Nature Humaine (amocalypse)
Faits "inexpliqués">Vie
après la mort>Transmigration
Première version: 2017-01-20
Dernière version: 2018-05-02
Sommaire de la page
La transmigration est l'occupation d'un corps par un esprit qui n'est pas celui d'origine. Cela nous ouvre les portes de la réincarnation et de la possession, mais nous verrons ces phénomènes dans d'autres pages, pour nous concentrer sur les personnes décédées, qui sortent du coma avec une personnalité autre, des fois en parlant une langue étrangère inconnue de l'esprit d'origine. Ces transmigrations, même si ça doit prendre plusieurs décennies, finissent généralement par voir revenir progressivement ou brutalement la personnalité d'origine qui reprend possession de son corps, l'esprit étranger ayant semble-t-il pu finir quelque chose d'inaccompli dans sa destinée brutalement interrompue elle aussi par un accident.
Oubliez le syndrôme de l'accent étranger pour certains des cas, on parle de langue étrangère (8000 nouveaux mots, des milliers d'expressions et des régles grammaticales différentes apprises d'un coup, en même temps que la langue d'origine est perdue...), pas d'un marseillais qui perd son accent du sud pour parler le français avec l'accent parisien. Les mensonges des médias n'engagent que ceux qui les croient.
Histoire reprise de « Nouvelles histoires magiques. » Guy Breton & Louis Pauwels, Albin Michel, 1978, puis reprise dans le livre de Pierre Bellemare et Grégory Franck, C'était impossible, et pourtant... - 2014.
Le 11 novembre 1918, à Calais, un grand gars brun : Michel Davel, 20 ans, survivant de la guerre. Pauvre, il veut se faire engager sur des bateaux de commerce même s'il n'a pas la formation. Lors des festivités de l'armistice, rencontre coup de foudre avec Rose-Mary Adrian, 17 ans. Belle et riche. Mais la famille de Rose Mary s'oppose fermement à la relation vieille de 2 mois, en janvier 1919. Rose Mary dépérit, au point que son père cherche, mais sons succès, à retrouver le jeune homme, surement embarqué sur un bateau au long cours. 2 ans après, Rose-Mary toujours inconsolable, la famille déménage en Australie pour lui changer les idées. Si elle reprends du poil de la bête au fil des années, elle refusera tout flirt, malgré sa situation lui apportant des tonnes de soupirants. Elle pense toujours a Michel, et 17 ans après, le destin les réunira de nouveau.
Rose-Mary a maintenant trente-quatre ans, et vit seule près de l’immense port cosmopolite de Melbourne. Ses parents sont décédés l’année précédente, emportés par une épidémie. Nantie de son héritage, elle n’a aucun souci matériel, mais elle a pris un petit emploi de bureau comme dérivatif à la solitude. Et un matin, en se rendant à son travail, elle se trouve soudain, sur un trottoir, face à un homme qui s’immobilise devant elle. Un barbu, à la peau tannée, le front comme creusé au burin par tous les vents du globe. L'homme hurle son nom. La jeune femme ne réagit pas. Si elle a toujours été persuadée qu'elle retrouverait un jour Michel, elle pensait qu’elle reconnaîtrait d’emblée son bien-aimé… Or, le barbu qui l'appelle ne ressemble en rien au matelot de son souvenir. Il est plus grand, son visage est différent, mâchoire plus large, yeux bleus plus foncés. Mais lorsqu’il parle, elle retrouve ses expressions, son rire, ses inflexions tendres, son timbre chaud et, caractéristique entre tous, son savoureux accent du nord de la France.
Si les yeux peuvent douter, la voix ne trompe pas : c’est bien Michel qui est là devant elle !
Revenus de leur surprise, ils s'installent des heures dans un café pour évoquer leurs souvenirs en commun. Comme elle, Michel n'a rien oublié. Pas une seconde de leur première journée, pas un détail de « leur » bal… Quelles images leurs viennent ? Cette robe rouge qu’elle portait ? La musique sur laquelle ils ont dansé toute la nuit ? Leurs rendez-vous secrets, les baisers dans les parcs embrumés ? Les cafetières fumantes sur le coin du poêle et la sciure sur le plancher de « leur » bistrot de Calais ? Le poème qu'il lui avait écrit, il se rappelle que c’était sur du papier bleu ciel, avec de l’encre violette.
