Nature Humaine (amocalypse)
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asservissement>Religion>Manuscrit d'Ipuwer
Première version: 2023-12-20
Dernière version: 2023-12-20
Table des matières
Le manuscrit d'Ipuwer a été écrit par des journalistes de l'Antiquité et de la préhistoire2, décrivant leur vie et leurs aspirations profondes.
Le papyrus du scribe égyptien Ipuwer (nommé Ipou-Our en français, texte aussi connu comme "manuscrit d'Ipuwer", "papyrus d'Ipou-Our" ou encore "Lamentations3 d'Ipou-Our", 2 pages wikipédia portant sur le même texte) décrit de violents cataclysmes en Egypte, la famine, la sécheresse, la fuite des esclaves emportant les richesses des égyptiens, et la mort ravageant tout le pays. Ecrit par le scribe Ipuwer (ou Ipou-Our), le manuscrit que nous possédons est une recopie du manuscrit initial (de la fin du 2e empire (-1600)), recopié au cours de la 12ème dynastie égyptienne (vers -1200), et découvert au début du 19ème siècle, traduit en 1909 par Sir Alan Gardiner, ce papyrus est le récit d'un témoin oculaire d'une terrible catastrophe qui s'est abattue sur le royaume d'Egypte. Ce récit ressemble étrangement à celui de la Torah des hébreux (Livre de l'Exode) décrivant les effets des 10 plaies d'Egypte. Le papyrus Ipuwer et le Livre de l'Exode peuvent se comparer à des articles de deux journalistes antiques, l'un égyptien et l'autre hébreu, assistant horrifiés et impuissants à la même catastrophe inexplicable.
La fin du 2e empire, pendant laquelle se passe les événements cités, est attribuée au trop long règne de Pépi II, souverain présenté par les historiens comme faible (une manière de cacher que ce pharaon a du faire face à la montée des catastrophes climatiques, aux sabotages divers des vizirs et haut-fonctionnaires Hyksos travaillant pour les pharaons Hyksos de Haute Égypte, des coups d'États et attaques perpétuelles pour profiter du chaos afin de prendre le pouvoir sur l'Égypte fidèle à l'ogre Mardouk).
Nous pouvons faire des parallèles évident avec la période d'apocalypse actuelle. Comme le dit wikipédia, "Les cadres de l'État sont peu à peu accaparés par une oligarchie qui va étouffer le système monarchique" (les artistocrates de Macron, lui-même téléguidé par la City de Londres, étant un associé de la banque Rothschild, plus haut placé dans la hiérarchie de la banque que Pompidou, le précédent président directement sous les ordres des banquier), "des forces d'opposition venues des classes les plus humbles" (les gilets jaunes téléguidés par Macron), l'abandon des valeurs morales traditionnelles et des anciennes religions (imposées par les élites, voir les protocoles de Toronto), nostalgie de "c'était mieux avant" face à un progrès n'apportant quasi que du mauvais au milieu de 2-3 améliorations techniques (on a les ordinateurs et les smartphone, mais plus le temps pour en profiter et apprendre, les femmes obligées de travailler par paupérisation des classes populaires, trop d'impots), des prophéties sur les destructions à venir, etc.
Traduction du texte original anglais venant de ce document d'étude en français (trouvé sur le site internet A.E.P.E.B.), traduit en décembre 2023 par Arnaud MEUNIER (AM, auteur de ce document). Les commentaires du traducteur sont précédés de [AM], ou sont en note de bas de page.
Ces commentaires nécessitent d'avoir lu la première page du site "Nature Humaine (Amocalypse)".
Le manuscrit d'Ipuwer n'était jusqu'à présent pas disponible en français sur internet. Le document d'étude donne la version de John A. Wilson (lacunaire et incomplète), et celle de Gardiner (1909). J'ai pris la version de Gardiner, en prenant les correctifs apportés ultérieurement par Wilson et Licteim.
Dans le document d'étude, la version de Gardiner est réécrite dans un anglais plus moderne, c'est à dire celle trouvée page 16 du pdf. Le livre d'origine de Gardiner est disponible en anglais, je me suis appuyé sur la version originale de Gardiner pour traduire les appendices.
Le manuscrit ayant été abimé au cours des millénaires et des différentes censures de l'histoire, le texte est lacunaire (certains mots ou phrases manquent).
Il est impossible de donner une date pour la composition de ce document. Le papyrus conservé (Papyrus Leiden 334) est lui-même une copie réalisée au cours du Nouvel Empire Égyptien. On suppose généralement qu'Ipuwer a vécu au cours du Moyen Empire ou de la Deuxième Période Intermédiaire, et les catastrophes qu'il déplore auraient eu lieu quatre siècles plus tôt, au cours de la Première Période Intermédiaire.4
Les lacunes dans le texte du papyrus5 sont indiquées par des [...], les points d'interrogations quand le traducteur n'est pas sûr.
[...] Les gardiens de la porte disent : "Allons nous-en et pillons."6
Les pâtissiers [. . .]. Le laveur7 refuse de porter sa charge [. . .] Les [attrapeurs] d'oiseaux se sont mis en ligne de bataille [. . . les habitants] du Delta portent des boucliers.8
Les brasseurs9 [. . .] sont cupides10.
L'homme considère son fils comme son ennemi. La confusion [. . .] un autre.
Viens et conquiers ; juge [...] ce qui t'a été ordonné au temps d'Horus, à l'âge [de l'Ennéade...]. L'homme vertueux prend le deuil à cause de ce qui s'est passé dans le pays [...] va [...] partout les tribus du désert sont devenues des Égyptiens.11
En effet, le visage est pâle ; [...] ce que les ancêtres ont prédit est arrivé [à sa réalisation...] le pays est plein de 12, et un homme va labourer avec son bouclier13.
En effet, les humbles disent : ["Celui qui est ... de] visage est comme un homme bien né."
En effet, [le visage] est pâle, l'archer est prêt, le mal14 est partout, et il n'y a pas d'homme d'hier15.
En effet, le pilleur [...] est partout, et le serviteur prend ce qu'il trouve.
En effet, le Nil déborde, mais pourtant personne ne le laboure.16 Chacun dit : "Nous ne savons pas ce qui arrivera à travers tout le pays."17
En effet, les femmes sont stériles et aucune ne conçoit. Khnoum ne façonne plus d'hommes, à cause de l'état du pays / des terres.
En effet, les pauvres sont devenus des propriétaires de richesses18, et celui qui ne pouvait pas se faire des sandales pour lui, est maintenant un propriétaire de ressources19.
En effet, esclaves des hommes20, leurs cœurs sont tristes, et les magistrats ne fraternisent pas avec leur peuple / leurs domestiques lorsque ces derniers crient21.
En effet, [les cœurs] sont violents, la peste est dans tout le pays, le sang est partout, la mort ne manque pas, et le tissu de momie parle avant même qu'on l'approche.
En effet, de nombreux morts sont enterrés dans la rivière ; le cours d'eau est un sépulcre et le lieu d'embaumement est devenu un cours d'eau.
En effet, les nobles sont dans la détresse, tandis que le pauvre est plein de joie. Chaque ville dit : "Supprimons les puissants parmi nous".22
En effet, les hommes sont comme des ibis. La misère est partout dans le pays, et il n'y a personne en effet dont les vêtements soient blancs en ce temps.
En effet, le pays tourne sur lui-même comme le fait un tour de potier ; le voleur est un propriétaire de richesses et [le riche est devenu] un pillard.
En effet, les serviteurs fidèles sont [...] ; le pauvre [se plaint] : Le pauvre [se plaint] : "Quelle horreur23 ! Que dois-je faire ?
En effet, le fleuve est sang, cependant les hommes s'y abreuvent. Les hommes [qui y boivent] se détournent des êtres humains et ont soif d'eau.24
En effet, les portes, les colonnes et les murs / planchers sont détruits ou réduits en cendres, alors que le hall d'entrée du palais reste debout fermement et résiste.25
En effet, le navire [des gens du Sud] s'est brisé, les villes sont détruites et la Haute-Égypte n'est plus qu'un désert.26
En effet, les crocodiles sont rassasiés des poissons qu'ils ont pris27, car les hommes vont vers eux de leur propre gré28 ; c'est la destruction du pays. Les hommes disent : "Ne marches pas ici, regardes, c'est un filet/piège29". Regarde, les hommes se déplacent sur l'eau comme des poissons, et l'homme effrayé ne peut les distinguer à cause de la terreur.30
En effet, les hommes sont peu nombreux, et celui qui met son frère en terre31 est partout. Quand le sage parle, sa parole s'enfuit aussitôt.
