche possible de l'eau qui ensuite va entourer les cylindres.
Le mieux est donc de poser la prise borgne sur le bloc cylindres, juste en dessous du joint de culasse et centré horizontalement (pour ne léser aucun cylindre) pour un 4 cylindres classique. En plus dans la culasse le Qi va se mélanger à l'air admis, à l'huile moteur et à l'eau de refroidissement, donnant une "pénétration" du moteur optimale. Attention pour les vieux moteurs culbutés qui ont les tiges de culbuteurs passant dans le bloc cylindre. Il vaut mieux éviter les machineries (donc présence d'air) entre la face d'appui et l'endroit où l'on veut que le Qi aille. De même, ne pas mettre la prise contre les chemises d'eau.
Il y a d'autres points d'application possibles, qui marchent plus ou moins bien, comme la tubulure d'admission, la face arrière de la culasse, le cylindre, le carter, etc.
Le carburateur semble ne pas être le meilleur endroit où placer sa prise
borgne. En effet l'essence et le Qi semblent se combattre. De plus, le tube
premier corps n'est pas en contact direct avec l'extérieur, il y a plein de
canalisations d'essence qui entourent ce conduit.
Le filtre à air non plus, ne serait-ce que parce qu'il n'est pas polarisé à
la masse, étant en plastique (à part sur les deuches d'avant 1977).
Sur la deuche, l'architecture moteur pour une fois est mal conçue, vu que
les cylindres se trouvent de chaque côté du vilebrequin, il n'y a donc pas de
culasse ni de cylindres communs. De plus, le fait d'être refroidi par air ne
permet pas un bon encadrement du moteur par un médium qui est une source
privilégiée de Qi. Le brancher sur l'huile moteur risque de mettre le Qi dans
le carter et de brider le moteur. Bref, c'est pas gagné tout ça.
En plus, les échappements entourent de chaque côté le moteur, ce qui fait
que le Qi risque en passant dans le tube de sortie de passer à travers et de
se mettre dans les gaz d'échappements, là où ça ne nous servirait
pratiquement à rien. pour compliquer le tout, il est dit que les échappements
et admissions du même côté de la culasse rendent difficile toute conversion.
Il est aussi dit qu'un moteur refroidi à air ne peut marcher avec la Joe
Cell.
La pile en elle-même ne s'use pas, seule l'eau à l'intérieur (qui sert de
medium à l'énergie) perd progressivement de sa charge et se doit d'être
remplacée tous les 6 mois?
Au moins 1 cylindre intermédiaire semble être la condition sine qua none pour
obtenir un effet sur le moteur.
La pile se charge d'abord d'énergie, pour cela il faut que elle soit en
mode électrolyse, c'est à dire que l'on applique une tension entre les
électrodes. On dit qu'on effectue une charge. On reliera pour cela
l'électrode 4 à la masse et la 1 à un potentiel de +12V. Dans cette charge
c'est nous qui fournissons de l'énergie.
Les charges doivent durer moins d'1 minute (30 s pour certains), sinon le
produit qui reste dans l'eau (le deutérium?) commencerait lui aussi à partir.
Lors d'une charge, le courant appliqué est trop faible pour faire partir ce
qui nous intéresse, mais suffit pour maintenir la charge.
Une fois chargée, la pile est capable de générer une tension résiduelle entre ses deux bornes électriques. Mais cette faible tension ne peut fournir beaucoup de puissance. C'est par son tube de sortie que sortira l'énergie qui permettra de faire tourner le moteur. La pile est alors dans un mode générateur.
Pour résumer, une pile neuve doit être chargée, ensuite elle n'a plus besoin de rien pour fonctionner, sauf d'un entretien occasionnel. Nous allons voir ces différentes phases plus en détails dans les paragraphes suivants.
Pour charger une pile, il suffit de lui faire subir une série de courtes
électrolyses (30 s à 1 minute max) étalées dans le temps (toutes les
heures) jusqu'à ce qu'elle montre un stade 3 (grosses bulles en surface
restant plus de 2 jours sans électrolyse). L'obtention du stade 3 peut prendre
5 min ou plusieurs jours suivant la qualité de la construction...
Les électrolyses de charge se font couvercle enlevé, dans un local
aéré, afin d'éviter l'accumulation des gaz explosifs issus de
l'électrolyse de l'eau (l'hydrogène explose même pour des concentrations
dans l'air très faibles, de l'ordre de 4 %... alors prudence!).
Voyons comment réaliser ces électrolyses.
Pour produire le courant électrique, on peut utiliser une batterie bien
chargée de 12V, ou un chargeur de batterie (retirer les cables lorsque l'on
coupe le chargeur, la cellule risquant de se décharger dedans). On peut
utiliser aussi un transformateur allant jusqu'à 12 V (attention, ils sont
prévus pour des intensités de moins d'un ampère, mais en pratique ça passe
si l'on ne fait pas durer trop longtemps, auquel cas ils surchaufferaient).