Puis la réalité les rejoint, Michel lui explique qu'il travaille dans le port de Melbourne depuis près d’un an. Il n'a pas trouvé mieux comme boulot, qui n'est pas passionnant. Il ne sais par pourquoi il a choisi l’Australie, parce que l'année d'avant, le 12 août 1934, il a eu un accident. Une fracture du crâne. Il s'est réveillé à l’hôpital totalement amnésique… Seulement les choses anciennes sont peu à peu revenues. Aujourd’hui encore, il n'a aucun souvenir des circonstances de son accident. Il ne se rappelle que la France, parfaitement de la date du 12 août 1934, et l'année écoulée sur les quais de Melbourne depuis son accident. Mais ça ne l’a pas empêché de reconnaître Rose-Mary, qui elle, en 17 ans, à très peu changée.
En effet, de l’intérieur, Rose Mary se sent « comme avant », comme si cette rencontre prenait la suite immédiate d’un de leurs rendez-vous secrets de 1918, dans un café face à la mer du Nord. Rose Mary lui avoue qu'elle l'a toujours attendu, et ils décident de reprendre les choses où ils les ont laissé en 1919. Au point de se marier seulement 1 mois plus tard.
Pour le couple, il va y avoir d’abord treize ans de bonheur australien. Treize années de vie conjugale sans le moindre nuage. Même la Seconde Guerre mondiale ne leur paraîtra que comme un tumulte bien lointain. C’est peut-être égoïste, mais leur passion et leurs retrouvailles fantastiques gardent une telle intensité que le monde entier semble à l’extérieur de leur bulle.
Et puis, un soir de 1948, Michel ne rentre pas à la maison. Il ne reviendra qu’après trois jours d’absence. Un Michel hagard, hébété, épuisé… Rose-Mary, folle d’inquiétude, avait déjà alerté tous les hôpitaux et les postes de police. Elle le presse de questions :
— Mais qu’est-ce qui se passe ? Où étais-tu ? Qu’est-ce qui t’est arrivé ?
Michel est apparemment incapable de répondre. Incapable même de parler. Rose-Mary insiste :
— Je t’en prie, mon amour, dis-moi quelque chose !
Alors Michel sort de sa sidération et il parle. Dès les premiers mots, le visage de Rose-Mary se décompose. Cette voix, ce n’est pas celle de Michel ! Ce timbre si familier qu’elle avait instantanément reconnu après toutes ces années et à des milliers de kilomètres de distance. Elle a beau prêter toute son attention, l’homme qui est devant elle s’exprime dans un anglais impeccable, alors que Michel avait conservé un accent français à couper au couteau et ne possédait qu’un vocabulaire anglais limité ! De plus, cet homme lui révèle qu'il fallait qu'il revoie très vite sa femme et ses enfants !
L’homme lui explique calmement, et EN ANGLAIS, qu'il n'est pas Michel et ne l'a jamais été. Presque froid, maintenant, l’homme continue doucement, avec le même accent typiquement australien :
— Non, je n’ai pas perdu la tête… Au contraire, je viens de la retrouver ! Je me suis retrouvé. Il y a trois jours que je suis à nouveau moi. La mémoire m’est revenue. Toute ma mémoire… Je ne suis pas Français. Je suis australien. Je m’appelle Littlon, George Littlon… Je suis marié… En fait, j’étais marié avant notre rencontre. Ma femme et mes deux enfants vivent ici, en Australie… Durant ces trois derniers jours, je suis allé les voir… Ils m’ont reconnu tout de suite… Je ne comprends pas pourquoi j’ai pu me faire passer pour un Français nommé Michel Davel ? Ni surtout comment ? D’autant plus que je ne parle absolument pas le français ! Enfin… Je ne le parlais pas dans ma vie précédente… Et aujourd’hui, il ne m’en reste que des bribes.
