Nature Humaine (amocalypse)
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l'impossible
Première version: 2010-10-09
Dernière version: 2017-07-18
Sommaire de la page
reprendre le livre à la page 70.
Le texte qui suit est un résumé du livre de Didier Van Cauwelaert, Dictionnaire de l'impossible (éditions Plon) - 2013
"les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature, mais avec ce que nous savons de ces lois" - Saint Augustin
Ce livre est un recensement avec sources et références précises, très bien documenté. L'auteur n'a pris que des faits avérérés par des organismes officiels et reconnus, au sortir duquel il est impossible de ne pas croire au paranormal (mais comme le dit Harmonyum, il n'y aura jamais assez de preuves pour celui qui ne veut pas voir).
Je regroupe par thèmes des sujets qui originellement étaient regroupés par ordre alphabétique.
Didier est avant tout un littéraire. Il a gardé son esprit critique et une validation scientifique des faits observés lors de ses premières expériences au Cuarto de Luz au Mexique (voir la préface de Karine après la vie), notamment en vérifiant que les pièces de monnaie qui tombaient du plafond se matérialisaient à 5 cm en dessous du plafond, il pouvait mettre sa main contre le plafond et la pièce semblait en jaillir pour aller vers le sol). Par contre, il s'est ensuite un peu laissé distraire en ne remarquant pas tout de suite, lors de la visite du Cuarto de Luz à Paris, que les séances à Paris n'étaient pas du tout les mêmes que celles observés au Mexique (au lieu de l'apparition complète fondant dans le plancher - sans trappe - au Mexique, à Paris il n'y a plus que 2 gants phosphorescents, et on voit bien que le médium s'est levé et à juste enfilé des gants...). Le père Brune, les médiums et spirites présents à Paris ont bien détecté tout de suite la supercherie, alors que Didier, un litteraire, ne semblait pas s'en offusquer autre mesure, parlant des guérisons réelles ayant eu lieu à Paris (plus probablement à imputer à l'effet placebo) et que ce n'était pas grave cette supercherie vu ce qu'il avait observé au Mexique.
Ayant lu le livre Karine après la vie en 2014, j'avais oublié ce rapport de Jean-Pierre Petit (JPP) écrit en 2002 (l'écrivain "Didier" est Didier Van Cauwelaert, "M. D." est Yvon Dray). JPP décrit cette représentation parisienne, où l'on y découvre que l'enthousiasme de Didier après son expérience mexicaine l'a un peu rendu imprudent dans son analyse des faits. Il n'en reste pas moins vrai que les séances mexicaines restent bluffantes et surement vraies (au vu des nombreuses validations faites par différents experts mondiaux, ou encore le père Brune qui précise bien que la mascarade vue à Paris ne ressemble en rien du tout à ce à quoi il a assisté au Mexique), mais que dans le cas des séances Parisiennes les médiums mexicains ont triché.
Pour ce qui est de donner une explication scientifique des phénomènes paranormaux que nous allons voir dans cette page, c'est des fois un peu tiré par les cheveux, mais Didier est comme nous tous, il cherche l'explication. Son gros travail de documentation reste sérieux et les faits sont là. A nous de rester vigilants sur les conclusions de Didier.
Didier Van Cauwelaert raconte l'histoire d'un homme, venu lui présenter, lors d'une séance de dédicaces, un dossier médical de 100 pages racontant le miracle dont l'homme a bénéficié. Ce dernier, tombé d'un cerisier en 1989, une branche lui ouvre la jambe gauche, la plaie s'infecte, il faut amputer. Le dernier soir, il sort promener une dernière fois sa jambe avant l'amputation, quand une dame dans la rue l'arrête et lui dit, sous l'effet d'une inspiration médiumnique, qu'il faut chercher du côté de son chat. En rentrant chez lui, il s'aperçoit qu'il reste des poils de chats sur son divan, ce dernier étant mort 6 mois auparavant. Mu par une inspiration subite, il aspire avec un sac d'aspirateur neuf les poils restants, les place soigneusement sur sa blessure et refait un bandage propre, en demandant à son chat défunt de le guérir, s'abandonnant à ce dernier espoir irraisonné. Le lendemain, il se réveille avec un odeur épouvantable des chairs putréfiées venant de sa jambe, pire que celle habituelle des chairs en décomposition. Il enlève le bandage, et il y a en surface de la plaie une affreux agglomérat noir et nauséabond, mélangé aux poils de chat. En enlevant cette croûte, il aperçoit des chairs roses dessus en train de se régénérer à vitesse grand V. Les médecins ne purent que constater que la gangrène avait guérie de manière inexpliquée.
