Le Projet Méhari d'Arnaud Meunier
Première version: 01/07/2011
Dernière version: 2011-07-03
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Avant de partir je change les 4 plaquettes de frein de la méhari suite au problème rencontré dans la descente des gorges du Tarn, pas le temps de faire une purge le freinage restera moelleux mais suffisant, puis arrivée au camping à minuit après 8 h de route (on s'améliore, avant c'était plutôt vers 2 h du mat), à partir de Bayonne ça caillait bien, mais pour quelques kilomètres on n'a pas redressé le pare-brise. Mais ils annoncent la canicule pour les jours à venir, et le fait de savoir qu'on arrive, qu'on va revoir les copains et que le café chaud nous attends nous réchauffe le coeur.
Juste le temps de voir se finir le concours de ping pong. L'ambiance est déjà au top.
Dans le sac d'accueil, un super cadeau du pocoloco, une tasse plastique à l'effigie du club, qui deviendra notre nouveau quart. Nous écrivons dessus nos pseudos à la fois en français et en basque.
Les deuches garées devant la ferme pour la dégustation de produits laitiers, il est 10 h.
Quand on arrive, ça a déjà commencé depuis longtemps, l'inconvénient d'être en fin de convoi et de papoter à tort et à travers!
Petit tour pour faire les courses de midi, nous rencontrons sur le parking de la Benta pleins de 2cv jaunes, qui sont à louer dans le coin, un principe de plus en plus répandu.
Belle de loin mais loin d'être belle...
Après avoir mangé l'onglet à midi au barbeque, nous décollons heureusement à 14 h heure deuchiste (soit 14h30 ce qui nous laisse le temps de finir de cuire la viande et de la déguster) pour une destination surprise. Nous embarquons un jeune couple pour une découverte des joies du plein air.
Des 2cv croque maïs se sont laissées distancées par le convoi et nous arrête au milieu de nulle part. J'en profite pour ne pas empiéter sur la route en me garant. On nous dit de partir à pied, mais nous trouvons ça louche et la passagère de la méhari appelle son père qui lui confirme qu'il faut bien monter encore 2 kilomètres. Nous repartons et rejoignons le groupe au village de Sare, pour une visite des fameuses grottes.
Quand ces 2 là se mettent à boire de l'eau c'est qu'on dépasse les 40°C! La canicule est bien là.
Dans les grottes de Sare, on voit déjà la 2cv des sorcières.
Les sorcières assaille les troupe de deuchiste pour leur faire sucer des crapauds et salamandres qui mijotent dans un liquide non identifié (on peut juste affirmer avec certitude qu'il y a de l'alcool et des patxarans).
Avec Fleur on découvre une faille débouchant sur un couloir qui nous amène un moment dans les entrailles de la terre, éclairés par le portable. Au bout d'un moment on voit que ça continu encore longtemps, donc demi-tour, déjà qu'on est à la bourre.
Le village de Sare, avec la fenaison.
Tout le monde est déjà parti, on nous annonce qu'il ne reste plus qu'une méhari dans le champ et 2 jeunes en train de rotir au soleil.
En effet. Les 2 jeunes commencaient à s'impatienter et remontaient vers le village.
C'est bien la canicule et le ruisseau de montagne assez froid se supporte très bien. On y restera plus d'une heure avec Cyril et Yoyo à boire des bières. Le chien de Michel est tétanisé par son premier bain mais y reviendra de lui même pendant tout le week-end.
Pour l'instant la profondeur est faible, mais après construction d'un barrage ils vont se faire une bonne petite piscine.
Un groupe de deuchistes arrive en fin d'après midi, au début ils me disent qu'ils viennent de St Etienne je pense plus à St ETienne de Baïgorry qui est à quelques kilomètres, mais en fait non ils viennent bien de St Etienne dans la Loire et ont mis 2 jours pour venir! Il s'agit de Le Bandit (avec la méhari et la dragon) et de sa troupe.
Puis c'est le moment de l'apéro, tout le campement se transforme en hôpital, thème des déguisements cette année.
Cette année c'est un animateur de soirée qui vient, il n'hésite pas à prendre sa guitare pour mettre l'ambiance avec les chansons du sud ouest.
Le repas du soir s'annonce, chacun prends ses places.
