Nature Humaine (amocalypse)
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Première version: 2017-03-21
Dernière version: 2018-10-03
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Les lettres du adam se prononcent comme en français, un son seulement par lettre.
Les phonèmes sont suffisamment éloignés au niveau de leur son pour ne pas faire de distinctions précises, comme entre le "a" de patte et de pâte.
Le adam est fait pour ne pas pouvoir écrire un son de 2 façon différentes, ce qui ferait perdre de l'information à l'oral.
Le langage est une suite de sons, que l'on appelle phonèmes (ex : "u" est un phonème, "n" est un phonème, "nu" est une suite de 2 phonèmes).
Dans les langages construits depuis la fin du 19ème siècle, en général 1 phonème = 1 letttre.
Une syllabe est un son ininterrompu dans le langage parlé, par exemple "nu" (ne peut être décomposé en "nn" puis "u").
Dans nudiste, on a donc les 3 syllabes "nu" + "di" + "ste".
Les voyelles, c'est les phonèmes faits facilement (a, e, i, o, u, y, g, q).
Les consonnes, c'est des sons durs à prononcer, où il faut utiliser les autres organes que les cordes vocales (faire résonner le nez, claquer la langue sur le palais ou sur les dents (son différents entre le palais et les dents), claquer les lèvres, vibrer le fond de la gorge pour les "r", etc.). Ils servent de bouches-trous entre les voyelles, et ne peuvent se prononcer seuls (quand on épelle les lettres, on doit ajouter une voyelle derrière, "t" se prononce "teuh").
On accentue la prononciation à l'oral pour compenser le fait qu'on ne voit pas les espaces entre les mots, on ne sait donc pas si on prononce un nouveau mot ou si c'est la suite du précédent. En français, "On est en terre inconnue" se prononce pareil que "on est en terrain connu". Et pourtant le sens est opposé. C'est pourquoi les langage utilisent des accentuations toniques sur le début des mots. C'est d'autant plus important en adam où les mots sont courts.
Un accent tonique doit être porté sur la première syllabe de chaque mot.
Ex : En gras les syllabes avec accent tonique : no ak, noak. On entends bien la différence grâce à l'accentuation, sans même besoin de faire de pause pour indiquer que les mots sont séparés.
On ne fait pas liaisons entre lettres d'un mot à l'autre (sauf si agglutinés) :
Le "y", le "g", et le "q" sont les seules lettres dont la prononciation est différente du français.
Les voyelles se prononcent toujours de la même façon. "ay" se prononce comme le français "hahou" (a + y), et non le son "o" comme dans bateau.
Le "i" ou le "y" suivi d'une voyelle dans le même mot, se prononcent brièvement comme des diphtongues (ie = yes anglais, yi = we anglais) pour modifier les sonorités, sachant que ces mots sont utilisés pour les connecteurs de grammaire.
Pour ne pas compliquer le décryptage, il n'y a pas de mots avec des doubles voyelles à l'intérieur (excepté pour les mots de grammaire tous seuls). 2 voyelles qui se suivent dans un mot agglutiné sont donc forcément la fin d'un mot suivi de la voyelle de début d'un nouveau mot, et sont prononcées séparément ("ai" = "ahi" et pas "ail").
Pour les mots de grammaire tous seuls, et qui contiennent la double voyelle (comme les i+V et u+V) ces mots sont prononcés comme des diphtongues. "ies" se prononce comme l'anglais "yes", "yy" se prononce comme l'anglais "who".
Le son de la lettre "e" est permissif, dans le sens où on aura tendance à dire "é" s'il est placé derrière une consonne ("je" = "chez" par exemple) et à prononcer "è" s'il est devant une consonne ("el" = "elle" par exemple). Ça permet de bien visualiser à l'oral les mots de base composants un mot agglutiné.