En effet, l'homme bien né [...] par manque de reconnaissance32, et l'enfant de sa dame est devenu le fils de sa servante33.
En effet, le désert est partout à travers tout le pays, les nomes34 sont dévastés, et des barbares35 étrangers sont venus en Égypte36.
En effet, les hommes arrivent [...] et en effet, il n'y a plus d'Égyptiens nulle part.37
En effet, l'or et le lapis-lazuli38, l'argent et la turquoise, la cornaline et l'améthyste, la pierre d'Ibeth et [...] sont enfilés au cou des servantes.39 Il y a de bonnes choses à travers tout le pays40, mais pourtant les ménagères / femmes au foyer disent : "Oh, si seulement nous avions quelque chose à manger ! "Si nous avions quelque chose à manger !"
En effet, [. . .] les femmes nobles. Leurs corps sont dans un triste état à cause de leurs haillons, et leurs cœurs s'affaissent quand elles se saluent entre elles. En effet, les coffres d'ébène sont brisés, et le bois précieux est fendu dans les lits [...].
En effet, les bâtisseurs [de pyramides sont devenus] des cultivateurs, et ceux qui étaient dans la barque sacrée41 sont maintenant sous le joug [de celle-ci]. Aujourd'hui, personne en effet ne naviguera vers le nord jusqu'à Byblos42 ; que ferons-nous des cèdres pour nos momies, du produit avec lequel on enterre les prêtres, et de l'huile avec laquelle on embaume les chefs aussi loin que jusqu'à Keftiu43 ? Ils ne viennent plus ; l'or manque [...] et les matériaux pour toutes les sortes de bateaux/métiers44 sont épuisés. Le [...] du palais est dépouillé.45 Bien trop souvent les gens des oasis viennent avec leurs épices de fête, leurs nattes et leurs peaux, avec des plantes fraîches, de la graisse d'oiseaux [...].46
En effet, Éléphantine et Thinis47 [...] de Haute-Égypte, (mais) sans payer d'impôts et taxes à cause des troubles civils. Manquant de grain, de charbon, des fruits irtyw(?), de bois m'w (?), de bois nwt(?) et de broussailles. Le travail des artisans et [. . .] sont le profit du palais. A quoi sert un trésor sans ses revenus ? Heureux en effet le coeur du roi quand la vérité lui parvient ! Et tous les pays étrangers [viennent] ! Tel est notre sort et tel est notre bonheur ! Que pouvons-nous faire à propos de ça ? Tout est ruine !
En effet, les rires ont disparu, on ne les fait plus ; ce sont des gémissements qui parcourent le pays, mêlés à des complaintes.
En effet, Toute personne morte est comme un homme bien né. Ceux qui étaient Égyptiens [sont devenus] étrangers et sont mis à l'écart.
En effet, les cheveux sont tombés pour tout le monde, et l'on ne peut plus distinguer l'homme de rang de celui qui n'est personne.
En effet, [...] à cause du bruit, le bruit n'est pas [...] dans les années de bruit, et il n'y a pas de fin [au] bruit.
En effet, les grands et les petits [disent] : "Je voudrais pouvoir mourir". Les petits enfants disent : "Il n'aurait pas dû me faire vivre".
En effet, les enfants des princes sont écrasés contre les murs, et les enfants du cou sont étendus sur les hauteurs.
En effet, ceux qui étaient dans le lieu de l'embaumement sont étendus sur la hauteur, et les secrets des embaumeurs sont renversés / jetés à terre à cause de cela.
En effet, ce qui a péri / disparu / été dépouillé avec hier est vu [de nouveau]48, et la terre est abandonnée à sa faiblesse, comme on coupe le lin.
En effet, le Delta dans son entièreté ne sera pas caché49, et la Basse-Égypte fait confiance aux sentiers battus50. Que peut-on faire ? Il n'y a pas de [...] nulle part, et les hommes disent : "Perdition du lieu secret !" Regarde, il est entre les mains de ceux qui ne le connaissent pas, comme de ceux qui le connaissent. Les habitants du désert sont habiles dans les métiers du Delta.
En effet, les citoyens sont passés à l'essoreuse51, et ceux qui avaient l'habitude de porter du linge fin sont battus à coups de ...52 . Ceux qui ne voyaient jamais le jour sont sorties sans encombre53 ; celles qui étaient sur le lit de leur mari, laissez-les se couchent sur des radeaux. Je dis : "C'est trop lourd pour moi", à propos des radeaux qui portent la myrrhe. Chargez-les de vases remplis de [... Laissez] les connaître le palanquin. Quant au majordome, il est ruiné. Il n'y a pas de remède pour ça ; les femmes nobles souffrent comme des servantes, les ménestrels sont aux métiers dans les salles de tissage, et ce qu'ils chantent à la déesse-chanteuse sont des chants de deuil. Les bavardes [. . .] essoreuse54.
En effet, toutes les femmes esclaves sont libres avec leur langue55, et lorsque leur maîtresse parle, cela irrite les servantes.
En effet, les arbres sont abattus et les branches sont arrachées.
Je l'ai séparé des esclaves de sa maison56, et les hommes diront, quand ils l'entendront : "Les gâteaux manquent pour la plupart des enfants ; il n'y a pas de nourriture : "Les gâteaux manquent pour la plupart des enfants ; il n'y a pas de nourriture [. . .]. Quel en est le goût aujourd'hui ?"
En effet, les magnats ont faim et périssent, les suiveurs57 sont suivis [...] à cause des plaintes.
En effet, l'homme au tempérament colérique dit : "Si je savais où est Dieu, je le servirais."
En effet, [le Droit] règne sur le pays en son nom, mais ce que les hommes font en lui faisant confiance, c'est mauvais.
En effet, les coureurs se disputent le butin du voleur, et tous ses biens sont emportés.
En effet, tous les animaux ont le coeur en larmes, et le bétail gémit à cause de l'état du pays.
En effet, les fils des princes sont écrasés contre les murs, Et les fils du cou sont étendus sur les hautes terres / étages. Khnoum gémit à cause de sa fatigue.
En effet, la terreur tue ; l'homme effrayé s'oppose à ce qui se fait contre vos ennemis. D'ailleurs, le petit nombre est content, tandis que le reste est ... . Est-ce en suivant le crocodile et en le déchirant jusqu'à le séparer en 2 ? Est-ce en massacrant le lion rôti sur le feu ? [Est-ce] en faisant l'aspersion pour Ptah et en prenant [...] ?] Pourquoi lui donnez-vous ? Il n'y a pas moyen de l'atteindre.58 C'est la misère que vous lui donnez.
En effet, des esclaves [...] dans tout le pays, et l'homme fort envoie à chacun ; un homme frappe son frère maternel. Qu'est-ce qui a été fait ? Je parle à un homme ruiné.
En effet, les chemins sont [...], les routes sont des routes surveillées59 ; les hommes s'assoient dans les buissons (jusqu'à ce que le voyageur malheureux arrive) pour piller son fardeau, et on lui prend ce qu'il a sur lui. On l'assomme de coups de bâton et on l'assassine.
En effet, ce qui a péri avec hier a été vu, et la terre est abandonnée à sa faiblesse comme la coupe du lin, les roturiers vont et viennent dans la dissolution [...].
Si cela il y aurait une fin des hommes, sans conception, sans naissance ! Alors la terre serait tranquille de bruit et de tumulte qui n'existeraient plus.
En effet, Les hommes mangent de l'herbe et la lavent avec de l'eau ; ni fruit ni herbe ne peuvent être trouvés [pour] les oiseaux60, et [...] est enlèvé de la bouche du porc61. Aucun visage n'est rayonnant / heureux que tu ai [...] pour moi par la faim.
