Nature Humaine (amocalypse)
Vie>Changement de milieu
Première version: 2014-10-27
Dernière version: 2017-11-30
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Rappel des avertissements préalables sur les sources des infos de cette partie.
La vie, pour explorer et tirer parti de son environnement, doit se développer pour remplir tout l'espace, afin de profiter de la moindre opportunité, diversifier ses expériences de vie.
Le plus connu de ces changements de milieu est le passage de l'océan à la terre ferme.
Après l'apparition de la première cellule (forcément dans de l'eau liquide), les millénaires continuent de défiler, la vie dans les océans se développe, subit des surpopulations et des extinctions massives.
L'individu qui nait dans un endroit est très vite soumis à une concurrence de son espace vital par ses autres congénères ou par la surpopulation de prédateurs. Il doit donc se battre, et souvent s'éloigner vers d'autres lieux plus tranquilles ou moins denséments peuplés.
Il y a aussi l'appel de l'inconnu, voir si c'est pas mieux ailleurs, s'il n'y a pas des gens plus intéressants, des choses plus jolies à voir, des aventures intéressantes à vivre, des sensations nouvelles à explorer, plutôt que la routine en restant au même endroit.
Les conditions de vie peuvent changer, surtout sur une nouvelle planète où les choses sont encore instables.
Seuls les individus les mieux adaptés survivent dans ces nouveaux milieux, que ce soient les mers très chaudes de l'équateur ou très froides des pôles, ou encore des rivières puis des ruisseaux. De même que l'acidité de l'eau, les micro nutriments, etc. ne sont pas les mêmes partout dans les océans salés ou les lacs d'eau douce (issue de la pluie, eau déminéralisée, donc sans minéraux exceptés ceux des roches rencontrées). La sélection naturelle favorise donc les individus capables de s'adapter à différents milieux.
L'océan est bientôt trop petit, trop dangereux, tout les océans du globe ont été colonisés.
Il faut envisager de coloniser la terre ferme. Mais la cellule de base pour ça ne peut pas changer du tout au tout, elle doit toujours vivre dans l'eau salée. C'est dans l'eau que se font les réactions chimiques, que flottent les nutriments, etc. L'organisme (au sens organisation de cellules) ou la cellule (les êtres unicellulaires) s'adaptent de nouveau pour que leur membrane extérieure, la peau, leur permettent d'emporter, à l'air libre, l'eau salée où doivent vivre les cellules dont ils sont constitués.
Les microbes colonisent d'abord la terre ferme, en étant apportés par les vagues, le vent, et l'extension progressive au fil des millions d'années d'organismes pouvant se déplacer même un peutit peu. Les plantes suivent (avec les algues de rivage qui avaient du s'adapter aux marées et à vivre la moitié du temps hors de l'eau), suivi des insectes. Les reptiles s'aventurent sur la terre ferme, avec leur peau protégée par des écailles.
Tous les organismes vivants actuels (humains compris) sont encore composés d'un grand pourcentage d'eau salée, dont a besoin toutes les cellules qui nous composent, cellules individuelles qui organisées forment un organisme vivant.
L'eau interne s'évapore, il faut donc que l'organisme reste proche de source d'eau pour remettre à niveau sa quantité d'eau interne.
Pour s'affranchir totalement du milieu marin, il nous fallait une invention pour que les petits se développent comme dans le milieu aquatique d'origine, ce fut l'oeuf (pour les reptiles et les insectes, à l'instar de ce que faisaient déjà les poissons).
Tous les animaux terrestres (hommes compris, excepté les insectes) dérivent des reptiles qui ont colonisés la terre.
Il y a ensuite diverses évolutions, comme les animaux homéotermes (à sang chaud), moins dépendants des aléas climatiques, le fait de protéger ses petits en les allaitants (les mammifères). Les bouleversements climatiques subis au fil du temps par la terre (météorites, éruptions volcaniques, climat tropical puis glacière) s'ajoutent à l'évolution de toutes ces petites bêtes, qui s'adaptent en permanence aux nouvelles conditions climatiques (même les dinosaures s'adaptent en réduisant drastiquement leur taille (Lamarck), ou vu sous un angle différent seuls les petits dinosaures survivent!(Darwin)). Certains mammifères retournent se réfugier dans l'eau, comme les baleines ou les dauphins. Les primates restés sur terre adoptent un cerveau plus complexe, gérant la peur, la fuite devant un danger, etc. qui se rajoute au cerveau reptilien d'origine, le paléocortex.