Il devait y avoir une raison pour que l'auteur ai été abordé de la sorte, car quelques mois plus tard, atteint d'une sigmoïdite aïgue, et l'échec des antibiotiques sous perfusion, nécessitant une opération aux graves conséquences, il se décida à invoquer pour sa guérison ses 2 félins disparus. Le lendemain matin, l'infection avait régréssée de manière spectaculaire, le chirurgien lui annonçant que l'opération n'avait plus lieu d'être.
Pieter De Rudder, ouvrier agricole travaillant sur les terres du Vicomte de Bus de Gisignies, dans la région de Gand en Belgique. Il a 45 ans, en 1867, quand la chute d'un arbre lui broie la jambe gauche. Fracture ouverte du tibia et du péroné, sur laquelle s'installe la gangrène. Les médecins n'ont d'autres recours que l'amputation. Il préfère mourir couché en priant dieu d'abréger son calvaire.
8 ans se passent, il est toujours dans le même état d'infection et de souffrances, avec ses os brisés qui ne se sont pas rejoints. Le vicomte continue à lui verser une pension, que ses héritiers supprimeront en 1874.
C'est alors que se construit, à 1500 m de là, à Oostackker, une réplique de la grotte de Lourdes. Dès l'ouverture au public, le 7 avril 1875, il décide de s'y rendre en pélerinage, aidé par sa femme et ses béquilles. Après s'être trainé pendant 2 h, il arrive à la grotte à bout de forces. Et soudain, les témoins le voit lâcher ses béquilles. Il se déclare comme "ravi à lui-même". Après avoir gambadé autour de l'édifice, il rentre chez lui, sa femme abasourdie portant les béquilles inutiles. Les médecins l'examinent le lendemain. La jambe et le pied ont repris un volume normal, les os rompus semblent ressoudés, et la gangrène a disparue. Pas rancunier, il reprends son travail au service de la vicomtesse qui lui avait coupé sa pension. Durant 23 ans, 30 médecins, 300 prêtres et 4 évêques viennent le visiter dans ses heures de loisir. Le mercredi 24 mai 1899, son corps est exhumé. Le Dr van Hoesrenberghe procède à l'amputation des 2 jambes, et les rapports d'autopsie indiquent le tracé de fractures anciennes, de longue durée, et spontanément ressoudées. Le moulage de sa jambe gauche est encore visible de nos jours au bureau médical de Lourdes (il est le miraculé officiel de Lourdes n°8).
Le postier Gabriel Gargan, victime d’un accident ferroviaire en décembre 1899, est jugé condamné à brève échéance par ses médecins. Son dossier est sans appel : « atteinte de la moelle épinière, infirmité permanente, gangrène ».
Il n’est pas croyant, et ne demande qu’à mourir pour abréger ses souffrances. Mais sa mère insiste pour l’amener à Lourdes. Alors il finit par céder, pour lui faire un dernier plaisir.
Arrivé au sanctuaire, c’est un mort-vivant. Il refuse de prier. Tout juste accepte-t-il de communier avec un tout petit fragment d’hostie, car il ne peut rien avaler. C’est alors que tout s’emballe. Il se sent bouleversé, sans comprendre pourquoi. Quand on l’immerge dans la piscine, couché sur une planche, il s’évanouit. Puis il se lève d’un bond, et il marche. Il est rayonnant. Il meurt de faim. Il arrache sa sonde œsophagienne et dévore à pleines dents tout ce qu’on lui apporte.
