Le Projet Méhari d'Arnaud Meunier
Première version:
05/09/2010
Dernière version: 2010-12-14
4 ans après notre Mouclade infernale, nous
remettons ça. L'ambiance si sympathique de 2006 n'y est plus vraiment,
est-ce dû à l'éclatement entre-temps du club en 2 fractions et
d'objectifs différents?
Mais le coin est toujours aussi joli et les
copains sont là pour foutre l'ambiance!
Arrivés le
vendredi soir au camping, on attaque la tournée des groupes 2cv, on
vide le jerricane de punch, avant de se faire virer par des vigiles
qui nous rappelle que le camping n'a pas de coin réservé aux
deuchistes, et qu'à 2 h du mat on ferme sa gueule et on va se
coucher. On résiste un peu pour se coucher après 3 h, au moment du
dernier rappel...
Dans la tente pliante de Cédric, ça brasse
tellement avec le vent très fort qu'il m'est impossible de
m'endormir avant 5h30. A 6h15 la petite se réveille et réclame son
bibi...
Le samedi matin au parking.
à
14 h départ pour la balade dans les environs, paysages
superbes.
le
canal du midi avec une ancienne péniche restaurée et transformée
en habitation.
Arrêt
autour d'un lac pour l'apéro et la pause discute.
Malheureusement
il reste encore des cons sur terre, 5 incendies en 3 jours au moment
où le vent est le plus fort, c'est pas naturel.
Retour au
parking, où nous retrouvons les parents de Choléra et ZutAlors,
ainsi que Zut et Néné qui sont tous arrivés trop tard pour le
début de la balade.
Des
tahitiennes en méhari qui foutent le feu!
Le soir grillades
sur la plage à partir de 21h, chacun apporte sa viande à griller
autour d'un barbecue géant creusé dans le sable.
En y allant je
réussis à planter la méhari dans la vase, ce qui nous fera bien
rigoler. 3 bras et un dégonflage de pneus suffiront à la sortir de
ce mauvais pas.
A 23h, feu d'artifice à Gruissan, bien
visible.
Quelques tours de méhari sur la plage, Just-Zette nous
donne envie en se baignant dans la mer gelée, avec tacatac nous nous
y risquons aussi histoire de pas passer pour des tapettes, mais nager
dans le reflet de la lune sur l'eau c'est magique, tant pis pour le
froid!
A 23h30, on rentre au camping avant qu'ils ferment les
portes du camping.
Ceux qui sont resté sur la plage se font
emmerder à 3 h du mat par un petit con qui frappe gratuitement au
visage à coup de manivelle 2 deuchistes, il visait la tempe et en
frappe un à terre, bref, on est passé à côté du drame et ça
plombe l'ambiance fortement, surtout pour ceux concernés.
Le
lendemain matin, petite réparation de l'Azu de Bob, son fils de 2
ans ayant réussi à mettre le contact puis à retirer la clé, le
neiman est mort.
Du coup on loupe le départ de la balade du
dimanche matin.
On rejoint alors la plage avec Cédric, qui est
resté malgré 5 points de sutures sur le crâne.
Retour
à la plage, histoire de prendre quelques belles photos.
Petit
cafouillage ensuite, certains membres de l'organisation indiquant le
lieu de la Mouclade à l'entrée de la plage, d'autres l'indiquant
plus loin, du coup comme une majorité de deuchistes continue elle se
fera plus loin, dans le vent de sable. En y allant, Bob casse
l'essieu de sa remorque, heureusement une méhari c'est
fantastique.
Une
partie des deuchistes retourne à l'entrée de la plage, au vu du
sable dans les yeux, renonçant à la mouclade.
Un apéro
offert précède les moules.
Les
tahitiennes sont plus nombreuses, avec une autre méhari.
Les
ceps de vigne qui ont servis à la mouclade.
Nous en profitons
pour nous baigner, bien que le vent qui s'est levé de nouveau ce
matin refroidit toujours autant la mer.
La scoumoune continue,
avec Alain d'Agen qui s'aperçoit que le pneu arrière gauche, un
Michelin neuf, est dégonflé (valve de chambre à air percée, mais
on le saura que le lendemain).
La deuche est montée sur cric
rouleur, le pneu est déposé, celui de secours est placé sur les
tocs, et paf, le cric dérape dans le sable, la roue de se met en
travers et c'est l'aile de l'AZAM qui tient tout le poids de la
caisse (très lourde avec tous les outils professionnels d'Alain qui
doit aller le lendemain à Grenoble sur un chantier). Mais l'aile
tient bon, permettant de mettre le cric de la méhari en soutien.
Ce
qui vaudra cette très belle photo de la méhari :
Un
peu moins top quand au bout d'une heure on récupère le cric, le
moteur est criblé de sable!
Une heure, car on s'aperçoit que
la roue en se mettant de travers à cassé net la tubulure de
freinage. On la bouche avec une vis plaquo entourée de teflon.
3
qui bossent, 2 qui regardent, on se croirait à la DDE!
Grâce
à la liste d'entraide et au forum 2 pattes, en 2 h nous savons où
aller le lendemain pour réparer l'azam et la remorque de l'Azu, du
coup nous finissons tranquillou la soirée autour d'un pack de
bière.
Le
lundi matin, départ d'un deuchiste qui est venu de Salbris! Avec
autant de distances à parcourir, le plateau est
indispensable...
Le
lundi matin, Alain trouve un spécialiste de l'hydraulique Citroën à
Gruissan qui refabrique carrément toute la canalisation arrière,
nous réparons l'Azam entourés de DS.
Enfin
une concentre 2cv où ma méhari ne fait pas tâche et se fond dans
le paysage!
Nous sommes chez 2cv Chérie, qui nous ressoude en
moins d'une heure l'essieu de la remorque, permettant à Bob de
ramener à Bordeaux tout son chargement.
Ensuite nous
avons passé une semaine de vacances dans les PO comme ils disent
là-bas.
Difficile
d'avoir une voiture symbolisant mieux les vacances.
Les
chateaux cathares.
L'ermitage
de Força Real, panorama à 360 °.
Au retour, on nous indique
une carrosserie complète de méhari, changée par une neuve, qui va
partir incessamment sous peu à la benne.
La femme nous accueille
avec un grand sourire (enfin on va être débarrassé de ce tas de
merdes!), et même si au début on est pas trop sûr que tout va
rentrer finalement ça le fait. Le plus long étant de discuter
2 cv autour d'un verre de carthagène et de voir les merveilles dans
le garage!
A
noter le moyen astucieux d'emporter un capot supplémentaire en le
plaçant sur celui d'origine et en utilisant les lanières du capot
additionnel à l'avant, un tendeur pour l'arrière.
Les crochets
de fixation sur les côtés de la méharis sont tous simplement
géniaux, pratiques, légers et résistants. Les sangles orange ont
été achetées en promo juste avant.
Le
plastique c'est super flexible, heureusement qu'on a pu se servir de
la ridelle en bois comme planche support sous la bassine. Mais il y a
quand même du balan à l'arrière. On n'a pensé à mettre un
triangle qu'une fois en route, le triangle étant sous
l'amoncellement de plastique. Mais les feux marchaient bien et
finalement pas de problèmes pour les plus de 300 kms de retour.