Nature Humaine (amocalypse)
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cinematique motrice
Première version: 07/01/2001
Dernière version: 2019-01-21
Cette chaîne cinématique permet de bien comprendre la transmission de la puissance du piston jusqu'au roues, et permet de localiser plus facilement une panne dans la chaine cinématique.
C'est là que se situe la combustion de l'essence. Elle est fermée d'un côté par la culasse, et de l'autre par un piston mobile, seule partie de la chambre pouvant se déplacer. Le volume de la chambre est donc variable. La combustion produit une augmentation de pression. Pour que cette augmentation de pression serve uniquement à faire avancer la voiture, il faut que la chambre soit totalement étanche. Son étanchéité est assurée par les soupapes, la jonction cylindre/culasse, par le joint de la bougie et par les trois segments du piston. Si l'un de ces éléments fuit, on observe une perte des compressions et donc une chute des performances.
Sous l'effet de la pression engendrée dans la chambre de combustion , il est déplacé vers le bas, dans un mouvement de translation.
c'est une barre de fer qui relie le piston au vilebrequin. Elle participe à transformer le mouvement de translation du piston en un mouvement de rotation du vilebrequin.
C'est une excroissance du vilebrequin permettant de passer de la translation à une rotation.
Il est animé d'un mouvement de rotation, sous l'effet de la descente du piston. Une de ses extrémités est boulonnée sur le volant moteur.
Il fait office de volant d'inertie, c'est à dire qu'il absorbe l'énergie
supplémentaire fournie par la descente du piston lors du temps moteur, et la
restitue entre les temps moteurs, soit les 75% d'un tour moteur, pour assurer
un fonctionnement régulier de la rotation du moteur. Cette énergie
d'accélération absorbée puis restituée est le fait de la masse du volant
moteur qui subit une rotation. Si le volant moteur est lourd (embrayage ancien
modèle) la rotation du moteur sera plus régulière au ralentit, mais le
moteur montera moins vite dans les tours (il faut plus de temps car il
emmagasine plus d'énergie). Si le volant est plus léger (embrayage nouveau
modèle), il accélérera mieux, mais il y aura plus de vibrations au ralenti,
et de plus lors des passages de vitesse en montée on perd plus de vitesse (le
régime moteur chute plus rapidement lorsqu'il n'est pas sollicité par
l'accélérateur). De même que si on exerce une force plus importante à
partir des roues (ce qui est le cas dans les côtes, lorsque la voiture est
chargée), entre chaque explosion le volant tirera moins la voiture, ce qui
fait que la montée des cols, si l'on n'est pas à haut régime, sera plus
difficile avec un volant léger qu'un volant lourd. En résumé, le volant
lourd apporte plus de souplesse.
Il sert aussi de plateau de frottement sur lequel vient s'appuyer l'embrayage.
Il est muni de dents d'engrenage, pour que le démarreur puisse le faire
tourner au démarrage. Il est toujours solidaire du moteur, et si le moteur
tourne (vilebrequin en rotation, pistons en translation), le volant moteur
aussi.
Tout comme le démarreur, il peut être en contact ou non avec le volant moteur. Si l'on appuie sur la pédale d'embrayage, le plateau de l'embrayage se recule, et alors le volant moteur n'est plus relié qu'au moteur. La chaine cinématique se finit sur le volant moteur. C'est la position débrayé. Si l'on relâche la pédale, c'est la position embrayée. L'embrayage est alors couplé au volant moteur, et tourne donc à la même vitesse angulaire que lui.
Il est relié en permanence à l'embrayage. Si celui-ci est mis en rotation par le volant moteur, l'arbre primaire n'a pas d'autres choix que d'être mis en rotation à la même vitesse. Une extrémité de l'arbre est donc couplée à l'embrayage, et l'autre extrémité, qui porte plusieurs pignons d'engrenages, est située dans la boite de vitesses.
Il porte lui aussi plusieurs pignons, et se situe entièrement dans la boite de vitesses. Son extrémité est relié au différentiel. Seul l'un des pignons peut être mis en contact en même temps avec un des pignons de l'arbre primaire. Si c'est le cas, l'arbre secondaire est obligé de tourner si l'arbre primaire tourne, mais à une vitesse différente de ce dernier, dépendant de la taille des pignons des deux arbres mis en contacts. Si aucun pignon des deux arbres n'est mis en contact, la chaine cinématique s'arrête alors à l'arbre primaire, qui tourne inutilement dans la boite de vitesse. C'est pourquoi en hiver, lors des démarrages difficiles, l'on conseille de débrayer pour démarrer : c'est autant de frottements contrant l'effort du démarreur en moins.
Il permet de répartir la rotation de l'arbre secondaire entre les deux roues. Ainsi une roue peut tourner alors que l'autre sera complètement immobile. Il est relié d'un côté à l'arbre secondaire, et de l'autre à la transmission. Il permet de plus de faire tourner la rotation de 90° pour se mettre dans l'axe de rotation des roues.
Elle relie en rotation le différentiel et la roue. Ses différentes articulations permettent à la liaison de subir un étirement (lorsque la voiture tourne, les roues sortent de la caisse) et de faire bouger la roue en hauteur (cardans).
C'est l'élément terminale de la chaine cinématique. Sa rotation, couplée à la route, permet de transformer une dernière fois le mouvement de rotation en mouvement de translation de la voiture. La boucle est bouclée.
A noter que l'on trouve en bout de la chaîne cinématique d'un côté le piston, et de l'autre la roue. Ces deux objets sont couplés très fortement ensemble et peuvent interagir l'un sur l'autre. Il n'y a que deux moyens de les déconnecter, en désaccouplant l'embrayage du volant moteur d'une part (le débrayage), et en désaccouplant l'arbre primaire de l'arbre intermédiaire d'une autre part (vitesse au point mort).
à suivre...