Nature Humaine (amocalypse)
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Première version: 2008-05-31
Dernière version: 2016-09-11
Sommaire de la page
Nous verrons ici comment entretenir une batterie et la prolonger.
Avant de manipuler l'intérieur d'une batterie, qui contient de l'acide sulfurique très concentré, très corrosif, brûlant définitivement la cornée. Si vous tenez à vos yeux...
S'équiper de gants, lunettes de protection, avoir toutes les surfaces possibles de peau recouvertes.
De même, éviter les chiens ou les enfants à proximité, les belles mères chiantes peuvent éventuellement être oubliées accidentellement...
En cas de projection il faut laver à grande eau pendant 15 minutes.
Toujours verser l'acide dans l'eau, afin de l'éteindre dans un plus grand contenant neutre, car l'inverse provoquerait des éclaboussures d'acide qui réagit avec l'eau (merci Fleur pour cette précision).
Une batterie est un bac étanche contenant des plaques de plomb baignant dans de l'eau pure mélangée à de l'acide sulfurique.
La bonne santé d'une batterie passe d'abord par des recharges peu fréquentes. Quand une batterie se décharge, elle ne peut se recharger qu'à 80% de sa capacité d'origine, et la prochaine fois qu'à 80% des 80 % restants, etc. (les chiffres sont moins élevés pour les batteries de traction qui se déchargent en profondeur, mais le principe reste le même et elles sont rapidement moins efficaces).
Pour rappel, la décharge (et donc l'usure, comme nous le verrons plus loin) de la batterie ne se produit que moteur arrêté avec des accessoires allumés (autoradio, phares, etc.), ou au démarrage du moteur (plus ces derniers sont longs, plus la batterie s'abime). Le reste du temps c'est l'alternateur qui alimente en courant.
La décharge à aussi lieu en cas d'accessoires électriques dont la puissance totale cumulée dépasse celle de l'alternateur (en plus de fatiguer ce dernier, que ce soit les roulements ou les bagues lisses). Cette surconsommation électrique peut provenir d'un auto-radio ou CB trop puissante, mais surtout des nombreux courts-circuits électriques d'un faisceu électrique fatigué, laissant passer des électrons à travers des scotchs de protection usés sur les tôles.
Il y a aussi l'effet Peukert, plus le courant fourni est important, plus il y a électrolyse et échauffement, donc pertes d'énergie qui amplifient la décharge (la capacité apparente de la batterie semble diminuer, sur une batterie de 100 Ah vous n'avez récupéré que 70 Ah et 30 Ah est parti pour rien, il vous faudra recharger 100 Ah).
Enfin, une utilisation fréquente pour éviter les décharges lentes avec le temps (plus la batterie est déchargée, plus l'auto décharge est rapide).
La batterie ne s'abime qu'à cause de ces phases de décharge (qui impliquent une recharge par la suite).
Les plaques de plomb, au fur et à mesure des décharges et recharges, se couvrent de cristaux de sulfate de plomb (isolant électrique) qui diminue la surface d'échange entre les électrodes de plomb et l'électrolyte, donc la qualité de la batterie. Cette couche de sulfate de plomb augmente la résistance interne : même si votre batterie bien chargée affiche 12 V, lorsque le démarreur est enclenché la batterie ne peut plus fournir que 70 A au lieu des 100 A d'une batterie au top de sa forme. Du coup le démarreur tourne moins vite, le démarrage est plus laborieux, la tension de la batterie en charge s'écroule à 8 V, l'étincelle est moins forte et du coup c'est galère à démarrer (voir impossible avec certains allumages électroniques comme le DG Nition, j'ai pu vérifier ce phénomène sur plusieurs voitures).
D'où vient ce sulfate? A chaque décharge (surtout sous courant important) il y a consommation de l'acide sulfurique, qui détruit la couche d'oxyde de l'électrode positive et conduit à la précipitation de PbSO4 aux deux électrodes (la sulfatation des plaques). Une partie de ce dépôt peut tomber au fond du bac (les boues) qui ne participent plus à la réaction (perte de la capacité de la batterie).
Elle s'abîme aussi par un autre effet, si elle n'est pas à sa tension max les plaques se sulfates toutes seules au cours du temps (c'est un phénomène en plus de l'auto-décharge lente vu plus haut).
Je ne sais pas ce qui a permis les batteries sans entretien, comparé aux précédentes qui consommait un peu d'eau distillée, mais les batteries modernes sans entretien durent du coup beaucoup moins longtemps qu'une batterie avec entretien, où il faut rajouter périodiquement de l'eau.
L’acide utilisé pour les batteries sans entretien est différent de celui avec entretien. Pour cette raison, n’utiliser que l’acide fourni par le manufacturier de la batterie sans entretien. La quantité d’acide prévue par le manufacturier est calculée avec précision, il ne faut donc pas en ajouter, même si l’on ne voit pas le niveau. L’acide est absorbé par les plaques.
La densité de l’acide destiné aux batteries avec entretien se situe entre 1,265 et 1,280 contre 1,320 pour celles sans entretien, la température de base pour ces valeurs doit être de 26,7 degrés centigrades.
L'electrolyte des batteries s'évapore, comme dans les batteries conventionnelles ouvertes.
Ces batteries vont donc souffrir d'évaporation, impossible à compenser pour l'utilisateur moyen, et de sulfatation, comme toutes les autres batteries. Le procédé consite à effectuer un perçage latéral de chaque élément à hauteur du niveau habituel de l'electrolyte , y réaliser un taraudage, puis , après traitement, reboucher à l'aide d'une vis nylon.
La pose d'un chargeur solaire maintenant la batterie à son meilleur niveau (plus elle est chargée, plus elle résiste au gel, moins elle s'auto-décharge, autant de recherges à faire en moins).
Un coupe circuit permettant de couper toute l'alimentation de bord (montres et mémoires internes d'autoradio). Boycotter à l'achat les autoradios qui ne sont pas capables de mettre les mémoires dans une mémoire ROM permanente (quelques centimes de plus à la production).
Éviter de l'exposer longtemps à un froid intense.
Cela dit, rien n'empêche de démonter les capuchons supérieurs des batteries sans entretien et de vérifier qu'on a bien 1 cm au dessus des plaques (ni plus ni moins, même si c'est pas au mm près). Un pèse acide donne la densité du mélange eau distillée-acide sulfurique. Seule l'eau s'évapore, c'est donc de l'eau distillée dont il faudra faire l'appoint si besoin.
Des plaques tournant à l'air libre s'oxyde donc sont mortes sur cette partie, et s'échauffe au point de faire exploser l'ydrogène qui se dégage par électrolyse.
Nettoyer de temps à autre les cosses de batterie qui se sulfatent (elles doivent être propres et sèches) avec de l'eau bouillante ou du papier de verre.
Enduisez légèrement de vaseline les surfaces en contact des bornes et des cosses ou de bombe contact électrique (pas de graisse isolante).
Remontez et serrez suffisamment pour immobiliser la cosse
Ce qu'on m'a appris dans les poids-lourds à l'armée en 1996 (mais qui est peut-être inutile suite à la vaseline sur les connections), enduire (connection laiton déjà en place sur la borne plomb de la batterie) de graisse à roulement pour éviter les sulfates de revenir et de pourrir la connectique (que ce soit la connection laiton ou la borne en plomb sur batterie), le but étant d'isoler de l'air et des dégagements d'hydrogène de la batterie qui rentre entre connection laiton et connection plomb, provoquant la sulfatation externe.
A ce propos, la sulfatation des cosses externes se fait à chaque fois que la batterie se recharge, indice que quelque chose se passe mal (difficultés de démarrage, alternateur déficient, phares trop puissants, micro courts-circuits, etc.)
Vérifier que les petits trous de mise à l'air libre (ou le canal d'évacuation sur moto) ne soit pas bouché.
En général avec un voltmètre, doit être supérieure à 12,5V.
