Le Projet Méhari d'Arnaud Meunier
Première version: 01/09/2007
Dernière
version: 16/09/2007
J'ai fait cette page
plus de 2 mois après les faits, et je suis désolé mais j'ai oublié
pas mal de choses entretemps!
Sommaire de la concentre
Vendredi
- Voyage d'arrivée
Samedi - St Jean de Luz -
Plage
Dimanche - St Jean de Pied de port
Lundi
- Toro del Fuego - La Pitxouli - balades dans les fougères
Mardi
- Jeux - Voyage de retour
Le voyage commence bien : Vu la distance
que nous avons à parcourir, nous décidons d'enquiller à fond,
malgré les roues qui se dévissent et le compteur en panne. Comme
elle consomme un peu d'huile, je fais le plein du moteur avant
de partir.
Au bout de 100 kms, nous attrapons une portion
d'autoroute à Montauban, là je double les camions on doit rouler à
110, arrivée au péage, je relâche l'accélérateur, mais le moteur
continue de tourner à fond les ballons. Je branlicote rapidement la
pédale, rien à faire, la station de péage s'approche vite, je
débraye et essaie de couper le moteur le plus rapidement possible,
mais il a le temps de monter plus haut en régime que ce que
préconise Citroën!
Freinage appuyé, la voiture part sur la
droite, de toute façon c'est là qu'on voulait aller sur la voie
d'arrêt d'urgence.
On soulève le capot, de la fumée partout,
l'huile qui pisse de dessous le capot. Les photos qui suivent sont
prises moteur froid, c'est moins impressionnant :
Non
non, je n'ai pas oublié de fermer le couvercle de reniflard, mais
c'est vrai que ça y ressemble.
L'huile
est tellement sous pression qu'elle passe entre le capot et
l'aile.
Berk,
Cra cra!
L'huile
semble sortir des pales à l'arrière de l'alternateur, un joint spi
avant?
Hum
le bon mélange. Chaque fois qu'il faut aller là-bas dessous pour
bricoler c'est une horreur.
Le
moindre trou dans l'aile intérieure est prétexte à évacuer le
brouillard d'huile.
Je remet de l'huile au cas où (tant qu'a
y être je vide le bidon...), j'ai l'impression qu'il n'y en a plus,
nous ne trainons pas sur la voie d'arrêt d'urgence, nous passons le
péage et nous arrêtons juste derrière pour analyser la situation.
Le premier réflexe est de rentrer pour changer le moteur (ça fait 3
ans que je dis ça...), mais à ce moment là on rate la moitié de
la concentre.
En regardant de plus près, il s'avère que le
niveau d'huile est bien au dessus du maxi... L'excès d'huile à du
pété un joint quelconque, qui fait sortir l'huile sous pression dès
lors que l'on accélère un peu. Du coup le cable d'accélérateur
s'est rempli de cette huile et s'est coincé, mélangé à la
poussière (ou alors l'axe de papillon). Le disque de frein
droit est celui qui a mangé le plus d'huile, c'est donc lui qui
freine le moins et explique cette dérive à droite lors des
freinages en sortie d'autoroute...
Risquant le tout pour le tout,
avec Fleur nous décidons finalement de continuer, avec le stress les
200 premiers kilomètres car l'on n'était pas sûr que la panne
vienne de là, ni de la consommation d'huile que cela allait
engendrer. L'année dernière c'était Dedeuche2B à qui était
arrivé ce genre de mésaventure, ça s'était traduit par un
changement de moteur au milieu des tentes. J'ai essayé de ne pas
réédité la chose, c'est pourquoi nous sommes passé par la
nationale finalement, pendant 10 minutes sur la lignes droites je me
forçais à ne pas dépassé 80 ou 90, estimés en fonction de la
vitesse des autres voitures, vu que le compteur ne marche pas. Et
donc au bout de ces 10 minutes, la température moteur monte, ça
commence à sentir le brûler, la pression d'huile était toujours
bien trop haute, et il me semble percevoir des signes de serrage du
moteur. Je comprends pas, je ménage pourtant la voiture, je ralentis
encore un chouia, on doit être à 80, mais ça va toujours pas, je
peut pourtant pas descendre guère moins vite, on est à la vitesse
où le moteur force le moins en quatrième. Je comprends pas.
