Le Projet Méhari d'Arnaud Meunier

Première version: 29/06/2010
Dernière version: 2010-06-29

Aventures
4ème Pocoloco 2010 - St Etienne de Baïgorry


Vendredi 25 juin

Début du voyage sans souci, j'en profite pour livrer une boite de vitesse qui aura fait Agen-Font Romeu-Cahors en 4 ans.

Les soucis mécaniques attaquent quand je récupère Fleur...
Au sortir d'Agen, au moment d'attaquer la campagne, sur un stop je ressens une impression bizarre dans la pédale de frein. Deuxième freinage, c'est le plancher qui fait butée pédale. Ouhla! Ca freine un résidu de freinage mais j'essaye d'économiser donc je tire le frein à main pour m'arrêter sur un parking, finalement il est mal réglé et freine que dalle, bon, on utilise le pied. Vérification du niveau de LHM, vide comme un verre d'ivrogne. Pourtant j'ai vérifié il y a encore un mois depuis un an elle m'a jamais rien bouffée. Pas de fuites apparentes.
Demi tour, il est 19h30 on trouve un supermarché ouvert, j'achète le bidon d'1 l au cas où il faille refaire régulièrement le niveau, je rempli le bocal (trop haut d'ailleurs), Fleur appui plusieurs fois sur le frein, une bulle qui sort, ça fera office de purge...
Après plusieurs freinages (2 minutes, m'en fous c'est pas moi qui pompait, je vérifiais juste que ça descendait pas, tranquille!) on repart.
Quelques kms après, je m'arrête pour vérifier, rien n'est descendu. Par contre je vois qu'une des plaquettes à son métal sur le disque, super, je crois avoir trouvé, la garniture s'est barrée et du coup le piston en allant à fond à absorbé tout le LHM. Sauf que non, la garniture est toujours là, certes on parle de quelques dixièmes, mais elle n'est pas partie d'un coup, et le piston n'est pas grippé vu qu'il s'enfonce à la main à l'aise... ne serait-ce que ce compartiment moteur surchauffé par les 39 °C annoncés par les thermomètres au bords des routes, et le refroidissement inexistant du compartiment moteur de l'ami8. Tout est brûlant, y compris la plaquette.
Chose étrange, j'avais pensé que le liquide en excès déborderait du maître cylindre en repoussant le piston, mais il n'a pas bougé. Magie !? Une bonne purge ne serait peut-être pas de trop.

Bref, nous voilà reparti, nous pique-niquons un peu plus loin en sortant tables et chaises, l'attirail typique du beauf des années 70.


Nettoyage du cambouis sur les mains à la vichy célestin brûlante (ça marche bien d'ailleurs), quand on a oublié la bouteille d'eau du robinet...
Le long des chênes nous trouverons 4 cèpes, 2 un trop véreux et 2 bons que nous emportons.

Samedi 26 juin

Nous arrivons au camping à 0h30, chaque année on s'améliore!
Évidemment tout le monde est surpris de ne pas me voir en méhari, déjà qu'on est liquéfié par 10 h de route et de réparations dans un caniard de plomb dans une voiture bien fermée qui était surtout prévue pour l'hiver...

Là on se rend compte que la rencontre va souffrir d'un ennemi imprévu. Certes la pluie redoutée n'est pas venue, ni les orages, mais si 2 jours plus tôt on avait encore 6°C le matin là il faisait 35 °C à l'ombre d'un coup, le choc thermique met tout le monde dans une petite torpeur. Nous nous couchons quand même assez tard.

Le lendemain les bordelais nous réveillent à 7 h, en se couchant s'était tranquille j'ai pensé que les bouchons d'oreilles étaient superflus, sans penser aux vieux qui étaient déjà couchés quand on est arrivé.


La montée dans les fougères ressemblant à des arbres tellement elles sont hautes, on voit plus les 2 cv!


Une fois au sommet, les deuchistes commencent à prendre possession du terrain de pique nique.


C'est encore plus le bordel.


Le paysage de là où nous avons mangé. Le chemin redescend sur St Jean Pied de Port au milieu des vignes, il était bien tentant mais le club n'a pas eu les autorisations nécessaires! Dommage!



Ça y est, au bout de 40 minutes d'apér.. euh, d'attente, nous avons accès aux barbecues. Cyril est joueur et essaie de faire cuire les cèpes comme ça. Finalement le petit s'avèrera excellent, et le gros bien coulant mais bon quand même. C'est sûr qu'une omelette c'est mieux que mangé avec des merguez!, mais c'était bon quand même.
Malgré les invitations, personne n'a tenté le coup, et finalement pas de problèmes!




Au moment de faire la jonction avec la grande route ça bouchonne un peu.
Sur le plat, une 2cv est en panne. Les femmes veulent appeler un remorqueur, le gars comprends pas, la peinture est pourtant neuve, finalement deuchix (à peu près, je retrouve plus le nom ce soir!) et "celui qui a l'acadiane de raid avec la face d'ami8" (là aussi j'ai bouffé son nom!) trouverons la panne (une sortie de réservoir encrassée) et la solution (un bidon d'essence sur la banane de pare-choc avec du fil de fer et une durit qui rejoint le bas de la pompe). A part eux personne n'y croit vraiment, et les propriétaires sont tous surpris de pouvoir rentrer chez eux!
En essayant de participer, je souffle dans le bidon (bizarrement personne n'est jamais trop chaud pour aspirer ou sortir les durits pleines d'essence qui coulent sur le bras, on hésite toujours un peu en espérant qu'un autre soit plus rapide! mais jusqu'ici j'avais été celui qui attend, faut bien relayer un peu) et un doigt mal ajusté autour de l'orifice me renvoi la pression avec l'essence qui gicle dans le nez et remonte jusqu'au yeux... Hum, j'ai connu plus agréable! La mécanique ça me plairait bien s'il n'y avait pas l'huile, la graisse et l'essence!