« L’entrée de Gargan dans le Bureau des constatations médicales, écrit son président de l’époque, le Dr Boissarie, forme l’un des épisodes les plus émouvants dont nous ayons été témoins. Soixante médecins nous entouraient, des chefs de clinique, des médecins étrangers. Des convaincus, des incrédules… » Tous attestent l’impossible, au vu de son dossier médical : paralysie et gangrène ont disparu instantanément. Cicatrisation immédiate, reprise de poids accélérée. Gargan ne connaîtra ni convalescence, ni rechute, ni problème de santé annexe durant les cinquante ans qui lui restent à vivre.
Pourtant, l’Eglise refuse d’authentifier ce miracle. Certes, comme il n'était pas croyant et donc non pratiquant, cette raison aurait suffit. Il aurait pu être divorcé aussi, ce qui l'excluait de la liste des miraculés du dieu des catholiques. Mais c'est à cause d'une cause d’une calomnie. Un certain Dr Vachet, auteur d’un pamphlet intitulé Les Dessous des miracles, avait osé écrire, au mépris de tous les diagnostics et certificats de ses confrères, que l’employé des postes « avait fait semblant d’être paralysé pour escroquer la compagnie de chemins de fer ». Une telle diffamation est purement gratuite et infondée : on peut simuler une infirmité, mais pas des dizaines de fractures, et encore moins la gangrène ! Personne de censé n'aurait pu relayer une telle absurdité, et pourtant certains journaux le firent. L’affaire fit grand bruit et les autorités ecclésiastiques, prudentes, s’abstinrent de prendre parti en faveur de ce miraculé discrédité par l’opinion publique (ou plutôt par les journaleux dont les patrons n'ont pas envie que le peuple abandonne les chers médicaments dont ils sont aussi actionnaires).
Il fait donc parti des 7000 miraculés reconnus par le bureau des constations médicales, mais pas des 70 miraculés reconnus par l'Eglise.
Le dossier médical de Jeanne Fretel l’atteste : un cancer avait nécessité l’ablation de la plus grande partie de son intestin. Etant jugée incurable, on la laissait mourir en paix dans son coma depuis trois mois.
Lors de sa visite à Lourdes le 8 octobre 1948, non seulement elle sort du coma, mais les fonctions de l’intestin se sont rétablies sur-le-champ, lui permettant d’engloutir, devant des centaines de témoins, d’incroyables quantités de nourriture qui seront éliminées sans problème. Les médecins ont conclu que son intestin s’est reconstitué de manière quasi instantanée.
La régénération spontanée, c’est une chose qui existe dans la nature : le têtard ou le lézard, par exemple, ont le pouvoir de faire repousser un membre amputé. Mais quand la fonction se rétablit avant l’organe, là, on est vraiment dans le domaine de l’impossible.
Et pourtant. Le 3 août 1908, Marie Biré (miraculée numéro 37) affirme avoir recouvré la vue instantanément dans la grotte de Lourdes. Sauf que les examens ophtalmologiques effectués, quelques heures plus tard, ne font que confirmer sa cécité : atrophie pupillaire double. Il n’empêche que la patiente, malgré des pupilles absolument blanches, lit le journal à voix haute, déchiffrant sans peine les plus petits caractères sous les yeux des médecins éberlués. Un mois plus tard, nouvel examen : « Les traces d’atrophie pupillaire ont disparu. Les lésions n’existent plus et la guérison est complète. »
Même chose pour Gérard Baillie, le 26 septembre 1947. Aveugle depuis l’âge de deux ans et demi, des suites d’une maladie réputée incurable, la choroïdite, il recouvre la vue trois ans plus tard, dès son arrivée à Lourdes. Néanmoins, les atteintes et le diagnostic demeurent inchangés : il ne peut pas voir. Et pourtant, il voit. Ce n’est qu’au bout de deux ans d’examens réguliers que la conclusion des divers ophtalmos va changer : le nerf optique s’est enfin régénéré.