Là
Fleur me montre le levier de vitesse. Ben quoi, qu'est-ce qu'il y
a?
"Quatrième!"
Je regarde de nouveau le levier de
vitesse, au bout de quelques secondes je comprends le problème : ça
fait 10 minutes de lignes droite à 90 que je suis en
troisième...
Aussitôt je passe la quatrième, et je vous jure
que malgré le bruit du vent et les bouchons d'oreille j'ai entendu
la méhari dire "OUF!!!".
Je m'arrête un peu plus loin
pour vérifier qu'il y a toujours de l'huile, le niveau est toujours
au dessus du maxi.
Plus loin, après Pau, la nuit est tombée,
nous roulons sur l'autoroute, toujours pare-brise baissé, la
température est tombée sous les 15°C et avec Fleur on se les
caille sévère.
Je remarque alors un comportement étrange du
voltmètre, l'aiguille s'affole et vibre très vite entre 15 et 16 V.
Ça y est je me dit, le régulateur qui se met à faire des siennes
maintenant! Manquait plus que ça. Jusqu'à l'aire d'autoroute
suivante, distante de 15 kms, on a passé un sale moment entre les
roues qui entrent en vibrations au delà de 100 km/h ou sur les
virages à droite, le moteur qui peut lâcher à tout moment, et les
surtensions encaissées par la batterie, ça fait pas mal de choses à
surveiller, et la fatigue venant (il est plus de 23 h), le froid,
c'est pas marrant.
Arrivés à l'aire de repos, le moteur cale.
Plus de démarreur. Au bout de quelques secondes je trouve la
solution qui nous enlève pas mal de soucis : Fleur avec son pied à
enlevé le coupe batterie, du coup c'est l'alternateur qui alimentait
les phares et autres appareils électroniques, sans la stabilisation
de tension formée par cet énorme condensateur qu'est la batterie,
d'où le vibrations de tension.
Finalement nous arrivons à 2
h du mat, complètement gelés (on a quand même relevé le
pare-brise à Bayonne), tout le monde est encore debout, et Ohianna
nous offre un café chaud plus que bienvenue!
Le
camping au petit matin.
Une
acadiane camping-car.
Il
y a des jeux pour les enfants.
Les
chiens s'amusent aussi.
Une
acamidiane de raid!
Une
splendide Type A de 53 dans son jus. L'histoire de cette voiture est
assez originale : Dans ces années là, une jeune fille vient de
passer son permis. Elle demande à son père de lui acheter la
dernière alpha roméo. Ce dernier s'y oppose, il préfère qu'elle
commence par une voiture de faible cylindrée pour s'habituer à la
conduite, c'est moins dangereux. Il lui propose alors une 2cv. Elle
accepte, mais alors avec toutes les options possibles! C'est pourquoi
d'origine cette 2cv à la malle arrière, le kit Robri complet,
etc.
Elle roula un an ou deux à Paris, puis fut remisée dans un
château de Provinces ou elle tourna de temps à autres jusqu'en
76.
Je ne me rappelle plus le kilométrage, peut-être 37 000
kms?
La
modif de 55 quand il fallu installer les feux de direction, le fil
d'époque est protégé par du tissu!
Les
Robris d'époque.
Pas
mal de voitures de Raid ou 4x4 dans ce rassemblement.
C'est
l'heure de l'apéro.
Cyril1664.
Le
café est servi à toutes heures du jour et de la nuit pour faire
tenir les troupes! Les membres du club doivent au mieux s'autoriser 3
h de sommeil par nuit...
Une
4x4 Voisin dans son jus.
Limendoux
et sa clique.
Sylvain
31
C'est
le départ pour la première balade, direction la playa!