Anciennement, on mesurait la densité de l'électrolyte avec un pèse acide (ne pas le faire juste après la remise a niveau car l'eau ne serait pas mélangée suffisamment avec l'électrolyte. Faites tourner le moteur +- 20 min. Avec chacun des éléments, prélevez assez de liquide pour que le flotteur se soulève (mais pas trop haut)
densité:1,2 si elle ne dépasse pas 1,13 la batterie est a plat.
Une fois terminé remettre le liquide prélevé dans l'élément où il a été pris.
Chaque élément doit donner le même résultat SINON l'élément est défectueux.
Le mieux est de la recharger sur une semaine, une heure à chaque fois, avec un chargeur faible intensité de moto. Ça vous relance une batterie qui n'est plus qu'à 3V après 3 jours de phares allumés...
Déjà vérifier le niveau de l'eau au dessus des électrodes. Faire éventuellement l'appoint avec de l'eau déminéralisée uniquement.
Donc, si possible, recharge la plus lente possible avec des périodes d'arrêt pour éviter toute chauffe.
Mais si vous la rechargez pour le lendemain, alors charge rapide toute la nuit avec un chargeur classique automobile, mais à ce moment vous savez que l'espérance de vie de la batterie est réduite!
Il est important d'enlever le couvercle supérieur dans ce cas là, pour permettre le dégagement de l'hydrogène produit, bien entendu dans un local aéré loin de toute source d'étincelles (l'hydrogène explose dès le rapport de 4 g d'hydrogène dans 96 g d'air...).
Lors des recharges, si la tension est trop et dépasse 15 V ? (tension à préciser), la tension au dessus sert uniquement à faire l'électrolyse de l'eau (consommation inutile de courant et évaporation de l'eau, concentrant l'acide sulfurique).
Cette pipette sert à mesurer la densité d'un liquide (masse volumique de ce liquide comparé à l'eau).
Il est important de bien choisir le type d’électrolyte pour assurer la pleine capacité d’une batterie. Pour ce faire, on pèse l’acide pour déterminer sa concentration.
Cet électrolyte n'est consitué que d'eau déminéralisée et d'acide sulfurique concentré. On le verse dans l'élément neuf entre les plaques de plomb, puis on recharge la batterie.
L’électrolyte diffère s’il est destiné à une batterie avec ou sans entretien. La densité de l’acide destiné aux batteries avec entretien se situe entre 1,265 et 1,280 contre 1,320 pour celles sans entretien, la température de base pour ces valeurs doit être de 26,7 degrés centigrades.
Il est important de rincer l’outil dans de l’eau après chaque utilisation.
Souvent, avant de recharger une batterie, le niveau de liquide est en bas de la ligne du niveau minimum.
Ne pas oublier d’attendre 30 minutes après la charge avant de faire le test de la densité.
Source : https://fr.wikibooks.org/wiki/Batterie_d%27accumulateurs/Charge_de_la_batterie/Batterie_d%27accumulateurs/Charge_de_la_batterie/V%C3%A9rifier_la_densit%C3%A9_de_l%27%C3%A9lectrolyte
1 ) Batterie doit être rechargée complètement avec un bon chargeur.
2 ) Après cette charge complète et repos afin que la batterie soit à la température ambiante, mesurer la densité de l'électrolyte 1,28 minimum.
3 ) Ensuite mesurer sa tension à vide 12,6 Volt minimum.
4 ) Faire une mesure de la tension aux bornes de la batterie lors d'une décharge de 15 secondes ( avec le démarreur de la voiture ou un shunt de mesure ), la tension doit se maintenir à 11,5 Volt
5 ) La laisser reposer la batterie et mesurer si sa tension baisse de jour en jour ( auto-décharge interne ). Pas de chiffres, mais à la louche pas moins de 12,5 V (en partant de 12,6V) après 3 mois.
Votre démarreur tourne, mais le moteur ne démarre pas tout de suite, tout en sentant que même avec un démarreur tournant vite, vous sentez qu'il y a un peu de mollesse? Mesurez la tension aux bornes de la batterie pendant qu'un autre essaie de démarrer. Si la tension tombe sous les 9V, c'est que la batetrie à un problème de résistance interne.
Il existe des appareil qui avec une résistance interne, et en mesurant la chute de tension une fois cette résistance appliquée, permettent de mesurer la résistance interne de votre batterie.
On peut approximer cette valeur Rr de résistance interne par calcul, avec un simple multimètre :
V1 est inférieure à V0, car on a un pont diviseur de tension (la tension chute autour de chaque résistance), avec la résistance interne de la batterie en série avec la résistance de l'ampoule (modèle simplifié de l'accumulateur).
L'équation étant V0 = V1 + Vr (avec Vr la tension générée par la résistance interne de l'accumulateur = Rr* I et I = V1/R car I est le même dans tout le circuit) nous avons :
V0 = V1 + Rr*(V1/R)
V0*(R/V1) = V1*(R/V1)+ Rr = R + Rr
Rr = (V0*R/V1) - R
on au aussi Rr = (V0-V1)/I = (V0-V1) / (V1/R) comme vous préférez.
Les équations avec le courant sont plus facile mais un courant continu est plus compliqué à mesurer, un coup a cramer les multimètres bas de gamme.
Une batterie de démarrage au plomb a normalement une résistance interne voisine de 0.01 ohm
Avec un cycle de décharge, il est possible de mesurer la capacité de la batterie : Charger à bloc, brancher une ampoule 45W, et regarder en combien d'heures la tension tombe à 11,8V.
Vous trouverez dans le commerce des composants électroniques censés désulfater les plaques de la batterie. Nous avons le composant qui reste branché en permanence et envoi périodiquement des impulsions à partir de ce qu'il a précédemment prélevé à la batterie (action préventive), et le chargeur qui vibre à la fréquence de désulfatage pour faire tomber les plaques, action curative. Pour ce dernier, il faudrait des équipements professionnels à recherche de fréquence de résonance propre peuvent permettre de revitaliser une batterie dans un délai raisonnable ( 24 h à 36 h)
Je n'ai pas d'idée sur ces solutions, j'ai essayé à de nombreuses reprises de recharger avec le bidule préventif branché, j'ai eu l'impression qu'il m'a flingué les batteries plus qu'autre chose. En l'absence de réelles études indépendantes, j'ai un peu peur que ce soit la même chose que les fuel truc ou autres qui n'ont qu'un effet psychologique.
Voir les protections à prendre, listées dans le premier paragraphe de cette page.
C'est toujours l'eau distillée de l'électrolyte qui disparait (évaporation, électrolyse) c'est donc toujours de l'eau distillée sans impureté qu'il faut remettre.
Il faut ouvrir le remplissage des éléments (normalement à ne pas faire sur les batteries sans entretien, mais sur certaines c'est possible sans tout casser) et avec un multimètre pointes isolées (seules l'extrémité n'est pas protégée afin d'éviter les courts circuits lors de la mesure) vérifier que la tension n'est pas nulle, sinon ça indique un élément en court jus, inutile d'aller plus loin (à moins de reconstruire la batterie. Chargée, la tension de l'élément plomb est de 2,2V.
Il s'agit de faire travailler doucement la batterie dans sa plage optimale de fonctionnement. Ce cycle étant utilisé par les méthodes qui suivent, je le décris une fois pour toute ici.
Décharger la batterie lentement avec une ampoule 45 à 55 W, jusqu'à une tension entre 12 et 11,8V.
Recharger à maxi 1/10 de sa capacité (par exemple, 3 A pour une batterie de 30 Ah, 6,5 A pour une batterie de 65Ah, mais 1 A voir moins est aussi possible : c'est juste que les temps de recharge passent à des dizaines d'heures). Le chargeur est censé s'arrêter quand on arrive à 12,65 V, mais ne pas oublier qu'une batterie fatiguée n'arrive pas atteindre et encore moins à conserver cette tension, 12,45 V est pas mal pour les premières recharges.