La tombola en milieu de soirée, c'est vrai que ça coupe un peu mais l'ambiance reste festive, avec une animation très drôle de Jean-Claude qui assure le spectacle.
De nombreux lots super intéressants comme des allumages électroniques de chez Cassis, des blocs de verre TPV avec des 2cv gravées dedans, des jambons, etc.
TTomas qui fait la vaisselle comme annoncé sur le forum "Mais c'est moi l'homme, hein!".
La voiture de Péno est couverte des prospectus du MCC, comme quoi la pub ça marche bien, je ne savais pas qu'ils refaisaient une nouvelle 2cv à leur sauce, ça change des azur qui commencent à dater.
Rassemblement sur la place de Sare, pour la remise des trophées.
Yoyo reçoit sont trophée pour je ne sais plus quoi!
La voiture de Cerise est redécorée par les bordelais.
Toute l'après midi nous glandons dans le ruisseau, puis en fin de journée, Jean Claude m'ayant parlé de pistes sympathiques (mais pas trop dures, vous voyez, ça reste du niveau des baroudeurs!) nous roulons une trentaine de kilomètres dans les environs. Nous rencontrons dès le début un gros cochon sauvage (pas un sanglier), puis des moutons en estive, puis enfin une mère cheval et son poulain.
Nous arrêtons la méhari sur la frontière espagnole.
Une tour palombière, ici ils montent au sommet des tours, et jettent des "éperviers" (bâtons de bois) sur un vol de palombe pour les garder en fond de combe, et au col il y a un filet tendu où elles se prennent dedans. Pour les rares qui arrivent à s'échapper, des chasseurs sont cachés derrière et achèvent les survivantes! Ca fait un peu "tuez les toutes dieu reconnaîtra les siens".
Soirée blagues au campement avec un super repas offert par le pocoloco.
Démontage du barnum.
Départ pour la balade.
Juste après la Benta Litxeria, la suite de la piste que nous avons fait la veille, toujours sur les crêtes formant frontière.
Paysage typiquement basque.
La belle et la bête.
Nous avançons à un train de sénateur, et encore certains (bizarrement ceux qui ont les deuches les plus brillantes) ont du mal. Michel passe systématiquement au plus profond des trous, il suffit de faire comme avec Rantanplan, de passer à l'opposé pour que rien ne touche.
La par exemple on a suivi Rantanplan, et ça va toucher.
La rhune en arrière plan, ça serait sympa si on avait l'autorisation de monter là haut pour une expo de 2cv!
Douces commandes de méhari qui permettent de conduire pied nus!
Les chêne du coin sont superbes, avec des formes torturées.
Le soleil, les branchages et la poussière.
Arrivée au parking du restaurant, il y avait une épave d'AZ qui attends de couler des jours meilleurs.
Il y avait même une épave de méhari, mais il ne restait plus grand chose de récupérable.
C'est beau une ami8 les portes ouvertes, ça sent bon les picnics en famille des années 70 au bord des nationales!
Nous ferons une bonne paella au restau, puis retour au bercail à 16 h pour la plupart. Juste le temps de remercier tous les pocoloco et leur organisation ENORME qui déchire, des animations super chiadées, les démarches pour les grottes, les déguisements, un planning rempli ras la gueule qui laisse le temps au farniente, des sponsors au top, leur bonne humeur malgré la fatigue et un équipage grincheux, bref ils se plient en 4 pour nous sortir une concentre toujours meilleure d'année en année, même si le niveau est à chaque fois plus haut. Encore bravo à tous!
Sur Bayonne tout est bouché, en plus en plein caniard sans le dais l'ombre manque un peu. Une méhari ça refroidit mais à condition de rouler un minimum! Du coup comme l'année dernière en ami8 j'aurais eu chaud!
Et un tour de compteur de plus, ça faisait depuis avril 2009 qu'elle ne m'en avait pas fait un (2 ans), comme quoi la méhari ne roule pratiquement plus, toujours en attente de trouver la solution du train avant qui me bouffe les pneus.
Arrivée à la maison à 23h30, après le caniard toute la journée un peu de fraîcheur fait du bien.
Et c'est la fin des 4 semaines d'affilée avec une concentre par semaine, ça fait du bien quand ça s'arrête!
Rendez-vous à Salbris à la fin du mois!