En effet, partout l'orge a péri et les hommes sont dépouillés de vêtements, d'épices et d'huile ; tous disent : "Il n'y en a pas." L'entrepôt est vide, et son gardien est étendu à terre ; c'est un heureux état d'affaires ! . . .
Si j'avais élevé la voix à ce moment, cela m'aurait sauvé de la douleur dans laquelle je suis.
En effet, la salle du conseil privé, ses écrits sont emportés au loin, et les mystères qui s'y trouvaient sont mis à nu.
En effet, les formules magiques sont divulguées62 ; les formules smw et shnw63 sont frustrées64 parce qu'elles sont rappelées / reprononcées / répétées par les hommes.
En effet, les bureaux publics sont ouverts et leurs inventaires sont enlevés ; le serf est devenu un propriétaire de serfs.
En effet, les [scribes] sont tués et leurs écrits sont emportés. Malheur à moi à cause de la misère de ce temps !
En effet, les écrits des scribes du cadastre sont détruits, et le blé65 d'Égypte est un bien commun.
En effet, les lois de la chambre du conseil sont jetées à la poubelle ; en effet, les hommes marchent dessus sur les places publiques, et les hommes pauvres les brisent dans les rues.
En effet, l'homme pauvre a atteint l'état des Neuf Dieux66, et l'ancienne procédure de la Maison des Trente67 est divulguée.
En effet, la grande salle du conseil est un lieu de villégiature populaire, et les hommes pauvres vont et viennent dans les grandes demeures.
En effet, Les enfants des magnats sont expulsés dans les rues68 ; l'homme sage est d'accord et le fou dit "non", et cela est plaisant dans les vues de celui qui ne connaît rien à propos du sujet.
En effet, ceux qui étaient dans le lieu de l'embaumement sont étendus sur les hauts étages, et les secrets des embaumeurs sont renversés à cause de cela.
Voici, le feu est monté en hauteur, et son ardeur s'étend contre les ennemis du pays.
Voici, il s'est fait des choses qui n'étaient pas arrivées depuis longtemps ; le roi a été déposé par la populace69.
Voici, celui qui était enterré comme un faucon70 n'a plus de sarcophage, et ce que cachait la pyramide est devenu vide.
Voici, il est arrivé que le pays a été privé de la royauté / navire amiral par quelques hommes sans foi ni loi.
Voici, les hommes sont entrés en rébellion contre l'Uraeus71, la [...] de Rê, celle-là même qui fait le bonheur des Deux Terres.
Voici, le secret du pays (dont les limites étaient inconnues) est divulgué, et la Résidence est renversée en un instant.
Voici, l'Égypte est tombée en versant de l'eau, et celui qui a versé de l'eau sur le sol a emporté l'homme fort dans la misère.
Voici, le Serpent72 est sorti de son trou, et les secrets des rois de Haute et de Basse-Égypte sont divulgués.
Voici, la Résidence est effrayée par la disette, et [les hommes vont] sans obstacle pour exciter des querelles.
Voici, le pays s'est noué en confédérations, et le lâche s'empare des propriétés du brave.
Voici, le Serpent [...] les morts : celui qui ne pouvait pas se faire un sarcophage pour lui-même est maintenant propriétaire d'un tombeau.
Voici, les propriétaires de tombeaux sont éjectés sur les terrains/étages élévés, tandis que celui qui ne pouvait pas se faire son propre cercueil est maintenant [propriétaire] d'un trésor.
Voici, ceci est arrivé aux hommes : celui qui ne pouvait pas se construire une chambre pour lui-même est maintenant propriétaire de murs.
Voici, les magistrats du pays sont chassés à travers tout le pays : [...] sont chassés hors des palais.
Voici, les nobles dames sont maintenant sur des radeaux, et les magnats sont dans les établissements de travail, tandis que celui qui ne pouvait pas dormir même sur les murs est maintenant en possession d'un lit73.
Voici, le propriétaire de richesses passe maintenant la nuit assoiffé, tandis que celui qui mendiait pour avoir la lie (du riche) possède maintenant des coupes pleines à craquer.
Voici, le propriétaire des riches vêtements est maintenant en haillons, tandis que celui qui ne pouvait pas tisser pour lui-même est maintenant propriétaire de lin fin.
Voici, lui qui ne pouvait pas construire une barque pour lui-même est maintenant le propriétaire d'une flotte de bateaux ; celui qui en avait les regarde : ils ne sont plus à lui..
Voici, lui qui n'avait pas d'ombrage/abri74 est maintenant propriétaire d'ombrage, tandis que les anciens propriétaires d'ombrage sont maintenant en pleine souffle de la tempête.
Voici, lui qui ignorait la lyre possède maintenant une harpe75, tandis que celui qui n'a jamais chanté pour lui-même vante aujourd'hui les mérites de la déesse chanteuse.
Voici, eux qui possédaient un meuble pour la vaisselle en cuivre [...] pas une seule de leurs jarres n'en a été ornée.
Voici, celui qui s'était endormi trop pauvre pour avoir épouse76 trouve des femmes nobles, tandis que celui qui n'avait jamais regardé le pauvre se retrouve dans la misère.
Voici, Celui qui n'avait pas de propriétés est devenu riche, et le magnat le félicite/glorifie.
Voici, Le pauvre du pays s'est enrichi, et l'ancien propriétaire des propriétés est l'un de ceux qui n'a plus rien.
Voici, les serviteurs sont devenus les maîtres des maîtres d'hôtel, et celui qui était autrefois messager envoie maintenant quelqu'un d'autre.
Voici, Celui qui n'avait pas de pain est maintenant propriétaire d'une grange, et son grenier (entrepot de stockage) est rempli des biens d'un autre.
Voici, celui dont les cheveux étaient tombés et qui n'avait pas d'huile possède maintenant des vases contenant de la myrrhe douce.
Voici, celle qui n'avait pas de boîte est maintenant propriétaire d'un coffre, et celle qui mirait son visage dans l'eau77 est maintenant propriétaire d'un miroir de bronze78.
Voici, [. . .].
Voici, un homme est heureux en mangeant sa nourriture. Consommez vos biens dans la joie et sans entrave, car il est bon pour l'homme de manger sa nourriture ; Dieu commande ça pour celui qu'il a favorisé [...].
[Voici, celui qui ne connaissait pas] son dieu lui offre maintenant avec de l'encens d'un autre [qui n'est] pas connu [de lui].
[Voici,] de grandes dames, autrefois possédantes de richesses, donnent maintenant leurs enfants pour des lits.
Voici, un homme [à qui l'on a donné] une noble dame comme épouse, son père le protège, et celui qui n'a pas [...] le tue.
Voici, les enfants des magistrats sont [... les veaux] du bétail [sont livrés] aux pillards.
Voici, les prêtres transgressent79 avec le bétail des pauvres [...].
Voici, celui qui ne pouvait pas égorger pour lui-même, égorge maintenant des taureaux, et celui qui ne savait pas tailler voit maintenant [...].
Voici, les prêtres transgressent avec des oies, qu'on donne [aux] dieux au lieu de bœufs.80
Voici, les servantes [...] offrent des canards, les femmes nobles [...].81
Voici, les femmes nobles s'enfuient ; les gardiens de [...] et leurs [enfants] sont abattus/rejetés par la peur de la mort.
[Voici,] les chefs du pays s'enfuient ; ils n'ont plus de raison d'être, à cause de la disette. Le seigneur de [...].
[Voici,] Ceux qui autrefois possédaient des lits sont maintenant à même le sol, et celui qui dormait dans la misère s'étend maintenant sur un tapis de peau pour lui-même.
Voici, les femmes de la noblesse ont faim, tandis que les prêtres82 sont rassasiés de ce qui a été préparé pour eux.
Voici, aucunes fonctions ne sont à leur juste place, comme un troupeau qui court au hasard sans berger.
Voici, le bétail s'égare, et il n'y a personne pour le recueillir ; mais chacun ramasse pour soi ce qui est marqué avec son nom.83
Voici, un homme est tué à côté de son frère, qui s'enfuit et l'abandonne pour sauver sa propre peau.
Voici, celui qui n'avait pas de joug de bœufs est maintenant le propriétaire d'un troupeau, et celui qui ne pouvait pas trouver pour lui-même de laboureur est maintenant le propriétaire du troupeau.