La
vieille et la tuning.
Au début je comprenais pas pourquoi on
s'arrêtait sur chaque ralentisseurs...
La
Rhunes dans toute sa majesté.
Les
maisons Basques typiques.
J'aime
bien le regard de la dame sur la méhari, alors que le mari...
On
longe le littoral ,avant de prendre la Corniche de Hendaye.
Photos
de vacances
Petit
arrêt sur le bord de la route pour attendre tout le
monde.
La
Corniche.
Mer
et montagne.
Nous
voici à Hendaye. Chacun se gare où il peut et nous profitons de la
grosse chaleur pour se baigner une heure dans l'eau chaude de
l'Atlantique. Faut en profiter, c'est pas tous les jours!
De
retour au campement, le Poccoloco à ressorti les déguisements pour
la dégustation de Patcharan. Je vous laisse apprécier la folie de
chacun!
Stéphane
Delphin.
Et
le plus beau, Jean Claude qui fête ses 40 ans.
La soirée se
déroule merveilleusement, nous dégustons un succulent méchoui,
nous allons même gagner un énorme fromage de chèvre qui put à la
tombola, je l'ai finis que mi septembre (et pourtant c'est pas faute
de s'y être mis à plusieurs)!
A 1 h du mat la navette commence à
emmener tout le monde aux Fêtes de St Pée, au bal ou au bar!
Le
dimanche, le ciel est un peu plus maussade, le temps est plus froid.
J'hésite à remettre la bâche mais Fleur en Warrior me dit que
relever le pare-brise suffit! De fait à part une deux averses nous
ne serons pas mouillés!
Départ
pour St Jean de Pied de Port.
Le
convoi serpente dans les gorges.
On
se pose sous les halles de St Jean de Pied de port. Une femme en
Renault Laguna veut se garer aussi sous les halles malgré les
pancartes et les barrières. nous l'avons correctement reçus...
Un
garagiste à vu le rassemblement dans le journal et vient nous rendre
visite avec sa méhari.
Mais que fous le levier de vitesse au
plancher! Il ne peut plus passer facilement d'un siège à l'autre
maintenant, c'est nul!
Comparons
une belle méhari refaite et une qui mériterait bien une petite
réfection!
Ouais,
elle brille, et alors!
Vue
d'ensemble.
Souvenir
de la soirée d'hier.
C'est
qui ces grands qui nous prends nos jouets?
Et
oui, malheureusement pour les gosses, les deuchistes sont restés des
grands enfants!
A
moins que ce ne soit une technique d'approche des mamans
derrière?
Nous
avons un choc, le temps du piquenique quelqu'un à rebâché la
méhari!
Une
petite sieste au bar, Jean Claude à moitié endormi voit du bleu
ciel, alors qu'il s'agit de bleu turquoise. Le débat fait rage un
petit moment (sur la couleur du 4x4 en face...).
Ensuite
c'est balade dans les petites rues de la ville.
C'est
la fin des rues à peu près plates, nous nous attaquons à
l'ascension du Fort reconverti en pensionnat de jeunes filles.
Ça
y est, nous sommes arrivés au plus haut que nous puissions
aller.
Les
arbres dans le coin sont assez imposants.
Un
bon petit mur de racines.
Ouah,
trop classe le terrain de basket dans les anciennes douves du fort.
Ça donne trop envie! Les prison.. euh les pensionnaires doivent pas
devenir neurasthéniques avec ça!
Redescente
à St Jean par un petit escalier de pierres assez raide!
Retour
au campement, avec Neptune, Hugues et Casimir (j'ai pas mis les
numéros de département derrière les pseudos!)
Alain
d'Agen et Valcitro nous ont rejoints.
L'apéro
commence assez tôt. Un acadianiste nous fait déguster son saucisson
fait maison, merci c'était très bon!
A
minuit moins 5, nous nous inquiétons de rejoindre St Pée pour les
fêtes, et ne pas manquer le toro del Fuego.