La planète terre évolue en permanence, les conditions de la vie aussi.
Son noyau est beaucoup plus chaud à sa formation, il n'y a qu'un seul continent (la pangée) qui se disloque en 5 morceaux, et qui un jour se reformeront en un seul continent. Une même terre bretonne se retrouve déplacée de l'autre côté de l'océan atlantique, les mêmes espèces passant d'un climat protégé par le gulf stream pour la partie européenne, soumise à de grands chocs thermiques pour la partie américaine. Les ponts existants entre les continents disparaissent (comme le détroit de Bhéring gelé qui reliait le continent eurasien au continent américain), chaque espèce animale évoluant différement selon le continent sur lequel elles se trouvent. On retrouve dans le Quercy une faune équatoriale il y a plus de 30 millions d'années, sachant qu'il y a 200 millions d'année cette zone se trouvait à la latitude du sahara actuel.
Les plaques qui se séparent créent les fosses océaniques, celles qui se rencontrent se plissent et forment les montagnes, sachant que l'érosion tends à aplanir tous les reliefs en emportant la terre vers les océans.
Plus le noyau est chaud, moins il y a d'eau dans le sol (elle s'évapore avant de pénétrer trop profondément dans la croûte terrestre, retournant ainsi dans le cycle de surface) donc le niveau des mers est plus élevé. A l'inverse, avec le refroidissement du noyau, l'eau va pénétrer plus profondément dans les couches du noyau, désertant progressivement la surface. Au temps des dinosaures le niveau des mers était plus élevé, pour nos descendant très très lointains il sera plus bas (surtout si on s'amuse à pomper la chaleur du sous sol).
Le soleil subit des cycles pendant lesquels il émet des rayons plus ou moins forts, de la même manière que l'énergie émise varie en fonction de sa propre évolution.
Le taux de CO2 évolue dans l'air, accentuant l'effet de serre selon les époques, ou au contraire provoquant les glaciations.
Les terres s'enfoncent sous les mers, puis les plissements tectoniques les remontent lors de la création des montagnes. c'est pourquoi on retrouve des fossiles de coquillages à plusieurs milliers de mètres d'altitude dans les montagnes.
L'axe de rotation de la terre évolue à chaque secousse tellurique (tremblement de terre, éruption volcanique, météorites un peu gros). Ainsi une région monte ou descend par rapport à l'équateur, ce qui modifie son éclairement, la durée des saisons, etc.
La terre, malgré son bouclier magnétique, gravitationnel et atmosphérique, se prends de temps en temps de gros météorites qui comme celui qui aurait décimé les dinosaures, éjecte en l'air de de la matière qui couvre les rayons du soleil et les renvoient directement dans l'espace. De l'autre côté du globe, l'impact a éclaté la croûte terrestre et on assiste à des éruptions volcaniques massives, qui elles aussi couvre le soleil des cendres. La température du globe diminue brutalement (plus de soleil) et tue presque toute vie (du moins les moins adaptées) pendant plusieurs années.
En plus de tous ces changements extérieurs, les êtres vivants boulversent eux mêmes leur milieu de vie par la surpopulation non régulée, ce qui provoque des crises et des exodes.
Tout ça pour dire que les êtres vivants (animaux et végétaux) sont soumis à de perpétuels boulversements de leur milieu, et doivent s'acclimater, soit migrer vers des contrées plus hospitalières. Il y a eu plusieurs extinctions massives au cours de l'histoire connue de la terre (on observe dans les couches géologiques des absences de fossiles durant plusieurs milliers d'années) avant que les survivants de ces extinctions ne recolonisent le milieu, soit par apparition de conditions plus favorables, soit par la mutation de ces espèces.
à suivre...