Évidemment, Rose-Mary ne croit pas un traître mot de toute cette fable. Comment admettre que cet homme avec lequel elle a vécu pendant treize ans, prétende maintenant ne pas parler le français ? Et puis, s’il n’est pas Michel, comment a-t-il pu la reconnaître dans la rue ? Spontanément, comme elle l’a toujours fait depuis leur mariage, Rose-Mary s’exprime en français pour lui dire qu'elle pense que c'est des excuse pour la quitter. Et l’homme fait un geste d’impuissance, signifiant qu’il n’a rien compris. Cette attitude ne fait qu’augmenter la fureur de Rose-Mary. Elle parle de nouveau en anglais :
— Puisque la mémoire t’es revenue, dis-moi : quand as-tu quitté la France ?
— Mais je n’y ai jamais mis les pieds ! C’est bien trop loin !
Rose-Mary est au bord de la crise de nerfs. Quant à Michel – ou à cet homme qu’elle continue à appeler ainsi – il est si manifestement effondré que cela ne peut pas être du faux-semblant. C’est un malheureux type complètement dépassé qui essaie de se justifier, de trouver, lui aussi, une explication :
— Je ne peux rien te dire de plus, Rose-Mary. Je sais seulement que je ne suis pas ce Michel. Je suis bel et bien George Littlon. Je t’ai dit tout ce que je savais… Je t’ai parlé de mon accident le 12 août 1934 ! Je me suis effectivement retrouvé à l’hôpital avec une fracture du crâne. On m’avait probablement attaqué sur les docks, dévalisé… Je n’avais pas de papiers sur moi… Et quand je me suis réveillé, on m’a demandé mon nom. Le seul qui me soit revenu spontanément, c’était Michel Davel. Vu mes vêtements et l’endroit où j’avais été retrouvé, ils ont pensé que j’étais marin. Ça me parlait, mais je ne me souvenais plus du nom de mon bateau… Je suis resté en observation pendant quelque temps. Mon état physique s’est amélioré, mais je n’ai pas réussi à retrouver la mémoire des mois précédents.
Une fois rétabli et capable de me débrouiller, j’ai demandé à rester ici, en Australie. Les autorités m’ont fourni une carte de séjour et une carte de travail sous la seule identité que l’on me connaissait : Michel Davel. J’ai cherché un emploi et c’est comme ça que je suis devenu docker. J’en étais là lorsque je t’ai rencontrée… Et d’anciens souvenirs sont revenus en avalanche à cet instant : j’ai crié ton prénom et je t’ai reconnue, parfaitement reconnue, comme si ton visage s’était gravé dans mes souvenirs anciens ! Je te jure que tout cela est vrai ! Tu vas pouvoir le vérifier ! Il ne faut pas m’en vouloir, mais nous ne pouvons plus rester ensemble… Pendant treize ans, je peux jurer que j’ai été sincère, mais je vivais avec les souvenirs d’un autre homme ! Aujourd’hui, je ne ressens plus rien de ce Michel Davel. Je suis redevenu George Littlon, avec mes véritables sentiments… Ma femme et mes enfants me croyaient mort. Maintenant, ils ont besoin de me revoir auprès d’eux…
Chez Rose-Mary Adrian – la fureur a fait place à l’accablement. Sans réagir, elle regarde celui qui n’est plus Michel réunir ses affaires et quitter la maison, aussi bouleversé quelle. Une fois encore, elle voit son amour, son seul amour, s’envoler !
La colère suivant l'abattement, Rose-Mary part à la police pour tirer au clair l'histoire, Michel étant légalement son mari. Un des policiers va la croire et va explorer les anciens dossiers.
L’enquête, sérieusement menée, confirme point par point la déclaration de George Littlon. Il a effectivement été porté disparu le 12 août 1934. Son épouse avait signalé cette disparition et demandé une recherche. Recherche abandonnée depuis longtemps : aucune trace du dénommé Littlon.