Bien secouer la batterie, taper sur tous les côtés pour décoller les boues et plaques, vider l'électrolyte liquide et les boues dans un récipient, nettoyer 2 fois la batterie avec de l'eau déminéralisée, verser tout dans le même bac de récupération.
Remplir la batterie d'eau déminéralisée et faire 6 cycles de charge et décharge lente afin de "sortir" le sulfate prisonnier des électrodes (il reste suffisamment d'acide dans les électrodes pour que l'eau déminéralisée devienne conductrice, et ce taux d'acide va remonter progressivement au fil des charges).
la densité d'acide doit augmenter dans les element qui se desulfatent ... si un element reste avec la densité de l'eau il est probable qu'il soit en court circuit
probleme quand un element est en court circuit , un chargeur automatique qui regule a 13,8v ne sert a rien il surcharge et bouzille les 5 element qui pouraient etre encore bon
malgré que les connection soient caché on peut mesurer la tension de element avec une pointe pour toucher les plaque par les bouchon : attention a ne pas faire un court circuit en touchant 2 plaque a la fois : il faut donc une pointe tres fine recourverte d'isolant sauf a sa pointe
Vider l'électrolyte, remettre un électrolyte neuf. Apporter l'ancien à la déchetterie.
Il serait possible de reverser l'ancien électrolyte précédement enlevée (après décantation des éléments les plus lourds au fond) pour redonner à la batterie tous les éléments dont elle a besoin, sans polluer. Reste à trouver comment faire évaporer l'eau déminéralisée qu'on a ajouté.
Identique à la méthode ci-dessus, le sulfate de magnésium serait plus efficace pour sortir le sulfate des plaques, mais c'est pas sûr.
http://www.econologie.info/share/partager3/1331500039Zry6ge.pdf
Vider le vieil électrolyte de la batterie dans un bac plastique (bac du sale), laisser décanter, vider l'électrolyte (10 ml par Ah en moyenne) dans une bouteille ou récipient en verre en laissant au fond du bac du sale les merdes de décantation.
Nettoyer la batterie en versant dedans de l'eau déminéralisée tiède, en remuant bien (taper sur tous les côtés pour bien décoller) et verser l'eau de nettoyage dans le bac du sale. Nettoyer 2 fois comme ça.
Remettre l'eau distillée précédemment récupérée additionnée de 30 g de sulfate de magnésium hepta hydré (sachet 1 euro en pharmacie), faire le cycle de charge/décharge lente 6 fois.
Le but est de casser les plaques de sulfate par le courant de charge.
Vider l'électrolyte dans le bac de sale, renettoyer un coup avec de l'eau déminéralisée et vider dans le bac de sale. Mettre l'électrolyte de ce bac de sale dans un récipient qu'on apporte à la déchetterie en indiquant de quoi il s'agit.
Remplir la batterie avec de l'électrolyte neuf.
La batterie à été chargée en charge lente toute la nuit, le test au
multimètre 1 heure après (juste après débranchement du chargeur la tension
est plus élevée, elle retombe rapidement par la suite) indique moins de 5
V?
Les plaques de plomb sont trop sulfatées en surface pour que la réaction soit
suffisante pour permettre le démarrage. La batterie est alors considérée
comme morte et doit donc être emmenée à la déchetterie.
Il est toujours possible d'appliquer la sauvegarde de la dernière chance,
surtout au prix des batteries actuellement.
Vérifier tout d'abord que la batterie n'est pas gonflée, etc.
Le but est de retirer le sulfate de plomb qui s'est déposé à la surface.
C'est le résultat d'une combinaison acide sulfurique-plomb, il faut donc
refaire l'électrolyte de la batterie.
Enlever le couvercle de remplissage de la batterie. Vous voyez le haut des
plaques baignant dans l'électrolyte. S'il y en a plusieurs (par exemple un
bouchon à dévisser par élément), tous les enlever.
Verser l'électrolyte en renversant la batterie dans un bocal, en prenant garde
à ne pas éclabousser. Le liquide est clair.
Remplir la batterie d'eau du robinet. Bien secouer (pour imprégner les
sulfates de plomb et les décoller), donner des coups violents sur les côtés
de la batterie pour améliorer le décollement, puis revider dans le récipient
contenant déjà l'électrolyte. Le liquide est cette fois bien cracra! On
recommence ainsi 3 ou 4 fois, jusqu'à ce que le liquide sorte clair.
Remplir la batterie d'eau déminéralisée, puis la charger toute la nuit
(charge lente). Rincer, remplir d'eau du robinet, secouer et revider, remettre
de l'eau distillée, recharge pendant la nuit, et on doit avoir 12 V à la
sortie. Sinon, un des éléments fait masse, jeter la batterie à la
déchetterie (pour les plaques de plomb).
Le récipient contenant le liquide récupéré au début (l'électrolyte qui
est de l'acide sulfurique) doit être porté à une station service ou à la
déchetterie.
A partir de maintenant on peut vider la batterie dans le lavabo, ce n'est plus
que de l'eau.
Remettre de l'eau distillée, secouer violemment ,vider, ça y est, c'était le
dernier nettoyage!
Il faut remplir maintenant la batterie avec de l'acide sulfurique par batterie.
Il se trouve dans les feu verts ou les magasins de bricolage.
Cet acide pour batterie est constitué de 31 à 38% d'acide sulfurique pur,
dilué dans de l'eau distillée, donnant une densité de 1,27 kg/l (merci Jet78).
Toujours verser l'acide dans l'eau (voir précautions). La concentration en
acide ne doit pas dépasser les 50%, sinon les plaques en plomb sont
attaquées.
Remplir d'eau distillée 1 cm au dessus des plaques. Recharger la batterie,
tester sur la voiture si le démarrer fonctionne. Sinon, acheter une nouvelle
batterie!
Je pense plutot qu'il faudrait faire des batterie demontable !
dans une batterie il n'y a que la moitie des plaque qui s'use , l'autre moitié est presque eternelle
quand une batterie a perdu un peu de matiere active , si on pouvait la nettoyer de l'interieur et enlever la boue qui est au fond , elle continuerait a pouvoir servir comme une batterie de plus faible capacité
on pourait aussi utiliser les element bon quand il y en a un qui est mort
il y a aussi autre chose dont j'aimerai avoir confirmation : il parait que les partie en plomb a l'antimoine de la batterie poluent la masse active qui devrait etre en plomb pur : l'antimoine diminue le rendement de charge : la batterie fait de plus en plus d'hydrogene avant d'etre pleine , donc n'est jamais chargé correctement : je n'ai vu cette expliquation que sur un seul site internet et jamais personne ne me l'a confirmé
je suis étudiant en 1er année de prepa et mon TIPE porte sur les batterie au plomb!
et j'ai appris quelques truk que pour faire "revivre une batterie"
la premiere, la plus importante
- comme le sulfate de plomb qui est tombé au fond du bac ne reagit plus avec les plaques poreuses de la batterie au plomb. il faut reussir a les remettre en contact avec ces parois!! cela tous simplement en renversant la batterie! la boue qui était au fond du bac va se remetre sur les parois pour pouvoir a nouveau se transformer. cette technique marche relativement bien quand les parois sont encore poreuse
- pour rendre les parois poreuse, je n'ai jamais essayé mais g lu qu'il existait des "expandeur" a base de papier 'qui libere des macromolecule organique qui attaque le plomb" cette attaque a tendance a rendre le plomb poreu: l'effet souhaiter. comme les expandeur ne sont pas courant et qu'il sont a base de papier (molecule du bois) je pense que tu pe metre un petit morceau de bois (cela ne coute rien d'essayer et le bois est isolant donc sa ne risque rien) faites moi savoir si l'essai est concluant!
- et quelques derniers truk pour prevenir:
il ne faut jamais decharger une batterie trop profondement (sa abime les plaques)
Il ne faut jamais rajouter d'acide sulfurique (que l'eau s'évapore)
Eviter de secouer la baterie (le sulfate de plomb se decrochera plus facilement des plaque!)