Certains pensent que plus la tension appliquée est élevée, plus vite on
arrivera à quelque chose. Peut être ceux-là oublient-ils que l'on ne cherche
pas à produire beaucoup de bulles (donc fort ampérage), mais que l'on cherche
à bouger une voiture sans fournir d'électricité. On peut dans cette optique
utiliser des transformateurs fournissant du 36 V en sortie, mais ce n'est pas
recommandé.
Quand on arrête l'électrolyse, on débranche d'abord les connections de la
pile avant de débrancher le transformateur, sinon la pile se décharge à
travers le circuit électronique du transfo.
Vérifier tout d'abord que la résistance de la pile (attention, le "-" toujours sur l'électrode du milieu!) est supérieure à 2 Mohms. Si ce n'est pas le cas, soit les électrodes sont trop proches les unes des autres, soit les isolateurs ne sont pas bons. Une résistance de quelques ohms indique un court-circuit franc.
Important ! Le niveau de l'eau sera pour cette première fois à 0,5 mm juste en dessous des électrodes. Lors de l'électrolyse le niveau de l'eau va monter (suite à la formation de bulles qui augmentent le volume de l'eau) et créer un ménisque, ce qui explique pourquoi le niveau des plaques doit être le même (sinon l'eau passe au dessus des électrodes via l'endroit le moins haut). Il ne faudra plus par la suite rajouter d'eau, c'est son niveau optimal. Si on en a trop mis, on peut la retirer avec une pipette.
S'assurer que le haut de la cathode et les électrodes neutres soient au même potentiel avant de lancer l'électrolyse. Laisser la pile sans couvercle.
La première fois que l'on met en charge la cellule, il faut tout d'abord
équilibrer les électrodes. Pour cela on va effectuer 3 électrolyses
en changeant à chaque fois de cylindre. Attention, les électrolyses ne
doivent pas durer plus de 1 minute, et on laissera s'écouler au moins 3 minute
entre chaque électrolyse.
Relier tout d'abord l'électrode centrale (la n°4) à la masse, et la n° 3 au
+12V.
Au bout d'une minute (attendre que le flux de bulles soit nominal), brancher la
2 sur le +12 V. Attendre de nouveau que le flux entre 2 et 3 soit nominal (il
est plus faible que le nombre de bulles sortant entre 4 et 3).
Brancher le cylindre 1 au +12V.
Après la première charge, il n'y a plus à toucher quoi que ce soit dans la pile, et le processus de charge nécessite d'être isolé un minimum de l'air ambiant (mais pas hermétiquement, il faut laisser s'échapper l'hydrogène produit). Choisir un endroit calme, aéré et pas de lumière directe où on pourra laisser tranquille la pile le temps du chargement. Poser sur la pile sans son cône supérieur une feuille de papier transparent, ou un cell-o-frais, etc. mais toujours en laissant un petit espace pour laisser les gaz produits s'échapper (un trou d'épingle suffit). La feuille transparente permet de regarder ce qu'il se passe dans la pile, sans pour cela construire une pile de test aux parois transparentes.
Le déplacement de le Qi dans la matière étant lent, il est inutile voir même néfaste d'avoir des intensités trop importante. Le courant ne doit pas excéder 1 A, sans quoi il faut changer le type de l'eau, qui contient trop d'ions, ou est trop acide ou trop basique.
Au bout des premières charges, la ddp entre les électrodes de la
pile mesurée plusieurs heures après la dernière charge doit montrer une
polarité inverse de celle qui lui est appliquée en fonctionnement
électrolyseur, et doit être comprise entre -0,1 et -1V. Suite à la charge on
peut mesurer une ddp positive (effet de condensateur), mais qui doit
vite diminuer puis changer de signe au fur et a mesure que les charges
électriques présentent dans les électrodes sous l'effet condensateur
disparaissent (le courant utilisé par le voltmètre décharge les
armatures/électrodes).
Cette ddp négative est la fcem (force contre électromotrice) de
l'électrolyseur, ayant pour origine la pénétration dans les électrodes des
ions de charge différente issus de la dissociation de l'eau. Cette
ddp résiduelle montre qu'il y a bien des ions qui pénètrent à
l'intérieur des électrodes et qui en modifient donc la neutralité
électrique, comme ce qui est supposé pour la fusion froide.
Après chaque charge, il se créé en surface de la mousse plus ou moins
sale qu'il faut enlever précautionneusement avec du papier toilette, sans
mettre le doigt dans l'eau ni faire imbiber de trop le papier. C'est les
impuretés de l'eau qui s'en vont.
De même, lorsque les dépôts au fond deviennent trop importants, on effectue
un filtrage de l'eau (voir 1.2.3). L'eau ne doit pas
rester plus d'une heure hors de la pile, sans quoi elle perd sa charge.
D'ailleurs, quand on transvase l'eau, on peut remarquer qu'elle garde sa charge
et présente du magnétisme.
Après un filtrage, les bulles apparaissent plus rapidement. Donc électrolyses
et filtrage alternés pour charger une pile.