En revanche, on retrouve bien les documents attestant que, ce même 12 août 1934, un inconnu, vraisemblablement un matelot, victime d’une agression sur les docks, était admis à l’hôpital de Melbourne.
L’homme ne possédait plus aucune pièce d’identité. Après avoir reçu des soins assez longs (presque une année) et une rééducation suffisante, on lui avait donné la permission de retourner vers la vie active. Vu son état d’amnésie partielle persistante, du seul nom dont il se souvenait et du fait qu’il ne parlait que le français, il avait reçu des autorités australiennes des papiers officiels lui permettant d’avoir un statut légal et de travailler sous l’identité qu’il avait déclarée : Michel Davel.
Devant ces preuves tangibles, Rose-Mary doit bien admettre qu’il ne peut pas s’agir là d’une ruse maladroite inventée par un mari désireux de reprendre sa liberté. Et, malgré l’invraisemblance de la situation, elle est confrontée à l’indéniable réalité des rapports de police et de leur troublante chronologie. La voici obligée de se rendre à l’évidence : durant treize années, elle a été victime d’un phénomène impossible.
Rose-Mary quitte bientôt l’Australie pour revenir en Angleterre. Là, grâce aux relations dûes à sa situation sociale, elle met tout en œuvre et mandate des enquêteurs, des journalistes, pour l’aider à retrouver Michel Davel, le vrai.
Un matin, une lettre à l’en-tête de la mairie d’une petite commune du nord de la France annonce la seule réalité possible, la seule dont Rose-Mary ne voulait pas : Michel Davel est décédé… Il a été victime d’un accident de la route, le 12 août 1934 ! Le même jour que, à des milliers de kilomètres de là, un certain George Littlon était victime d’une fracture du crâne et tombait dans le coma ! Un état dont il était sorti, en quelque sorte… « possédé » par la personnalité du défunt Michel !
Bien entendu, il n’était pas question d’avaler cette histoire impossible sans en mettre en doute chaque point, chaque invraisemblance. Des scientifiques, des officiels, ont cherché différentes entourloupes possibles, notamment une complicité entre George Littlon et Michel Davel (on se demande bien, d’ailleurs, dans quel but ?). Après vérification, il s’avère qu’ils n’ont pas pu se connaître : le matelot Davel n’a jamais mis les pieds en Australie, et le modeste George Littlon n’a jamais pu s’offrir le voyage vers la France, ce petit pays, dont il situe à peine la position, là-bas, de l’autre côté du globe…
Le reste de la vie de Rose-Mary Adrian fut austère, irrémédiablement troublé. Elle se consacra essentiellement à enquêter sur les mystères de ce genre et à écrire de nombreux livres afin d’y apporter une explication… Pour tenter de percer les mystères de la mort. Elle a fondé une société de recherche métapsychique. Elle explique ce qui pourrait s'être passé : Au moment de sa mort brutale, le 12 août 1934, la dernière pensée de Michel Davel se tourne vers l’être qu’il aimait le plus, depuis toujours : Rose-Mary. Même si sa conscience « normale » ne sait pas où se trouve la jeune femme, son âme, libérée, trouve le chemin, vers l’autre bout du globe. Non loin de Rose-Mary, à Melbourne, le corps de Georges Littlon est rendu momentanément disponible par son accident et sa très longue perte de connaissance. L’âme éperdue de Michel Davel s’y précipite, s’y réfugie, s’y calfeutre. Le corps de Georges Littlon sera littéralement « habité » par l’esprit, la conscience de Michel Davel jusqu’en 1947.
Pour en savoir plus : Le livre de Pauwels.
Dans le livre Prête-moi ton âme de Alexandre Grigoriantz, et dans un article de l'INREES.
Le 8 février 1974 à 11h15, à Antibes dans le sud-est de la France, Alexandra Toselli est victime d’un œdème pulmonaire dans l’atelier de céramique où elle travaille. 20 minutes – dont 4 de mort clinique – plus tard, elle est en salle de réanimation à l’hôpital. Là, elle reprend quelques secondes ses esprits : « Où suis-je, que m’est-il arrivé ? » interroge-t-elle. On lui répond qu’elle a eu un accident. « Ah oui, je me souviens, j’étais sur mon scooter, je me suis retournée pour faire signe à une amie », s’entend-elle dire. Le personnel soignant la détrompe, puis l’informe que sa sœur l’attend. Sa sœur ? Quand il lui demande son nom, elle répond « Florence »… Puis sombre dans un coma profond.