Ne pa mettre en court circuit meme un court instant
Faire une charge longue plutot que plusieurs breves a une intensitée égale a 10% de la charge maximale (la baterie n'est jamais totalement chargée la courbe tend vers une asymptote) c'est pourquoi vous pouvez mettre votre batterie longtemps en charge sans l'abimer (a condition qu'il n'y ai pas d'échauffement donc pas d'évaporation )
c'est marant l'histore du papier ou du bois dans les batterie !
les anciennes batteries avaient des separateur en bois : quand on a mis des separateur en plastique ou en fibre de verre les performances des batteries se sont effondrée ! avant que l'on comprenne que le bois etait chimiquement utile pouir maintenir la porosité de la matiere active
dans les batterie moderne on met volontairement du lignosulfonate pour tenir ce role ...
Si la batterie ne tiens plus la charge elle est probablement sulfatée.. (apres la charge elle indique le bon voltage, mais des que tu lui met une petite ampoule, ou meme sans rien.. le voltage tombe en fleche par ex. de 13 à 11v)
Donc vider la batterie et mettre le vieux liquide en decharge.
et en fonction de la couleur de l'electrolyte (boue...) soit
la methode econologie: http://www.econologie.info/share/par...0039Zry6ge.pdf
Soit la methode a l'ancienne, UNIQUEMENT re-remplir avec un electrolyte moins aggressif (moins dosé en acide que la preconisation d'origine).
Ne pas brusquer la batterie pour eviter de decoler le sulfate des plaques. et le taux d'acide re grimpera avec la desulfatiation normale qui devrai s'opperer dans les cycles de charges et decharges qui suivront ( ou que tu peut faire toi meme avec une lampe et un petit chargeur, par ex.)
A l'avenir et si le sulfate de plomb etait bien le probleme sur tes batteries, defait les cosses et utilise un chargeur avec fonction maintien de charge pendant l'hivernage. (ou trois, si j'ai bien compris tu as 3 batteries, enfin renseigne toi car c'est surement la solution pour ne pas avoir a changer de batteries tout les ans pour ton tracteur tondeuse..).
un procédé qu'ils appellent 'phoenix':
je cite:
"Les batteries subissent un traitement contrôlé qui consiste à injecter dans celles-ci des fréquences séquentielles variables et modulables pendant un certain nombre d'heures (en fonction de l'état et de la puissance de la batterie) L'effet de ce traitement est de dissoudre de façon parfaite les cristaux et les impuretés qui se sont déposés sur les plaques intérieur de la batterie. Les batteries ainsi traitées, recouvrent des fonctions d'emmagasinage et de conductivité électrique identiques à celles d'une batterie neuve."
Donc procédé électrique bien connu qui consiste en fait à faire faire des impulsions de forte intensité à la batterie. Pas de chimie donc.
Régénération (et entretien) de batterie
Il y a une solution très efficace, mais qui est "un peu" longue (c'est rien de le dire !) et nécessite beaucoup de travail.
D'un point de vue rentabilité, si vous chiffrez une heure de votre travail à environ 10 euros, ça vous reviendra moins cher d'acheter une batterie
neuve. En tous cas la première fois, sans aide vous ramerez. Le temps de bien comprendre ce que vous faites et pourquoi vous devez le faire.
En revanche, vu sous l'aspect écologie (c'est à dire ne pas entrer dans le grand cycle de la consommation...) et le coût des fournitures, c'est
très rentable à partir de la deuxième batterie. Qui plus est, une fois que vous maîtrisez le processus, vous pouvez sauver à encore plus faible
coût un grand nombre de batteries déclarées mortes, et là ça devient franchement rentable puisque vous pouvez éventuellement en faire un mini-
commerce, par exemple en revendant des batteries d'occase ou réparant celles qu'on vous amène.
A titre info, j'ai sauvé plus de 300 batteries, et, couronnement de ma méthode, j'ai même réussi à "remettre en état" deux batteries de Traction Avant Citroën 6 volts des années 40 ! Qui fonctionnent au poil (les batteries, pas les tractions...) !
Les batteries que j'ai gardées ont fini dans un abri de campagne; regroupée par types identiques, elles ont permis de créer une source d'alimentation électrique autonome en les couplant avec deux chargeurs photovoltaïques. Et ça marche ! En 5 ans, l'économie réalisée sur le coût EDF malgré l'achat d'un onduleur est supérieure à 2500€ ! Evidemment, j'ai pas compté mes heures...
Et les autres batteries ont été revendues en pièces d'occase avec garantie 6 mois, 10 euros pièce. A ce jour je n'ai eu que 5 retours sur environ 200 batteries cédées. Et bien entendu, vous devinez que je traite les batteries d'un peu tout le monde autour de moi, y compris celles d'un pote garagiste ... ! Je parle donc en connaissance de cause.
J'insisterai plus loin sur l'aspect "esprit bricoleur", parce que si vous attendez une méthode miracle pour sauver une batterie sans boulot, vous pouvez toujours rêver : on peut pratiquement sauver toutes les batteries, mais pas sans rien faire...
Ce qu'on sait peu, c'est que les usines qui fabriquent des batteries produisent également des batteries recyclées, certaines totalement, d'autres partiellement, qui proviennent des casses ou décharges, et que ces usines appliquent une méthode similaire à la mienne mais qui est industrialisée et automatisée. Et les batteries recyclées, pas celles qui ont été cassées pour récup' mais celles simplement nettoyées intérieurement, ça aussi vous ne le saviez pt-être pas, et bien elles sont vendues sous l'appellation "Batterie Neuve"... Et ce tout à fait légalement. Conclusion commerciale : une batterie correctement "retapée", c'est presque comme une neuve...
Quoi qu'il en soit, l'objectif de cet article est de vous aider à comprendre quoi faire et comment le faire. Je ne fais donc que transmettre mon "expérience" et le savoir que j'ai acquis sur ce sujet. Et aider à faire cesser le mercantilisme à tout prix en informant... (mais bon, ça c'est de l'utopie, chacun a le droit de rêver...)
Enfin, pour conclure cette introduction, si je cite l'entretien, c'est que tout ce qui est décrit ici peut aussi servir à l'entretien de votre batterie. Appliqué avec soin, et selon le modèle dont vous disposez, votre batterie durera de 8 à 12 ans sans problème majeur. Au delà de la huitième année, un nettoyage interne complet s'imposera, et votre batterie repartira pour la même durée.
Ne vous leurrez pas sur mes propos : je n'ai rien inventé ! Ce sont les propos d'un ingénieur de chez VARTA rencontré il y a une vingtaine d'années qui m'ont incité à persister dans mes essais : selon lui, le procédé de la batterie au plomb s'il est bien entretenu (donc à l'intérieur aussi) est quasiment inusable. Hélas, on ne peut plus ouvrir les batteries comme cela se faisait du temps de Planté ou au début du XXème siècle.
Aujourd'hui, avec le moulage du plastique et les techniques industrielles, on est limité à une intervention sur l'électrolyte, et donc sur les réactions chimiques. Mais on peut déjà en faire beaucoup rien qu'à ce niveau.
Vous devrez disposer en outillage :
- d'un multimètre numérique simple (autour de 5 euros sur le net), faisant voltmètre ET ampèremetre
- d'une ampoule 12v 5watts genre ampoule de plafonnier, montée sur deux morceaux de fil de 25 cm (un à chaque pôle)
- d'une ampoule 6v 2,5 watts avec un montage identique
- une ampoule pèse-acide (environ 7€ sur le net) pour vérifier la teneur en acide de l'électrolyte
- d'un chargeur intelligent à impulsions, appelé aussi "à régénération", modèle de base autour de 20-25 euros sur le net (les modèles à 300 euros sont certes efficaces mais plutôt dans un contexte "pro"). Important : le cycle "impulsions" doit pouvoir être activé ou désactivé à volonté.
