Nature Humaine (amocalypse)
Nourriture>Cueillette>Comment cueillir ?
Première version: 2010-03-06
Dernière version: 2016-09-29
Sommaire de la page
L'automne aux mains pleines!
Les prunes et kiwi sont finis, les mûres et le raisin tirent sur la fin, les figues, les pommes et les poires commencent. Pour tout ces fruits, on mange ce qu'on peut frais (une petite partie de la récolte) et le reste on fait sécher/déshydrater (sauf les pommes et kiwi qui se conserves à la cave).
Les pommes de terre sont rentrées aussi à la cave.
Les mûres et les pêches qui tirent à leur fin seront mangées sur place puis faites en confiture, avec les feuilles de sureau noir (l'arbre, les fruits noirs pendent vers le sol).
Les noisettes tirent sur leur fin, les noix et chataîgnes vont arriver, on mange à satiété les fraîches et on fait sécher le reste de la récolte sur des claies.
Les champignons tout l'automne (on fait sécher ceux en trop), et les nèfles, kakis, cynorhodons et fruits d'aubépine aux premières gelées d'hiver, qui seront récolté puis laissé mûrir (il mûriront sur l'arbre avec un climat plus doux).
On mange les fruits secs en hiver (noisettes, noix, chataîgnes), avec les fruits séchés.
Au printemps ce sera les jeunes pousses de pin/sapin, de pissenlit et d'orties, de plantain, consoude et mauve qui nous régaleront, puis les cerises en juin.
Que demande le peuple! :)
Ne pas couper toutes les feuilles. Si on laisse la base, la feuille repousse. Si on ne prélève que la partie supérieure, couper au couteau pour laisser les racines qui régénèreront une nouvelle plante que l'on pourra remanger de nouveau. On ne cultive pas les plantes sauvages, mais on essaie au moins de favoriser les plantes comestibles au lieu de les tuer pour ne plus rien avoir derrière.
L'idéal est d'avoir un livre reprenant toutes les plantes comestibles, et qui note les risques de confondre avec d'autres plantes sauvages.
Avec un pendule, un radiesthésiste expérimenté peut demander si cette plante nous conviendra.
En dernier recours, on peut utiliser la méthode suivante pour toutes les plantes, sauf pour les champignons. En effet, par exemple avec le Cortinarius orellanus, champignon mortel, les symptômes n'apparaissent que 15 jours après (Merci à Jeanne Prézeau pour l'info).
Test à faire après 16h de jeun (évite que ce soit le truc qu'on a mangé avant qui nous rende malade). De même, on ne mangera rien d'autre au cours du test (on peut boire de l'eau pure, sans infusion).
Souvent, il n'y a qu'une seule partie de la plante qui n'est pas toxique (racine, feuilles, tige, fruits, etc.).
Il faut que la partie de la plante vous semble comestible (laissez parler votre instinct).
Vérifiez que la plante n’est pas trop vieille, ni piquée par les vers.
Sentez la plante en l’écrasant, si elle sent la pêche ou l’amande jetez-la, car elle contient de l’acide prussique, soit de l’acide oxalique. Les deux plus dangereux poisons provenant des plantes.
Etalez sur le dos de l'avant bras, au creux du coude et du poignet, écrasez la plante et appliquez un peu de son liquide sous une aisselle.
Si des rougeurs allergiques apparaissent au bout de 15 minutes, plante pas bonne.
Prenez un petit bout de 1,5 cm de diamètre, passez-le sur vos lèvres, puis le laisser en contact avec les lèvres.
Si rien ne se passe (sensations de brûlures, de picotement) au bout de 3 minutes, poser sur la langue et garder 15 minutes, puis mastiquer en faisant toucher contre le palais, poser contre la glotte. Faire ça lentement, en ressentant bien vos sensations, mâchez et goûtez le jus (sans avaler), toujours pendant 15 minutes.
Les sensations olfactives (odeurs dégagées par l'intérieur de la plante mélangées à la salive, qui repassent dans les cavités nasales lors de l'expiration par le nez) vont vous aider aussi à ressentir un toxique).
Avalez le morceau si vous ne ressentez pas d'irritation ou autre sensation bizarre.
Si aucun signe d’amertume ne survient, attendez 8 heures (faites donc le test le soir), si vous ne constatez rien de nouveau (Crampes, brûlures fièvres, nausée, auxquels cas il vous faudra essayer de vomir, puis boire beaucoup d'eau), c’est que la plante est probablement comestible. Idéalement, il faudrait attendre 2 semaines avant de reprendre de cette plante, en quantités progressivement de plus en plus importante et s'arrêter en cas de problèmes. Pour info, il faut 35 g du champignon le plus mortel en France pour mourir, ce qui fait quand même une bonne marge si on ne prends que quelques grammes.
Manger 50 g de la plante, préparée de la même façon que la première fois, puis attendre de nouveau 8h.
A noter que certains végétaux ne se révèlent toxiques qu'à la longue ou en grande quantité, veillez à varier et ne pas s'empiffrer de végétaux inconnus.
Les plantes ne pouvant pas s'enfuir, elles ont du développer plusieurs systèmes pour empêcher que les herbivores les mange complètement. Notamment la fabrication de substances toxiques. Ces composés sont fabriqués généralement dans le tronc où les racines, mais aussi dans certains cas directement dans les feuilles. La production se fait en quelques minutes, et infeste la plante pendant plusieurs heures après.