Voici, celui qui n'avait pas de grain est maintenant propriétaire de greniers à grain, et celui qui devait aller chercher un emprunt en blé pour lui-même est maintenant celui qui l'émet.84
Voici, celui qui n'avait pas de gens à charge est maintenant propriétaire de serfs, et celui qui était [un magnat] fait maintenant ses propres courses/commissions.
Voici, les hommes forts du pays, la situation/condition du peuple n'est pas reportée [à eux85]. Tout n'est que ruine.
Voici, aucun artisan ne travaille, car les ennemis du pays ont appauvri ses artisans.
[Voici, celui qui autrefois enregistrait] la moisson, ne sait aujourd'hui rien de ça86, pendant que celui qui n'a jamais labouré [pour lui-même, est maintenant propriétaire du blé ; la moisson] a lieu, mais elle n'est pas rapportée/notée/enregistrée. Le scribe [est assis dans son bureau], mais ses mains [sont oisives] en ça.
Détruit est [...] en cette époque, et un homme regarde [son ami comme] un adversaire. L'infirme apporte la fraîcheur [à ce qui est chaud ...], la crainte [... ...]. Les pauvres [... le pays] n'est pas brillant à cause de ça.
Détruit est [...] leur nourriture leur est enlevée [... à travers] la peur de sa terreur. L'homme du peuple implore [...] un messager, mais il n'a pas [...] le temps. Il est capturé alors qu'il est chargé de marchandises, et [tous ses biens] lui sont enlevés. [...] des hommes passent devant sa porte [...] l'extérieur du mur, un hangar, et des chambres contenant des faucons. C'est l'homme du peuple qui sera vigilant, le jour s'étant levé sur lui sans qu'il le redoute. Les hommes courent à cause de [. . . pour] le temple de la tête, tendu à travers une toile tissée à l'intérieur de la maison. Ce qu'ils font, ce sont des tentes, comme les gens du désert.
Détruit ce pour quoi les hommes sont envoyés par des serviteurs au service de leurs maîtres ; ils ne sont pas prêts.
Voici, ils sont cinq hommes, et ils disent : "Allez sur le chemin que vous connaissez, car nous sommes arrivés."
La Basse-Égypte pleure ; l'entrepôt du roi est la propriété commune de tous, et le palais entier est privé de ses revenus. C'est à lui qu'appartiennent l'épeautre et l'orge, la volaille et le poisson ; c'est à lui qu'appartiennent le drap blanc et le lin fin, le cuivre et l'huile ; c'est à lui qu'appartiennent les tapis et les nattes, [...] les fleurs et les gerbes de blé et tous les bons revenus... . . Si le ... ça au palais était repoussé (en délai), les hommes seraient dépourvus [de ...].
Détruisez les ennemis de l'auguste Résidence, splendide des magistrats [...] en ça comme [...] ; en effet, le Gouverneur de la Cité va sans escorte.
Détruisez [les ennemis de l'auguste Résidence,] splendide [...].
[Détruisez les ennemis de] cette Résidence autrefois auguste, une multitude de lois [. . .]. [Détruisez les ennemis de] cette autrefois auguste [Résidence...].
Détruisez les ennemis de cette Résidence autrefois auguste [...] aucun ne peut rester [...].
Détruisez les ennemis de cette Résidence autrefois auguste, aux multiples fonctions ; en effet [...].
N'oubliez pas d'immerger [...] celui qui souffre quand il est malade dans son corps ; montrez du respect [...] à cause de son dieu qu'il peut garder l'énonciation [...] ses enfants qui sont témoins du déferlement du surgissement des flots.
Se souvenir87 de [. . . . . .]. . . sanctuaire, de fumiger avec de l'encens et d'offrir de l'eau dans une jarre tôt le matin.
Se souvenir d'apporter des oies r- grasses, des oies trp- et des canards et d'offrir les offrandes divines aux dieux.
Se souvenir de mâcher du natron88 et de préparer du pain blanc ; un homme [devrait le faire] le jour où il se mouille la tête.
Se souvenir d'ériger des mâts de drapeaux et de tailler des pierres d'offrandes89, le prêtre, nettoyant les chapelles et le temple, étant enduit (blancs) comme du lait ; pour rendre agréable l'odeur du sanctuaire, et pour fournir des offrandes de pain.
Se souvenir d'observer les règlements, de fixer correctement les dates et de destituer/retirer celui qui entre dans l'office sacerdotal dans l'impureté du corps90, car c'est le faire faussement, c'est la destruction du cœur [. . .] le jour qui précède l'éternité, les mois [. . .] années sont connues.
Se souvenir d'abattre les bœufs [. . .].
Se souvenir de sortir purgé [. . .] qui vous appelle ; mettre des oies r- sur le feu [. . .] pour ouvrir la jarre [. . .] le rivage des eaux [. . .] des femmes [. . .] vêtements [. . .. . .] pour faire l'éloge . . . afin de vous apaiser.
[. . .] manque de gens; viens [. . .] Re qui commande [. . .] l’adorant [. . .] Ouest jusqu'à [. . .] sont diminués [. . .].
Voici, pourquoi le dieu créateur cherche-t-il à façonner [les hommes . . .]? L’homme effrayé ne se distingue pas de l’homme violent.
Il apporte la fraîcheur sur la chaleur ; les hommes disent : « Il est le berger d'humains92 de l’humanité et il n’y a aucun mal dans son cœur. » Bien que ses troupeaux soient peu nombreux, il passe pourtant une journée à les rassembler, leurs cœurs étant en feu.
Puisse-t-il avoir perçu leur nature93 dans la première génération ; alors il leur aurait imposé des obstacles, il aurait tendu le bras contre eux, il aurait détruit leurs troupeaux94 et leurs héritiers. Les hommes désirent donner la naissance, mais la tristesse survient, avec des nécessiteux de tous côtés.
Donc il en est ainsi, et cela ne passera pas tant que les dieux qui sont au milieu de ça existent. La semence sort des les femmes mortelles, mais on n'en trouve aucune sur le chemin.
Le combat a éclaté, et celui qui devrait redresser les torts est celui qui les commet ; les hommes n’agissent pas non plus comme pilote pendant leur heure de service. Où est-il aujourd'hui ? Est-ce qu'il dort ? Voici, sa puissance n'est pas visible.
Si nous avions été nourris, je ne vous aurais pas trouvé, je n'aurais pas été convoqué en vain ; "L'agression contre cela signifie une peine de coeur" est un dicton sur toutes les lèvres. Aujourd'hui, c'est lui qui a peur. . . une myriade de personnes ; [. . .] n'a pas vu [. . .] contre les ennemis de [. . .] dans sa chambre extérieure ; qui entre dans le temple [. . .] pleurant pour lui [. . .] celui qui confond ce qu'il a dit . . . La terre n'est pas tombée [. . .] les statues sont brûlées et leurs tombeaux détruits [. . .] il voit le jour de [. . .]. Celui qui ne pouvait pas se débrouiller seul [. . .] entre ciel et terre a peur de tout le monde.
. . . s'il le fait. . . ce que vous n'aimez pas prendre.
L'autorité, la connaissance et la vérité sont avec vous, mais vous répandez la confusion à travers tout le pays, ainsi que le bruit du tumulte.
Voici, l'un fait du mal à l'autre, car les hommes se conforment à ce que tu as ordonné. Si trois hommes voyagent sur la route, ils ne sont que deux, car la majorité tuent la minorité.
Un berger d'humains désire-t-il la mort ? Puissiez-vous alors ordonner qu'une réponse soit faite, car cela signifie que l'un aime, l'autre déteste ; cela veut dire qu'ils sont en petit nombre partout95 ; cela signifie que vous avez agi afin que ces choses se réalisent/soient actées. Vous avez dit des mensonges, et la terre est une mauvaise herbe qui détruit les hommes, et personne ne peut compter sur la vie. Toutes ces années sont des conflits, et un homme est assassiné sur le toit de sa maison même s'il était vigilant dans sa loge de portier. S'il est courageux il peut se sauver lui-même ? Telle sera sa vie !