- d'un produit chimique appelé EDTA, et qui se vend sur le net à différents tarifs (de 25 à plus de 600€ le kilo, c'est vous dire si vous devez faire attention au fournisseur), contentez-vous au départ d'en acheter 250 à 500 grammes pour vos premiers essais;
- d'un litre d'acide sulfurique dilué pour batteries : là encore la diversité des prix doit vous inciter à une bonne et sérieuse recherche (de 3,5€ à 15€ le litre selon les fournisseurs sur le net, mais environ 8 à 10€ au magasin d'un grand fournisseur auto).
- d'eau distillée (ET NON PAS D'EAU DEMINERALISEE, ce n'est pas la même chose) : la solution la moins onéreuse consiste à la fabriquer soi-même, il y a des sites pour ça, je ne rentre pas dans le détail;
- d'une seringue de 50 ml (environ 2,5€ en pharmacie ou 1,30€ sur le net)
- d'une petite balance électronique pesant au gramme ou mieux au décigramme près (moins de 5€ sur le net)
- d'un flacon hermétique et thermorésistant d'au moins 1,5 litre, format bouteille
- d'une bouteille vide en verre épais d'1,5l
- d'une vieille casserole qui ne servira qu'aux préparations d'EDTA
- d'une grande casserole et d'un réchaud pour réaliser un bain-marie
- d'un thermomètre à conserves (mesurant au moins jusqu'à 100°)
- d'un agitateur en bois (longueur au moins 30cm) qui ne servira qu'aux préparations d'EDTA
- d'un peu de film étirable de cuisine genre scellofrais
- d'une pince à riveter (petits rivets) avec une quinzaine de rivets
- d'un vieil entonnoir grand format
- d'un calepin avec crayon pour noter les observations,
- d'étiquettes autocollantes
- de plusieurs bidons vides en plastique format 5 et 10 litres (avec leurs bouchons, pour stocker temporairement le "vieil" acide des batteries, et d'autres pour mettre en déchetterie les liquides que vous rejetterez), une quinzaine de bouteilles d'eau vides (bouteilles lisses impératives)
- de 2 ou 3 bas de femmes en nylon très fin (serviront de filtres à impuretés, ne sont pas attaqués par l'acide sulfurique, contrairement au papier filtre)
- d'une cartouche de silicone neutre (transparent)
- et aussi d'une âme de bricoleur et d'une bonne dose de patience ! Gens pressés, passez votre chemin !
ATTENTION : VOUS DEVEZ TRAVAILLER DANS UN LIEU AERE ET VENTILE, PORTER LUNETTES, MASQUE et GANTS DE PROTECTION, ainsi que des vêtements adaptés.
LA MANIPULATION DE BATTERIE EST DANGEREUSE, TANT PAR RISQUE DE BRULURE A L'ACIDE QUE D'EXPLOSION.
GARDEZ LES ENFANTS ELOIGNES DU LIEU DE TRAVAIL ET DES PRODUITS EMPLOYES
LES DECHETS EVENTUELS QUE VOUS OBTIENDREZ DEVRONT ETRE EVACUES DANS UNE DECHETTERIE AGREEE : ATTENTION, MEME EN DECHETTERIE AGREEE, LES DECHETS DANGEREUX TELS QUE LES ACIDES DOIVENT ETRE DEPOSES DANS DES EMBALLAGES ADEQUATS ET ETRE CLAIREMENT IDENTIFIES ET IDENTIFIABLES.
Si vous ne vous sentez pas de réussir à déposer vos déchets là où il faut, ne vous lancez pas dans le recyclage de vos batteries, cela pourrait d'une part vous coûter cher en PV, et surtout vous pourriez gravement nuire à la nature. Pour info, me débarrasser d'environ 80 litres de liquide de batteries m'a coûté un peu moins de 20 euros de participation. C'est probablement l'un des points que vous devrez examiner et résoudre en premier, avant d'entamer tout achat.
Observation liminaire : je ne traiterai ici que des batteries dites "classiques", c'est à dire de celles qui ont des bouchons dévissables.
Les batteries dites "sans entretien" (celles qui ont des bouchons scellés ou qu'on ne voit pas) ont des particularités (notamment un électrolyte souvent gélifié) qui compliquent le travail (et ça serait très long d'expliquer ici comment faire, déjà que ça va être long pour les batteries classiques...)
Autre observation préliminaire : cet article risque de ne pas plaire à tout le monde, notamment à certains professionnels, comme par exemple aux fabricants, je vous laisse comprendre pourquoi... Tenez-en compte lorsque vous lirez les réactions qu'il peut susciter...
Dernière observation liminaire : la méthode et le procédé ici expliqués s'appliquent EXCLUSIVEMENT aux batteries fonctionnant au plomb et à l'acide sulfurique. Toute autre utilisation est dangereuse, tant pour la batterie que pour l'utilisateur (notamment dans le cas des batteries fonctionnant à la soude) et donc doit être proscrite.
Etape 1 : Préparer les solutions d'EDTA
On va pas rentrer dans un cours de chimie, mais simplifier en expliquant que l'EDTA est un puissant chelatant.
Autrement dit, il s'allie facilement avec des sels métalliques.
Et sa particularité est donc de dissoudre le sulfate de plomb, l'ennemi de nos batteries, c'est cela qui nous intéresse !
L'EDTA va nous servir dans différentes configurations :
- soit pour replomber les grilles de la batterie lorsque ces dernières sont un peu rongées : lorsqu'on charge la batterie qui contient une solution d'EDTA chargée en sulfate de plomb, par effet de galvanoplastie le plomb va se redéposer sur les parties de son électrode qui en contiennent et qui sont en contact avec l'électrolyte. Il y a cependant des limites à ce "replombage", limites dûes à la conformation intérieure de la batterie.
- soit pour éliminer définitivement les dépôts de sulfate quand le plomb ne parvient plus se redéposer par galvanoplastie suite à une usure trop importante.
En théorie, l'EDTA devrait d'abord être dissous dans de l'eau distillée légèrement basique avant d'être utilisé (on ne pourrait pas mettre la poudre d'EDTA directement dans la batterie, elle ne parviendrait pas à se dissoudre correctement et formerait des grumeaux; qui plus est, plus le milieu est acide, moins l'EDTA se dissout facilement).
Or il y aurait un problème à utiliser un liquide qui diminue l'acidité de la batterie : le rendement de cette dernière chuterait, et son fonctionnement serait amoindri.
En revanche l'EDTA est un sel acide, mais beaucoup moins que l'acide sulfurique contenu dans les batteries.
Pour obtenir un electrolyte qui soit compatible avec la batterie, il faut donc que ce liquide ait la même acidité (Ph) et sensiblement les mêmes caractéristiques.
Nous allons donc fabriquer 2 solutions :
- une solution de "nettoyage" des batteries, ne contenant que de l'EDTA et de l'eau distillée. Nous appellerons cette solution "solution N".
- une solution additive, faite à base d'acide sulfurique et d'EDTA, mais contenant un peu d'eau distillée, pour que l'acidité soit à peu près identique. Cette solution additive sera appelée "solution A", et elle interviendra à différents moments et en différentes quantités.
Préparation de la solution N
Mesurer avec soin 66 grammes d'EDTA. Dans un des bidons vides de 10 litres, mettre 6 litres d'eau distillée tédie (à environ 40°), puis verser doucement la poudre d'EDTA tout en remuant pour éviter la formation de grumeaux. Agiter fortement jusqu'à complète dissolution.
Le contenu d'un bidon peut servir au nettoyage interne de 3 grosses batteries, sachant que la première sera nettoyée beaucoup mieux que la seconde et donc a fortiori que la troisième. Au delà du 3ème nettoyage, le liquide doit être jeté (à la déchetterie agréée bien entendu) car il sera trop saturé en sulfate de plomb et n'aura plus assez d'efficacité, sauf à le recycler lui aussi (mais ça c'est une autre histoire).
