Nature Humaine (amocalypse)
Techniques vitales>Interactions humaines>Société>L'exemple Cubain
Première version: 2015-05-10
Dernière version: 2018-06-03
Sommaire de la page
En 1990, avec la chute de l'URSS et l'embargo américain bloquant les ports, Cuba s'est retrouvé du jour au lendemain en autarcie complète, alors que tout son mode de production était basé sur une agriculture intensive très dépendante du pétrole, pesticides et engrais. Heureusement pour eux, ils étaient communistes et l'entraide communautaire à permis de les sauver.
40% consommé pour produire de la nourriture.
35% dans les transports.
27% pour la maison (climatisation, frigo, étant un pays chaud).
Plus de pétrole, plus de pièces pour les tracteurs.
Plus d'électricité pour les réfrigérateurs.
On ressort les animaux, en ville des potagers urbains s'établissent dans le moindre espace vert, sur les balcons et les toits. Tout l'espace dans un rayon de 5 km autour des villes est utilisé, limitant les besoins en transports. Les besoins en fruits et légumes de 2,2 millions de personnes sont assurés à moitié par l'agriculture urbaine.
Dans les campagnes, c'est 80 à 100% des besoins qui sont assuré par les champs.
La nourriture est cuite et consommée rapidement pour pallier au manque de réfrigération.
Plus d'engrais ou de pesticides utilisés, car ils venaient du pétrole. Heureusement, l'agriculture durable avait déjà été étudiée auparavant.
Plus de main d'oeuvre est nécessaire, augmentant le nombre de petites fermes et de fermiers, structures plus petites.
Il a fallu 3 à 5 ans pour rendre de nouveau fertiles les terres ravagées par les produits chimiques qui avaient détruit la terre (plus de micro-organismes dans le sol).
Des filets pour réduire le rayonnement solaire et diminuer le nombre de parasites arrivant sur une culture.
Il est facile de travailler avec la nature, alors qu'il faut d'énorme moyens énergétiques et techniques pour travailler contre elle et au final obtenir des produits non nutritifs.
Au niveau de la redistribution des terres, les fermes d'état furent séparées en plein de petites fermes cédées gratuitement a des fermiers privés, les décisions restent locales. Si le fermier travaille mal ou n'exploite pas la terre, elle est reprise et donnée à quelqu'un d'autre pour qu'il la travaille. Les fermiers ont l'usfruit de la terre, sans la possédée ni payer de taxes.
Moins de consommation d'électricité, des vélos et des boeufs en remplacement des voitures et tracteurs. Pour l'électricité, ça reste un problème car ils brûlent de l'huile végétale, aussi polluante que le pétrole.
Reportage vidéo sur la résilience cubaine de 1990.
à suivre...