Quand les hommes envoient un serviteur pour les populations humbles, il continue son chemin jusqu'à ce qu'il voie l'inondation ; la route est emportée par les eaux et il reste inquiet. Ce qui est sur lui est enlevé, il est frappé d'une tempête de coups de bâton et injustement tué. Oh que tu puisses goûter un peu la misère de ça ! Alors vous diriez [. . .] de quelqu'un d'autre comme un mur, au-delà de [. . .] chaud . . . années . . . [. . .].
[C'est en effet une bonne chose] lorsque les navires remontent le courant [. . . . . .] en les cambriolant / volant.
C'est effectivement une bonne chose [. . .]. [C'est en effet] une bonne chose quand le filet est ramené et que les oiseaux sont accrochés96 [. . .].
C'est [en effet] bien [. . .] dignités pour eux, et les routes sont praticables.
C'est effectivement une bonne chose quand les mains des hommes construisent des pyramides97, quand des étangs sont creusés et des plantations (d'arbres des dieux) sont faites.
C'est effectivement une bonne chose quand les hommes sont ivres ; ils boivent du myt et leur cœurs sont heureux.
[Note AM : "C'est effectivement une bonne chose" sera par la suite traduit par "il est bon" pour des raisons de fluidité de lecture]
Il est bon quand les cris soient dans la bouche des hommes, quand les magnats des districts restaient à regardent à propos des cris dans leurs maisons, vêtus d'un manteau, nettoyés à l'avant et le ventre proéminent sous le manteau
Il est bon quand les lits sont préparés et que les appuie-tête des magistrats sont solidement fixés. Le besoin de chacun est satisfait via un lit à l'ombre, et la porte est maintenant fermée à celui qui dormait autrefois dans les buissons.
Il est bon quand le linge fin est étendu le jour de l'an [. . .] sur la rive ; quand le linge fin est étendu et que les manteaux sont à terre. Le gardien des [...] les arbres, les pauvres [...] au milieu d'eux comme des Asiatiques [...]. Les hommes [...] l'état dans lequel ils se trouvent ; ils sont arrivés au bout d'eux-mêmes ; il ne se trouve personne pour se lever et les protéger eux-même [...].
Chacun se bat pour sa sœur et sauve sa propre peau. S'agit-il des Nubiens ? Alors nous nous defendrons par nous-même ; les guerriers sont préparés en grand nombre pour repousser les étrangers. S'agit-il de Libyens ? Alors nous repousserons98. Heureusement les Medjay sont alliés de l'Égypte.
Comment se fait-il que chaque homme tue son frère ? Les troupes que nous avions rassemblées pour nous-mêmes se sont transformées en étrangers et se sont mises à ravager.99 Ce qui est arrivé à passer par là informe les Asiatiques de l'état du pays ; tous les habitants du désert en sont saisis d'effroi. L'expérience du peuple est telle qu'il dit : "L'Egypte ne sera pas livrée au sable".. Elle est forte [...] parle de toi après des années [...] se dévaste ell-même, c'est l'aire de battage100 qui nourrit leurs maisons [...] pour nourrir ses enfants [...] dit par la troupe [...] poisson [...] gomme, feuilles de lotus [...] excès de nourriture.
Ce qu'a dit Ipuwer quand il s'est adressé à la Majesté du Seigneur de tout/tous101 : [...] tous les troupeaux. Cela signifie que l'ignorance de ça est ce qui plaît au cœur. Tu as fait ce qui était bon dans leurs cœurs et tu as nourri les gens avec ça. Ils se couvrent le visage par crainte du lendemain.
C'est être un homme âgé qui n'est pas encore mort, et son fils est jeune et sans compréhension ; il commence [...] Il n'ouvre pas [sa] bouche pour te parler. Oui tu t'empare de lui dans le destin de la mort [...] pleure [...] va [...] après toi. La terre est [...] de tous côtés.
Si des hommes appellent [...] pleurent [...] leur [...], eux, qui percent les tombeaux, brûlent les statues [...] les cadavres des momies / nobles [......] de la direction des travaux.
Gardiner retrouve les mots d'Ipou-Our sur une planche de bois du British Museum (ref. 5645), planche de 55 cm de long sur 29 cm. Il l'attribue, par la façon d'écrire, à la 18e dynastie (qui commence en -1550 et se termine en -1292).
La collecte de mots, le rassemblement de dictons, la recherche d'énoncés avec un esprit ingénieux, réalisés par le prêtre d'Héliopolis, le [...], Khekheperre-sonbu, appelé Onkhu.
Il dit :
- "Si j'avais des mots inconnus, des expressions étranges, (exprimées) dans un nouveau langage qui n'a jamais été utilisé (auparavant), sans répétitions, et non pas des expressions du passé ( ?), prononcées par les ancêtres. Je presse mon corps pour( ?) ce qui est en lui,103 dans la perte( ?) de tout ce que je dis. Car ce qui a été dit est répété, quand ( ?) ce qui a été dit a été dit ; il n'y a pas [...] le discours des hommes des temps d'avant, quand ( ?) ceux des temps d'après le trouvent."
Ne parle pas celui qui a (déjà) parlé, alors parle celui qui est sur le point de parler, et à propos de qui un autre trouve de ce qu'il parle (?). Pas ( ?) un conte dont on dit après coup : "ils l'avaient fait( ?) avant". Pas un conte dont on pourra dire ( ?): "c'est chercher/courir après ( ?) ce qui a( ?) péri, c'est un mensonge ; il n'y a personne qui pourra rappeller son nom à d'autres".
J'ai dit cela en accord avec ce que j'ai vu, commençant avec la première génération jusqu'à ceux qui viendront après ; ils sont comme ce qui est passé ( ?).
Si seulement je savais ce dont ( ?) les autres sont ignorants, même les choses qui n'ont jamais été racontéés, afin que je puisse les dire, et que mon coeur puisse me répondre, afin que je lui explique mes souffrances et que j'écarte pour lui le fardeau qui est sur mon dos, (afin que je dise) des mots ( ?) sur ce qui m'opprime ( ?), afin que je lui exprime ce que je souffre par lui ( ?), afin que je dise .... sur mon état d'âme.
Je médite sur ce qui s'est passé, sur les choses qui se sont produites à travers tout le pays. Les changements prennent place, ce n'est pas comme l'année dernière. Une année est plus lourde que l'autre. Le pays est en désordre / confusion, elle est en friche / rebut / déchet / perdue / gachée / dilapidée ( ?), elle est transformée en [...].
Le droit / vrai est jeté à l'extérieur. Le mal / faux est à l'intérieur de la salle du conseil. Les plans des dieux sont violés, leurs ordonnances sont négligées. Le pays est en détresse. Le deuil est partout. Les villes et les provinces sont en deuil. Tout le monde est soumis pareillement aux préjudices / mal / mensonges. La révérence, on y met fin. Les seigneurs de la tranquillité sont troublés. Le matin ( ?) se lève chaque jour, et le visage ( ?) se contracte ( ?) devant ce qu'il est arrivé.
Je parle de ce sujet ( ?). Mes membres sont lourds. Je suis ( ?) affligé à cause ( ?) de mon coeur. Il m'est pénible ( ?) de me taire / de garder mon calme à son sujet. Un autre coeur plierait (sous un tel fardeau ? ?). Un coeur courageux dans le malheur est le compagnon ( ?) de son seigneur.
Si seulement j'avais un cœur capable de souffrir ! Alors je me reposerais sur lui. Je le chargerais de paroles de [...] J'écarterais devant lui ma maladie / malaise.
Il dit à son cœur : "Viens, mon cœur, que je te puisse te parler, que tu puisse le mieux répondre pour moi mes mots, et m'expliquer le mieux possible qu'est-ce qui est dans le pays [...].
Je médite sur ce qui s'est passé. Les malheurs sont entrés dans aujourd'hui ; au matin, [...] n'ont pas disparu. Tout le monde se tait à ce sujet. Le pays tout entier est en proie à une grande agitation. Personne n'est à l'abri du mal / faux / mensonge : tous les gens le font de la même façon. Les cœurs sont tristes. Celui qui donne des ordres est comme celui qui en reçoit : tous deux sont contents.