Préparation de la solution A
Elle s'effectue en deux temps
D'abord préparer soigneusement 52 grammes de poudre d'EDTA.
Dans une vieille casserole, porter 5cl d'eau distillée à 88-90° (repère : les bulles sur les bords commencent à être nombreuses). Arrêter de chauffer, et, par petites doses, mettre de l'EDTA, faire dissoudre en remuant avec l'agitateur en bois, puis remettre une petite dose et faire dissoudre, et ainsi de suite, jusqu'à ce que malgré le remuage, l'EDTA ne parvienne plus à se dissoudre. Mettre la casserole de côté.
Attention maintenant à bien porter tout le temps les lunettes de protection et les vêtements adaptés, l'acide sulfurique est dangereux et extrèmement corrosif.
Dans la grande bouteille vide en verre de 1,5l, verser 95cl de la bouteille d'acide sulfurique spéciale batteries. Les 5 cl restants d'acide doivent être mis de côté temporairement dans un autre récipient. Etiqueter la bouteille vide avec la mention :
"H2SO4 + EDTA ==> 1cl = 10ml = 0,5g d'EDTA" (c'est ce que contiendra la bouteille une fois la préparation terminée -de l'acide sulfurique et de l'EDTA- , et celà veut dire qu'un centilitre vaut 10 millilitres et que chaque centilitre de la solution contient 1/2 gramme d'EDTA.
Dans une grande casserole mettre de l'eau normale pour préparer un bain-marie. Faire chauffer à 40-42° (contrôler avec le thermomètre comme indiqué ci après), et y mettre la bouteille en verre contenant l'acide sulfurique, en s'assurant qu'elle reste bien stable et ne risque pas de se renverser. Contrôler avec soin la température avec le thermomètre à conserves, qui sera plongé dans la bouteille d'acide, et non dans le bain-marie.
Dans le flacon vide thermorésistant de 1,5 litre, mettre le restant de poudre d'EDTA et les 5cl de solution qui étaient dans la casserole. Bien mélanger et casser les grumeaux avec l'agitateur en bois.
S'assurer que ce flacon est bien calé.
Recouvrir l'agitateur de film plastique genre scellofrais, car l'agitateur va entrer bientôt en contact avec l'acide sulfurique, et ce dernier ronge le bois !
Quand les 95cl d'acide sont à 40°, verser par petites doses l'acide dans le flacon thermorésistant, en remuant pour aider à la dissipation et dissolution de l'EDTA. Une fois tout l'acide versé, remuer encore pendant quelques minutes, puis boucher hermétiquement le flacon, et continuer à le remuer jusqu'à ce qu'on ne voie plus aucune trace d'EDTA en poudre. Mettre le flacon au repos et le laisser refroidir.
Quand le flacon est froid, en remettre le contenu dans la bouteille d'acide sulfurique qu'on a réétiquetée (à tenir hors de portée des enfants bien entendu!), et, comme en refroidissant le mélange s'est légèrement contracté, compléter la bouteille avec les 5 cl d'acide sulfurique qu'on avait mis de côté. Remuer précautionneusement, la solution A est prête.
Etape 2 : préparer l'entonnoir à batteries
Cette étape peut être commencée pendant qu'on laisse refroidir la solution A.
Là, il faut faire appel à vos talents de bricoleur : avec le corps des bouteilles en plastique lisse, vous devez fabriquer un gigantesque entonnoir ayant une ouverture haute d'environ 50cm de diamètre (cet entonnoir vous servira pour vider les batteries dans les futs en plastique).
Utilisez l'eau chaude restante du bain-marie pour thermoformer les parties difficiles, et le silicone pour assurer l'étanchéité des jointures.
Conseils : utiliser un vieil entonnoir de grand format pour former le bas de l'entonnoir sur lequel vous fixerez par rivetage la partie évasée. Puis pour assurer la stabilité du tout, prolongez l'embout de l'entonnoir par un long morceau de tuyau d'arrosage, de telle façon que l'entonnoir ne puisse pas basculer. N'oubliez pas de siliconer aussi les rivetages à l'intérieur de l'entonnoir, l'acide sulfurique ronge la plupart des métaux.
Etape 3 : déterminer le problème de la batterie, ou l'entretien dont elle a besoin.
N'oubliez pas de prendre des notes au cours des tests, surtout si vous traitez plusieurs batteries à la fois.
Réglez votre multimètre en position voltmètre affichant les dixièmes de volt (pour pouvoir lire par exemple 11,58volts pour une batterie déchargée).
Commencez par prendre le voltage de la batterie, et vérifiez en même temps que sa polarité est bien respectée (c'est à dire que la borne affichant le + est bien le positif). Avec un multimètre numérique (et non un analogique à aiguille), la polarité s'affichera. Il est extrèmement rare que la polarité ne soit pas bonne, et si c'est le cas, 2 choses importantes à faire : se débarrasser de la batterie (elle créerait un risque d'incendie important en cas de recharge, voire d'explosion avec projections d'acide), et faire vérifier le circuit de charge du véhicule ou outil dont elle provient (défaut d'alternateur ou de l'électronique de contrôle). Mais ce cas très très rare ne doit pas vous faire oublier le reste du contrôle : pendant la mesure de la tension, observez si le voltage reste à peu près constant, s'il décroit tout doucement mais visiblement, ou s'il chute rapidement, voire très rapidement. Notez ces éléments ainsi que la valeur du voltage au départ de la mesure.
Cessez le contrôle et laissez la batterie au repos pendant une heure.
Nous appellerons ces mesures et observations "T 1 a".
Après cette heure, procédez à un contrôle d'ampérage avec la petite lampe de 5 watts et le multimètre réglé en position ampèremètre. Si vous ne savez pas comment faire pour mesurer l'ampérage en cours de consommation, référez-vous à un autre site, mon baratin est déjà assez long comme ça sans que je doive tout expliquer de A à Z.
Là encore notez ce que vous observez : la lampe s'allume ou ne s'allume pas, sa lumière faiblit ou non, et si oui, lentement, vite ou très très vite. Notez également la mesure qui s'affiche sur le multimètre : une ampoule de 5 watts en 12 volts a normalement une consommation de 0,41 ampère. Notez si cette consommation reste constante ou non, et comment elle évolue.
Nous appellerons ces mesures et observations "A 1 "
Maintenant laissez reposer la batterie encore 3 heures. Et procédez au même test que celui que vous avez effectué au début (test de tension).
Notez encore ces résultats. Nous appellerons ces mesures et observations "T 1 b"
Branchez maintenant un chargeur de batterie "classique", c'est à dire sans impulsion ni gadget. Mettez votre batterie en charge pendant une minute et pas plus. Débranchez, et laissez la batterie au repos pendant 24 heures, sans rien y faire.
Après ces 24 heures, recommencez les 3 séries de tests énoncées ci-dessus, et notez encore soigneusement les résultats.
Ces mesures et observations s'appelleront respectivement "T 2 a", "A 2" et "T 2 b"
La première difficulté va être d'interpréter ces résultats pour en tirer un diagnostic. De ce diagnostic dépendra la solution à mettre en oeuvre.
Comment utiliser les rubriques du diagnostic :
- certains points offrent le choix entre plusieurs possibilités : pour savoir laquelle choisir, vous devez vous référer à d'autres points du test, qui, eux, permettent de lever le doute ou d'éliminer une possibilité.
- d'autres points au contraire confirment une seule possibilité;
- n'oubliez pas que la batterie peut éventuellement avoir plusieurs problèmes (c'est d'ailleurs en général le cas sur les vieilles batteries), et c'est l'interprétation des rubriques du diagnostic qui vous amène à les identifier tous (mais c'est aussi ce qui rend difficile la compréhension des problèmes de batterie !)
Voici les points les plus importants, correspondant aux situations les plus fréquentes.