Connaissant cela, ll faut directement couper à la base de la partie de la plante qu'on veut récupérer, pour rendre inactive cette partie et empêcher que des substances venant du reste de la plante ne viennent l'infester.
Les plantes savent, par télépathie ou émissions de phéromones, quand une de leurs congénères se fait attaquer. Elles déclenchent toutes, dans un rayon de 8 m autour de l'attaque, la productio de toxines.
Il faut couper vite tout ce qu'on a a récupérer dans une petite zone géographique, puis au bout de 3 à 10 minutes se déplacer à plus de 8 m. Il faut plusieurs heures pour que les composés retombent dans la plante, on pourra y repasser le lendemain (en évitant les ramassages répétitifs, les plante sont vite fait de s'habituer : si vous passez tous les jours à 10h du matin, au bout de 3 jours elles activeront les toxines à 9h45).
En faisant bouillir dans l’eau pendant environ 1 heure, changez l’eau de cuisson (2 fois), l’amertume, les tanins et les toxiques de certaines plantes partent avec l’eau.
Autre conseils : Pour casser l'amertume, souvent on fait blanchir, puis on jette l'eau, et on recommence plusieurs fois en changeant l'eau plusieurs fois. Ce qui est très mauvais pour les vitamines et les minéraux. Donc attention aux plantes qu'on choisit.
à chaque légume correspond un temps de blanchiment précis :
Prenez une grande marmite à couvercle et faites bouillir une grande quantité d’eau : 5L d’eau non salée (soit 20 tasses) par 100g de légumes, ou 10L s’il s’agit de légumes-feuilles (comme les choux).
Lavez et parez vos légumes : brossez les légumes sans les éplucher s’ils sont bio, ou épluchez-les soigneusement, enlevez toutes les parties inutiles telles que les tiges et les queues.
Déposez-les dans un panier métallique et plongez-les dans l’eau bouillante. Laissez la marmite à feu vif, couvrez et respectez le temps de blanchiment : pour cela suivez le tableau ci-dessous…
Temps de blanchiment pour les légumes
Légume Préparation Blanchiment
Ail Enlever la peau extérieure. Ne pas blanchir.
ArtichautEnlever les feuilles abîmées.4 minutes.
AspergeEnlever les écailles et les parties ligneuses. Couper en morceaux de même longueur. De 2 à 4 minutes selon la taille.
Bette à cardeRetirer les tiges et blanchir les feuilles.2 minutes.
Betterave Conserver la racine et une tige de 2,5cm et enlever les fanes. Ne pas blanchir, cuire à l’eau bouillante jusqu’à ce que la betterave soit tendre avant de congeler.
Brocoli Enlever les tiges ligneuses et parer. Couper en bouquets. De 3 à 4 minutes en fonction de la taille.
Carotte Enlever les queues et brosser ou éplucher. Couper les grosses carottes. Coupées : 3 minutes. Entières : 5 minutes.
Céleri Couper les extrémités. Couper des tranches de 2,5cm. 3 minutes.
Champignon Couper en tranches de 1cm. Ne pas blanchir.
Chou-fleur Tremper dans de l’eau salée. Couper en bouquets. 3 minutes.
Choux Enlever les feuilles extérieures et le coeur. Couper en pointes ou râper. Pointes : 2 minutes. Râpé : 1 minute.
Choux de Bruxelles Enlever les tiges et les feuilles extérieures. De 3 à 5 minutes selon la taille.
Citrouille, courges Ouvrir et égrainer. Couper en gros morceaux. Ne pas blanchir.
Courgette Couper en tranches de 1cm. 2 minutes.
Crosse de fougère Laisser entières. 2 minutes.
Epinard, collards, borécoles, germes de moutarde Bien laver, enlever les parties dures et abîmées. Séparer les feuilles des tiges. 2 minutes, sauf collards (3 minutes).
FenouilEnlever les feuilles abîmées. Hacher les extrémités.3 minutes.
Fines herbes Hacher. Ne pas blanchir.
Haricots verts ou jaunes Enlever les extrémités. Couper éventuellement. Coupés : 3 minutes. Entiers : 4 minutes.
Maïs, en grains Éplucher, ne garder que les grains. 4 minutes.
Maïs, en épis Eplucher et enlever la barbe. Couper en morceaux de même longueur. De 7 à 11 minutes selon la taille.
Oignons Enlever la pelure, les racines et les tiges. Ne pas blanchir.
Panais Enlever les tiges et les racines. Couper en bâtonnets de 2,5cm ou en tranches de 1cm. 1 minute.
Petits pois Ecosser. 2 minutes.
PoireauEnlever les feuilles abîmées, couper les extrémités.Ne pas blanchir.
Poivrons (verts ou rouges) Enlever la queue et la fleur. Ne pas blanchir.
Pommes de terre (purée) En portions. Ne pas blanchir.
Rutabagas ou navets Peler, couper en dés. 2 minutes (sauf purée).
Tomates Selon usage. Ne pas blanchir.
TopinambourÉplucher grossièrement.De 4 à 5 minutes selon la taille.
Verdures de betteraves Garder des feuilles jaunes et tendres. 2 minutes.
à suivre...