Les gens se lèvent le matin pour (le) trouver (ainsi) tous les jours, et (pourtant) les cœurs ne le repoussent pas de côté. Ici, l'état d'hier ressemble à celui d'aujourd'hui, et y ressemble à cause de beaucoup ( ?). Les visages des hommes sont figés ( ?), il n'y a personne d' (assez) sage pour savoir, il n'y a personne d' (assez) en colère pour s'exprimer. Les gens se lèvent pour souffrir chaque jour.
Mon mal / maladie est long et lourd. Le pauvre n'a pas la force de (se) protéger de celui qui est plus fort que lui. C'est une douleur de garder le silence sur des choses entendues. Il est malheureux de répondre à celui qui est ignorant. Trouver à redire à un discours engendre l'hostilité ( ?). Le cœur n'accepte pas la vérité. La réponse ( ?) à un discours ( ?) n'est pas tolérée ( ?). Tout ce que l'homme aime, c'est sa propre parole / énonciation / déclaration. Chacun met sa confiance [...]. La rectitude a abandonné la parole ( ?).
Je te parle, mon cœur, réponds-moi. Un cœur qui est approché ne garde pas le silence. Voici que les affaires de l'esclave ressemblent (à celles) du maître. Ce qui pèse sur toi est multiple / divers.
Source Cirac.org
PAPYRUS IPUWER (Papyrus n°344, Musée de Leiden, Hollande) |
Torah (livre de l'Exode) |
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2:5-6 La peste s'est abattue sur tout le pays. Il y a du sang partout. 2:10 Le fleuve est de sang. 2:10 Les hommes ont peur de goûter l'eau. Les humains ont soif d'eau. 3:10-13 C'est notre eau! C'est notre bonheur! Que pouvons nous faire? Tout est en ruine. |
7:20 Toute l'eau du fleuve fut changée en sang. 7:21 Il y avait du sang sur toute la Terre d'Egypte et le fleuve puait. 7:24 Et tous les Egyptiens creusèrent le sol aux abords du Nil pour trouver de l'eau potable, car ils ne pouvaient boire l'eau du fleuve. |
2:10 En vérité, les portes, les colonnes et les murs de la ville sont détruits par le feu. 10:3-6 La Basse Egypte pleure. Le palais entier est privé de revenus, alors que le blé et l'orge, les oies et les poissons, lui reviennent de droit. 6:3 En vérité, le grain a péri de tous les côtés. 5:12 En vérité, ce que l'on voyait hier a disparu aujourd'hui. La campagne est désertée et la cueillette du lin abandonnée. |
9:23-24 Et le feu courait le long du sol... il y eut de la grêle et du feu mêlé à la grêle, une grêle très forte... 9:25 Et la grêle frappa toute l'herbe des champs et brisa tous les arbres des champs. 9:31-32 Et le lin et l'orge furent frappés, car l'orge était en épis, et le lin en fleurs. Mais le blé et le seigle ne furent pas frappés car ils sont tardifs. 10:15 Et il ne resta aucune verdure sur les arbres ou sur l'herbe des champs dans tout le pays d'Egypte. |
5:5 Le coeur de tous les animaux pleure. Les troupeaux gémissent... 9:2-3 Vois, les troupeaux sont abandonnés, et il n'y a personne pour les rassembler.
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9:3 La main de l'Eternel frappera les troupeaux qui sont dans les champs... et il y aura une peste très grave. 9:19 ...rassemble à la hâte tes troupeaux, et tout ce que tu possèdes dans les champs... 9:21 Et celui qui n'écouta pas la parole de l'Eternel, laissa ses serviteurs et ses troupeaux dans les champs. |
9:11 Le pays est sans lumière. |
10:22 Et il y eut une obscurité épaisse sur tout le pays d'Egypte. |
4:3 (5:6) En vérité, les enfants des princes sont précipités contre les murs. 6:12 En vérité, les enfants des princes sont jetés dans les rues. 6:3 La prison est en ruine. 2:13 Partout le frère enterre son frère. 3:14 Des gémissements s'élèvent dans tout le pays, se mêlant aux lamentations. |
12:29 Et il arriva, au milieu de la nuit, que l'Eternel frappa tous les premiers-nés dans le pays d'Egypte, depuis le premier-né du Pharaon qui était assis sur son trône, jusqu'au premier-né du captif qui était dans la prison. 12:30 ...il n'y avait pas de maison où il n'y eût un mort. 12:30 ...il y eut un grand cri en Egypte.104 |
7:1 Vois, le feu s'élève dans le ciel. Ses flammes se dirigent vers les ennemis du pays.
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13:21 ...le jour dans une colonne de nuée pour leur indiquer la route, et la nuit dans une colonne de feu, pour les éclairer, afin qu'ils puissent marcher de jour et de nuit. |
3:2 L'or et le lapis-lazuli, l'argent et la malachite, la carnélite et le bronze sont autour du cou des esclaves femelles.
|
12:35-36 ...et ils demandèrent aux Egyptiens, des objets d'argent, des objets d'or et des vêtements.105 Et l'Eternel fit que le peuple des Israélites trouvât grâce aux yeux des Egyptiens qui acceptèrent leurs demandes. Ils dépouillèrent ainsi l'Egypte de ses richesses.106 |
1remontrances - avertissements - recommandations - exhortations - conseils
2La préhistoire c'est l'histoire d'avant les textes connus : plus nous découvrirons des vieux textes, plus nous déchiffrerons les plus vieilles écritures connues de Mohenjo dajo, plus la préhistoire reculera dans le passé.
3Traduction plus exacte : "les admonestation d'Ipou Our", ce sont des plaintes mais aussi des conseils et recommandations.
4C'est ce que croyait Gardiner quand il a traduit ce texte.
5à cause du papyrus partiellement détruit par les insectes.
6Ceux qui protègent les trésors des voleurs, quittent leur poste et vont voler eux-même ce qu'ils étaient censé protéger.
7terme désignant tous les domestiques : celui qui lave la vaisselle, qui lave le linge, etc.
8Tous les gens abandonnent leur métier pour partir en guerre.
9brewers signifie aussi ouvrier - artisan - etc. Tous ceux qui travaillent de leurs bras dans la société.
10avides - gourmands. Probablement au sens où il demande beaucoup d'argent pour la moindre babiole, ou le moindre travail qu'on leur demande.
11Ça peut vouloir dire que les tribus du désert s'installent en Égypte comme chez eux, l'armée n'étant plus là, ou encore, qu'ils rallient l'armée égyptienne.
12conspirateurs - confédérés - consanguins - coalisés - troupes - ligueurs => peut-être ce qu'on appelle aujourd'hui la mafia illuminatis, des consanguins complotant pour reprendre le pouvoir au peuple.
13Comme au temps de la guerre de 100 ans en France, quand des troupes de pillards / mercenaires sans foi ni loi, financés par un roi cherchant à conquérir le pays, parcourent le pays en rançonnant, pillant et violant, afin de mettre le pays dans le chaos et incapable de se défendre face à l'invasion extérieure.
14le faire faux/mauvais
15du temps d'avant l'effondrement. Soit ils sont morts, soit ils ont changé du tout au tout.
16L'inondation annuelle du Nil arrosait le désert, le recouvrant d'une couche de limon fertile, permettant les cultures qui ont données sa force agricole à l'Égypte.
17Pourquoi préparer des champs si on n'est pas sûr de les moissonner ?
18biens - fortune
19richesses - marchandises - fortunes - trésors
20Il parle toujours des pauvres
21Les dominants n'écoutent pas ceux qu'ils oppriment quand ces derniers manifestent.
22Greedy, un sophiste, propose comme traduction : "Bannissons beaucoup d'entre nous" (comme quand les réserves sont limitées et qu'on exclue les "inutiles", qu'on mange les plus faibles quand la nourriture manque sur un radeau, etc.). Wilson propose " les plus puissants". Probablement que cette anarchie ordonnée rebute ces traducteurs. Cette autoroganisation est pourtant observée spontanément dans les cas d'effondrement extrêmes comme les camps de concentration, où naturellement le groupe s'autogère pour répartir les ressources entre tous et jugent équitablement chacun, assurant la cohésion du groupe et la tranquilité de tous. C'est ensuite que les cheffaillons sont imposés, les comploteurs sabotent, afin qu'un pouvoir émerge et qu'une minorité profite de la majorité.