Un prodige similaire était survenu quelques mois auparavant – mais pas à Lourdes : au cours d’une messe célébrée par Padre Pio (qualifié à cette époque d’« hystérique » par les autorités vaticanes qui essayaient de l'éloigner du public). Une fillette de sept ans née sans pupilles, Anna Gemma Di Giorgi, avait soudain cessé d’être aveugle à son contact – sa vie durant, elle continua à voir sans pupilles. L’Eglise s’employa toujours à fermer les yeux sur ce cas.
Humble villageoise de Paravati en calabre (Italie), décédée le 1er novembre 2009 à 85 ans. Le professeur Valerio marrinelli, de l'université de Calabre, consacra à cette médium 5 volumes d'investigation critique. Se reporter pour plus de détails à l'étude francophone du père Brune sur le sujet.
Née dans une famille très pauvre, dont la mère devait se prostituer pour survivre et nourrir ses enfants. Toute jeune, elle a des bilocations. Son père, parti en Argentine pour le travail avant sa naissance, ne l'a jamais connu. Un jour, en rentrant du boulot, il se retrouve nez à nez avec une fillette inconnue. Cette dernière lui annonce qu'elle est sa fille, et qu'elle ne sait pas comment elle se retrouve dans sa maison en Argentine alors que son corps est resté en Italie. Comme il lui demande si elle est morte, elle le rassure bien vite en lui disant qu'elle est toujours vivante.
Une fois de nouveau en Italie, elle raconte à sa famille le décor de la maison paternelle, la description physique de son père qui a bien changé par rapport aux dernières photos que l'on a de lui. On ne la cru pas au début, mais une lettre arriva d'Argentine où le père racontait l'avoir vue dans son salon, tandis que des cousins partis le voir en Argentine confirmèrent la description des lieux qu'en fit la petite.
Elle eu ensuite de nombreuses bilocations. La vision des morts, l'accueil et le radio-guidage d'âmes en peine s'ajoutèrent à son répertoire. Apparitions de la madone, stigmates du christ douloureuses et chemin de croix revécu d'heure en heure dans son corps torturé (procès verbal médical du Dr Mario Cortese en 1973).
Elle est investi par des défunts qui prennent possession de son corps et délivrent des messages dans des langues inconnues de la médium, tandis qu'elle apparaissait en bilocation ailleurs. Il est d'ailleurs arrivé qu'elle délivre des messages par erreur à la personne à qui elle apparaissait en bilocation alors que ce message était destiné à la personne en face de son corps physique.
Cette médium (totalement analphabète, trop pauvre pour se payer des cours, et disposant de peu de temps entre ses mégnages et ses nombreux enfants) posait un mouchoir ou un ligne plié, enroulé ou déployé sur sa poitrine, son visage, son cou, etc. et quand elle retirait, c'est comme si une machine à écrire avait imprimé des textes et des dessins qui se lisaient très bien, mais avec du sang comme encre. Le sang paraissait guidé par une main invisible.
Des fois, par manque de place, le texte s'interromp en bas du mouchoir et se continue sur le prochain mouchoir appliqué.
Le texte consiste en des citations de la bible, réflexions religieuses assorties de dessins pieux, proverbes, prières de longueur variées, et éctaient écrits, selon le destinataire, en italien, français, allemand, anglais moderne ou archaïque, hébreux, latin ou grec.
Mis au courant, le vatican ne se déplaça pas et la déclara hystérique, comme il l'avait fait de Padre Pio en 1924.
Les médecins du cru s'acharnèrent sur la médium. Dès lors que l'absence de truquage fut avéré, elle fut enfermée 2 mois, en 1940, à l'hopital psychiatrique de Reggio de Calabre. Examens cliniques et tests psychologiques s'enchaînèrent en pure perte. Le professeur Annibale Paca finit par poser son diagnostic : "vasodilatation segmentale due à une concentration émotive portée à son plus haut degré par une auto-suggestion hypnotique". Ne vous laissez pas abuser par les termes charlatanesque, ce verbiage ne veut rien dire! Le médecin chef conclua que toutes ces sueurs de sang sont évidemment causées par une intense frustration sexuelle, et qu'elles dispaitraient dès lors que la médium serait mariée. Ce qu'elle fit, 3 ans après sans sortie de l'hopital psychiatrique. Et évidemment, les lettres de sang continuèrent!