A son réveil, trois mois plus tard, elle ne se reconnaît pas dans le miroir, ni dans le nom d'Alexandra, ni ces gens censés être ses proches. Elle se rappelle s'appeler Florence, et ses souvenirs ne correspondent pas à ceux d'Alexandra.
Il ne s’agit ni d’hallucination ni de schizophrénie – Alexandra est stable émotionnellement, sa pensée est structurée.
Petit à petit, Alexandra retrouve son identité et sa conscience, mais la perception d’une présence à ses côtés ne la lâche pas, se sentant tantôt Alexandra, tantôt Florence, tantôt les deux. A sa sortie de l’hôpital, elle finit par se dire qu’il s’agit là d’un « mauvais cauchemar »… Jusqu’à découvrir par hasard, par l’une de ses collègues, qu’une étudiante en droit s’est tuée en scooter le 8 février 1974 à 11h23, soit 8 minutes après sa propre perte de connaissance, à moins de 300 mètres de l’atelier où elle se trouvait.
Alexandra fouille les archives de Nice Matin, trouve le nom de la jeune femme : Florence Gandolfo. Le même que celui qu'elle a prononcé quand elle croyait avoir eu un accident de scooter. Elle fait des recherches, rencontre la mère de l’étudiante, et découvre alors que tous les détails de la vie de Florence dont elle se « souvenait », sans rien connaître de son existence au départ, sont exacts : les circonstances de son décès, la décoration de sa chambre, les chansons qu’elle aimait, les endroits qu’elle avait visités… Florence n’était pas sortie de son imagination !
Cette période s'est accompagnée de capacités parapsychologiques accrues : « N’avez-vous pas eu un frère décédé dans un accident de la route ? » demande un jour Alexandra à un homme qui en reste pantois – car c’est bien le cas. Peut-être ces capacités suite à son coma lui ont permis de rentrer en résonnance avec l'âme de Florence au point de devenir une autre?
Petit à petit, Florence s’est estompée de la vie d’Alexandra, mais elle n’en est jamais complètement partie. Pour l’antiboise, sa présence n’a jamais été un poids ni une menace ; plutôt une aide, un conseil, une personnalité complémentaire à la sienne. Selon elle, si l’étudiante défunte lui a emprunté son corps, ou plutôt lui a prêté son âme, c’est pour faire passer un message à sa mère, et à tous ceux qui perdent un être cher : « Rien n’est terminé quand on est mort. La vie continue de l’autre côté. »
Reuben Nsemoh, afro-américain de 16 ans, subi un grave choc à la tête lors d'un match de football américain. Il se réveille en ne parlant plus qu'espagnol, langue dont il ne connaissait que des rudiments, et a tout oublié de l'anglais, sa langue maternelle.
Comme dans la plupart de ces cas de possession, l'ancienne personnalité refait progressivement surface, et il se remet à parler petit à petit anglais en perdant la capacité de parler espagnol. Nous parlons là de vocabulaire et grammaire de langue étrangère, dont la connaissance apparait d'un coup et disparait tout aussi mystérieusement!
Un jeune australien de 21 ans sort du coma en parlant couramment le mandarin (faible niveau avant son grave accident). C'est même la première langue qui lui vient à l'esprit à son réveil. Tellement bien qu'il présente désormais une émission à la télé chinoise.
Il écrit aussi les sinogrammes de cette langue complexe, et l'anglais a mis quelques jours à revenir après son réveil. L'homme, qui se sentait un étranger en Australie, est depuis reparti vivre à Shanghai. On pourrait penser à une incarnation dont le corps chinois n'a pas réussi à percer à la télé, et l'idée d'un corps d'anglo-saxon parlant chinois a dû être considéré comme être un meilleur avantage pour réaliser ce pour quoi cette incarnation était venue sur terre?