23Que c'est terrible !
24Le fleuve est rempli des oxydes de fer et des goutelettes d'hydrocarbure du nuage de Nibiru (qui tombent en masse sur la Terre). l'eau à le goût du sang (fer) et en a la couleur. Comme tout liquide trop chargé en ions, c'est comme boire de l'eau de mer ou de la bière : cela provoque le fait que l'eau des cellules passe dans le sang par osmose, part dans l'urine, et le corps se désèche plus on boit de l'eau. Plus on boit plus on a soif.
25Probablement que le palais a été construit sur des murs cyclopéens anti-sismique, et que seuls ces derniers ont résisté aux séismes et tempêtes records.
26Ce qui laisse entendre que celui qui parle fait partie de la haute-Égypte contrôlée par les Hyksos.
27Encore traduit par "les corcodiles s'enfoncent sous le poids de tout ce qu'ils otn emmenés". Probablement une référence aux morts en masse de poissons (relargage de méthane du sous-sol dans l'eau lors des mouvements de sol, surtout dans le delta du Nil qui n'est qu'une accumulation de sédiments et de matière organique mal décomposée), qui flottent à la surface du Nil.
28Les hommes désespérés se suicident en se jetant aux crocodiles du Nil, un des animaux les plus mortels pour l'homme de la planète.
29"filet" dans le texte, mais c'est une expression de pêcheurs, la plupart des animaux venant du fleuve, les terres autour du Nil étant désertiques avec peu d'animaux à piéger/chasser.
30Tout le paragraphe peut avoir le sens de : "les débris et roseaux qui flottent sur l'eau (Suite aux inondations à cause des pluies diluviennes ou des tsunamis) font comme un filet flottant pris pour de la terre marécageuse, les hommes marchent dessus et soit peuvent s'enfoncer comme dans des sables mouvants, soit se faire engloutir par les crocodiles en embuscade dessous.
31qui enterre les morts de sa famille.
32les gens compétents ne sont plus écoutés, car les gens ne savent plus à qui faire confiance, et incapables d'analyser et de comprendre les choses, ne font plus de différence entre l'arnaqueur et le sauveur.
33l'héritier royal devient le tout venant, sans considération de haut lignage.
34division administrative de l'ancienne Égypte (il y en a 38 à l'époque), une sorte de région/gros département. Chaque nome a sa métropole, centre administratif et judiciaire, un ou plusieurs sanctuaires, et son emblème totémique : faucon, crocodile, cobra, gazelle, sycomore, couteau, etc. C'est l'image des ogres subalternes, ou des seigneurs locaux, qui relayaient le pouvoir central sur leurs terres.
35aussi traduit par "des archers de l'extérieur". Les Égyptiens se considéraient comme le sommet de la création : leur terre était LA Terre, leur peuple était LE Peuple [élu]. En cela, leur attitude était similaire à celle d'autres peuples anciens (et moins anciens), à qui les ogres ont tous dit qu'ils étaient les chefs de la Terre, que les autres peuples doivent être leurs esclaves.
36Les périodes de faiblesse du pouvoir central ont permis aux étrangers de s'infiltrer dans le pays en plus grand nombre que d'habitude : Les Medjay nubiens pendant la Première Période Intermédiaire, les Hyksos pendant la Seconde.
37Les migrants, poussés par les conditions mauvaises en Afrique (à cause des cataclysmes de Nibiru, de la sécheresse que cela provoque, comme celle du Sahel depuis les années 1980, l'Afrique n'ayant pas beaucoup de place depuis cette période, elle subit les mêmes effets aujourd'hui qu'il y a 3666 ans), mais aussi attirés par un pays aux conditions de vie avancées devenu incapable de protéger ses frontières, avec plein de choses à piller, de gens civilisés incapables de se défendre efficacement face à des pillards moins embarrassés par les règles morales, les pillards étant des opportunistes qui préfèrent piller un pays riche qu'un pays pauvre.
38Pierre bleue très convoitée, importée d'Asie. Les ogres étant friands de couleurs, les bleus et les rouges assez rares dans la nature ont toujours fait l'objet, depuis des centaines de milliers d'années, d'extraction des mines et de grandes caravanes pour les amener vers les spatioports de l'équateur.
39Alors que les pierres précieuses étaient réservées aux famillles royales ou nobles, qui avait le sang bleu des demi-ogres.
40Fait référence soit aux plantes sauvages comestibles, aux poissons abondants dans le Nil, ou aux greniers à grain verrouillé par les dominants, toutes les choses auxquelles ceux qui ne savent pas n'ont pas accès.
41La barque dans laquelle le Dieu Soleil Ra faisait traverser le ciel au Soleil. Les plus hautes positions sociales ont le droit de monter sur la barque, pendant que les pauvres doivent travailler à bouger la barque s'ils veulent que le Soleil se lève tous les jours (une peur que les 3 jours de ténèbres, et les destructions qui y sont liées, reviennent). En gros, les favorisés qui ne faisaient pas de travaux de force comme les esclaves, sont aujourd'hui obligés de faire des boulots d'esclaves.
42Cette ville de la côte libanaise fournissait du bois de cèdre aux Égyptiens depuis l'Ancien Empire au moins.
43Probablement la désignation Égyptienne pour la Crète.
44"craft" en anglais, les 2 sens sont possibles dans ce contexte, même si le sens manque de travailleurs doit être préféré. Lichtheim traduit par "le produit du travail des artisans vient à manquer" => soit trop de travail d'un coup pour les artisans, soit plus assez d'artisans disponibles, soit plus probablement les 2.
45Dans les périodes de troubles, les éléments difficile à faire des palais (comme les linteaux de porte et de fenêtre en pierres taillées (plusieurs jours de travail), les montants de cheminée dans les chateaux de pierre démantelés après la révolution française) sont récupérés et réutilisés à titre privé par les voleurs ou leurs commanditaires.
46Les nomades n'arrivent plus à écouler les produits précieux que les riches leur prenaient habiltuellement, et en proposent agressivement à qui les voudra (relançant 20 fois la même personne), les vendant probablement à perte.
47Villes égyptiennes
48Les choses du passé réapparaissent, probablement les traumatismes enfouis en chacun de nous, les vieilles ruines ensevelies sous le sable et la terre, etc.
49Recul de la mer avant un tsunami, le delta du Nil se retrouvant exposé à l'air comme à marée basse, malgré le fait qu'il n'y ai pas de marée en Méditerrannée en temps normal. Il y a aussi le lien avec le Delta situé en haute égypte, aux mains des Hyksos.
50La basse-égypte continue le culte des anciennes traditions égyptiennes, en opposition à la haute-Égypte tombée aux mains des Hyksos, qui veulent imposer les traditions sumériennes (Enlil de Sumer contre Enki et son fils Mardouk en Égypte).
51Au sens "appareil pour séparer les grain de maïs", aussi appelé fléau ou meule.
52Peut-être que les riches aux beaux habits sont battus avec les habits qu'ils aimaient tant ?
53Soit des prisonniers, soit des travailleurs des mines, soit des femmes recluses.
54Au sens "appareil pour séparer les grain de maïs", meule
55On le droit de parler et de dire ce qu'elles veulent
56Lichteim : Ses domestiques ont quitté son service => Les esclaves cessent de travailler pour les maîtres.
57Followers => Ceux qui écoutaient sont désormais écoutés, ceux qui lisaient sont désormais lus.
58Inutile de faire des sacrifices aux faux dieux inatteignables et non présents, gardez le pour vous plutôt qu'être miséreux inutilement.
59Les routes ne sont plus sûres. "Les routes sont surveillées" [par les pillards]. Wilson : les routes ne sont plus des routes gardées (protégées par les forces de l'ordre).
60Même la nourriture que les humains laissent aux oiseaux, et dont ils auraient besoin, ne peut être trouvé : les plantes sauvages comestibles habituellement délaissées ne poussent plus.
61Les épluchures destinées aux cochons sont aujourd'hui mangées par les humains (plus de gaspillage alimentaire)
62Toute personne connaissant les sorts magiques pouvait les utiliser, bien qu'un usage excessif les rendent inefficaces (raison pour laquelle les guérisseurs répugnaient à donner le secret à quelqu'un d'autre).
