Première version: 2010-03-06
Dernière version: 2018-04-05
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les feuilles sont comestibles en salades, la sève printanière fait une boisson très énergisante.
Parties comestibles : les feuilles crues peuvent se manger en salade, la sève peut servir à la fabrication d’un sirop, de vinaigre ou de vin, et l’écorce verte peut se manger bouillie ou crue.
Les feuilles se cueillent de mars à septembre.
Les feuilles de bouleau peuvent se manger en salade, seules ou avec du pissenlit, du cresson et du plantain lancéolé. Plus elles sont jeunes, meilleures elles sont. Les feuilles âgées sont amères, coriaces et ont un léger goût de moisi.
Tisane dépurative : faire infuser 5 feuilles fraîches ou 2 cuillères à café de feuilles séchées dans une tasse d’eau bouillante.
L’intensité du goût est fonction de la durée d’infusion.
La couche vert tendre ou jaune clair située directement sous l’écorce externe (qui est blanche ou brun rouge brillant) peut se consommer crue ou bouillie. Elle est très nourrissante et contient beaucoup de vitamine C ; toutefois, il faut vraiment avoir faim pour l’apprécier car elle est coriace, fibreuse et parfois amère.
Attention : la sève, inodore et ressemblant à du jus de pomme trouble, ne doit pas être bue pure.
C’est au printemps avant la feuillaison que la sève est la plus abondante. Elle se recueille ainsi : percer un trou de 1-2 cm de profondeur dans le tronc (40 à 60 cm au dessus du sol pour un meilleur rendement).
Outils pour percer :
Dans ce trou, introduire un tuyau, une paille ou un bout de roseau, dont le diamètre extérieur est légèrement supérieur au trou percé pour ne pas avoir de fuite (enfoncé légèrement en force).
Mettre un récipient sous l'extrémité libre du tuyau (on peut aussi percer le bouchon de la bouteille pour assurer l'étanchéité, que rien ne vienne tomber la journée où le système est laissé en place). On peut mettre des branchages autour pour éviter que le temps qu'on ne soit pas là, un animal vienne défaire le tuyau ou pisser sur les raccords.
On obtient entre 1⁄2 et 3 litres de sève par 24h.
Pour fabriquer un sirop, faire réduire la sève jusqu’à obtention de la consistance voulue. Un litre de sève, selon la qualité (teneur de sucre), peut fournir 5-15g (30g) de sirop de couleur miel et au léger goût de caramel.
Si on trouve un boulot aux branches basses, on pourra juste couper une des branches basses et faire couler la sève directement dans un récipient.
Tailler une fente au couteau dans l'écorce, placer le bout d'une corde (ou des fibres de ronces par exemple, ou même une branche à écroce lisse)) et enfoncer un coin de bois pour tenir la corde enfoncé dans la fente : par capilarité, la sève va suivre la corde, dont l'extrémité pendante est dans un récipient.
On peut aussi planter un clou sur 2 cm, l'enlever, mettre une paille, un récipient en dessous.
Une fois le prélèvement fini, on rentre en force une branche de bouleau pour finir le suintement, puis on coupe à ras pour qu'un gibier ne fasse pas tomber en se frottant. On peut mettre de l'argile pur si on n'a rien d'autre. Pas de terre qui va intriduire des parasites sous l'écorce.
Une fois récoltée, il faut la consommer dans la semaine (après elle fermente) ou alors la congeler dès la récolte.
Le vin de bouleau est obtenu à partir de la sève non diluée (ndlr : le processus de vinification dure de 4 à 6 semaines, un peu long pour le voyageur nature... nous ne le détaillons donc pas ici). Son goût est plutôt neutre, c’est une boisson très légère car pauvre en sucre (poids du moût environ 0,6° Baumé, sucre ~11 g/l, acide ~0,4 g/l). La sève de bouleau contient en moyenne 7g de sucre (mélange de fructose et de glucose). On peut augmenter la teneur de sucre en faisant réduire la sève de moitié.
à suivre...