A voir : Reportage vidéo sur le sujet, analyse rapide, infos complémentaires, l'article du Mirror relatant l'affaire.
Jamal Miller, un afro-américain de 53 ans, après une violente agression et traumatisme crânien en Californie, se réveille après 6 jours de coma à l’hôpital Cedars-Sinai (surement l'hopital le plus proche du lieu de son agression, l'article n'en parle pas explicitement. Pas de lien entre la victime et l'hopital où elle se retrouve). Complètement amnésique sur sa vie passée, il ne parle plus que l'hébreux ancien (Jamal n'avait jamais été exposé à cette langue... par contre l'hopital semble juif vu son nom, il est possible qu'une entité parlant l'Hébreux ancien traîne par là, même si peu probable que ce soit un américain moderne). C'est un Rabbin venu voir un ami dans une chambre voisine qui a reconnu la langue d'Hébreux biblique. Après avoir écouté le patient, et recoupé avec les infos connues de Jamal, il s'avère que ses souvenirs actuels (quand il parle hébreux) ne correspondent en rien du tout avec ceux de l'ancien Jamal l'américain. Sa mémoire est celle d'un ancien pêcheur juif (ancien pour âgé ou alors qui vivait dans une époque lointaine? je penche pour cette 2ème option, vu que l'hébreux parlé n'est plus utilisé depuis longtemps). Jamal (qui dit désormais s'appeler « Nehemiah, fils de Jehozadak ») ne parle désormais plus que de poissons et de bateaux...
L'article raconte aussi qu'un jeune étudiant malaisien de 17 ans, sorti du coma après un accident de moto, parlait nouvelles langues qu'il ne connaissait pas avant : le Chinois, le Japonais, le Coréen et l’Indonésien.
En avril 2010, une jeune croate de 13 ans (son nom est gardé anonyme par les médias, la fille étant mineure), qui venait de commencer à apprendre l'allemand, sort de 24 h de coma en maîtrisant parfaitement cette langue et en comprenant très mal le croate, sa langue d'origine. Elle était d'ailleurs devenue totalement incapable de parler dans sa langue maternelle.
Des sources travaillant à l'hopital, qui ont tenus à conserver l'anonymat, affirment qu'elle parle avec un vocabulaire soutenu, anormal à son âge et son niveau d'instruction. On peut en déduire que sa personnalité à changer, même si ce genre d'articles évite soigneusement de parler des autres aspects que la langue, comme si rien n'était jamais lié dans la vie...
Mais le cas a dû évoluer en plus paranormal vu que très vite Dujomir Marasovic, le directeur de l'établissement, refuse de s'exprimer publiquement sur le sujet évoquant la protection du secret médical.
A voir : l'article du journal le monde cherchant à nous inventer un cerveau magnétophone...
Le 28 février 2013, Michael Thomas Boatwright, un américain né en Floride de 61 ans se réveille à hôpital après avoir été retrouvé inconscient dans sa chambre d’hôtel en Californie. Sauf qu'il a tout oublié de la personnalité dont le nom a été retrouvé sur les papiers d'identité trouvés sur lui (et dont l'image correspond au corps sauvé), il dit qu'il est suédois et s'appeller Johan Ek (il ne connait plus d'ailleurs que le suédois et est incapable de comprendre ou de répondre aux infirmières). 8 mois après, l’homme est toujours incapable de reconnaître son propre visage dans le miroir. Se sentant alors comme un étranger aux États-Unis, il déménage en Suède pour y refaire sa vie. Il espère y trouver également des réponses sur ce qu’il lui est arrivé (il est fort probable qu'il découvre qu'il est mort au moment où il s'est retrouvé de l'autre côté du globe dans un autre corps, voir l'histoire de Michel Davel dans cette page).
A voir : l'article citant ce cas.
J'ai lu à l'époque ces cas, je les ai mis dans un coin de ma mémoire, ils sont ressortis quand j'ai écris cette page, mais je n'en ai pas retrouvé la trace dans ma (rapide je l'avoue) recherche sur internet.