Rappelons d'abord qu'une batterie de 12 volts :
- comprend 6 ensembles d'éléments de charge, soit 6 trous de remplissage,
- doit être chargée à 13,2 volts (et oui !) pour accomplir correctement son rôle;
- peut éventuellement être chargée à 14,4 volts (voire 14,8) pour avoir une charge mieux résistante au froid appelée aussi "charge hiver";
- qu'elle voit sa tension décroître au fur et à mesure qu'elle se décharge.
Sur les voitures modernes, les régulateurs de tension sont souvent couplés à une petite sonde thermique mesurant la température de l'air ambiant.
En dessous d'un certain seuil, la batterie se charge automatiquement à 14,4 volts, sinon elle se charge à environ 13,5 volts. Cet équipement n'étant pas encore généralisé, divers modèles d'une même voiture ayant des alternateurs fonctionnant pourtant correctement peuvent donner des mesures différentes selon la saison...
Cas n°1 :
- "T1a" égale ou supérieure à 15 volts : batterie de 24 volts qui est défectueuse, ou bien batterie de 12 volts mise en surcharge par un passage sur chargeur 24 volts. Bien vérifier ce qui est inscrit sur la batterie, son nombre d'éléments et d'où elle provient...
Cas n°2
- "T1 a" égale ou supérieure à 14 volts, sans dépasser 15 volts : batterie en excellent état et bien chargée si "T1b", "T2a" et "T2b" révèlent sensiblement les mêmes observations et paramètres. Qui plus est, la batterie est en légère surcharge (charge d'hiver).
En revanche, si "T1b" est franchement différent de "T1a" (plus de 1% de différence), en même temps que "T2b" franchement différent de "T2a", cela indique une batterie récemment chargée en mode "hiver", mais qui n'en supporte plus très bien la charge. Dans ce cas, attendre 1 mois et recommencer les tests, sans toucher à la batterie pendant ce mois.
Cas n°3
- comme ci dessus, mais la tension dépasse 12 volts sans atteindre 14 volts : la batterie est en bon état, et chargée en mode normal. Si la tension est supérieure dans les 4 mesures à 13,2 volts, cela signifie que la charge est quasiment à son maximum. Plus elle est en dessous de ce seuil et se rapproche de 12 volts plus cela indique qu'elle est déchargée. En revanche si les tensions ne sont pas sensiblement uniformes dans les 4 mesures, cela indique là encore qu'il s'agit d'une batterie qui ne supporte plus très bien la charge. Et comme auparavant, attendre un mois pour recommencer les tests sans toucher à la batterie pendant ce temps.
Cas n°4
- comme ci dessus, mais la tension dépasse 10,80 volts sans atteindre 12 volts : batterie très déchargée, qui peut aussi être sulfatée
Cas n°5
- comme ci dessus, mais la tension excède 9,6 volts sans atteindre 10,80 volts : batterie extrèmement déchargée, qui peut aussi être sulfatée, et avoir en outre un élément défectueux ou en court circuit.
C'est le cas typique de la batterie qui "lâche brutalement" (on appelle ça généralement la "mort subite") : la batterie permet encore d'allumer quelques équipements simples, mais dès qu'on actionne le démarreur l'effort électrique demandé est si important que la batterie se met en court circuit et tout se coupe pour une ou plusieurs secondes.
Cas n°6
- comme ci dessus, mais la tension est très inférieure à 9,6 volts : plusieurs cas de figures sont possibles
* soit en fonction du voltage trouvé, plusieurs éléments sont défectueux ou en court circuit
* soit encore la batterie a été chargée en mode 6 volts (dans ce cas, T1a, T1b, T2a, T2b sont sensiblement identiques, même après 1 mois de repos, et elles affichent un voltage autour de 7,2 volts, tandis que les mesures A1 et A2 si elles sont faites avec une ampoule 6 volts se révèlent normales, et que la luminosité ne semble pas varier)
Cas n°7
- des mesures de tensions se révèlent illusoires : il existe une tension, mais elle est très faible (quelques centièmes ou au mieux dixièmes de volts) : la batterie est en court circuit interne, dû à un dépot de sulfates aux mauvais endroits (vérifier qu'il n'existe pas de trace de choc violent sur la batterie, car s'il y en a la batterie est probablement irrécupérable)
Cas n°8
- les tests ne révèlent absolument aucune tension (même pas l'ombre d'un quart de poil de millivolt...)
Outre un défaut interne, la batterie a probablement un encrassement complet par sulfatation, et est restée très longtemps sans servir (plusieurs années). En l'absence de trace de choc violent, il y a une chance sur 2 pour que la batterie soit à jeter , mais aussi 1 chance sur 2 de pouvoir la récupérer (c'était le cas de mes 6 volts pour traction avant).
C'est le cas le plus grave, et c'est celui dont nous décrirons plus loin et en premier le remède.
Dans tous les Cas
- lorsque les résultats des tests T1b et T2b sont très différents (plus de 1% de différence) des tests T1a et T2a, c'est la vitesse de "dégringolade" de la mesure qui indique l'insuffisance de capacité de charge : plus la vitesse est rapide, plus la capacité de tenir la charge est faible.
- lorsque la différence entre les mesures est supérieure à 1%, c'est l'ampleur de cette différence qui indique l'ampleur de la sulfatation à l'intérieur de la batterie et / ou l'ampleur du dégarnissage de plomb des grilles de contact.
- lorsque A1 varie fortement au cours de la mesure, et qu'il est en outre différent de A2 de plus de 1%, on a une indication claire de manque d'acidité : une partie importante du souffre de l'acide sulfurique s'est alliée à du plomb provenant des grilles, et du sulfate s'est déposé en grande quantité, probablement au fond de la batterie.
Voici maintenant la liste des remèdes possibles selon les causes :
Remède au cas n°8
1) déterminer si la batterie est récupérable.
- vider son électrolyte et le récupérer en le filtrant (utiliser le bas de femme comme filtre), vérifier sa qualité grâce au pèse-acide
- laver l'intérieur de la batterie à grande eau plusieurs fois en la remuant pour faire sortir le maximum de scories
- regarder le haut de ses éléments interne en mettant successivement sur chaque trou de remplissage une lumière puissante : si les éléments semblent n'avoir pas souffert, continuer.
- rincer la batterie avec de l'eau distillée (la laisser quelques jours avant de la vider).
- mettre dans chaque élément 3 centilitres de Solution A, et compléter avec l'acide original qu'on a filtré s'il était bon, ou l'acide correct d'une autre batterie mais qui est HS.
- mettre un chargeur classique pendant deux heures, puis remplacer ce chargeur par un chargeur intelligent réglé en position "impulsions", et laisser en charge 72 heures.
- débrancher le chargeur après 72 heures, laisser la batterie reposer pendant au moins 6 heures, puis effectuer une mesure de tension : si une tension (même infime) apparaît, la batterie a de bonnes chances d'être sauvée. S'il n'y a aucune tension, on arrête tout, et on jette la batterie en gardant quand même son mélange acide-edta qui pourra servir à tester une autre batterie semblant morte.
2) si la batterie a des chances d'être sauvée :
- revider la batterie et filtrer le mélange. Refaire un cycle de lavage intérieur à l'eau courante, puis un rinçage de 24h à l'eau distillée;
- vider la batterie, puis mettre dans chaque élément 1 centilitre de solution A et compléter avec l'électrolyte qu'on a filtré.
- mettre en charge sous impulsions pendant 72h
- mesurer la tension : s'il y a encore amélioration, renouveler le cycle filtrage/lavage/rinçage/rajout de solution A/mise en charge. Continuer ce cycle tant qu'il y a amélioration de la tension (l'amélioration doit être d'au moins 30% à chaque fois). Lorsque l'amélioration passe sous la barre des 20%, on est confronté à un choix : soit la batterie est arrivée à son maximum de récupération possible, soit le liquide ne parvient plus à dissoudre les sulfates parce qu'il en est saturé.