63Wilson : Sorts de départ et sorts d'enfer. Ne pas oublier que seules les consonnes sont écrites en sumérien/hébreux de l'époque, à nous de connaître les voyelles.
64Déjouées - contrecarrées - échouent : la répétition des formules les rends inefficaces.
65Dans le contexte de l'Égypte ancienne, le mot anglais "corn" désigne le blé et/ou l'orge. Le stockage des excédents de céréales et leur redistribution constituaient l'une des pierres angulaires de l'économie égyptienne. L'Égypte n'était pas un État-providence distribuant gratuitement des céréales.
66Lichteim : "atteint l'endroit des 9 dieux". Les 9 dieux c'est l'ennéade (l'ensemble des dieux d'une localité), pas nécessairement 9 dieux exactement.
67Le tribunal qui juge l'âme à sa mort ? Extrait du livre des morts : "Salut Mangeur d'entrailles qui est sorti de la Maison des Trente, je n'ai pas commis de parjure."
68Lichteim : il y a beaucoup de haine dans les rues.
69Lichteim : "volé par les mendiants"
70Faucon = Pharaon, le fils d'Horus (dieu à tête de faucon).
71Le serpent symbole du souverain, porté sur les coiffes pharaoniques.
72Wilson : le gardien-serpent
73Les châlits (sommiers) étaient des meubles coûteux. La plupart des gens dormaient à même le sol. Wilson : Voici, les dames nobles sont (maintenant) des glaneuses, et les nobles sont à l'hospice (maisons pour indigents) ; (mais) celui qui n'a (même) jamais dormi sur une planche est (maintenant) propriétaire d'un lit.
74Endroit abrité du Soleil, et donc des intempéries
75Celui qui n'avait même pas d'instrument de musique pour pauvre possède aujourd'hui les instruments que seuls les riches pouvaient s'offrir.
76Fonder un foyer, ce qui semble avoir été presque synonyme de se marier, exigeait un minimum de richesse.
77devait regarder l'eau pour y voir son reflet
78Objet hors de prix à l'époque
79Lichteim traduit "les prêtres transgressent" par "les serfs mangent", et "bétail" par "taureau" (ce sanimaux sont plus compliqués à élever, donc plus chers).
80Le fait de léser et de voler les dieux était un péché mortel. Ça sous entends que les prêtres mangeaient les taureaux plus chers, et laissait les oies aux dieux (sachant que les ogres étaient parti, ce n'était pas bien grave...).
81Probablement que les femmes nobles, incapables d'élever du bétail, n'ont plus rien à offrir aux dieux, et voient leur position chuter dans la société..
82Wilson : les hommes du roi (sous entendu ses serviteurs)
83Wilson : Chacun prend pour soi et marque de son nom.
84L'ancien emprunteur est devenu le prêteur.
85Aux hommes forts. Les décideurs ne sont plus informés de ce qui se passe (et ne peuvent donc prendre les bonnes décisions).
86Le scribe qui notait les quantités de moisson pour gérer les stocks n'est plus informé des quantités produite.
87Les choses dont il faut se souvenir sont les devoirs des prêtres, au premier rang desquels le pharaon en tant que grand prêtre, envers leurs dieux. Conformément à la pensée magique de l'époque (et qui persiste encore chez de nombreux croyants), l'accomplissement méticuleux des devoirs apporte la faveur des dieux et donc le bien-être des pieux.
88onguent utilisé pour nettoyer les dents et autres usages d'hygiène et cosmétique
89pierres de sacrifices
90Le prêtre devait observer un certain nombre de règles, comme s'épiler, porter des sandales blanches en roseau, etc.
91Ce chapitre parle de l'ogre Enki.
92herdsman = un berger qui exploite les humain (et les tonds, mange leurs bébés, etc...). La métaphore de l'ogre étant un 'berger divin" est souvent utilisée en Égypte, comme dans toute religion sumérienne/hébreuse. L'ogre était censé gérer tout, les humains se contentant de lui obéir, creusant les mines ou tuant les soldats adverses quand le berger le demandait.
93Dans la religion égyptienne (comme celles sumérienne, ce qui a donné le péché originel faute des humains et pas de dieu), l'ogre qui a créé l'humain n'a pas pu se tromper. Le mal dans la Nature humaine (selon les ogres, en réalité il n'y a aucune orienttation spécifique dans une espèce, juste des âmes égoïstes ou altruistes) est donc soit accidentel, soit intervenu après la bidouille génétique par les ogres.
94L'ogre aurait détruit les troupeaux d'humains (et pas les troupeaux de bétail (vaches, moutons, etc.) que gèrent les humains). Les humains sont du bétail pour les ogres. Re aurait détruit sa création défectueuse s'il l'avait su dès le début. Wilson : la graine de l'humain [à savoir, Adama, comme ils le feront lors du viol d'Ève par Enki].
95Les âmes capables de choisir leur orientation spirituelle (altruisme = aime, égoïsme = déteste) sont toujours minoritaires dans la population, 11 et 7% en 1994 par exemple, suffisant pour faire une moisson spirituelle.
96filet à oiseaux (on lance un filet sur l'oiseau, et il s'emmelle dedans, restant piégé/accroché quand on ramène /tends le filet). C'est une activité de loisir pour certains, une nécessité pour d'autres (pour qu'il puisse manger, ou qu'ils revendent leurs prises).
97Une activité qui a complètement cessée après le dernier passage de Nibiru. Le nouvel empire débute sur une Égypte ravagée et en ruine, sous l'impulsion d'Ahmôsis 1, qui après avoir chassé les Hyksos et unifié l'Égypte (et détruit l'ancienne société gangrénée par la corruption contre-productive), débute une période de 300 ans (-1500 à -1200) la plus prospère (en raffinement et évolution) que l'Égypte ai connu. Ahmôsis 1, puis son fils Amenhotep 1 (en grec : Aménophis), réforment la société lors de l'unification de la haute et basse Égypte : homogénéité de l'administration, de la législation, du calendrier et du culte. Le culte d'Amon prends de l'importance, chose qu'Akhenaton (-14e siècle) tentera d'abolir avec le culte d'Aton en dieu unique, entraînant l'effondrement du pays. Ramsès 2 ne sera que la rémission avant la fin.
98Pourrait être "nous nous enfuirons" ou "nous ferons demi-tour", c'est pas clair.
99Wilson : "se sont transformées en barbares, commençant à détruire ce à partir de quoi ils ont pris ce qu'ils sont aujourd'hui." (les étrangers détruisent le système qui les a formé, à qui ils doivent ce qu'ils sont devenus). Les étrangers non assimilés (se considérant, et considérés des indigènes, comme tel) sont considérés comme des agents du chaos, un peu comme les migrants européens déliquants aujourd'hui, quand il y a des agressions, meurtre ou des viols sauvages, ou qu'il y a des émeutes et que les batiments publics (qui servent à tous) sont ravagés et incendiés.
100Endroit où le blé est battu (avec des fléaux qu'on tape sur les gerbes de blé) pour en faire tomber le grain au sol, afin de le récupérer.
101L'ogre chef soit de tous les ogres de la Terre (c'est Enlil ou encore Marduk à l'époque), mais peut aussi désigner Anu.
102Gardiner : "L'auteur aimerait avoir des choses nouvelles et originales à dire, et pas seulement des répétitions de ce que les hommes des générations précédentes avaient dit avant lui."
103L'image est de presser quelque chose pour en faire sortir ce qui est à l'intérieur, comme on essore un linge humide pour que l'eau à l'intérieur s'égoutte.
104Probablement les cris de Banshee aïgus, liés aux trompettes de l'apocalypse, quand Nibiru est très proche et la vacillement journalier extrême, avec les vibrations qui résonnent dans les sink hole profonds pas encore débouchant.
105Quand l'usurpateur Hyksos (Moshe) négocie de prendre le pouvoir sur la basse Égypte, et demande à récupérer les trésors stockés dans les temples.
106Quand les Hyksos s'enfuient dans le Sinaï avec l'or volé aux égyptiens.