Il y a au final 11 voyelles : a e é è i o u y g q _, même si le "e" (consonne finale), le "è" (début de racine) et le "on" (_ devant nom propre) n'ont pas de lettres associées.
Les consonnes se prononcent comme en français, sauf d (="t") et j (="ch").
On peut prononcer toutes les consonnes même sans voyelle derrière en prononçant un "e" (ex : dans le "son" anglais, le "n" final se prononce "ne" français).
Le "e" qui suit une consonne est bref s'il est en court de mot (cas du redoublement d'une même consonne, "adde" se prononce "ad + "e" bref + "de", pas de pose entre le "e" bref et le "de") ou long en fin de mot.
Liste des consonnes et leur pronciation équivalente en français :
En fait, comme il y a très peu de phonèmes et donc peu de risque de confusion, il y a plusieurs façons de prononcer les consonnes. C'est la prononciation la plus tranchée, afin de bien différencier les sons, qui a été retenue :
Ce type de prononciation permet les associations de consonnes : "ikd" ("ikte"), "iks" ("iksse"), "ikj" ("ikche").
Se prononce comme la voyelle nasale "on" français. Pas de liaison devant ni derrière.
Si le mode de représentation des nombres est classiques, la façon de prononcer est plus compliquée que l'écriture car il faut rajouter plusieurs informations à l'oral qui ne sont pas prononcées, comme la position du chiffre, sont ordre de grandeur pour que la personne qui ne l'a pas sous les yeux puissent se le représenter mentalement rapidement.
Les chiffres sont écrits dans l'ordre des consonnes de l'alphabet. Pour les chiffres 1 à 9, c'est donc les 9 consonnes de l'alphabet récitées dans l'ordre. Il est rajouté après la première consonne du mot la voyelle-diphtongue 'iy" ("iu" en français).
0 = ny, 1 = diy, 2 = fiy, 3 = piy, 4 = kiy, 5 = liy, 6 = miy, 7 = niy, 8 = jiy, 9 = siy.
Principe identique à la base 10, sauf que les paquets font 6 nombres au lieu de 10, et que les lettres se prononcent à la fin en "y" au lieu de "iy" en base 10.
Pour différencier facilement les 2 bases, les 5 premiers chiffres arabes (12345) sont remplacés par les majuscules des 5 premières consonnes en majuscule de l'alphabet adam (DFPKL). Ainsi, D0 = 6, DK = 10.
0 = ny, D = dy, F = fy, P = py, K = ky, L = ly
L'écriture de nombres se fait par dizaine (paquet de 10). C'est la numération positionnelle utilisée depuis les années 1800. La position du paquet est donnée par la puissance de la base (ici une base 10, donc des puissances de 10). C'est le mot "de" qui donne la puissance.
Attention, les puissances c'est des mathématiques et ça peut ne pas paraître logique, car les positions sont notées, en partant de la droite du nombre, 0, 1, 2, etc. au lieu de 1,2, etc. Les positions se lisent de droite à gauche. Ainsi, le premier digit est la position zéro, c'est à dire qu'il n'y a pas encore de dizaine formée. Dès qu'il y a une dizaine de faite, on écrit 1 dans le digit 1, et 0 dans le digit 0.
Pour ceux qui aurait du mal, dite vous que les puissances de 10 (la base retenue ici, c'est à dire le nombre de nombre dans un paquet) donnent le nombre de zéro derrière le premier chiffre.
Mais il vaut mieux comprendre les mathématiques et que le langage s'y adapte, plutôt que d'avoir une logique de langage différente de celle des mathématiques ou de la réalité, donnant des personne matheuses pas littéraires ou des littéraires réfractaires à toute logique et mathématiques, ou encore des philosophes coupés de tout contact avec le réel !).