A minuit, il s'avère
que personne n'a vraiment envie de se lever tout de suite pour faire
la navette.
Hop, nous sautons dans la
méhari, 3 minutes après nous arrivons juste à temps pour voir le
toro, et le feu d'artifice lancé derrière.
Un
peu plus tard, les Hell's nous rejoignent, un concert suit avec un
groupe vraiment fort et de bonnes chansons Rocks. Vraiment de la très
bonne musique, bonne ambiance, l'année prochaine je resterais!
Le
matin, tout le monde émerge lentement. l'alcool et la fatigue
commencent à peser sur les organismes.
Départ
pour une bentas.
Arrivée
à la Bentas, ce coup-ci nous n'avons pu échapper à la flotte! D'où
l'absence de photos!
Changement
radical de paysage.
Repas
de midi pris à la Pitxouli, le célèbre bar de la chanson
éponyme.
Finalement
c'est Ohanna qui prends la photos, et comme par hasard elle est plus
réussie (note pour plus tard : ne pas trembler pour prendre une
photo donc essayer de les prendre AVANT la picole).
A ma décharge,
ce coup-ci j'avais réglé l'appareil sur "photos
d'intérieur"...
La
fin du repas, après que la serveuse nous ai payé le dijo d'un repas
déjà bien arrosé, au patxaran (décidément...).
Petite
sieste digestive autour du bar, avec Fleur on fera le tour de la
ville histoire de marcher un peu avant de reprendre le
volant...
Sur
la route du retour, le paysage est tellement beau que nous prenons un
petit chemin sur le bord de la route qui nous amènera dans un chemin
se perdant dans un champ sous les fougères. Il attaque en ligne
droite la colline. Sans voir où nous mettons les roues, je prends
pas trop d'élan et au bout de quelques dizaines de mètres
l'embrayage se rappelle à moi en disant que ça fait 90 000 kms
qu'il aurait dû être changé!
Le
chemin se finit par une sorte de montée impossible dans les
fougères. Je m'y essaye sans trop de conviction vu qu'il ne débouche
sur rien, et la méhari s'arrête au milieu, embrayage qui patine
sans plus aucune motricité. Nous renonçons, de toute façon ça
allait guère plus haut.
Toujours
de gros gros chênes.
Hop,
une petite acrobatie pour la forme.
Nous
traversons des endroits bucoliques.
Mais
pleins de gadoue!
Comment
peut-on rouler sans les 4 roues indépendantes... On peut apprécier
ici la souplesse de la suspat 2 pattes : malgré le sol de traviole,
la carrosserie reste horizontale.
Sous un autre angle, on pourrait
dire qu'on a retrouvé le mythique Dahut...
Une
ancienne Bentas à l'abandon.
Ensuite nous retrouvons une
autre colline pleine de fougères, avec une amorce de chemin en bas
qui disparait bien vite sous les fougères. Ce coup-ci je prends un
peu plus d'élan pour soulager l'embrayage, et ce coup-ci nous
montons jusqu'en haut. Je ne peut résister à l'envie de prendre
titine sous toutes les coutures dans cette position "aérienne",
désolé pour ceux qui vont trouver les images qui suivent un peu
monotones!
5
jours ça commence à faire beaucoup, on est tous un peu au radar!
On
va d'abord faire un petit tour dans le camping en méhari, on est 5
ou 6? dessus, c'est sympa!
Les
jeux à skis, emportés haut la main par les filles. On a bien
rigolé.
Et puis il faut bien y aller, 20 minutes pour plier
la tente, c'est vrai qu'avec une tente Quechua 3 secondes on perdrait
moins de temps dans ces tâches ingrates.
Au revoir à tout le
monde, on se donne rendez-vous pour l'année prochaine!
Au
retour, seul incident technique à déplorer, la pluie qui nous
prends sur l'autoroute de Montauban, pare-brise baissé, sans voie
d'arrêt d'urgence pour s'arrêter et relever le pare-brise. Et à
110 km/h, ça fait mal les gouttes de pluie dans la gueule!