Pour améliorer la conductivité électrique, on peut ajouter un tout petit peu de vinaigre d'alcool, afin d'acidifier l'eau. Elle est plus conductrice et les cylindres sont plus propres.
Précipité noir, étant attiré par un aimant.
Précipité blanc, non attiré par un aimant.
D'autres remarquent des précipités bruns ou rouges qui sont verts au début (oxydes de fer).
Les précipités bruns semblent plus nombreux si on fait passer plus
d'intensité ou que l'on charge trop souvent.
Si après quelques temps l'eau continue de générer des sédiments lorsque
l'on charge la pile, il vaut mieux remplacer l'eau par une d'un autre type.
Joe a remarqué au début que les pile à deux plaques intermédiaires marchaient mieux que celles à 3 plaques, mais nécessitaient d'être chargée dans une autre pile que celle de la voiture. Cette autre pile (pile de chargement) peut être bien plus grande que la pile de la voiture, pour permettre de charger beaucoup d'eau et ainsi d'obtenir une production industrielle d'eau lourde. C'est pourquoi cette pile de chargement est appelée bac de chargement. De plus, le nettoyage des dépôts d'électrolyse et de la mousse en surface est plus aisé que dans une pile de voiture. D'autres (comme Alex Schiffer) disent que la charge est bien meilleure si l'eau est chargée à la même fréquence de résonnance que la pile de voiture dans laquelle elle va servir, donc si elle est chargée dans la pile de voiture. De plus, en se servant de la pile de la voiture comme pile de chargement, on est sûr de cette manière que la pile peut marcher, alors que sinon tout ce qu'on sait c'est que l'eau est au stade 3. C'est pourquoi je charge mon eau dans sa pile finale. Laisser le couvercle retiré pour observer la forme des bulles et nettoyer la mousse de surface, verser l'eau dans une bouteille en verre puis la filtrer avant de la remettre dans la pile nettoyée à l'eau juvénile pour retirer les dépôts du fond.
Appelée "Field effect" par Joe. La pile non branchée présente à ses pôles une ddp résiduelle, de 1V à 1,5V si la cellule est au stade 3. Elle se mesure en plaçant le "-" du voltmètre sur l'électrode de masse (chassis de la voiture) et le "+" du voltmètre sur l'électrode positive (tube de sortie de la pile). Elle devrait atteindre 1 V une fois la pile à son fonctionnement optimal.
La pile passe par trois phases distinctes (stades 1, 2 et 3) avant d'être
chargée complètement avec la bonne énergie. Il faut d'abord engendrer dans
la pile une transformation pour initier la réaction (le
seeding, ou germination), et ensuite encore la transformer
pour qu'elle passe à la floraison (le breeding, réaction qui
s'auto entretient).
le Qi à un décalage avec l'électricité d'à peu près 30 s, donc en moins
d'une minute l'observation nous permet de savoir où l'on en est.
C'est l'eau initiale.
Au lancement de l'électrolyse, des toutes petites bulles (sous forme de nuages
blancs dans l'eau) apparaissent au sommet de la cathode (électrode centrale)
en premier, et sur la deuxième électrode neutre. C'est donc une électrolyse
fonctionnant sous 4V.
La première fois, il faut attendre une minute, peut-être un peu plus, avant
de voir apparaître quelques bulles. La production est concentrée autour du
cylindre central. On peu remarquer aussi un aérosol au dessus de l'eau
provenant de l'éclatement des bulles à la surface.
Première électrolyse : 3min, puis 90 s toutes les heures. Entre chaque électrolyse on remet le couvercle. Tension de 24 ou 36 V. Prévoir de filtrer souvent l'eau. La nuit inutile de se relever pour aller charger la pile! De même si on ne peut le faire tous les jours tant pis. Inutile de tenter des électrolyses plus longues ou avec plus de courant, cela détruirait irrémédiablement les cylindres, ne vous laissant plus d'autre choix que de reconstruire une nouvelle pile!
Si l'électrolyse dure plus de temps, on a une couche de saleté brune sur
la surface des électrodes. La pile est brûlée, il faut la renettoyer.
Très vite, le niveau d'eau monte au dessus du sommet des électrodes, ce qui
forme un ménisque, et des bulles apparaissent sur les deux faces des
électrodes. On peut voir des sortes de vagues tourner en rond entre les
électrodes. Ainsi que des résidus bruns venant avec les électrodes. On peut
les enlever avec du papier toilette, en prenant garde à ne pas toucher l'eau
avec les doigts, ce qui la déchargerais.
Quand l'eau vous parait trop sale, filtrez la. On peut avoir besoin de la
passer une dizaine de fois dans le filtre à café, afin que les fines
particules réduisent progressivement la section des trous du papier filtre.
Ne pas mettre le doigts dans l'eau pendant ces opérations, pour ne pas
décharger l'eau.
Ne pas laisser l'eau sortie plus d'une heure.
Si on utilise du papier toilette pour filtrer l'eau, on s'aperçoit que des
paillettes grises flottent encore à la surface, c'est sûrement des fibres du
papier qui se sont mélangées à l'eau. Pour éviter cela, prendre un
tee-shirt et le mettre à la sortie de l'entonnoir pour les retenir.