Elle eut 5 enfants.
Elle aurait voulu rentrer au couvent pour plaire à dieu, mais fut recalée 2 fois, car elle était analphabète.
Elle vécut toujours dans le dénuement total, car elle trouvait toujours plus pauvre qu'elle pour refiler les petites oboles que lui donnaient ceux qui récupéraient un mouchoir de lettres de sang.
Sur les vidéos de Natuzza Evolo, qui accueille en souriant ses milliers de visiteurs, on peut voir la joie qui émane d'elle, malgré les douleurs des stigmates et de la passion du christ, les humiliations subies au cours de sa vie.
Née Yvonne Beauvais (1901-1951).
http://voiemystique.free.fr/yvonne_aimee_de_maslestroit.htm
Il manque dans le lien ci-dessus sa bilocation sur un bateau de guerre et la décoration par le général de Gaulle qui lui demanda si elle n'était en même temps en train de se faire décorer par Churchill en Angleterre, ses bilocations durant l'occupation étant célèbres chez les résistants.
Le saint siège n'a jamais voulu reconnaitre les miracles, et ce n'est que contraint par la pression populaire, et pour ne pas perdre de juteuses royalties, qu'il n'accepte du bout des lèvres les miracles les plus gros. Officiellement, la foi n'a pas besoin de miracles. Officieusement, le catholicisme romain étant basé sur des déformation du message Christique, ils ne veulent pas voir apparaitre la vérité (les prédictions depuis la fin du 19ème étant rarement tendres avec le siège papal).
En 1917, le Vatican à officiellement interdit aux catholiques les pratiques spirites, cette religion qui faisait de la concurrence déloyale en mettant les gens directement en relation avec Dieu sans passer par les prêtres et leur coûteuses oboles.
Le père Agostino Gemelli, neuropsychologue, président de l'académie pontificale des sciences, ferme le dossier Padre Pio en 1924 en déclarant que le moine Capucin (qu'il s'est contenté de croiser dans un couloir) est un hystérique provoquant des stigmates artificiellement. Il l'accusera de pathologies mentales et usera de toute l'influence du saint siège pour éloigner le Padre Pio de ses ouailles.
Gemelli en fera de même avec la médium Natuzza Evolo, en la qualifiant de simple hystérique (il ne daignera jamais la rencontrer).
Revanchard, l'au-delà lui fera savoir ce qu'il pense d'un tel comportement hypocrite : le père Gemelli lancera la transcommunication instrumentale en 1952, après avoir été le premier vivant à se faire traiter d'andouille par un esprit (François Brune, les morts nous parlent, Philippe Lebaud, 1993).
La médecine a reconnu 7000 cas de guérison inexpliquées à Lourdes. L'église seulement 70. En effet, il suffit que le miraculé soit divorcé pour que son cas ne soit pas reconnu comme venant du dieu des catholiques! Le comité de vérification des miracles est tellement de mauvaise foi et tellement inquisiteur qu'aujourd'hui la plupart des miraculés retirent leur déclarations pour profiter tranquillement de leur santé retrouvée.
Le remote viewers sont utilisés pendant la guerre froide par les américains, en réaction aux essais russes sur la parapsychologie. Cette unité comporte autant de succès retentissants (description d'un sous marin prototype avec des technologies inimaginables au moment du remote viewing, avec l'annonce de la durée séparant le moment présent du lancement du sous marin) que d'échecs cuisants. Ayant porté plusieurs noms au cours du temps suivant l'humeur des chefs successifs (Grill Flame, Center Lane, Gondole Wish, Sun Streak, Scangate, puis star gate), cette unité est dissoute en 1995. Cette dissolution se fait en plusieurs temps :
l'ex président Carter avouant dans une conférence que le moment le plus marquant de son mandat fut quand les remote viewers retrouvèrent avant tout le monde l'emplacement d'un bombardier russe qui s'était crashé en Afrique, dans la jungle zaïroise.