Puis nous rejoignons la prochaine visite, des fouilles sur des termes romains.


Ah! Ça fait plaisir de voir un tel empressement à visiter le musée des fouilles archéologiques de vestiges romains! Euh, en fait c'est surtout que le soleil n'est pas trop notre ami là, et que dedans il y a de l'ombre et c'est frais.



Bon, ils ont pas voulu qu'on reste au frais à l'intérieur, il a fallu choisir des activités dehors. Soit fouiller dans un tas de sable qui avec le soleil et la chaleur se transformait en désert du ténéré, soit aller à l'ombre sur les "vraies" fouilles. Nous opterons pour la deuxième solution.


Les courageux qui ont opté pour l'activité château de sable en plein désert. On remarquera qu'il y en a pas beaucoup qui bossent!


20 minutes après les chercheurs de trésor ont abandonnés (ou alors ils avaient déjà trouvés les trésors, il parait qu'il y avait un volant moteur de char de cirque romain).
Tiens, je remarque que normalement j'aurais bien fait ce genre de déconnade, mais surement l'oubli de crème solaire et l'absence de chapeau ou de casquette m'ont "refroidi".


Au retour on s'arrête à St Jean Pied de Port, mais personne ne nous suivra dès lors que ça commence à grimper.
Déception, le petit escalier très dangereux qui redescend à pic est fermé!

Ensuite c'est l'apéro offert par le club, une sangria super bonne, et le thème des déguisements était cette année le jardin.





















Les jeux en bois attirants petits et grands.

Après il y avait d'autres jeux en dur, genre balançoire, je me suis incrusté au milieu des gamins, c'est là qu'un des gosses me sort, sans mesquinerie aucune, "Eh monsieur, ça vous rappelle votre jeunesse?" Mhmmm! en plus ils ont pas tort, mes 6 ans commencent à être vraiment loin! Mais je me suis bien vengé, c'est moi qui suis allé le plus haut à la balançoire, Na! Et encore, j'ai dû m'arrêter parce le support en bois gémissait à chaque passage, normalement c'est limité à 30 kg, pas à 60!
Après, un petit concours de roue et de poirier sur l'herbe, là aussi ça devait être il y a 10 ans la dernière fois, mais je me démerde encore pas trop mal!

Aller, après ce petit retour revigorant en enfance, faut prendre des forces, et les basques du pocoloco ne lésinent pas sur les moyens!


Le début du repas. Christophe fait l'animation, et le super appareil photo de pro de Péno est dérobé pour prendre quelques photos de cul. On les aura dans 2cv mag?

Dès les 2 saucissons de l'entrée, j'ai déjà plus faim (faut dire qu'on a bien mangé à midi).
Ça n'empêchera pas de déguster 2 chorisos supplémentaires, des oeufs et ??? trou de mémoire.
Je pensais que c'était fini, mais c'était que l'entrée. Viennent ensuite le porcelet aux haricots en grain.
Le porcelet était vraiment délicieux, nous nous sommes explosés la panse car nous ne pouvions refusé d'entre prendre un nouveau à chaque passage (et ils furent nombreux), mais c'était pure gourmandise.

Finalement je me suis retrouvé encore avec 2 fromages de brebis (les voisins n'en pouvaient plus) puis avec 3 gâteaux basques, c'était pas sérieux mais le gâteau basque c'est un de mes pêché mignon.

Dimanche 27 juin

Puis ensuite la soirée attaque, mais à 1h30 il y a un peu d'abus d'alcool et même si c'est vraiment très tôt, nous irons nous coucher, avec les bouchons d'oreille cette fois-ci, qui m'amèneront jusqu'à ... 8 h (le problème c'est que la voisine dans la tente n'en prends pas...).


Départ pour la remise des prix. Nous assisteront à un match de rebond de pelote basque.


Un petit discours du maire Thiomas, qui annonce un budget augmenté pour le club 2cv. Malheureusement c'est pas le vrai maire!


La remise des trophée, Neptune le meilleur participant!


Les mémères du club toujours aussi belles.


Aller, tant qu'on y est dans les mémères, cette superbe Azu dénichée par Cracotte, protégée à l'huile de lin.


Le pique nique du midi, tranquille, farniente, un peu de l'italie!
Deudeuche2B est revenu cette année, mais pas en AZU, du coup il ne nous a pas refait le coup du moteur explosé qu'il faut changer en cours de concentre!


C'est dommage cette ambiance de prolétariat qui casse la convivialité, il faudrait que les prochaines se déroulent dans un restau 5 étoiles, ça serait plus sympathique quand même, tout le monde engoncé dans un noeud pap avec le balais dans le c.l à siroter du champagne!

Ensuite la montée à la Ventas en convoi, Neptune en profite pour me narguer avec l'azam décapoté, j'essaie de conduire l'ami8 portière ouverte en sortant un petit peu la tête mais c'est fossé direct, la méhari me manque toujours autant!

Dernier papotages puis retour au bercail, heureusement au retour il n'y a que 5 h de route vu qu'on s'arrête au 2/3 du trajet.
Comme quoi le retour fait partie de la concentre, nous nous arrêtons faire le tour d'une bizarre abbaye ruinée au milieu d'un cimetierre.