A chaque nettoyage de l'eau, la cellule semble réagir plus rapidement. Les
bulles deviennent plus grosses, et certaines restent toutes la nuit à la
surface.
Si l'on veut tester la cellule à ce moment-là, on note les bulles de la
cellule 30 minutes après avoir couper l'électrolyse, et on la compare 24
heures plus tard (par exemple avec un appareil photo numérique,). Les bulles
devraient pour la plupart être encore là. Les bulles sont piègées par
l'eau, sous l'augmentation de la tension de surface. D'après le brevet de
Puarich, la configuration électronique des H de la molécule d'eau serait
passée à 104° au lieu du 109,.. habituel.
La tension de surface étant augmentée, les bulles n'éclatent plus en surface et restent piégées par l'eau. Il n'y a donc plus le brouillard aérosol du début au-dessus de l'eau.
On peut voir ci-dessus la production de bulles lors de l'électrolyse au
stade 2, dans une cellule de test.
Les nuages blancs de très fines bulles dans l'eau disparaissent ou sont plus transparents, les bulles produites sont plus grosses et décollent encore des électrodes peu de temps après que l'on ai coupé le courant. La production de bulles n'est plus concentrée que sur le cylindre intérieur.
Le sommet de l'eau semble vitrifié et le ménisque est plus important. Ces deux choses indique un changement dans la tension de surface de l'eau.
Des impuretés brunes sont emmenées à la surface avec les bulles, on peut les enlever doucement en promenant un papier toilette à la surface. Refaire ensuite l'appoint avec de l'eau juvénile pour que juste le sommet des tubes soit visible. L'excés d'eau sera enlevé avec une pipette.
Pas de dépôts au fond et l'eau semble être claire.
Il semblerait que l'endroit où est placée la cellule lors du stade de
germination est important, et peut expliquer que la germination se fasse en
quelques jours pour certaines cellules et en plusieurs semaines voir mois pour
d'autres. La cellule ne peut engendrer encore plus d'énergie qu'elle n'en
reçoit, du semble-t-il à une mauvaise fréquence (c'est comme pousser
quelqu'un sur une balançoire pour qu'il tourne autour, en poussant au mauvais
moment).
Les bulles par rapport au stade 1 sont plus grosses. Le nuages de très fines
bulles est moins important, ou transparent. Quand on coupe le courant, les
bulles continuent à venir pendant quelque temps (probables que ce soient
celles restées collées aux électrodes). Aspect vitrifié de la surface et
ménisque plus important (l'eau prend plus de volume, donc sa densité est plus
faible, de même que la tension de surface augmente).
Les bulles sont brunâtres, il faut les nettoyer en les épongeant
délicatement avec du papier toilette, et il y a des dépôts sur le fond. Les
bulles ont disparues pour la plupart le lendemain.
Voici l'image tirée du site energy21 (à noter que l'image semble être
prise juste après l'image au dessus censée représentée un stade 2, les
outils n'ayant pas bougés...).
Un des seuls moyens actuellement de détecter dans quel stade on se trouve est
l'observation du type de bulles produites. Avec l'expérience on peut savoir
quel type de gaz est produit par tel type de bulles, mais pour le débutant, le
mieux est de se forger son expérience en faisant éclater les bulles avec une
allumette enflammée. Ce comportement est bien sûr à proscrire par la suite
pour conserver sa pile au stade 3, car l'explosion fait régresser d'un stade
voir de 2, mais elle reste l'un des moyens sûrs d'apprendre.
- En 30 s de charge, les bulles sont grandes, blanches et nombreuses, bien
réparties pour chaque électrodes. Au lieu de se répartir sur toute la
surface de l'eau, on peut voir un front pulsant (2Hz) et tournant (0,5 Hz)
entre chaque cylindre. Cette pulsation peut être mieux vue à l'aide d'une
lampe stromboscopique réglée sur 100 Hz.
- Si on les allument avec une allumette elles implosent avec un grand bruit,
qui est une implosion car les tympans sont attirés en dehors de l'oreille et
cela provoque des bourdonnements d'oreille.
- les grandes bulles se rassemblent entre elles
- La tension de surface est beaucoup augmentée et reste ainsi des jours après
la dernière charge, ce qui se traduit par les bulles de surface toujours
visibles 2 jours après.
- Il n'y a pas de dépôt sur le fond, l'eau reste claire.
- On peut estimer que l'on atteint ce stade si le mouvement dans la cellule de
test à une trajectoire montante courbe et pulsée (les bulles restant collées
se détachant brusquement sous l'effet de remontée des bulles inférieures à
mon avis), ou avec des expansions suivies de contraction (d'ou l'intérêt
d'avoir un bocal en verre), due à la force de Coriolis et aux effets
magnétiques induits par le déplacement de charges électriques lors de
l'électrolyse. Au stade 3, on devrait voir l'eau agitée de pulsation entre
les deux électrodes centrales, comme les battements d'un tambour.