On récupère donc l'électrolyte et on le remplace par de l'électrolyte de bonne qualité, mais auparavant on aura empli chaque élément de 10 centilitres de solution A, avant de compléter avec de l'acide sulfurique. Après la mise en charge suivante et nouveau test de tension, on sait si l'electrolyte était en cause et si la batterie peut continuer à s'améliorer.
Pour info, mes batteries de traction avant ont nécessité plus de 20 cycles complets pour s'avérer correctes (acceptant même une charge de plus de 13,5 volts, ce qui m'a incité à arrêter le traitement). leur remise en état m'a donc coûté environ 1,5 litre de solution A et un litre d'acide sulfurique, une quinzaine de litres d'eau distillée et un peu de courant (soit au total moins de 15 euros dépensés pour les 2 batteries), mais, surtout, beaucoup de temps et de labeur... Les 2 batteries ont en revanche fait le bonheur d'un amateur de pièces originales pour vieilles citroêns pour 300 euros, ce qui fait pas cher payé le litre de sueur et l'heure de travail...
Si en cours de route malgré le changement d'electrolyte vous vous apercevez qu'il n'y a plus d'amélioration, n'insistez pas, la batterie aura atteint son seuil de "récupération". Selon la tension qu'elle affichera à ce moment vous saurez alors quoi en faire.
Par exemple, si votre batterie atteint 7,2 volts, et surtout que T1a, T1b, T2a et T2b sont à peu près comparables, vous aurez alors transformé une batterie 12 volts "morte" en batterie 6 volts de très forte puissance, qui peut par exemple servir à garder en charge une petite batterie moto, à alimenter un éclairage de sécurité basse tension... ou à faire fonctionner un vibromasseur à girafes...
Après ce divertissement, la suite des opérations et remèdes
- désulfatation
selon le degré de gravité de la sulfatation, une dose de 1,5 à 5 grammes d'EDTA par élément (soit de 3 à 10 centilitres de solution A) peut être nécessaire pour décoller les sulfates et replomber les grilles.
Utiliser en même temps le processus de charge avec impulsions, qui aide également à décoller et fractionner les plaques de sulfates.
Les sulfates collés sur différents éléments expliquent en grande partie pourquoi une batterie ne tient plus correctement la charge.
- court circuit interne
la plupart des courts circuits internes des batteries sont dûs à des accumulations de sulfates là où il n'en faudrait pas, ce qui peut en outre conduire à des déformations des conducteurs par surchauffe.
La seule solution, si le court circuit n'a pas créé de soudure (cas auquel la batterie est fichue), est d'éliminer les plaques de sulfate, et de ne pas chercher à replomber les grilles de charge par l'effet galvanoplastique.
Dans ce cas, il faut accompagner le désulfatage d'un lavage intérieur de la batterie, puis rinçage.
(après court circuit interne et avant entretien des batteries)
Nettoyage interne
Lorsque vous avez affaire à une batterie qui semble vraiment récupérable, vous devez compléter le nettoyage à grande eau par un nettoyage à la solution N.
pour ce faire, après avoir fini le lavage intérieur à grande eau, emplissez les éléments de solution N, puis laissez la batterie tranquille pendant 7 ou 8 jours dans un endroit aussi tiède que possible (par exemple un local chaufferie, ou bien à l'extérieur s'il y a du soleil et qu'il fait chaud), mais évitez absolument de la mettre au frais ou au froid.
Ceci va permettre de continuer à décoller et fractionner les sulfates contenus dans la batterie. Le lavage suivant n'en sera que meilleur.
Passé ce délai, vous referez un lavage à grande eau de la batterie, suivi d'un rinçage à l'eau distillée, avant de remettre de l'électrolyte.
L'entretien des batteries
Dans une batterie neuve, vous ajouterez 1/2 centilitre de solution A par élément (soit 5 millilitres).
Dans une batterie ayant quelques mois d'usage mais n'ayant jamais vu l'EDTA, mettez directement 1 centilitre par élément.
Dans une batterie ayant entre 2 et 5 ans d'âge n'ayant pas non plus connu l'EDTA, mettez 1 centilitres par élément et par année d'âge.
A partir de la 2ème année, procédez toutes les fins d'automne à une charge lente de votre batterie en utilisant le processus à impulsions. Et à partir de la 5ème année, vous faites ça 2 fois par an.
Faites un lavage intérieur complet de la batterie (puis rinçage) tous les 8 ans et changez son electrolyte à cette occasion, puis procédez comme si vous aviez installé une batterie neuve.
Une batterie neuve coorectement entretenue à l'EDTA et au traitement par impulsions n'aura jamais besoin d'une désulfatation et ne subira probablement pas de court circuit interne.
Pour mémoire, la technique de chélation des batteries (par emploi d'EDTA ou d'autres produits chélatants) est connue depuis près d'un siècle. En revanche, elle n'a commencé à se répandre que vers les années 60, avec les apparitions d'agents chélants moins onéreux à produire, comme l'EDTA.
Surtout utilisé dans des applications militaires ou dans des navires maritimes de luxe, l'EDTA nécessite toutefois un peu de formation pour être employé à bon escient. Ce qui fait que le grand public ne s'y intéresse pas, puisque ça semble complexe, et que ça demande en outre du travail.
J'ajouterais des précisions ayant travaille 37 ans dans un centre de traitements de déchets chimique dangereux (Tous les déchets possibles...)
L'EDTA est un complexant des métaux et il est TOXIQUE. D'ailleurs c'est précisément son pouvoir complexant qui le rend toxique: il arrache des métaux (oligoéléments) dans les cellules et elles meurent de ce fait.
LEs déchets qui contiennent de l'EDTA doivent être signalés: leur traitement est différent du simple Acide de Batterie.
Les précipités (sédiments) récupérés dans les batteries contiennent tous du plomb et doivent être signalés "Plomb" ou "Boues de Plomb" le chimiste qui triera comprendra.
Quant au procédé lui même je m'étonne de lire que seul le Sulfate de Plomb est sensible a l'EDTA et que les oxydes ne réagissent pas. Je n'ai pas vérifié alors je pense "pourquoi pas?"
L'EDTA qui n'a rien complexé est le plus toxique. ensuite quand il a complexé un métal la toxicite dépendra du métal. Au point de vue toxicité il faut voir que certains métaux se complexent plus "solidement" et qu'ils peuvent chasser un autre métal.
L'EDTA est difficilement biodégradable comme tous les biocides.
EMPLOYER UN MARQUEUR INDELEBILE NOIR POUR SIGNALER LES BIDONS (les autres couleurs tiennent moins bien, éviter surtout les étiquettes papier et l'impression jet d'encre.
JE pense que si on peut démonter les batteries en prévoyant un boitier (de récupération?) refermable (eventuellement par soudure) on doit pouvoir réussir plus vite et comprendre aussi tout de suite ce qui se passe.
Au départ les cellules sont des sortes de gaufres en plomb métal dont les alvéoles sont remplies d'un mélange de 2 oxydes de Plomb en proportion 75/25 et vice versa pour l'autre électrode. Quelle que soit l'usure de la batterie on trouvera encore des quantités substantielles du mélange. Donc avec suffisamment de vielles batteries on doit pouvoir en refaire des neuves. Le sulfate de plomb est blanc et insoluble les autres poudres ont une couleur différente.
L'acide de batterie est pratiquement inusable, si son titre a baissé il est encore possible de l'ajuster avec de l'acide concentré: opérations délicate et dangereuse (manipulation de vitriol). cela évite de remplacer complétement un électrolyte trop faible.
Rappelons que l'acide de batterie peut s'évaporer en se concentrant et donc faire des dégats plus ou moins important avec un certain délai necessaire a son évaporation: surtout sur les textiles ou le bois.
Pour en savoir plus....
Détection et réparation des pannes de jauge à essence :
http://users.skynet.be/la2cvmania/techjauge.htm
à suivre...