2 mois après la déclaration de Carter, la CIA publie des documents déclassifiés levant le secret défense sur Star Gate. Il y a ensuite plusieurs livres qui sortent, soit disant pour annoncer des secrets interdits, mais tous plus lofoques les uns que les autres, pour discréditer le programme, comme le major Ed Dames qui dès 1995, dévoile ses exploits psychiquesdas les talk show les plus racoleurs, avec la bieveillance de la CIA.
Il devient évident que le programme se continue de manière encore plus secrète.
Revenons au projet Stargate, qui débute au début des années 1960.
On retrouve les médiums Ingo Swann (artiste peintre quand il n'est pas médium), Pat Price (ancien commisaire de police), puis Joe McMoneagle.
Quand George Bush père est directeur de la CIA, le projet est détaché de l'université de Stanford pour être mis au secret à Fort Meade, Maryland, dans un local jouxtant les batiments de la NSA.
A leur crédit, la destricription précise d'un nouveau sous marin russe en construction, découverte de vingt tunnels secrets en Corée du nord, localisation de Kadhafi avant le raid américain sur la Libye en 1986, mises au jour de sites nucléaires inconnus, et à leur débit, l'identification ratée des otages de l'ambassade de Téhéran, intervention foireuse suite à l'enlèvement de Patricia Hearst, opération psychique sans effet contre le général Noriéga).
En 1959, 7 ans après le message capté par le père Gemelli, c'est l'archevêque de Cantorbéry, mort en 1945, qui prends la parole à la télévision anglaise lors d'une émission où l'on interroge un médium, la voix étant entendue après rembobinage de la cassette. Dans un long message de 20 minutes, il souligne la valeur et les dangers du spiritisme, porte ouverte sur le meilleur comme sur le pire, risque d'accoutumance et d'infiltration, nécessité d'un discernement constant, d'intentions pures au service d'une foi sincère.
Avant 2010 et sa découverte par la science, rappelons que ce domaine était considéré comme une idée débile et relevait de l'anti-darwinisme primaire.
Notre ADN est commun à 75% avec celui du ver de terre. Les arbres ont la forme donnée par leur environnement, non seulement par leur ADN. L'arbre peut meme modifier ses gênes (Lamarck, la fonction créé l'organe). Ainsi, d'une branche à l'autre l'ADN est différent (espèces tropicales et pins Nord américain) (Francis Hallé, plaidoyer pour l'arbre, Actes Sud, 2005). C'est au niveau du faitage que l'on trouve la plus grande variation de génotype, comme si le sujet se diversifiait lui meme, au cours de sa croissance, pour augmenter ses chances de survie.
L'arbre ne connait pas de sénescence (vieillissement qui condamne à mort, de l'intérieur, les animaux, alors que les arbres meurent par des causes externes (tempêtes, sécheresses, parasites, pathogènes, bûcherons...).
Les bactéries (qui sont des cellules seules, pas organisées en coopération comme on les retrouve dans une communaté de cellules cdiffréentes mais complémentaires, comme un organisme) peuvent résister à des écarts de 300°C entre le jour et la nuit, sans nourriture ni eau, pendant 30 mois, comme celles récupérées à bord de la sonde surveyor 3 par la mission Apollo 12 en 1969.
C'est par la coopération, l'association, la fusion que les cellules sont parvenues à créer des cellules plus perfectionnées et des etres multicellulaires.
La symbiose (association de plusieurs organismes différents ayant décidés de vivre ensemble avec des avantages mutuels) permet à chacun des organismes d'assimiler des gênes étrangers, ce qui lui confère des capacités nouvelles. Mécanisme évolutif bien plus efficace que des mutations hasardeuses.
Voir Martine Castello et Vahé Zartarian, le grand romand des bactéries. La bactérie Wolbachia se comporte en parasite ou en symbiote, suivant les réactions de son hôte. Par exemple, avec la guêpe, elle rends le mâle stérile mais permet à la femelle de se reproduire toute seule.
à suivre...