- La ddp résiduelle avoisine les 1 V après 24 heures.
Attention, on peut tuer la cellule si l'on mesure mal la ddp.
- Les électrodes restent propres sur leurs deux faces (pas de corrosion pour
les électrodes en fer, dû probablement à la disparition de l'oxygène
dissous). attention, les électrodes restant propre n'indique pas forcément un
stade 3.
Il ne faut pas qu'il y ai de précipités blancs ou verts se déposant au fond
de la cuve. Dans ce cas, remise à zéro de la cellule (voir plus bas).
- L'énergie de sortie est supérieure à celle en entrée, mais le
comportement reste encore capricieux et au stade non commercial. Affectée par
les lignes hautes tension, pertubations électromagnétiques de basse
intensité, à la personnalité de la personne et autres perturbations
extérieures.
- La surface développe une pellicule huileuse (augmentation de la tension de
surface).
- Plus la pile se charge, plus l'intensité électrique de l'électrolyse
diminue.
- La cellule ne chauffe pas sous l'électrolyse.
- L'eau présente un champ magnétique Nord-Sud dans le plan vertical.
- des bulles sont encore générées plusieurs heures après l'arrêt de la
charge, elles peuvent venir de dessous la cellule, et vont dans toutes les
directions.
Pour vérifier que l'on est bien au stade 3, on peut laisser la pile sans charge pendant 48 heures et vérifier ensuite que les grosses bulles qui se sont regroupées sont toujours là.
Le stade 3 reste au mieux pendant un mois avant de renécessiter une charge.
Les stades 4 et 5 suivants sont imaginés sur le site JoeCell.com, c'est plus une évolution de la pile (matériaux, manière de la fabriquer) que la continuité de l'électrolyse.
Elle peut être versée d'un récipient à l'autre sans perdre ses
propriétés.
L'atome d'hydrogène classique n'a pas de moment magnétique, alors qu'ici
l'eau présente un magnétisme.
L'eau chargée aurait un champ magnétique vertical, et c'est elle qui
l'accumule, pas les électrodes.
L'eau est un médium, elle ne fournit pas en elle-même l'énergie. De même
que les gaz issus de l'électrolyse ne seraient qu'un médium pour le Qi, afin
qu'elle arrive au moteur via le tube de sortie remplie d'hydrogène et
d'oxygène.
Lors du processus de charge, l'hydrogène produit est un produit résultant du
processus, mais ce n'est pas le but final.
Suivant le stade où la pile en est, elle produit différent types de gaz, reconnaissables à la forme des bulles émises ou à la manière dont elles explosent en présence d'une allumette.
Gaz Hydrogène : Il remonte à la surface sous la forme de très
fines bulles qui produisent une flamme orange si on les enflamme avec une
allumette. Le bruit est un pshshout!, similaire au bruit d'un pistolet à
bouchon. Ce n'est pas ce gaz que l'on cherche à produire.
Gaz atomique (gaz inconnu, dont on suppose qu'il est constitué d'atomes
libres d'hydrogène et d'oxygènes, non recombinés entre eux). Le son est plus
fort et pls bref, sans la flamme orange et les bruits résiduels dans les
oreilles. Ce n'est pas ncore le gaz recherché.
Gaz énergétique (c'est le bon pour un fonctionnement correct de la Joe
Cell! Encore inconnu). C'est celui qui émet la détonation la plus violente.
Les oreilles bourdonnent fortement après une telle explosion. Ce gaz à
accumulé suffisamment d'énergie pour ensuite être amené dans les cylindres
et faire tourner le moteur. Les bulles sont larges et transparentes comme du
cristal.
Le gaz atomique et le gaz énergétique semblent provoquer une implosion, les tympans étant attirés vers l'extérieur plutôt que poussés vers l'intérieur comme lors d'une détonation et d'une émission d'une onde de surpression sonore.
J'appellerais le "Qi" ce qui sort de la pile (ou qui s'y accumule) et permet le fonctionnement du moteur. On pourrait donner d'autres noms au Qi, comme la charge, le truc, le bidule, le machin, la chose, la matière X, l'orgone, l'énergie vitale, le Khi, l'hydrino ou l'hydrex, etc. Comme je ne sais pas ce que c'est je peux lui donner le nom que je veux. Joe l'appelle la charge, je trouve ce nom plus explicite que celui de Qi, mais la similitude de terme avec les charges électriques appliquées à la pile peuvent rendre compliquées la lecture du texte.
Les électrodes doivent toujours se trouver en dessous du niveau de l'eau, mais à moins de 6 mm de la surface.
Joe commence par placer la pile dans la voiture, ensuite il la remplie d'eau préalablement chargée.
Les moteurs tout en aluminium s'habituent en quelques heures à la pile, ceux en fonte peuvent mettre plusieurs semaines pour s'y habituer.
Joe au début laisse le circuit d'essence intact, puis il roule jusqu'à ce qu'il note une augmentation du régime de ralenti et/ou quand le moteur commence à fonctionner de manière plus brutale. Il faut alors ajuster l'avance à l'allumage pour que le moteur roule de nouveau de manière plus douce. L'avance à l'allumage est ainsi modifiée plusieurs fois au fur et à mesure que le moteur s'acclimate à la pile.