J'ai dû lire cette histoire dans un Sélection du Reader's Digest il y a plus de 30 ans, l'article devait dater entre 1971 et 1985, même si je dirais plutôt le début des années 1980.
Un père de famille, travaillant dans les bureaux, est en vacances avec sa famille sur une plage de la côte atlantique française. Il fait beau, il part se baigner et s'éloigne du bord, quand une vague le submerge et il s'évanouit. Quand il reprend ses esprits, il est tout habillé et regarde l'océan au loin, debout sur la plage. Ce n'est plus l'après-midi, mais le soir et le temps est maussade. Il regarde ses mains, elles sont crevassées comme s'il avait exercé pendant des années un travail manuel.
Il se renseigne : il est bien face à l'Atlantique, comme dans son dernier souvenir, mais il est passé de l'autre côté... aux Etats-Unis... Il découvre aussi qu'on est 20 ans plus tard... Il n'a aucun souvenir de ce qu'il s'est passé ces 20 dernières années.
Le cas le plus célèbre. Son cerveau est traversé de part en part par une barre à mine, mais malgré les dégâts importants occasionnés au cerveau il continue à parler, marcher, etc. Sauf qu'il est devenu un psychopathe ordurier, comme si un esprit de bas astral avait récupéré le corps.
Mais dans ce cas, le cerveau étant largement abimé, il est impossible de trancher entre une transmigration ou une altération du fonctionnement du cerveau, même si des nombreux cas (refs à mettre ici) montre des cerveaux abimés, où la personne a été renvoyée sur Terre, et où le comportement ne change pas (ou pas de manière totale, les mort imminentes amenant à reconsidérer sa vision de la vie).
La dépêche et France bleu et le Figaro.
Une jeune amnésique est prise en charge en janvier 2013 au centre hospitalier de Thuir, après un parcours chaotique dans les rues de Perpignan, de foyers d’hébergement en centre d’aide. Elle avait ainsi erré après avoir été agressée en juillet 2012 et s’être réveillé quelques jours plus tard avec un trou noir dans sa mémoire et une nouvelle identité.
Sarah Mastouri (le nom dont elle se rappelle) a pourtant donné une foule de détails très précis sur sa vie. «Elle se montre extrêmement constante sur son histoire», raconte la directrice de la communication de l'hôpital, Carole Gleyzes. Elle affirme être née en Algérie le 4 juillet 1984. Orpheline, elle serait arrivée une première fois en France à l'âge de trois mois, dans le cadre d'une procédure d'adoption qui ne se concrétisera jamais. Elle serait reparti alors en Algérie mais revenu finalement en France. Elle raconte aux soignants sa scolarité passée à Reims avant de rejoindre un lycée de Perpignan, où la jeune femme aurait passé son bac scientifique. Elle serait ensuite parti poursuivre des études de sociologie à Lyon.
Fin juillet 2012, elle se réveille à l'hôpital de Perpignan. Victime d'une agression, elle n'a plus aucun papier d'identité. Sans toit et sans argent, elle erre de foyer en foyer avant d'être admise le 28 janvier à l'hôpital de Thuir. En huit mois, toutes les démarches entreprises par l'établissement pour retrouver sa trace à l'état-civil ont été infructueuses. La femme, qui se décrit elle-même comme très solitaire, ne se souvient d'aucun prénom, seulement de visages. En l'absence de précision sur son lieu de naissance, le consulat d'Algérie ne peut pas retrouver de trace de la jeune femme. Il n'y aucune preuve de son passage dans les établissements scolaires qu'elle prétend avoir fréquenté (avec le nom donné). Et personne dans ses établissements ne se souvenait de son visage acuel, qu'elle même ne reconnaît pas être le sien...L'enquête diligentée par la police aux frontières se retrouve dans l'impasse.
