Nature Humaine (amocalypse)
Bateaux
Première version: 2007-05-09
Dernière version: 2016-09-01
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Les bateaux permettent de se déplacer sur l'eau, soit entre les continents, soit au sein d'un continent en remontant les fleuves.
L'homme a de tout temps utilisé ce moyen économique de se déplacer, que ce soit pour pêcher du poisson en haute mer, ou pour une route plus facile que marcher des semaines dans la jungle.
Je me concentrerais sur la méhari des mers, les micros dériveurs, qui permettent d'explorer les fleuves grâce à un tirant d'eau inférieur à 40 cm.
La dérive est la sorte d'aile verticale sous l'eau qui permet d'avoir un vent de côté et au bateau de continuer à avancer en ligne droite sans déraper par rapport à son axe longitudinal. Plus la dérive est profonde, plus le navire a une raideur à la toile, c'est à dire une faible propension à glisser sur le côté et donc à tenir son cap. De plus, une dérive basse, en mettant du poids en bas, permet d'abaisser le centre de gravité et donc de bénéficier d'un fort couple redresseur (l'effet culbuto quand le navire se couche sur le côté, le poids le redresse tout seul, peu de chances de chavirer), sans parler de la force hydrondynamique qui s'oppose à tout changement d'assiette du bateau, augmentant le confort. Dans le sens passer tête par dessus cul, c'est la longueur de flottaison qui va empêcher ce couple piqueur.
quillard : dérive fixe portant la majorité du poids du lest, voir relevable récemment mais peu pratique. Le quillard à une grande hauteur de tirant d'eau et ne peut passer partout.
dériveurs : la dérive se relève pour diminuer la hauteur de tirant d'eau, et ne contient qu'une masse secondaire du lest du bateau par rapport au lest de cale (si la dérive est trop lourde, le bateau devient instable une fois qu'elle est relevée).
dériveurs intégral : le fond est plat pour s'échouer sans béquilles d'échouage, il y a donc un lest important en fond de cale.
dériveur lesté : un aileron autour de la dérive relevable permet d'abaisser le centre gravité en mettant du lest dans cet aileron, le lest est donc moins important qu'un dériveur intégral (car plus bas, la distance sur le couple redresseur est le même) et cet aileron joue le rôle de minidérive, il est donc possible de naviguer sans trop déraper même dérive relevée. Par contre il faut des béquilles d'échouage pour ne pas concentré tous les efforts sur l'aileron lors des échouages.
Pour le couple de redressement, quillard a un couple de redressement plus important qui permet un "retour à la position normale" même dans un coup de gite de l'ordre de 110° voir plus si cockpit conçu pour que l'eau ne rentre pas dedans.
Un dériveur lesté ne peut guerre espérer plus de 100° au mieux, alors qu'un intégral sera de l'ordre de 90°.
Pour compenser ce handicap, la plupart des archis qui font des DI hauturiers prévoient un franc bord modéré assorti d'un roof volumineux, et de préférence haut, de façon à créer une poussée associée aux mouvements des éléments, déséquilibrant le bateau si jamais il venait à se mettre sur le toît...
... Hypothèse rendue assez rare par le fait qu'un DI dérive relevée "glisse" comme une savonnette sur les déferlantes, à la différence d'un quillard dont l'appendice fixe favorise l'effet croche-patte qui prélude à son retournement.
Pour ensuite, juste retour des choses, contribuer à tout remettre en place.
Pour le vent arrière, le spi asymétrique est le plus polyvalent question direction du vent, et le plus sécuritaire. Une chaussette replie la voile contre le mat, ce qui évite de l'affaler. Sur les bateaux modernes on va plus vite en grand largue que vent arrière. Le genaker est nutile vu le peu de fois où il sert.
Le micro challenger est le top des voiliers, construit depuis 1979, quelques modifs en 1998, mais il est toujours construit tel quel. Insubmersible grâce à sa mousse PU entre 2 panneaux de polyester fibre de verre, il est isolé thermiquement à l'intérieur. Le rapport espace intérieur/encombrement extérieur est un des meilleurs, il ne fait que 5,5 m de long ce qui le rends aisément transportable sur la route, ce qui le rends intéressant pour être stocké en hauteur le temps du passage des tsunamis.
Grâce à sa quille lesté il reste manoeuvrable même avec la quille relevée, tandis que son poids plume de 570 kg permet de l'échouer à plat sans dommages.
Plus cher que les monocoques (car plus récents), les trimarans tansportables (avec les flotteurs latéraux repliables) offrent plusieurs avantages sur les monocoques :
Plus léger, car les 2 flotteurs latéraux permettent d'appuyer sur l'eau, remplaçant le lest des monocoques. Leur tirant d'eau passe de 30 cm à 20 cm, leur poids de 600 à 490 kg (malgré l'ajout du poids des 2 flotteurs).
Les dérives relevables sur les flotteurs libèrent la cabine centrale, qui est plus habitable. Ils sont beachables (se poser sur la plage à la marée basse) comme les dériveurs intégraux.
Plus confortables car ils ont moins de roulis qu'un monocoque soumis aux vagues. Le trimaran reste plat comme un catamaran, et seules des vagues extrêmes peuvent le faire se retourner. Dans ces cas-là, pour le remettre à flot, le fait que les flotteurs soient repliables est un avantage, car a priori, ils ne peuvent pas être remis debout tout seuls.
à suivre...