Pour épeler un nombre à l'oral, on se contente de dire les nombres à la suite les uns des autres : 458 = "quatre cinq huit". Mais au dela de 3 chiffres ça devient difficile à suivre pour l'auditeur. C'est pourquoi à partir de 1000 on indique, après le premier chiffre, en utilisant "de", la position en puissance de 10 (103 = deP = mille) pour indiquer à quelle décade appartient le chiffre cité, puis on dit ensuite les chiffres sans préciser la décade (maintenant que l'auditeur "voit" globalement la construction du nombre).
Ex : 1 458 se dit "décade 3 (mille) quatre cinq huit". En français, on aurait eu 1 458 = "décade 3 (mille) 4 décade 2 (cent) et 5 décades 1 (10) et 8" (au passage, "5 décade 1" se dit "cinquante").
L'écriture en additionnant des chiffres derrière une décade n'est pas possible pour les puissances supérieures à 10 (10 milliard) car 2 digits. dediydiy, ce n'est pas 1011 mais 1010 + 1. Il faut :
Pour simplifer l'énonciation des nombres, les zéros à la fin du nombre ne sont pas prononcés. Si c'est une unité de cette puissance, inutile de préciser "diy" devant.
10 = dediy, 100 = defiy, 1000 = dejiy, 2000 = fiydepiy, etc.
Si chiffres inférieurs à 1000, inutile de préciser la puissance de 10 (ex : mille, cent, etc. qui indique à l'oral la position), on se contente de lire les chiffres dans l'ordre.
ex : 10 = diyny, 11 = diydiy, 21 = fiydiy, 999 = siysiysiy
Si chiffres sur plus de 3 digits (supérieurs ou égal à 1000) il faut préciser la puissance après le premier chiffre du nombre (afin de donner la longueur du chiffre à l'interlocuteur qui ne l'a pas sous les yeux). Pour les chiffres très longs, pour simplifier le décryptage de l'auditeur on répéter la puissance sur toutes les positions multiples de 3.
ex : 2030 = fiydefiynypiyny
Pour les grands chiffres, il est possible de ne pas dire les zéros à chaque position mais de préciser la position de puissance pour les chiffres réprésentatifs finaux.
Ex : 200 003 = diydeliypiydeny
Symboles mathématiques basiques :
Les lettres à l'intérieur d'un même mot sont liées :
Ex : "ad am" se prononce "ade ame", "adam" se prononce "adame".
Le "e" bref ou long permet de séparer "udD juP" ("uttou chupou" en français, avec "ut tou" séparé par un temps bref et un "e" bref à la fin de "ut" dans ce cas exceptionnel où 2 consonnes identiques sont répétées) de "ud D chP" ("ute tu chupou" en français, avec "ute" finit par un "e" long pour bien montrer qu'il y a un espace de séparation).
Les voyelles ne forment jamais de diphtongues entre elles, toujours prononcées séparément même dans un mot.
Il n'y a que les cas des iV et yV des mots de grammaire où la diphtongue est prononcée (le "i" ou le "y" sont très bref, comme dans le "what" anglais, qui se prononce comme "yad" en adam).
Dans le cas d'un nom propre ou d'un mot technique, il est possible de lier
en diphtongue 2 voyelles. Il suffit de mettre le tiret "-" entre les 2
voyelles. Mais cette solution est à éviter, complique inutilement les choses
et risque de mélanger avec les mots de grammaire.
Ex : "_idi-o" permet de prononcer la diphtongue "io" plutôt que les voyelles
séparées "iho".
Toutes les lettres phonèmes/lettre du adam permettent de repoduire à peu près la plupart des sons de la nature. Seul le grondement "r" n'est pas reproductible.
C'est pourquoi la lettre "r" avec le phonème "r" roulé peut être écrite (par exemple dans les dialogues ou les onomatopées de BD (par exemple le bruit d'un rocher qui tombe, les grognements animaux ("grrr") ou le roulement de tonnerre ("Brrrau")). Même si elle ne sera pas utilisée dans les mots, même les traductions (remplacée avbantageusement par "l").
à suivre...