Une fois la pile préparée et l'eau correctement chargée (voir paragraphe
précédent), la pile n'a plus besoin qu'on lui applique un courant pour
fonctionner, il suffit de démarrer le moteur et elle se met en route toute
seule pour alimenter le moteur.
Si la pile perd sa charge dans la nuit, il suffit de faire circuler dans la
pile un courant de 1 A pendant 1 minute, et cela tous les jours. Ensuite la
pile peut alimenter le moteur sans avoir besoin d'autre énergie que celle
qu'elle récupère toute seule, donc même la cellule débranchée
électriquement (mais toujours reliée à la masse) le moteur marche.
On peut éviter ce problème en branchant une pile de 1,5 V la nuit, - à la
masse et + sur le cylindre extérieur.
Cette charge de 1 minute tous les jours provient du fait que la pile fuit, non
pas qu'elle perde de l'eau, mais de l'énergie, principalement dû au mauvais
choix des isolateurs qui diminue l'effet de condensateur de la pile. En effet
la pile doit se comporter comme un condensateur électrique, mais en plus un
condensateur de l'énergie entrant en jeu (magnétique ou autre).
Quand on accélère, le vide qui s'accentue dans le collecteur d'admission fait augmenter la production de gaz par la Joe cell. A la décélération, ce gaz provoque une surpression néfaste au contrôle du moteur si la cellule peut gonfler, d'où l'emploi de sections épaisses pour l'enveloppe extérieure.
Une mauvaise cellule, si on la charge durant le fonctionnement du moteur,
peut redémarrer (quand on lui applique un courant, donc en mode électrolyse)
en bien et fournir plus de puissance au moteur, tout comme elle peut
s'étouffer et rendre le fonctionnement du moteur aléatoire et asmathique.
Une bonne cellule redémarrera toujours sur le bon mode de fonctionnement.
- La pile doit être "chargée" pour fonctionner.
- Une fois que la cellule à été branchée dans un sens, elle est polarisée
et on ne doit pas inverser les électrodes, sous peine de flinguer la cellule,
qu'il faut remettre à zéro.
- Quand elle marche bien, les électrodes doivent rester propres (qu'elles
soient propres n'indique pas le bon fonctionnement).
- Elle peut émettre des lueurs bleurs ou roses.
- Elle émet des rayonnement (électromagnétique ou autre), ou même des
émanations de gaz, qui peuvent agir sur l'être humain. Si l'on se sent la
peau tiré, mal à la tête, c'est un signe qu'il faut modifier quelque chose.
Il faut démanteler la cellule immédiatement si l'on ressent de la fatigue,
des irritations oculaires, peau tendue comme après un coup de soleil. Prendre
une douche froide le plus rapidement possible.
- Le fonctionnement d'une mauvaise cellule est perturbé par les ondes
électromagnétiques, c'est à dire : les rayons émis par les tubes
cathodiques (TV, ordinateur, oscilloscope, etc.), fours micro-ondes, lumières
néons, montres, détecteurs de fumée et couvertures chauffantes, téléphones
portables et sans fils, antennes d'émission, radar d'aéroports, émetteurs TV
et radio, lignes à hautes tension, centrales nucléaires, déchets
nucléaires, etc... Les perturbations induites ont des effets longtemps après.
La réaction de la pile peut même être supprimée.
- Elle peut être affectée par le magnétisme humain.
- Elle pourrait être affectée par la météo.
- Elle pourrait perturber le fonctionnement des calculateurs électroniques
comme l'injection, ou les divers appareils électriques comme les jauges du
tableau de bord.
- Elle peut produire des anomalies gravitationnelles (voiture plus
légère).
- Les électrode possède un champ magnétique Nord-Sud orienté verticalement
si elles sont dans l'eau (eau chargée en atomes possédant un moment
magnétique). Les électrodes perdent leur magnétisme si on vide l'eau.
- la nécessité d'avoir une enveloppe métallique peut provenir de la
nécessité d'isoler la cellule et le magnétisme de son eau des perturbations
électromagnétiques extérieures.
- Si la cellule fuit, entre 2 et 4 heure du matin, le niveau d'énergie est
faible, et il faut une pile de 1,5 V pour maintenir chargée la cellule.
- Si la cellule ne fuit pas, pas besoin de la brancher quand elle est dans le
véhicule.
- Plus la température de la cellule est froide, et plus la ddp résiduelle est
faible.
- pour info, la capacité de la pile est de 10.3uF, sa résistance de 14.5 Mega
ohm (avec de l'eau). La capacité de la pile diminuerait quand elle est
chargée.
- la pile fonctionne mieux si on flash les pièces avant de les assembler (voir
Joe cell.com), c'est à dire si l'on place rapidement aux deux extrémités de
chaque tube deux cables, l'un relié au plus et l'autre au moins (c'est un
rapide court-circuit dans le tube en fait).