Suite à un appel à témoin, la famille de son corps physique actuel la reconnait. Son corps se nomme Michèle. Elle est née dans la Marne en 1980, d'origine réunionnaise. C’est sa mère qui l'a reconnue, Catherine, domiciliée à Reims, qui était sans nouvelle de sa fille depuis au moins deux ans, quand sa fille était partie à Lyon faire des étude. La mère a fourni des photos de jeunesse, le livret de famille et enfin des détails sur le physique de la jeune femme, que seule une maman ou quelqu'un qui l'a connue intimement peut donner (des détails sur des cicatrices notamment).
Ce témoignage est conforté par un autre appel, celui d'un homme qui dit avoir connu la jeune femme à Perpignan il y a un an et demi (et qui pourrait aussi donner des détails intimes?), il donne la même identité, Michèle Lepage.
Seul problème, cette nouvelle famille ne parle pas du tout à l'amnésique, investie d'une autre personnalité. Mais les journalistes n'ont pas jugés bon de poursuivre sur ce chemin...
Est-ce une homosexualité refoulée qui faisait que ce rugbyman était un farouche homophobe? Et que son accident l'ai révélé à lui même? Ou est-ce un clin d'oeil du destin qui fait retourner un gay décédé dans le corps d'un macho homophobe ?
Un jeune Gallois victime d'un grave accident lors d'un entrainement de rugby, s'est réveillé totalement métamorphosé de plusieurs jours de coma. Connu pour son intolérance vis-à-vis des homosexuels et sa présence dans les cercles fascistes, Chris Birch a été l'objet d'un changement radical de personnalité.
C'est ce que rapporte le quotidien britannique "Daily Mail". Le jeune homme est sorti de son coma et s'est tout de suite déclaré gay, plaquant dans la foulée sa fiancée. Il a également quitté ses amis et son travail dans une banque pour devenir... coiffeur !
A ce niveau de changement radical, il ne s'agissait probablement pas de sentiments refoulés.
Vilasa Devi, originaire du village de Bidhnoo en Inde, meurt en 1976, mordue par un serpent venimeux mortel. Comme le veut la tradition, ses proches immergent le corps de la défunte dans le Gange.
En 2017, à l'âge de 82 ans, Vilasa Devi revient dans son village natal pour dire bonjour à ses enfants. 40 ans plus tard ! (bonjour la surprise :) ).
Elle raconte son histoire : des pêcheurs l'ont recueillie bien vivante après son immersion dans le Gange (premier miracle). Par contre elle a tout oublié. Dans son nouveau village, elle s'est remariée et a commencé « une nouvelle vie » (pourquoi les journalistes mettent des guillemets, si ce n'est pour souligner un changement de caractère ?).
40 ans après, Vilsas rencontre une ancienne amie de son ancienne vie oubliée, et la mémoire lui revient (subitement semble-t-il). Encore une fois revoir quelque chose de l'ancienne vie semble réactiver le rappel de l'âme d'origine du corps.
Il y a aussi l'enfant de 3 ans qui meurt suite à une forte fièvre. Il revient bientôt à la vie, mais ce n'est plus le même. Il est persuadé qu'il vivait dans la vallée voisine, qu'il est mort, qu'il a erré un moment dans les montagnes avant de retrouver ce corps qui venait de se libérer. Après enquête, tout ce qu'il dit est vrai. Comme souvent, dans ces cas là, les souvenirs très forts s'estompent, et vers 20 ans, la personne a quasiment tout oublié ou ne veut plus en parler (reprendre dans le livre de Ian Stevenson).
Souvent, après une greffe d'organe, le receveur change en partie de personnalité, de goût, qui s'avèrent correspondre à ceux du donneur décédé (ou pas dans le cas des greffes de rein). Ça pose le problème du mélange de 2 vibrations d'entités au sein d'un même corps, soit c'est l'organe qui "pollue" l'entité d'origine, soit c'est l'entité du corps décédé qui essaie de s'incruster dans le corps du receveur. Là encore, on voit bien que les caractéristiques de la personne décédée ont survécues, mais impossible de trancher sur ce qui se passe réellement.
Une page qui reprends plusieurs cas de survivance des caractéristiques du donneur.
à suivre...