- elle suit le champ magnétique (dans le sens conventionnel? , du pôle
nord vers le pôle sud (comme une charge électrique va du plus au moins, donc
tombe en fait)), celui-ci étant perpendiculaire au champ électrique entre
électrodes. Le champ magnétique induit peut être influencé par les champ
magnétique externes.
- En faisant exploser les bulles produites, aux premiers stades ce n'est pas
très énergétique et le bruit est sourd, comme un pschitt!, et c'est une
explosion (la flamme de l'allumette est soufflée, si on met l'allumette sur
une goutte d'eau celle-ci est explosée).
Si la charge est complète, l'explosion est très forte et distincte, d'un son
différent, et peut provoquer une surdité temporaire ou des bourdonnements
d'oreille (porter un casque anti-bruit).
- Il semblerait que ce ne soit pas un gaz, mais quelque chose qui est conduit
par le métal, vu que le tube de sortie est juste relié électriquement à une
masse moteur ou carburateur, sans faire d'admission dans le collecteur
d'admission.
L'eau ne doit pas rester plus d'une heure hors de la pile, sans quoi elle perd sa charge.
Si on a fait une connerie et que la cellule est morte, il faut la refaire en
la démontant, en repolissant l'intérieur des tubes puis en renettoyant tout.
Donc l'état de surface jouerait un rôle dans la réaction qui se passe (effet
miroir qui refléterait les photons, particules médiatrices des effets
électromagnétiques). Changer l'eau (la cellule en générale n'est pas morte,
c'est la qualité de l'eau qui s'est dégradée).
Il ne faut pas essuyer les armatures, mais laisser l'eau sécher
naturellement.
Il ne faut en aucun cas mettre en contact les cylindres entre eux, faire attention à ne pas le relier accidentellement avec une bague ou autre, avec les pointes du multimètre, etc. De même qu'il ne faut jamais inverser la polarité de la pile.
Si cela arrivait et que le stade 3 n'était plus en moins d'une minute, il faut démanteler toute la pile, la nettoyer, la repolir, la remonter puis reprendre le cycle de charge depuis le début.
Dans certains cas, la pile peut se décharger (notamment si les électrodes se touchent ou que l'on trempe le doigt dans l'eau). Si cela arrivait avant que l'on n'ai enlevé les dépôts noirs au fond et la mousse brune formée en surface, il faudra alors démonter complètement la pile pour la repolir et la renettoyer. Beaucoup de boulot en perspective, donc ne pas trop tarder avant de nettoyer régulièrement la pile et de filtrer l'eau remplie de sédiments noirs.
Si la cellule est morte, il faut la nettoyer, et parfois produire un grand ampérage dans chaque cylindre pour leur donner une secousse (un court circuit par exemple).
Les différentes façons de décharger la pile :
- En oubliant d'enlever régulièrement la mousse brune en surface et les
dépôts noirs du fond.
- En court-circuitant 2 plaques, ou en les plaçant à un potentil électrique
qui n'est pas le leur (comme de mettre l'enveloppe extérieure à la masse).
- Lors des nettoyages, si on met les mains dans l'eau.
- En plaçant dans le voisinage de la pile un fort champ électrique ou
magnétique, comme un aimant, un haut-parleur, un téléphone portable, un
rasoir électrique, une télévision.
- En chauffant la pile (on perd le stade 3, comme quand on la met dans le
compartiment moteur).
- Certains humains peuvent perturber le fonctionnement de la pile, comme ils
perturbent les ondes radio quand ils se trouvent à côté. De même que des
personnes animées de mauvaises intentions ou étant danss un état émotionnel
fort.
- En laissant la voiture au soleil et la pile non reliée à une pile de
1,5V.
Le premier indicateur comme quoi le moteur commence à tourner grâce à la
pile c'est qu'il est plus froid, de même que l'échappement.
Quand il tourne avec la pile, on peut retirer les fils HT des bougies, seule la
perturbation électromagnétique de la bobine suffit à faire s'enflammer le
mélange.
Alex schiffer décrit les 3 conversions possibles:
- Une bonne conversion donnera une perte de masse importante pour les composants métalliques. Cela permet un allègements des pièces mobiles dans le moteur, l'inertie étant moindre on monte plus facilement en régime (celui-ci peut être monté à 10 000 tr/min sans affolement des soupapes). Tout cela augmente la puissance moteur tout en réduisant le bruit.
- Dans la plupart des conversions la puissance reste la même, avec juste un peu de bruit en moins.
- Dans d'autres conversions, plus rares, les bruits d'explosion dans les cylindres et les bruits d'échappement disparaissent, seuls restent les bruits mécaniques. Dans ces cas-là le radiateur et l'échappement peuvent devenir froid jusqu'à geler. Le ralenti peut être descendu à 100 rpm, et la puissance dégagée est bien supérieure à celle d'origine.
On branche la cellule au moteur, et on observe le comportement suivant :
- Suite au branchement de la pile les instruments de bord peuvent ne pas
marcher. De même les phares peuvent mettre une seconde avant de s'allumer.
- La pile peut émettre un sifflement aigu, permanent si elle est
déconnectée, hachée si elle est connecté électriquement.
- L'huile peut sortir en grande quantité du reniflard, plus qu'avant. En fait
elle essaye de s'échapper du carter par toutes les solutions possibles (voir
par antigravité, si l'on ouvre le reniflard)
- Il n'y a pas de courant à appliquer à la cellule durant son fonctionnement,
excepté si elle est mal construite (on dit qu'elle fuit).
- La cellule est sous pression.
- Pour tourner, le moteur à besoin de l'allumage, du moins de la bobine, même
si le secondaire de celle-ci est débranché.
- le ralenti devient mauvais les premiers temps, on essaye de corriger les
choses avec l'allumage, et quand le fonctionnement devient vraiment mauvais on
modifie le carburateur (écarter un peu plus les flotteurs afin de faire
diminuer la hauteur du liquide dans la cuve de carbu).
- Tant que la cellule n'est pas finalisée, le moteur peut avoir des ratés et
fonctionner de manière intermittente. Il peut s'arrêter et redémarrer sans
raison. Ca va de pire en pire si l'on ne touche à rien puis finalement ça
revient à la normale. Peut-être un eu plus d'avance une fois que tout est en
place.
- Il faut avancer l'allumage jusqu'à 80° VIL. Ou ne rien toucher. Le moteur
peut montrer des signes d'allumage retardé, à ce moment on peut avancer
l'allumage sans voir apparaître de cliquetis.
- les performances moteur augmentent,
- le fonctionnement moteur est plus silencieux
- l'échappement et le collecteur d'échappement est plus froid, le tout semble
fonctionner de manière plus froide (voir même plus froid que l'air ambiant,
de même pour la cellule),
- consommation d'essence en forte diminution, normalement ne consomme ni
essence ni eau.(aucun fait n'a étayé le fonctionnement sans consommation
d'essence, mais des économies de l'ordre de la moitié de la consommation sans
pile).
- Aspiration puis expiration très nette à la sortie de l'échappement
- on ne détecte pas de gaz d'échappement, seulement une odeur d'huile moteur
froide (d'autres disent une brume blanche et de la vapeur d'eau).
- On peut remarquer de l'antigravité avec une voiture plus légère.
- Si on laisse la cellule trop longtemps dans la voiture, le moteur se charge
et n'a plus besoin de la cellule pour fonctionner. Si on retire la cellule, le
moteur continue pendant un moment à rouler sans essence.
Concernant la charge, il est préférable qu'elle soit envoyée dans la chambre de combustion, au dessus du piston. Dans certains cas, elle peut se retrouver dans le carter moteur, et les joints moteur sont éjectés comme le joint spy de vilebrequin, à l'arrière notamment (contre le volant moteur), ou alors de grosses fuites d'huile via le reniflard, toujours dues à une pressurisation du carter d'huile. De même que le piston aura du mal à descendre, l'huile du carter passera en quantité via des segments fatigués.
Selon la configuration (ou "alignement") de la pile, 3 types de
gaz peuvent être produits (voir plus haut, seul le gaz énegétique peut
permettre le fonctionnement de la Joe Cell, c'est celui qui est obtenu lorsque
les bulles sont grosses et transparentes et qu'elles explosent dans un grand
bruit). Il y a plusieurs paramètres permettant de modifier la configuration de
la pile :
- Inverser la polarité des fils alimentant la pile
- la position du branchement des fils sur les plaques
- Baisser ou remonter les tubes à l'intérieur de la pile
- Utiliser différents types d'eau
- ???
Pas de mystères, si le moteur consomme moins d'essence, c'est :
- soit que la combustion est améliorée (libérant plus d'énergie pour moins
d'essence) et/ou que le fonctionnement du moteur augmente en rendement
(aspiration avant le PMH compression),
- soit que l'on capte l'énergie ailleurs.
Si la diminution de conso est très importante (moins de 1 l aux 100), c'est plutôt la seconde hypothèse qui sera à prendre en compte. De plus, en fonctionnement la pile magnétique semble ne pas nécessité d'énergie venant de notre part, et pourtant en redonne une grande quantité au moteur. Comme le mouvement perpétuel n'existe pas, il s'agirait là d'un mouvement perpétuel apparent, c'est à dire que l'énergie serait prise dans un domaine que l'homme actuellement "ne paie pas". En lice, les particules des rayonnements cosmiques qui nous traversent constamment et qui seraient capturées et utilisées par la pile. Les adeptes de la Joe cell nommant cette énergie encore inconnue le Qi, j'appellerais ainsi cette énergie qui semble récupérée dans la nature, bien que cela m'arrache la bouche à chaque fois...
A noter aussi que le cas de la fusion froide, tant décriée, utilise un protocole similaire. le Qi peut aussi être de l'énergie tirée des fluctuations électromagnétiques du vide. Nous décrirons toutes ces possibilités dans le 2ème chapitre sur l'explication du phénomène.